Cale de carénage
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Marans
Historique
Jusqu'en 1860, une simple grève ou "grave", située au lieu appelé "la Grave", servait de cale de carénage et de construction. Ce lieu se trouvait au creux d'une boucle de la Sèvre, sur la rive droite du fleuve, là même où le bassin a ensuite été creusé. Il incluait un chantier de construction et une habitation, rachetée par l'Etat pour en faire la maison du garde du port et un magasin de matériel des Ponts et chaussées.
En 1834, on envisage déjà de déplacer la cale, sujette à envasement, de l'autre côté de la Sèvre, au bout des magasins qui se trouvent alors le long de la rive gauche du port. En 1845, dans son projet de réaménagement du port qui prévoit le creusement d'un bassin à flot, l'ingénieur Marchegay propose la création d'une cale de radoub sur la rive nord du bassin, pour remplacer la cale de la Grave, engloutie par le bassin. Les travaux du port, incluant la cale, sont adjugés en 1859 à l'entreprise Aubert Frères, de Niort. Le 28 juillet 1862, la cale accueille son premier bateau en carénage.
Dans les années 1880, la transformation du bassin du port en bassin à flot (par la construction du canal maritime et de son écluse) entraîne une modification profonde de l'utilisation de la cale, en arrêtant l'effet des marées. Jusqu'ici, les bateaux pouvaient accéder à la cale à marée haute, ce qui est désormais impossible. Dès lors, en 1889, A. Bureau, propriétaire du chantier naval, équipe la cale de cabestans et de glissières pour hisser les bateaux.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 3e quart 19e siècle |
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Dates |
1860, daté par source |
Auteurs |
Auteur :
Aubert Frères, entrepreneur (attribution par source) |
Description
Cette grande cale empierrée, de forme trapézoïdale, mesure 63 mètres de long à la base, et 22 mètres de large. Elle est inclinée à environ 10 %. Son pavage, en grande partie conservé sur sa partie sud-ouest, plus dégradé dans la partie nord-est, s'intercale entre des cloisonnements en bois reposant sur des pilotis. Chaque cloisonnement forme un rectangle de 5 mètres sur 4, contenant environ 835 pavés chacun. Les pavés sont des moellons venus de Niort pour la partie supérieure de la cale, de Marans pour la partie inférieure. Le tiers central de la cale est occupé par un "slipway" ou gril de carénage mobile, en métal, monté sur quatre rails.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Couvertures |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17047046 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2016 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Cale de carénage, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/05c491cf-d38d-4e43-8e2d-5e04e7120fad |
Titre courant |
Cale de carénage |
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Dénomination |
cale cale de construction |
Statut |
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Intérêt |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Marans , quai du Maréchal Foch
Milieu d'implantation: en ville
Cadastre: 2016 AR