Maison, magasin de commerce
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Marans
La maison vue depuis le nord-est, façade sur la rue Neuve.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La parcelle 787, à droite, sur le plan cadastral de 1820.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Elévation de la façade sur la rue Neuve, à droite, extraite d'un plan de projet d'alignement des quais en 1812.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
La maison, à gauche, sur un plan et élévation des maisons du quai en 1829.
Suire Yannis (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Deux-Sèvres
La maison et la bijouterie, à gauche, sur une carte postale après 1901.
Beauvarlet Gilles (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Collection particulière
La bijouterie Viaud le jour de la braderie 1931.
Beauvarlet Gilles (reproduction)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Collection particulière
Historique
La maison actuelle a dû être construite en deux étapes. La première, la plus ancienne, remonte probablement à la seconde moitié du 18e siècle et correspond à la façade sur la rue Neuve. Cette façade apparaît sur une élévation de la maison portée sur le plan d'un projet d'alignement du quai en 1812. Elle présente alors, sur le côté droit, à l'angle de rues, une ouverture en anse de panier, avec appui en retour. Les autres ouvertures et leur répartition sont quasiment identiques à ce qu'elles sont de nos jours.
La maison, déjà mentionnée en 1806 sur un plan du port par Tréton-Dumousseau, appartient à cette date à M. Gibaud puis, en 1812, à François Fargara, marchand frippier, époux Debureau. Il en est toujours propriétaire suivant le cadastre de 1820.
La seconde étape de construction concerne la façade sur le quai Clemenceau. Elle est réalisée à la suite de la reconstruction du quai en 1837. Avant cette reconstruction, comme le montrent le plan de 1812 puis un plan et élévation des maisons du quai en 1829, la façade sur le quai présentait une ouverture en anse de panier avec appui en retour, comme rue Neuve.
A la fin du 19e siècle, la maison abritait une draperie tenue par Joseph Brunet puis, à partir de 1901, une horlogerie-bijouterie, "Aux Fabriques de Besançon", tenue par M. Ancelin puis M. Viaud.
Détail de l'historique
| Périodes |
Principale : 2e moitié 18e siècle, 2e quart 19e siècle |
|---|
Description
La maison est située en alignement sur la voie et à l'angle de deux voies, le long du quai. Sous un toit en appentis et à croupe, la façade sur le quai présente notamment une devanture de magasin en bois. Sur la rue Neuve, on compte trois travées d'ouvertures avec linteaux en arc segmentaire et pleins de travées appareillés.
Galerie d'images 8
La parcelle 787, à droite, sur le plan cadastral de 1820.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis (reproduction)
Elévation de la façade sur la rue Neuve, à droite, extraite d'un plan de projet d'alignement des quais en 1812.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis (reproduction)
La maison, à gauche, sur un plan et élévation des maisons du quai en 1829.
Auteur de l'illustration : Suire Yannis (reproduction)
La maison et la bijouterie, à gauche, sur une carte postale après 1901.
Auteur de l'illustration : Beauvarlet Gilles (reproduction)
La bijouterie Viaud le jour de la braderie 1931.
Auteur de l'illustration : Beauvarlet Gilles (reproduction)Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Marans , 11 quai Georges Clemenceau
Milieu d'implantation: en ville
Cadastre: 1820 E 787, 2016 AA 423