Maison
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Marans
Historique
Les parties les plus anciennes de la maison se trouvent d'une part rue d'Aligre, d'autre part rue Neuve. Elles remontent probablement à la fin du 18e siècle, époque à laquelle la rue d'Aligre a été tracée. Rue d'Aligre, au-dessus d'un commerce, on décèle les traces d'anciennes ouvertures murées, dont une baie avec linteau en plein cintre. Un grand logement se trouve rue Neuve. Ce bâtiment ainsi que le précédent figurent sur le plan cadastral de 1820. Ils appartenaient à deux ensembles parallèles, situés de part et d'autre d'une étroite cour ayant accès au sud à la place du Château (place Ernest Cognacq). En 1820, l'ensemble appartient à Pierre Gelinaud, négociant.
C'est cet ensemble que la municipalité de Marans loue à partir de 1810 pour y loger une partie de la gendarmerie, les précédents locaux de celle-ci, rue de la Guillerie, étant insuffisants. A cette date, les bâtiments appartiennent à Jacques Jean Pineau, puis passent à Pierre Gelinaud qui renouvèle le bail en 1815 et y ajoute en 1817 une écurie pour loger les chevaux des gendarmes, le long de la grand route. Le loyer devenant trop élevé, la gendarmerie quitte les lieux en 1820 pour s'établir dans une demeure de la rue de l'Eglise (rue Guy-Seguinot).
Le corps principal de l'habitation actuelle, le long de la place Ernest Cognacq, est venu s'ajouter aux anciens bâtiments et se substituer à une partie d'entre eux. Le cadastre indique une démolition en 1835, pour le compte de M. Lavergne, notaire, suivie en 1837 d'une reconstruction pour le compte cette fois d'André-César-Alexandre Toutant fils, percepteur, époux de Marguerite Bellion.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 4e quart 18e siècle, 2e quart 19e siècle |
---|---|
Dates |
1837, daté par source |
Description
Située en alignement sur la voie et à l'angle de voies, la maison domine l'angle nord-est de la place Ernest Cognacq, au carrefour avec la rue d'Aligre. Sous un toit à croupes, elle présente au sud sa haute façade en pierre de taille, couronnée par une corniche à modillons, marquée par des bandeaux et soulignée par un solin. Les six travées d'ouvertures prennent place par paires entre des pilastres, l'ensemble accentuant la verticalité de la construction. Toutes les ouvertures ont un encadrement et un appui saillants et moulurés, ainsi qu'un encadrement en bois pour la fixation des volets. Le même décor se retrouve sur le mur pignon est de la maison, rue d'Aligre.
Détail de la description
Murs |
|
---|---|
Toits |
|
Étages |
sous-sol, 2 étages carrés |
Couvertures |
|
Typologie |
|
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
---|---|
Référence du dossier |
IA17047115 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2016 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Maison, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/70f42d99-60d2-4d04-92d6-48f9833c0a9a |
Titre courant |
Maison |
---|---|
Dénomination |
maison |
Statut |
|
---|
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Marans , 67 rue d'Aligre
Milieu d'implantation: en ville
Cadastre: 1820 E 894, 2016 AA 485 et 486