Maison dite du jardinier
France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Lurbe-Saint-Christau
Historique
Cet édifice, proche de l'ancienne commanderie ou hôpital du Bager, est bâti vraisemblablement à l'initiative de la comtesse et du comte de Barraute lors de la grande campagne de travaux vers 1849-1850. Ce logement destiné au jardinier apparaît notamment sur une lithographie publicitaire de la fin du 19e siècle, avec le jardin potager à l'arrière, figuré en rez-de-chaussée avec une porte et deux baies, et avoisinant la maison du voiturier.
Durant la Première Guerre mondiale, l'hôpital complémentaire installé au sein de la station pour accueillir des blessés délaisse cet édifice trop exigu pour les besoins d'hébergement. Selon l'inventaire dressé par l'architecte Jules Noutary en 1915, la maison dite du jardinier, qui "n'a pas été occupée par la troupe", est une "vieille construction rustique" composée d'un logement de deux pièces et d'une grange. Le sol de la cuisine y est en béton tandis que la chambre comprend un plancher en bois et de la tapisserie. Il est possible que Noutary ait ensuite restauré le bâtiment, comme le reste de la propriété.
La maison du jardinier ne semble pas réquisitionnée durant la Guerre civile espagnole puis l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale. L'inventaire dressé par l'architecte Fernand Noutary en 1949 à l'issue du conflit ne la mentionne pas, pas plus que la maison voisine quasi-jumelle du voiturier. L'édifice est encore visible sur les vues aériennes des années 1950.
Racheté au même titre que le reste de la propriété par la Société Thermale de Saint-Christau en 1951, il est acquis par la famille Barthélémy à partir de 1964. Il est abandonné dans le dernier quart du 20e siècle et se délabre depuis, pour n'être plus aujourd'hui qu'un vestige colonisé par la végétation.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : milieu 19e siècle |
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Description
Séparés de la commanderie par un chemin d'usage, les vestiges subsistants de la maison du jardinier, totalement envahis par la végétation, attestent d'une édification conforme au mode constructif vernaculaire. De plan rectangulaire, ce logement de fonction aux proportions modestes, visiblement en rez-de-chaussée avec façade à trois percements, est doté de murs épais en moellons en grande partie écroulés. Le jardin afférent, ayant abandonné sa fonction productive, est localisé derrière l'édifice et la maison du voiturier, le long de la route d'Arudy.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
en rez-de-chaussée |
État de conservation |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA64002752 |
Dossier réalisé par |
Delpech Viviane
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Pyrénées-Atlantiques |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2019 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour |
Citer ce contenu |
Maison dite du jardinier, Dossier réalisé par Delpech Viviane, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/f6e23794-911a-41ba-9d53-83b459c6f85d |
Titre courant |
Maison dite du jardinier |
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Dénomination |
maison |
Appellation |
Maison du jardinier |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Lurbe-Saint-Christau , Route de Saint-Christau
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: Saint-Christau
Cadastre: 2019 OA 429