Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

L'ensemble des verrières de l'abbatiale est hétérogène et mal documenté. Les seules verrières signées et datées sont celles du chœur, posées par le verrier bordelais Joseph Villiet en 1877, et celle de la troisième absidiole sud (chapelle des morts), sans doute la dernière en date, exécutée en 1923 par Henri Gesta. On peut aussi attribuer avec certitude à Villiet le vitrail à personnages de la tribune nord du transept (mêmes couronnements architecturés et bordures à feuillages, graphie identique des inscriptions, mêmes armoiries de donateur). En revanche, les verrières anépigraphes de type archéologique qui garnissent les fenêtres des premières absidioles nord et sud et celle de la tribune nord du transept (Arbre de Jessé) n'ont pu être attribuées, mais leur style étroitement inspiré des vitraux de Chartres et du Mans peut évoquer l’œuvre d’Édouard Didron et de ses émules.

Enfin, un dernier vitrail éclairait la chapelle Saint-Joseph. Signé par le verrier bayonnais Gustave-Pierre Dagrand et daté de 1875, il a été apparemment détruit avec la chapelle et son contenu vers 1995. Une photographie prise en 1970 en conserve le souvenir. Le carton de cette Sainte Famille dans l'atelier de Nazareth avait été utilisé dès 1866 à Capbreton et en 1874 à la cathédrale de Dax, et le sera à nouveau en 1880 à Saugnacq-et-Muret (réf. IM40001694), en 1881 à l'église Saint-Pierre de Brocas (Montaut) et, hors des Landes, à Castelnaud-de-Gratecambe et Brugnac (Lot-et-Garonne), respectivement en 1875 et 1881.