Manoir, ferme dite la Richarderie, actuellement maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet

La maison noble de la Richarderie est mentionnée pour la première fois en 1678. Propriété de Gédéon Bernard, sieur de Javrezac, veuf de Marie Rodier, elle est décrite comme une demeure comprenant un simple rez-de-chaussée avec une salle, une chambre, une "chambrette" et une cuisine. Gédéon Bernard y habite encore en 1687. En 1718 et 1734, Messire Jacques Bernard, écuyer, sieur des Rivières, seigneur en partie de Berne et des Salles de Riou, époux de Marie Jolly, demeure au lieu de la Richarderie à Saint-Seurin. Il y meurt le 6 juillet 1759. En 1775, Michel-Alexandre Bernard des Rivières, prieur de Saint-Hilaire-de-la-Couture, et son frère Jean-Pierre, lieutenant des vaisseaux du roi, vendent la Richarderie à Jacques-Henri Girondin. Elle est revendue quelques années plus tard à Jacques-Henri de La Porte qui, lors de son mariage avec Marie Madeleine Esther Pyniot, à Cognac, le 30 novembre 1788, est dit seigneur de la Richarderie et des Salles de Rioux. Son épouse lui apporte la métairie de Conchemarche et peut-être aussi celle de la Champagne.

En 1824, Marie Madeleine Esther Pyniot, veuve et sans enfants, lègue par testament Conchemarche, la Richarderie et la Champagne à ses neveux : François Bernard, chevalier de Luchet ; Charles Samuel Pierre Jacques Bernard de Luchet, ancien notaire à la Guadeloupe ; Marie Lucie Bernard de Luchet, épouse de Barthélémy Lecoq de Boisdaudran ; et Mme Nouel. En 1832, le premier rachète leur part à ses frère et soeurs. Il revend ses trois domaines en 1843 à Léon Bernard Sarasin, propriétaire à Saintes.

Les bâtiments actuels, dont une partie pourrait dater d'avant la Révolution, reprennent en tout cas l'emplacement de ceux indiqués sur le plan cadastral de 1832.

Le 10 septembre 1944, le bombardement de Mortagne par des bateaux allemands atteint la Richarderie et détruit un hangar. A cette époque, la Richarderie appartient à Mme veuve Vérat-Dugoujon, de la minoterie du port de Mortagne.

Périodes

Principale : 19e siècle

Le domaine de la Richarderie comprend d'importants bâtiments répartis en U autour d'une cour. Celle-ci est accessible par un passage couvert, au sud-est. Une petite cour secondaire se détache au nord. Le logis occupe le centre de l'ensemble. Il est encadré par de grandes dépendances, dont probablement des chais, granges, étables et écuries. Le logis est couvert d'un haut toit à croupes en tuile mécanique, surmonté d'épis de faîtage. La façade, orientée au sud-ouest, présente six travées d'ouvertures. Elle est sobrement ornée d'un bandeau d'appui mouluré et d'une corniche. La porte possède un encadrement saillant et mouluré.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : pierre de taille

  4. Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. tuile creuse, tuile mécanique
Étages

1 étage carré

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Partie de toit : croupe

Typologie
  1. maison de maître
  2. ferme à bâtiments jointifs en U
Décors/Représentation
  1. Representations : pomme de pin


Précision sur la représentation :

Les épis de faîtage sont en forme de pomme de pin.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet

Milieu d'implantation: isolé

Cadastre: 1832 C 245 à 248, 2009 OH 1200

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