Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Lieu de conservation : Archives municipales, Brigueuil

ISBD/Commentaire :

Cordet, Francis. Monographie du maquis de Brigueuil.

Lieu de conservation : Archives municipales, Brigueuil

ISBD/Commentaire :

Documents relatifs au maquis de la forêt de Brigueuil.

ISBD/Commentaire :

Anonyme. Une stèle à la mémoire du maquis de la forêt de Brigueuil, La Charente Libre [en ligne], 13/05/2016.

ISBD/Commentaire :

L’ANACR (avec le concours de la municipalité), Maquis de Brigueuil, année 1943.

ISBD/Commentaire :

Genet, Christian ; Moreau, Louis. Les deux Charentes sous l’Occupation et la Résistance, La Caillerie, Gémozac, 1987.

Le 6 avril 1943, deux jeunes de Saint Junien qui refusent de partir au STO, décident de se cacher dans une maison tout près d’un corps de ferme à Villeneuve sur la commune de Brigueuil qui est sous louée par un patron gantier Théophile Deserces.

Son fils Paul Deserces est l’un des deux jeunes qui se cachent, il est gantier également et agent de liaison dans la résistance A.S. de Saint-Junien

Le deuxième réfractaire, André Bigaud, père d’un tout jeune enfant, est maçon.

Quatre jeunes des environs les rejoignent quelques jours plus tard, eux aussi pour se cacher du STO. Pour des raisons de confort (lieu qui est devenu trop petit avec l'arrivée de nouveaux réfractaires) et de sécurité (risque de se faire repérer), le groupe change de lieu et va se réfugier dans une petite maison prêtée par un voisin près de la forêt à Villeneuve à la fin du mois de mai 1943.

Le groupe est approvisionné en vivres payés par Théophile Deserces, l’épicier de La Fabrique. Leurs actions sont principalement de la distribution de tracts et journaux anti-nazis et des attaques de permanences pétainistes. Ce groupe est en étroite liaison avec l’AS Saint Junien ce qui lui permet de recevoir des armes via un parachutage en septembre 1943.

En tout, ce maquis a accueilli pas loin de soixante hommes. Le maquis est attaqué à de nombreuses reprises par des troupes allemandes en septembre 1943, à deux reprises en novembre 1943.

A la fin de l’année 1943, André Bigaud est désigné comme responsable départemental de l’armée secrète M.U.R - A.S. en Haute-Vienne et en Charente ; Deserces prend le commandement du maquis.

Le maquis éclate à la fin de la même année, très certainement à cause de dissensions qui éclatent après l'arrestation de Bigaud par la Gestapo et les différentes attaques subies par le maquis. En mars 1944, Paul Deserces s'est beaucoup occupé d'actions de parachutages dans la région de Saint-Christophe, en Charente.