Maison Bénacq

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Eaux-Bonnes

Absent des représentations antérieures à 1837, mais déjà présent sur le plan géométrique d'Eaux-Bonnes en 1841, cet édifice relève de la deuxième vague de construction de la station après les abords immédiats de l'établissement thermal.

Bâti pour la famille Pouyanne à la fin des années 1830, il endosse dès l'origine la fonction de "maison garnie" destinée à l'accueil des voyageurs. Entre 1866 et 1869, un dénommé M. Mirand, mentionné dans le Guide Jam de 1869, prend la suite de la famille Pouyanne, qui en reste propriétaire jusqu'en 1910, pour l'exploitation de l'établissement. Selon ce même guide, l'édifice accueille également à cette époque la pharmacie centrale de M. Cazaux.

En 1910, suite au décès de la veuve Pouyanne, cette pension bourgeoise devient propriété de Marie Stéphanie Germaine Latrille de Lorency, domiciliée à Laàs. L'édifice accueille de nos jours une résidence privée rebaptisée Maison Bénacq.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle

Dates

1837, daté par source

Situé aux abords du jardin Darralde et à proximité de l'hôtel Continental, la Maison Bénacq, ancienne Maison Pouyanne, s'inscrit dans le contexte des constructions urbaines de la station, participant de ce fait au singulier ensemble architectural d'Eaux-Bonnes. A l'instar de nombreuses constructions du lieu, l'édifice associe l'inspiration vernaculaire et les nécessités de l'urbanisme moderne naissant.

Son plan, inchangé depuis sa construction, est aisément reconnaissable car il se compose de deux corps de bâtiment rectangulaires, dont le second, à l'arrière, est plus étroit et ouvre sur le flanc du plateau de l'Espérance.

Sa façade principale, sur le jardin Darralde, se caractérise par sa sobriété. Composée de trois étages de logements et de trois travées, elle conjugue le crépi gris de ses murs, le bleu de ses volets et de son enseigne ainsi que la pierre de taille d'Arudy, utilisée pour les encadrements de baie et le soubassement disposé en petit appareil. De ce côté, la façade s'achève par un étage de combles doté de fenêtres en chien-assis de style vernaculaire ossalois, similaires à celles des maisons Cazaux aîné, Cazaux et Paris, Prat-Dumas et de l'Hôtel des Princes bâtis de l'autre côté du parc.

Comme dans le cas des constructions urbaines, et notamment haussmanniennes, la façade principale, destinée à l'apparat, est beaucoup plus soignée que les élévations latérales ou postérieures non destinées au regard.

Murs
  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. ardoise
Plans

plan carré régulier

Étages

3 étages carrés, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Eaux-Bonnes , 27 rue Louis-Barthou

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2018 AN 121

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