AC Pauillac, Registre de délibérations, Autorisation de faire loger provisoirement la gendarmerie (brigade composée de 5 personnes) dans la maison nationale/curiale, ainsi que leurs chevaux, fourrage et avoine, 22 messidor an 3 (10 juillet 1795).
AD Gironde, 2 O 2623, Lettre du lieutenant de la gendarmerie nationale au préfet de Gironde, 22 messidor an 12 (11 juillet 1804).
Maison presbytérale de la commune occupée en partie depuis quelques années par la brigade de gendarmerie : cette maison est composée de cinq chambres au rez-de-chaussée, trois sont occupées par le curé, deux par le juge de paix et l'autre par la municipalité, au premier il y en a onze dont quatre sont occupées par le curé, et les sept autres par les gendarmes. Des sept occupées par les gendarmes, il y en a deux sans cheminée, une de celle qui en a feu, sert de magasin à avoine. En général elles sont très petites et n'ont point la grandeur voulue par la loi. Entre le logement du brigadier et celui des gendarmes il y a un galetas qui n'est pas fermé, dans lequel on pourrait construire deux chambres à feu pour le logement de deux gendarmes (...). A la dite maison, il y a un corps de bâtiment qui dépend qui ferme la partie gauche de la cour qui est composée d'un cuvier et sur le derrière du dit cuvier il y a un chay au dessus se trouve un magasin à foin qui est occupé par les fourrages de la brigade. Dans le cuvier, il serait nécessaire d'y pratiquer un escalier aux deux extrémités pour que les gendarmes puissent aller dans leur logement et l'autre pour communiquer au grenier à foin. Trente deux pieds du dit chay seraient nécessaires pour y faire une écurie pour huit chevaux. Dans l'intérieur de la maison, il y a une petite cour dans laquelle il existe un petit bâtiment en partie écroulé où l'on pourrait y construire une prison qui communiquerait au logement de la gendarmerie par el moyen d'un escalier (...). En entrant dans la cour à droite il y a une petite écurie qui appartient à l'hospice et qui est dans le plus mauvais état et qui est occupée par les chevaux de la gendarmerie (...). A gauche de la dite cour, il y a une partie de bâtiment qui est jointe au cuvier qui appartient à M. Mercier, ci-devant curé de cette commune par où les gendarmes communiquent dans leur grenier au foin et dont cette faculté peut leur être interdire au premier moment.
AD Gironde, 2 O 2623, Fragment d'une lettre du sous-préfet écrite à M. le curé de Pauillac à Lesparre, 18 mars 1806, sur l'occupation du bâtiment par la brigade de gendarmerie et l'espace laissé au curé.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1799-1822, Aménagement d'une prison projeté dans la cour de la commune, 2 mai 1806.
5 pièces dont 2 pour le service de la police locale, une pour les hommes et une pour les femmes et de la gendarmerie, une pour le service de M. le commissaire de la marine, une pour le logement du concierge et une écurie ou parc pour les bestiaux trouvés.
AD Gironde, 4 N 192, Rapport sur les gendarmes de la Brigade de Pauillac qui sont logés dans le presbytère ainsi que le curé ; la mairie est établie dans le même bâtiment et le juge de paix y tient ses audiences, septembre 1807.
Description du local ; devis des ouvrages à faire aux casernes de Pauillac ; moyens proposés pour établir commodément la gendarmerie.
AD Gironde, 4 N 192, Copie du PV d'adjudication au rabais des ouvrages à faire aux casernes de la gendarmerie de Pauillac à Guillaume Escarraguel, entrepreneur de bâtisses à Pauillac, février 1809.
AC Pauillac, Registre de délibérations 1839-1848, Adoption du rapport fait par M. le maire sur l'affaire relative au presbytère, 10 novembre 1839.
Presbytère devient propriété de la commune en l'an 2 ; presbytère non aliéné et affecté par la loi du 18 germinal an 10 au service du culte et le 21 messidor an 11, M. Murat fut installé dans la partie inoccupée par l'administration municipale, la justice de paix, la gendarmerie, la halle et l'école communale ; la commune est restée en possession de la partie non remise à la disposition du curé jusqu'en 1817, époque à laquelle la mairie et la justice de paix furent transférées dans une maison particulière.
AD Gironde, 4 N 192, Lettre du sous-préfet de Lesparre au préfet, 31 juillet 1852.
Demande et plan de M. Escarraguel pour obtenir une augmentation du loyer de la caserne de gendarmerie ; magnifique écurie que fait construire le sieur Escarraguel : augmentation de loyer promise si améliorations importantes apportées au logement des gendarmes ; dépense évaluée par Escarraguel de 11 à 12000 francs ; demande une augmentation de 200 frcs du loyer ; demande du sieur Escarraguel d'exhausser sa maison servant de caserne de gendarmerie.
