Afficher la couverture 'Ostensoir | Maisonnave Jean-Philippe' en grand format
/5

0 avis

Ostensoir

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Saint-Yaguen

Ostensoir exécuté (du moins la lunule, seule pièce en argent) par les orfèvres associés Villard et Fabre, actifs à Lyon de 1901 à 1938. L'église de la commune voisine de Souprosse et celle de Labrit (réf. IM40002944) conservent des objets en tout point identiques, celle de Momuy un ostensoir similaire mais dépourvu de médaillons émaillés. Enfin, l'église Saint-Jacques de Tartas possède un ostensoir identique, mais dont la lunule (en remploi ?) porte le poinçon des orfèvres parisiens Jamain et Chevron.

Le médaillon de l'Immaculée Conception est inspiré de l'Immaculée Soult de Murillo, ceux des Évangélistes reproduisent une série de gravures de Joseph von Keller (1811-1873) d'après Friedrich Overbeck (1789-1869), éditée en 1842-1844.

Périodes

Principale : 1ère moitié 20e siècle
Stade de création copie partielle de peinture
Auteurs Auteur : Villard Jean-Joseph

Jean-Joseph Villard, orfèvre à Lyon, associé à son cousin par alliance Louis François Maurice Fabre (poinçon en usage de 1901 à 1938). Né à Amplepuis (Rhône) le 24 mai 1868, fils de Benoît Villard, employé, et d'Antoinette Fouillat, il épousa à Lyon 1er, le 14 novembre 1898, Victorine Luquin (née à Lyon 1er le 15 juin 1877), fille de Clément Luquin et de Joséphine Bories. Cette dernière était la sœur de Julie Bories, femme de l'orfèvre lyonnais Louis Guillat (1840-1917) et mère de Marie-Pauline Guillat, qui épousa en novembre 1900 l'orfèvre Louis François Maurice Fabre, associé de Villard. Du couple Villard-Luquin est né un fils, Robert Benoît Joseph Marcel Villard (Thizy, 20 août 1899 - Lyon 1er, 24 septembre 1988), orfèvre et successeur de son père. Jean-Joseph Villard est qualifié de "représentant de commerce à Thizy (Rhône)" dans l'acte de son mariage et "voyageur" dans celui de la naissance de son fils. C'est sans doute son oncle par alliance Louis Guillat qui lui fit embrasser la profession d'orfèvre, peu de temps avant son association avec son nouveau cousin L.-F.-M. Fabre. Il laissa en 1923 sa part de direction de l'entreprise à son fils Robert Benoît.

, orfèvre
Auteur : Fabre Louis François Maurice

Louis François Maurice Fabre, docteur en médecine et orfèvre à Lyon, associé à Jean-Joseph Villard. Né à Virieu-sur-Bourbre (Isère) le 26 février 1876, fils de Jean Louis Victor Fabre, receveur de l'enregistrement et des domaines à Virieu, et de Jeanne Valérie Marie Joséphine Gonot, et frère de Louis-Victor Fabre, docteur en médecine, et de Joseph Fabre, receveur de l'enregistrement à Modane. Marié en premières noces à Lyon 5e, le 15 janvier 1900, à Marie-Pauline Guillat (Lyon, 9 août 1878 - Lyon, 15 décembre 1913), fille de l'orfèvre lyonnais Louis Claude Guillat (1840-1917) et de Julie Bories (AM Lyon, 2E1896). Cette dernière était la tante maternelle de Victorine Luquin, qui avait épousé en novembre 1898 Jean-Joseph Villard, le futur associé de Fabre. Marié en secondes noces à Lyon 5e, le 2 décembre 1919, à Marie Louise Claudine Anier (Saint-Symphorien-sur-Coise, Rhône, 27 août 1880 - ?), fille de Pierre Catherin Anier, vétérinaire, et de Marie Anne Perrel, et veuve de Benoît Antoine Loste (AM Lyon, 2E2424). Fabre est seulement qualifié de "docteur en médecine" dans les actes de ses deux mariages. Du premier lit, il eut une fille, Germaine Louise Joséphine (1903-1986), en 1924 Mme Alexis-Pierre Micha.

