Historique
La Gernaudière est un dérivé du toponyme la Journaudière, où se trouverait un fief noble relevant de la seigneurie de Bagneux, d'après le baron G. d'Huart. Il consistait en "[...] un hébergement avec cens, rentes, maisons, terres, prés, bois, vignes, landes, etc.[...] et relevait à hommage lige et au devoir d'une paire d'éperons blancs. Le 14 mars 1452, toujours d'après le baron d'Huart, le lieu et hôtel de la Journaudière sont arrentés à perpétuité à Colin Bonnaventure. Le fief est vendu à la fin du 15e siècle à Gamaliel de Moussy, sieur de Villars, au domaine duquel il reste attaché jusqu'à la Révolution. Le toponyme évolue en Gernaudière dans la seconde moitié du 18e siècle (carte de Cassini, rôle des tailles de la paroisse de Persac).
Au 19e siècle, le hameau de la Gernaudière est intégré à celui de Bagneux, au moins pour les recensements de population. Les fermes qui le composent se transforment et s'agrandissent progressivement par la construction de plusieurs logis entre 1838 et 1889. (voir plan en illustration).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 15e siècle (détruit) Principale : 2e quart 19e siècle, 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle |
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Dates |
1838, daté par source 1860, daté par source 1872, daté par source 1886, daté par source 1889, daté par source |
Description
Situé au sud de Bagneux, le hameau de la Gernaudière est caractérisé par la présence de deux fermes à façade en pignon, s'élevant sur un rez-de-chaussée et un grenier au-dessus. La première, au nord (voir le plan en illustration) est à bâtiments dissociés, composée d'un logis et une grange ouvrant sur le pignon sud-est. A l'arrière s'élèvent d'autres bâtiments en appui sur le pignon de la grange : étable, remise. La seconde ferme, au centre du hameau, est en bloc à terre à façade en pignon ouvrant par une porte dont le linteau est orné d'une clé saillante, avec grenier au-dessus et porte d'étable au nord. Le mur gouttereau nord-est est percé de deux portes d'étable. Sur le côté sud-ouest, le bâtiment semble avoir été modifié pour élever des toits à porcs. A l'arrière, la soue est reconnaissable à son muret de clôture. Un puits à margelle circulaire, en pierre, et mécanisme à tambour protégé par un toit métallique se trouve au nord-est du terrain. Un logis postérieur a été construit au nord, avec une élévation semblable sur deux niveaux.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan rectangulaire régulier |
Étages |
rez-de-chaussée, étage en surcroît |
Élévations extérieures |
élévation à travées |
Couvertures |
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Typologie |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA86015257 |
Dossier réalisé par |
Favreau Myriam
Chercheuse à l'inventaire du patrimoine depuis 2018. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Arrondissement de Montmorillon |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2019 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Ecart de la Gernaudière, Dossier réalisé par Favreau Myriam, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/e5e12968-0a34-400f-815f-98bc5b3cc485 |
Titre courant |
Ecart de la Gernaudière |
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Dénomination |
écart |
Destination |
ferme maison |
Parties constituantes non étudiées |
puits grange étable toit à porcs |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Persac
Milieu d'implantation: en écart
Lieu-dit/quartier: La Gernaudière
Cadastre: 1811 C 503, 701-711, 715, 2021 AH 63-65, 134-137, 290