Cimetière

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Lencloître

Jusqu'en 1822, année de la création de la commune de Lencloître, il existe trois lieux d'inhumations.

Le premier autour de l'église Saint-Hilaire de Boussageau (paroisse de Boussageau), le second sur la paroisse de Saint-Genest d'Ambière. Le troisième est aménagé après le 15 juillet 1804, date à laquelle le conseil municipal autorise l'acquisition de terres dans le quartier de Saint-Mathurin "au dessus de Vieille Prée" pour y faire un cimetière.

Ce lieu n'est sans doute pas choisi par hasard puisqu'il existe au 16e siècle une chapelle placée sous le vocable de Saint-Mathurin, entourée d'un cimetière dont on perd la trace au 18e siècle.

Lors de la création de la commune de Lencloître en 1822, un nouveau cimetière est établi cette fois-ci au nord du bourg à proximité du champ de foire. Il est agrandi de 30 ares au début des années 1920. Une bande de terrain de 10 mètres de large, partant du chemin rural, est conservée et aucune inhumation n'y est possible. Ce terrain réservé est aménagé en allée et planté de deux rangées d'ifs, lui conférant un caractère paysager jusque-là absent.

Le cimetière compte 468 sépultures réparties dans l'ancien cimetière. La plus ancienne concession, enregistrée dans le registre des concessions, est datée du 1er décembre 1862 (Jules Émile Poisson) mais n'a pas été repérée dans le cimetière. Le tombeau le plus ancien visible est celui d'Antoine Terrasson, décédé en 1849.

Périodes

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

Le cimetière a été aménagé au nord du bourg non loin de la route de Richelieu et du champ de foire. Lieu de sépulture des habitants, le cimetière conserve à travers ses tombeaux individuels ou collectifs la mémoire de la vie lencloîtraise.

Les tombeaux sont de plusieurs types : stèles, enclos, chapelles, cippe, colonne et peuvent prendre parfois la forme d’un sarcophage ou d’un obélisque.

155 croix en fonte ou en fer ont été recensées dont certaines sont cassées. Elles couvrent une période allant des années 1870 aux années 1950.

Le tombeau le plus ancien encore visible remonte au 2e quart du 19e siècle (tombeau d'Antoine Terrasson, 1849).

Parmi les plus représentatifs on peut citer celui d’Adalbert de Fouchier, propriétaire du château de Gaudion qui prend la forme d’une colonne surmontée d’une urne, le tombeau de l’ancien maire Pierre Delétang surmonté d’un obélisque orné de la croix de la légion d’honneur ou celui de l’abbé Frapier en forme de sarcophage.

Les épitaphes, peu nombreuses, apportent un témoignage sur la vie des personnes décédées à l’image de celle gravée sur le monument de Moïse Foloreille : La Caisse d’Épargne de Châtellerault garde un souvenir ému de son dévoué collaborateur M. Moïse Foloreille sous-caissier à la succursale de Lencloître de 1895 à 1930.

L’identité du défunt, d’abord gravée directement sur la pierre, est ensuite, à la fin du 19e siècle, gravée sur des plaques en métal puis en marbre. Certaines sont simples et lacunaires comme la plaque gravée et clouée sur la tombe de Louis Rebillon "Ici repose Louis Rebillon décédé à son domissile" ou celle d’Eugène Philipponneau en forme de cœur.

Peu de monuments sont attribués ou signés. Le sculpteur poitevin A. Pouzioux a réalisé le tombeau de Charles de Fouchier en 1856, le châtelleraudais Narcisse Bordeaux, auteur du monument aux morts situé place de l’hôtel de ville, celui de Marcel Pasquinet en 1922 et Albert Désoulières, celui de Jane Pacaud en 1923.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Lencloître , 2 allée de la Forêt

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2016 AM 15

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