Ciboire

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Ciboire exécuté par les orfèvres parisiens Charles Denis Noël Martin (1787-1849) et Joseph Philippe Adolphe Dejean (1808-1882), son gendre, associés de 1837 à 1846.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle

Auteurs Auteur : Martin Charles Denis Noël

Orfèvre parisien, né à Paris en janvier 1787 et mort à Paris 12e le 27 novembre 1849 à une heure du matin, en son domicile du 101, rue de Lourcine, "à soixante-deux ans onze mois" (décès déclaré par son gendre J.-P.-A. Dejean). Actif au 7, place Dauphine à partir de 1826, il reprend le fonds d'atelier d'Edme Gelez après la faillite de celui-ci en 1827, puis s'associe à son gendre Joseph Philippe Adolphe Dejean entre 1837 et 1846 (leur poinçon commun, insculpé le 23 novembre 1837, fut biffé le 2 septembre 1846). Il épousa en premières noces Victoire Thérèse Dumarest (Paris, 1789 - Paris 11e, 20 avril 1828), dont il eut Héloïse Marguerite (1809-1859), future Mme Dejean. Le décès de la première Mme Martin fut déclaré par Jean-Baptiste Charles Martin, officier de marine retraité, cousin germain de son mari, et par François Rose Rouzier, "tourneur en argent" (18, rue Vivienne), ami et peut-être collaborateur de l'orfèvre. Celui-ci se remaria à Paris, le 19 juin 1832, avec Angélique Henriette Bouhon (Charleville-Mézières, 24 décembre 1804 - Paris, 4 février 1838), couturière, quatrième fille des treize enfants de Félix Victor Bouhon (1769-1847), chef de bureau à la manufacture d'armes de Charleville, et de Marie Joseph Lagrive (1769-1840), et sœur (entre autres) d'Auguste Adrien Bouhon (1799-1876), marchand bijoutier à Charleville, de Louis Charles Bouhon (1801-1888), orfèvre à Paris, d'Albert Joseph Victor Bouhon (1809-1881), ciseleur à Paris, et d'Édouard Joseph Bouhon (1811-1889), ciseleur et ferronnier d'art à Paris, les trois derniers probables collaborateurs de leur beau-frère Martin. Édouard Joseph est le fondateur d'une fabrique de bronze et de fer forgé devenue avec ses petits-fils Thomas et Joseph Bouhon la célèbre maison "Bouhon frères", spécialisée dans les accessoires de cheminées, médaille d'or aux Expositions universelles de Bruxelles (1897) et de Paris (1900). Source : Archives de Paris, état civil reconstitué.

, orfèvre (signature)
Auteur : Dejean Joseph Philippe Adolphe

Orfèvre parisien, né à Marseille le 7 avril 1808 (AD Bouches-du-Rhône, 201 E 2559, naissances, avril 1808, registre 2, acte 413) et mort à Paris 20e le 22 décembre 1882 (inhumé le 24 au cimetière du Montparnasse). Fils naturel de Ponce Dejean, "maître de langue", et d'Hélène Michaeli ou Michalis, "non mariés". Il épousa en premières noces, le 17 mars 1831 à la mairie de Paris 11e et à la cathédrale Notre-Dame, Héloïse Marguerite Martin (Paris 10e, 9 octobre 1809 - Paris, 22 novembre 1859), fille de l'orfèvre Charles Denis Noël Martin (1787-1849) et de Thérèse Victoire Dumarest, dont il eut deux filles : Victoire Marie Émilie (1840), Mme Alfred Rivet puis (en 1869) Mme Pierre Balvay, et Augustine Marie Cécile (1842), en 1863 Mme Pierre Paul Leclerc. Il se remaria à Paris 6e, le 26 octobre 1875, avec Louise Pauline Baudinet (Payré [aujourd'hui Valence-en-Poitou], Vienne, 9 septembre 1831 - 71, rue de la Voûte à Paris 12e, 6 avril 1892, inhumée le 8 au cimetière du Montparnasse), fille de Pierre Baudinet et de Julie Pauline Audouard.

Dejean fut l'associé de son beau-père Charles Denis Noël Martin entre 1837 et 1846 (poinçon commun insculpé le 23 novembre 1837, biffé le 2 septembre 1846), puis travailla seul au 20 rue du Cloître-Notre-Dame de 1846 à 1865 (insculpe un premier poinçon à son seul nom le 4 septembre 1846, puis un second en 1861, biffé le 25 janvier 1865). En 1875, domicilié au 16, rue de la Monnaie, "Joseph Philippe Adolphe Dejean" est directeur-gérant de la société "A. Dejean et Cie, dite la Mutualité", œuvrant dans "la vidange et les engrais", entreprise mise en faillite par un jugement du tribunal de commerce de la Seine du 16 juin 1875 (Le Bien public : journal politique quotidien, 20 juin 1875, p. 4). S'il s'agit bien de l'ancien orfèvre, rien n'indique la raison d'un tel changement d'activité. Trois mois plus tard, au moment de son second mariage (28 octobre), il est dit "rentier" et demeurant au 48, rue Dauphine. A son décès, le 22 décembre 1882 au 311, rue de la Mare (20e arrondissement), il est qualifié de "polisseur, âgé de soixante-quatorze ans, né à Marseille, veuf en premières noces de Marguerite Héloïse Martin et époux en secondes noces de Louise Pauline Baudinet". Sources : Archives de Paris.

, orfèvre (signature)
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Pied circulaire à cavet, nœud en balustre, une collerette lisse et une bague guillochée, coupe nue, couvercle emboitant à croix sommitale fondue et rivée.

Catégories

orfèvrerie

Structures
  1. plan, circulaire
Matériaux
  1. Matériau principal : argent

    Techniques : repoussé, ciselé au trait, ciselé au mat, fondu

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 21.5

  2. Type de mesure : d

    Valeur : 8.5

    Précision sur la mesure : diamètre de la coupe

  3. Type de mesure : d

    Valeur : 9.5

    Précision sur la mesure : diamètre du pied

Iconographie
  1. Caractère général : ornementation

    Thèmes : canal, feuille d'acanthe, épi, roseau, raisin, croix


Précision sur l'iconographie :

Feuilles d'acanthe encadrant des épis de blé et grappes de raisin sur le talus du pied et sur le couvercle, frise de canaux sur le cavet ; coquilles inscrites dans des volutes et reliées par de petites roses sur le nœud ; guillochures sur la bague ; croix sommitale du couvercle fleuronnée et rayonnante.

Inscriptions et marques
  • poinçon de fabricant
  • garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973

Poinçons sur la coupe, le couvercle et le pied. Poinçon de fabricant : M & D, une ancre, deux étoiles (losange vertical).

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Dordogne , Campagne

Milieu d'implantation: en village

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