Usine d'engrais de la Sté pour l'industrie chimique en France, actuellement SOCOFER

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > La Rochelle

L'usine d'engrais de la Société pour l'Industrie chimique en France a été créée pendant la guerre en 1915 pour la fabrication journalière de 10 tonnes d'acide picrique pour la Russie, 100 tonnes d'acide sulfurique et 40 tonnes d'oléum pour la France. Datent de cette époque le logement patronal, 8 logements jumelés pour les ingénieurs, la conciergerie, un bureau, un entrepôt pour l'acide sulfurique et un magasin.

Une partie de cette usine est rétrocédée en 1920 à l'Union française d'engrais et de produits chimiques. Des superphosphates y sont fabriqués à partir de matières premières importées par le port de la Pallice : en 1925, 90 tonnes de phosphates y sont traitées par jour. Un atelier métallique d'ensachage est construit en 1935 par la Société métallurgique d'Hautmont (Nord).

En 1958, un nouvel atelier de fabrication est édifié pour l'élaboration des engrais complexes auxquels les superphosphates servent de base. En 1962, un accord est passé avec la Société d'Auby et de nouveaux ateliers sont édifiés pour la granulation, la fabrication des superphosphates ainsi qu'une plus grande cuve pour le stockage de l'acide sulfurique. L'usine est rachetée par la Cie française de l'azote (COFAZ) en 1971, dans laquelle le groupe Norsk-Hydro devient majoritaire en 1986 ; le site est filialisé en 1989 et devient la SOCOFER. En 1982, la première chaîne de granulation cesse de fonctionner, ainsi que l'atelier d'acide nitrique et d'ammoniaque un an plus tard. De nouvelles installations sont faites dans d'anciens locaux. La production est destinée aux distributeurs agricoles du grand Centre-Ouest. Jusqu'en 1968, environ 275 personnes y travaillent ; l'effectif actuel est d'environ 50 à 57 ouvriers.

Périodes

Principale : 1er quart 20e siècle

Principale : 2e quart 20e siècle

Principale : 3e quart 20e siècle

Dates

1915, daté par source, daté par travaux historiques, daté par tradition orale

1935, daté par travaux historiques

1958, daté par travaux historiques

1965, daté par travaux historiques

Le site industriel est desservi par un embranchement ferroviaire.

Le logement patronal est en moellon de calcaire enduit, à un étage carré, couvert d'un toit à demi-croupe en ardoise. L'ancienne conciergerie et les logements d'ingénieurs sont en moellon enduit, à un étage carré, avec toit en tuile mécanique. Le magasin et l'entrepôt de 1915 sont en pan de bois et brique, transformé avec du parpaing de béton pour le second. L'atelier d'ensachage de 1935 est en pan de métal et essentage de ciment amiante. Les entrepôts et le magasin de 1965 sont à charpente en tiers-point en lamellé-collé, à essentage et couverture de ciment amiante.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : bois

    Mise en oeuvre : pan de bois

    Revêtement : essentage de ciment amiante

  3. Matériau du gros oeuvre : brique

  4. Matériau du gros oeuvre : béton

    Mise en oeuvre : pan de béton armé

  5. Matériau du gros oeuvre : métal

    Mise en oeuvre : pan de métal

Toits
  1. ardoise, tuile mécanique, ciment amiante en couverture, béton en couverture
Étages

1 étage carré

Couvrements
  1. charpente en bois apparente charpente métallique apparente voûte en berceau segmentaire en béton armé
Couvertures
  1. Type de couverture : extrados de voûte

    Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : demi-croupe

  2. Partie de toit : pignon découvert

Énergies
  1. Nature : énergie électrique

    Origine : achetée

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , La Rochelle , 357 avenue Jean-Guiton

Milieu d'implantation: en ville

Lieu-dit/quartier: la Pallice

Cadastre: 1995 AY 36 à 47, 70

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