AD Gironde, 4 N 192, Lettre d'Escarraguel père au préfet, 16 juillet 1852.
Rappel : local qui sert de caserne à la gendarmerie depuis 1828, dont Escarraguel est propriétaire ; améliorations apportées à l'écurie ; lors d'une visite, le préfet demande de faire augmenter de deux pièces de plus le logement actuel de la gendarmerie, de fournir un petit jardin potager et de faire exécuter 6 plafonds en plâtre dont un dans chacune des six principales pièces : prévoit de poursuivre ces travaux d'amélioration avec notamment l'exhaussement de la façade principale du grand bâtiment de manière à obtenir deux chambres nouvelles en sus du logement actuel, le tout conformément au plan détaillé ci-joint.
AD Gironde, 4 N 192, Lettre du lieutenant commandant de l'arrondissement au préfet, 16 novembre 1868.
Réparations urgentes à faire à la caserne mais procès entre les héritiers Escarraguel : mauvais état de la toiture du magasin à fourrages, porte du jardin vermoulue, trappe pourrie dans la buanderie.
AD Gironde, 4 N 192, Lettre du chef d'escadron de la gendarmerie de Gironde au préfet, 9 juillet 1870.
Renouvèlement des baux des casernes de gendarmerie de Pauillac et de Castillon : l'immeuble qui sert aujourd'hui de caserne à la brigade de Pauillac est très convenable et je serais heureux de pouvoir le conserver pour y loger mes hommes, après toutefois certaines réparations urgentes ; mais il se trouve être depuis quelque temps l'objet d'un procès qui ne parait pas prêt de se terminer par suite de la mort du propriétaire primitif. L'héritier auquel il est échu refuse de l'accepter à l'estimation pour laquelle il lui est légué, se basant sur le prix de la location actuelle (...). M. Escarraguel, l'héritier auquel échoit cet immeuble et qui pense le conserver quelle que soit la solution du procès, m'a parfaitement édifié à ce sujet mais je dois ajouter qu’il m'a fait connaitre aussi qu'il remettrait l'immeuble dans le meilleur état possible s'il arrivait à s'entendre sur le prix de la location (...). Autre local possible : il appartient à M. le vicomte de St Légier mais comme les réparations ou modifications qui seraient nécessaires entraineraient une dépense assez forte, d'autre part comme il est impossible de loger la brigade ailleurs que dans cet immeuble si l'on quitte celui occupé aujourd'hui, le propriétaire qui connait notre embarras demande 1600 francs pour consentir un bail.
AD Gironde, 4 N 192, Lettre du maire de Pauillac au Préfet, 21 octobre 1870.
M. St Légier, propriétaire à Pauillac, ne serait pas éloigné (?) d'entrer en arrangement pour transformer en caserne son immeuble qu'il possède rue Rabié.
AD Gironde, 4 N 192, Lettre du chef d'escadron de la gendarmerie de Gironde au préfet, 22 janvier 1871.
Le bail de la caserne de Pauillac expirant le 31 juin prochain et le propriétaire de cet immeuble ne pouvant consentir à un nouveau bail, attendu qu'il est l'objet d'un procès, j'ai d’après vos instructions cherché dans cette ville un nouveau local qui pu servir au logement de la Brigade. Malgré tous les soins que j'ai mis à étudier le pays, je n'ai pu découvrir qu'un seul immeuble qui, avec des modifications et des réparations pourrait faire une caserne commode et complète. Cet immeuble appartient à M. le vicomte de St Légier qui s'engagerait à le céder avec toutes les réparations désirables au prix de 1800 francs (...).
AC Pauillac, Registre de délibérations 1879-1885, Projet d'école communale, 21 novembre 1880.
Rappel, dès septembre 1873, recherche d'un local pour recevoir les élèves de l'école ; en 1875, la commune propose d'affecter provisoirement à l'école l'ancienne mairie, provenant d'un échange et située au coin de la rue Saint-Martin et de la place Saint-Gabriel ; translation ajournée ; translation finalement en 1876 dans un immeuble loué à M. Meau, rue St Laurent ; agrandissement nécessaire ; en 1878, la commune propose à nouveau le local de l'ancienne mairie ; refus de l'inspecteur d'académie car local insuffisant sans cour ni jardin (...) ; proposition de la commune de l'immeuble de l'ancienne gendarmerie placée de l'autre côté de la route de Lesparre puis du terrain avec vignes de Mme Verdier, acquis le 27 novembre 1879 ; plans acceptés le 22 mars 1880.