Cimetière

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Pauillac

En 1791, le cimetière est situé autour de l’église, au cœur du bourg de Pauillac. Il est alors considéré "par sa situation et par sa petitesse incommode et dangereux". Un nouveau terrain est envisagé au nord du presbytère. A partir de 1794, les corps ne sont plus enterrés autour de l’église mais sur le nouvel emplacement. En 1803, l’ancien cimetière est converti en place publique.

En 1837, est évoquée la question d'une nouvelle translation du cimetière. Le plan est adopté en 1839 et le terrain acquis en 1841. Mais, en 1851, le nouveau cimetière n’est toujours pas établi. Entre 1856 et 1859, des plans sont dressés par l’architecte A. Labbé pour la construction du mur de clôture du cimetière. En 1860, un devis supplémentaire prévoit la construction d'un caveau double sous la croix centrale pour le clergé et "les personnes que l'autorité municipale voudrait honorer". Deux pavillons doivent également être édifiés à l'entrée, "destinés à servir l'un de dépositoire, l'autre pour le concierge". En 1862, le plan du nouveau cimetière est présenté au conseil municipal avec les terrains qui seront concédés pour les sépultures particulières.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Auteurs Auteur : Labbé Pierre-Auguste

Architecte du département de la Gironde à partir de 1855. Il eut 4 fils et une fille. Deux de ses fils sont également architectes : Jean-Louis, né en 1847, et Pierre-Albert, né en 1848.

, architecte (attribution par source)

Le cimetière est situé à l'est du bourg. Il est clos d'un mur. L'entrée est matérialisée par un portail à piliers maçonnés, encadré de deux pavillons.

Les tombeaux sont placés de part et d'autre de deux allées principales, nord/sud et est/ouest. Au centre, la croix du cimetière couronne le tombeau abritant les dépouilles des anciens curés de Pauillac.

Plusieurs tombes sont ornées d'ancres qui indiquent les familles de pilotes de l'estuaire. Quelques chapelles funéraires sont également conservées.

Certaines sépultures sont entourées de grilles métalliques.

Un carré regroupe les tombes des soldats tués lors des deux Guerres mondiales.

Quelques monuments portent le nom de l'entrepreneur architecte, tels Bd Dejean, Daris (?), Bouey (?).

L'un des tombeaux les plus anciens est celui de Charles Labat de la Serve décédé le 17 mai 1832.

Toits
État de conservation
  1. état moyen

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Pauillac , rue Bossuet

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 2012 AT 87, 1825 D1 53

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