Statue de la Vierge orante et sa console

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Hauriet

La statue est probablement la "statue de la Vierge" dont le don fut sollicité le 30 novembre 1863 par la fabrique auprès de l'impératrice Eugénie. L’œuvre "en carton-pierre de 0m70" (la statue étudiée mesure bien 69 cm, mais est en plâtre), "sortie des ateliers de M. de Launoy à Paris, rue de Madame n° 40", parvint à Hauriet le 17 octobre 1864 aux frais de la fabrique, qui décida que "la statue prendra[it] le titre de Notre-Dame du Saint Rosaire". Adrien de Launoy, marchand d'articles religieux (mais non fabricant semble-t-il), d'abord installé au 5-6, rue d'Assas, avant de déménager au 40, rue Madame après 1858, avait fourni en 1857 des verrières à l'église Saint-Jean d'Aulès, dans le même canton de Mugron.

La console en bois doré est un remploi.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1864, daté par source

Stade de création oeuvre de série
Auteurs Auteur : Launoy de Adrien

Adrien de Launoy, marchand d'articles religieux, de vitraux et de statues à Paris sous le Second Empire (5-6, rue d'Assas en 1858, 40, rue Madame en 1864). Il fournit deux verrières à l'église d'Aulès (Doazit, Landes) en 1857 et une statue de la Vierge à celle d'Hauriet en 1864. Un encart publicitaire paru dans L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye du 25 septembre 1858 est ainsi rédigé : "AVIS AU CLERGÉ. M. ADRIEN DE LAUNOY, maison de confiance pour la fourniture spéciale de tous les objets servant au culte, rue d'Assas, n° 5 et 6, à Paris, a l'honneur d'informer MM. les Ecclésiastiques, qu'il est à même, mieux que jamais, de répondre à toutes les demandes. OMBRELLINOS à deux brisures, brevetés (s.g.d.g.). Chasubles, Bannières, Dais, Chandeliers et souches, Canons d'autel, Chemins de croix, Autels, Chaires à prêcher, Reliquaires, Fonts Baptismaux, Vitraux, Tableaux, etc."

, fabricant de statues (attribution par source)
Personnalite : Montijo Eugénie de

María Eugenia Ignacia Agustina de Palafox y Kirkpatrick, 19e comtesse de Teba, dite Eugénie de Montijo, née le 5 mai 1826 à Grenade et morte le 11 juillet 1920 à Madrid ; fille de don Cipriano de Palafox y Portocarrero, comte de Teba et de Montijo, duc de Peñaranda de Duero et marquis de La Algaba, grand d'Espagne (1784-1839), et de María Manuela Kirkpatrick de Closeburn y de Grévignée (1794-1879). Mariée à Paris, le 30 janvier 1853, à Napoléon III, empereur des Français (1808-1873), dont elle eut un fils unique, le prince impérial Louis Napoléon (1856-1879).

, donateur (attribution par source)
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Statue (petite nature) en plâtre polychrome ; socle semi-circulaire peint en noir, homogène avec la figure. Console en bois doré à la mixtion sur assiette rouge, avec décor d'apprêt gravé.

Catégories

sculpture

Structures
  1. revers sculpté
Matériaux
  1. Matériau principal : plâtre

    Techniques : moulé, peint, polychrome

  2. Matériau principal : bois

    Techniques : tourné, gravé, doré à la feuille d'or à l'huile, avec assiette, apprêt gravé

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 69

    Précision sur la mesure : hauteur de la statue

  2. Type de mesure : h

    Valeur : 27

    Précision sur la mesure : hauteur de la console

Iconographie
  1. Thèmes : Vierge, enfant, orant, nuée

  2. Caractère général : ornementation

    Thèmes : cannelure


Précision sur l'iconographie :

La Vierge enfant, vêtue d'une longue robe bleue rehaussée d'or (ceinture, ourlet des manches, corsage), est figurée en oraison, les mains jointes, debout sur une nuée.

La dorure de la console est gravée de cannelures.

État de conservation

La dorure de la console est lacunaire.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Hauriet

Milieu d'implantation: en village

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