Maison dite la Lézardière

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Courcoury

Cette maison est construite en 1860 (porte la date) pour Joseph Barbereau, d'une famille de meuniers, et Pierre Trochon, menuisier ; le premier étant le gendre du second. Elle est bâtie le long de la nouvelle entrée du bourg aménagée vers 1857. Deux logements y sont prévus dès l'origine. La maison revient par la suite à la fille Barbereau-Trochon, Estella, épouse de Léon Alexandre Bisseuil, avocat. L'une de leurs filles, Marie-Suzanne, épouse Pierre Schoeffer, maire de Courcoury décédé en 1975, qui a donné son nom à la rue principale du bourg.

Depuis une dizaine d'années, la demeure a été transformée en maison d'hôtes.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1860, porte la date

Cette maison qui se situe le long de la rue principale, au chevet nord de l'église, figure parmi les plus imposantes et soignées de la commune. La façade principale, orientée au sud-ouest, se situe à quelques mètres en retrait par rapport à la rue. De l'autre côté, elle ouvre sur un vaste jardin d'agrément. Depuis l'origine, cette demeure abrite deux logements, chacun doté d'une porte d'entrée.

La longue façade en pierre de taille est dotée de 10 travées, dont l'une, décentrée et formant un faible avant-corps, est ornementée et couronnée d'un fronton triangulaire. Les niveaux sont séparés par un bandeau mouluré et denticulé à hauteur d'appui, tandis qu'une corniche à modillons court à la base du toit en tuile creuse doté de croupes. Au rez-de-chaussée, la pierre de taille est traitée en bossages continus en table et en faux claveaux pour les linteaux des ouvertures. Les fenêtres de l'étage présentent un encadrement mouluré. La deuxième porte d'entrée a conservé son imposte d'origine.

A l'arrière, le pan du toit est plus long. Un puits de lumière est couvert d'un toit en pavillon tronqué, en ardoise. De ce côté, la façade en pierre de taille ne présente aucune modénature.

A l'intérieur, la maison est double en profondeur. Dans le vestibule du logement de l'ouest, l'escalier en bois tournant possède une rampe en ferronnerie.

Un vaste chai-remise prolonge la maison du côté ouest. Egalement en pierre de taille, il est doté d'un comble à surcroît. Sa façade est animée par un bandeau plat à hauteur d'appui et une corniche à modillons. La porte cochère et une porte à double battants possèdent un linteau en arc segmentaire.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile creuse
Étages

1 étage carré

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : portrait


Précision sur la représentation :

La clé de la porte d'entrée figure un portrait de jeune femme, peut-être celui de Marie-Madeleine Trochon, fille de Pierre Trochon et épouse de Joseph Barberaud, âgée de 25 ans en 1860. Des feuillages ornent la table fouillée autour de la date 1860 et les modillons galbés de la corniche surmontant la porte. Au-dessus, la fenêtre est couronnée par une coupe de fleurs encadrée de rinceaux.

Le fronton triangulaire, aux rampants à modillons, est orné de feuilles de vigne et des grappes de raisin, d'épis de blé autour d'un cartouche sur lequel se détache le monogramme BT pour Barberaud-Trochon.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Courcoury , 11-13 rue Pierre-Schoeffer

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2015 AO 13, 462

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