Calice

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Saint-Yaguen

Ce calice a été exécuté par l'orfèvre parisien Pierre-Henry Favier (1809-1884), actif de 1846 à 1870, ou plus probablement par son fils Louis Marie (1847-1923), qui lui succède au 25, quai de l'Horloge, à partir de 1871. En effet, l'objet pourrait correspondre au "calice style Moyen Age, tout argent avec la patène dorée pesant 450 grammes" acquis en 1875 par le curé Louis Desbordes, en même temps qu'un "calice de style Louis XV tout vermeil" (celui-ci disparu). Pour financer en partie cet achat, l'abbé avait cédé à l'orfèvre "deux vieux et insignifiants calices d'un poids de 898 grammes", possibles épaves de l'ensemble d'orfèvrerie Ancien Régime partiellement saisi dans l'église le 4 décembre 1792.

Ayant perdu sa patène d'origine, le calice des Favier est aujourd'hui associé à une patène, peut-être contemporaine, du Parisien Paul Brunet (actif de 1871 à 1913).

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Dates

1875, daté par source

Auteurs Auteur : Favier Pierre-Henry

Pierre Henri (ou Henry) Favier, orfèvre à Paris, né à Meximieux (Ain) le 11 juillet 1809 et mort à Vincennes le 9 juillet 1884. Sixième fils de Jean Baptiste Favier (1776-1847) et de Marie Henriette Rivet (1774-1836), et frère de François et André Michel Favier (orfèvres à Lyon) et de Joseph Favier (orfèvre à Toulouse, successeur de Louis IV Samson). Pierre Henry reprit en 1848 l'atelier parisien de Jean-Baptiste Garnier, situé au 9, place Dauphine. L'entreprise changea plusieurs fois d'adresse : 44 quai des Orfèvres, 44-46 quai des Orfèvres, 8 rue Saint-Christophe, enfin 25 quai des Orfèvres. De son mariage, à Romans le 7 janvier 1839, avec Alexandrine Guillon (Romans-sur-Isère 14 février 1811 - Vincennes, 18 novembre 1884), fille d'Augustin-Emmanuel Guillon et de Marie Chosson, naquirent sept enfants : Marie Émilie, Mme Julien Guillon (1839-1925), Henri (1841-1860), Marie Joseph (1843-1937), Marie Eugénie (1845-1866), Louis-Marie (1847-1923), Marie-Anne Anaïs, Mme Charles-Honoré Baudry (1848-1924, grand-mère du psychanalyste Jacques Lacan), Marie-Adélaïde, Mme Paul Mounier (1851-1897). Louis Marie succéda à son père dès 1871. Pierre Henry se retira alors à Vincennes (8, avenue des Charmes) où il mourut en 1884 (et non en 1894, comme l'indiquent certaines biographies). Bibliographie : Claude Aliquot, "Un point de généalogie sur deux orfèvres parisiens du XIXe siècle : les « Favier » orfèvres parisiens de grosserie", In Situ, 12 | 2009. Source généalogique : Pierre Henry FAVIER : Family tree by Paul DAUPHIN (uriage) - Geneanet.

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Auteur : Favier Louis Marie

Orfèvre parisien né à Paris 11e le 5 février 1847 et mort à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) le 20 juin 1923 ; fils de l'orfèvre Pierre Henry Favier (1809-1884) et d'Alexandrine Guillon (1811-1884). Marié en premières noces, à Paris 1er le 9 juin 1870, avec Adrienne Augustine Cronnier (8 décembre 1850 - 23 juin 1906), il en eut trois enfants : Pierre (1872-1940), Joseph Émile Marie (1875-1957) et Henri Célestin Marie (1878-1915). Louis Marie se remaria à Paris 1er, le 7 mai 1921, avec Clotilde Lerat. Louis Marie succéda dès 1871 à son père à la tête de la fabrique d'orfèvrerie familiale au 25, quai de l'Horloge. Bibliographie : Claude Aliquot, "Un point de généalogie sur deux orfèvres parisiens du XIXe siècle : les « Favier » orfèvres parisiens de grosserie", In Situ, 12 | 2009. Source généalogique : Louis Marie FAVIER : Family tree by Paul DAUPHIN (uriage) - Geneanet.

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Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Style néogothique. Pied à huit lobes, nœud torique, tige tubulaire, une collerette, fausse-coupe découpée et ajourée, coupe à lèvre droite.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Saint-Yaguen

Milieu d'implantation: en village

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