, orfèvre
Afig : Murillo Bartolomé Esteban

Peintre né à Séville, probablement le 31 décembre 1617 (baptisé le 1er janvier 1618), et mort dans la même ville le 3 avril 1682. Fils de Gaspar Murillo, médecin, et de Maria Pérez ; marié le 26 février 1645 à Beatriz Barera, dont il eut cinq enfants. Élève de Juan del Castillo puis de Pedro de Moya ; fondateur et président en 1660 de l'Académie des beaux-arts de Séville, fermée en 1674.

, peintre
Afig : Overbeck Johann Friedrich

Peintre né à Lübeck le 3 juillet 1789, mort à Rome le 12 novembre 1869 ; fils de Christian Adolph Overbeck, sénateur-maire de Lübeck, et d'Eleonora Maria Jauch. Élève à partir de 1806 de Heinrich Friedrich Füger à l'Académie des beaux-arts de Vienne, il fonde en 1809, en réaction à l'académisme néoclassique régnant, la Confrérie de saint Luc avec quelques condisciples, s'installe à Rome en 1810 et y réside jusqu'à sa mort. Converti au catholicisme en 1813, il œuvre au renouveau de l'art religieux auprès d'autres artistes romains d'origine allemande, tels Peter von Cornelius, Friedrich Wilhelm von Schadow, Philipp Veit, Julius Schnorr von Carolsfeld ou Joseph von Führich au sein du mouvement dit des Nazaréens, dont il est l'un des membres les plus connus grâce, notamment, à la diffusion de son œuvre par la gravure.

, peintre
Afig : Keller Joseph von

Graveur allemand, né à Linz am Rhein le 31 mars 1811 et mort à Düsseldorf le 30 mai 1873. Membre de l’École de Düsseldorf, il grava notamment d'après Raphaël (La Dispute du Saint-Sacrement, Madone Sixtine), Friedrich Overbeck et Ernst Deger.

, graveur
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Ostensoir de style néoroman, entièrement en laiton doré estampé ; base hexalobée sur six pieds, nœud torique, tige tubulaire, gloire à lunette circulaire entourée d'un décor polylobé découpé, médaillons émaillés sur la gloire, cabochons en verre coloré rouge et verre incolore sertis à griffes sur tous les éléments ; lunule en argent doré et verre taillé. Avec boîte d'ostensoir en forme (récemment regarnie intérieurement en satin blanc).

Catégories

orfèvrerie

Structures
  1. plan, polylobé
Matériaux

  1. Matériau principal : laiton

    Techniques : repoussé, estampage, gravé, doré

  2. Matériau principal : verre transparent

    Mise en oeuvre : coloré, décor

  3. Matériau principal : argent

    Techniques : fondu, doré
Dimensions

  1. Type de mesure : h

    Valeur : 65

  2. Type de mesure : la

    Valeur : 33

    Précision sur la mesure : largeur de la gloire

  3. Type de mesure : d

    Valeur : 19

    Précision sur la mesure : diamètre de la base
Iconographie

  1. Caractère général : ornementation

    Thèmes : feuille, pomme de pin, rinceau, rayons lumineux, croix

  2. Thèmes : Sacré-Coeur, Immaculée Conception, Les Evangélistes

Précision sur l'iconographie :

Décor estampé : grappes de raisin stylisées, demi-palmettes, festons et perles sur le bord du pied ; feuilles de vigne sur le nœud ; cabochons en verre coloré rouge grenat sur la base, le nœud, la gloire et la croix sommitale ; rayons droits et flammés sur la gloire ; anneau de faux brillants autour de la lunette, entouré de compartiments ajourés à bord perlé garnis de six médaillons émaillés avec figurations à mi-corps du Sacré-Cœur, de l'Immaculée Conception (d'après l'Immaculée Soult de Murillo) et des Évangélistes (d’après Friedrich Overbeck) ; croix sommitale fleuronnée à pommes de pin ou grappes.
Inscriptions et marques
  • garantie gros ouvrages 1er titre départements 1838-1973
  • poinçon de fabricant

Poinçons sur la lunule. Garantie : différent de Lyon. Poinçon de fabricant : V + F (losange horizontal).

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Saint-Yaguen

Milieu d'implantation: en village

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...