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Présentation des objets mobiliers (église paroissiale Notre-Dame de Montamisé)
Informations complémentaires
Le 23 nivôse an II, le curé Fradin, démissionnaire, remet à la municipalité les vases sacrés rangés dans une commode de la sacristie. Il s´agit d´un calice avec sa patène, un ciboire, un ostensoir et une custode, le tout en argent, ainsi que de douze chasubles complètes, trois chapes et deux écharpes. Le 30 janvier 1804, lorsqu´il reprend possession de la paroisse, le curé Fradin parcourt l´église dans laquelle se trouvent notamment un bénitier près de la porte de l´église, les fonts baptismaux, la chaire, un confessionnal et la stalle du desservant. En 1856, soit quelques années avant la reconstruction de l´église, une visite canonique décrit le mobilier de l´édifice. Le titulaire principal de l´église est Notre-Dame de l´Assomption, le patron secondaire, d´institution récente, est saint Blaise. L´autel principal n´a qu´une pierre portative. La statue de la Vierge à l´Enfant s´y trouvait auparavant mais elle a été enlevée pour être érigée sur un nouvel autel dédié à Marie. Le troisième autel est voué à saint Blaise. Les bancs réservés aux propriétaires de la Roche de Bran, étaient autrefois placés entre la chaire et le choeur. Ils en ont récemment été retirés et restitués à la famille.
L´ensemble mobilier attaché à l´église de Montamisé, comprenait encore dans l´Entre-deux-guerres des éléments aujourd´hui disparus. Ainsi trois reliquaires du 17e siècle en bois doré, et un tableau, une peinture à l´huile, représentant un magistrat agenouillé devant un autel où lui apparaît un moine. Dans les années 1930, ces objets étaient conservés au presbytère. De même, la Sainte Table en fer forgé, retirée après le Concile Vatican II, était entreposée au presbytère.
Quant aux cloches de l´église, outre les trois encore en place aujourd´hui, plusieurs autres sont mentionnées mais ont aujourd´hui disparu. Le 29 septembre 1656 sont baptisées deux cloches : l´une, dédiée à la Sainte Vierge et prénommée Marie, a pour marraine Marie de Brillac, épouse de Louis Rousseau, seigneur de Mortier ; l´autre, prénommée Gabrielle-Jeanne, a pour parrain Gaspard de Chessé, seigneur de Charassé, et marraine Jeanne de Jude, épouse de Pierre Rousseau, seigneur de Corsec. Le 30 octobre 1757, est bénie une petite cloche prénommée Marie. Ses parrain et marraine sont Joseph Pellevrault et Marguerite-Marie-Antoinette-Rose Compain.
Type de dossier |
Mobilier |
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Référence du dossier |
IM86003304 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Date d'enquête |
2006 |
Copyrights |
(c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel, (c) Communauté d'Agglomération de Poitiers |
Citer ce contenu |
Présentation des objets mobiliers (église paroissiale Notre-Dame de Montamisé), Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel, (c) Communauté d'Agglomération de Poitiers, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/d5f7239e-37c3-4602-9f6a-9b43e3e13d5e |
Titre courant |
Présentation des objets mobiliers (église paroissiale Notre-Dame de Montamisé) |
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