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Eglise paroissiale Saint-Paul

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Bouillé-Saint-Paul

La plus ancienne mention de l'église paroissiale de Bouillé-Saint-Paul remonte au 13e siècle dans le Pouillé de Gauthier de Bruges. L'église est sous le vocable de Saint-Paul. Sa cure relevait des seigneurs de Serré, sans doute fondateurs de l'église. Durant les Guerres de religion, l'église a subi de nombreux dégâts. En 1580, l'église est en partie reconstruite. Les entraits qui avaient servi à reconstruire la nef ont été par la suite réutilisés à la fin du 19e siècle pour la grange du restaurant de la place principale. Depuis le début du 19e siècle, la commune documente l'état vétuste de l'église. L'emplacement de l'ancien cimetière, qui avait été déplacé en 1867, est envisagé pour la construction de la nouvelle église en 1876. En 1878, l'architecte Roffay de Saumur est choisi. L'église est finalement reconstruite à l'emplacement de l'ancienne église entre 1879 et 1888. Certaines dépendances qui étaient accolées à l'ancienne église sont également détruites.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle (daté par source)
Dates

1878, daté par source
Auteurs Auteur : Roffay Emile

Architecte de Saumur durant le 3e quart du 19e siècle

, architecte (attribution par source)

L'église construite dans le bourg de Bouillé-Saint-Paul présente un plan en croix latine. Le portail occidental se compose d'un porche central encadré par des contreforts. Les colonnes à chapiteaux décorés de volutes, feuilles d'acanthe et d'oiseaux picorant des grappes de raisin supportent trois voussures en berceau. La voussure présente sous l'archivolte est décorée de feuilles d'acanthe. Au-dessus du portail sept modillons sculptés séparent le portail du clocher. La baie géminée centrale est surmontée par une rosace portant un cadran. La flèche du clocher en pierre est percée de quatre lucarnes à fronton triangulaire. Les décors des façades sont identiques : le linteau des baies en arc en plein-cintre est saillant tandis que sous la corniche qui ferme les avant-toits, la frise portée par des corbeaux, est orné d'un décor trilobé.

Les façades nord et sud de la nef, sont éclairées par trois baies en arc en plein-cintre et couvert d’un toit à longs pans. Les bras du transept dont les pignons sont découverts, sont également percés d’une baie en arc en plein-cintre surmontée d'une fenêtre rectangulaire. Le chevet à abside est percé de quatre baies. Au sud et au nord, il est prolongé par la sacristie et le local technique, couverts d’un toit à un pan. Elles sont percées d’une porte et d’une baie chanfreinée à linteau en arc en plein-cintre.

À l’intérieur, le narthex donne au nord sur la salle des fonts baptismaux dont la clef de voûte de forme circulaire porte au centre un écu aux initiales de l’abbé Pierre-Théophile Suire « PTS » entourées d’une étole. Les ogives nervurées se terminent par des corbeaux à feuilles d’acanthe. Au sud, l’escalier en bois à petits jours dessert le clocher.

L’entrée de la nef dont les jambages sont décorés de colonnes supportant un linteau en arc outrepassé, est surmontée d’une tribune portant les mêmes décors. La nef et les bras du transept sont couverts par des voûtes d’ogives octopartites à clef circulaire portant les armoiries des papes : Pie IX, Léon XIII et des évêques de Poitiers : Mgr Louis-Edouard Pie, Mgr Henri Bellot des Minières. Chaque voûte est délimitée par un doubleau en arc brisé supporté par deux piliers à chapiteaux corinthiens. Un Christ en gloire, récemment installé à l’entrée de la croisée du transept, est supporté par des chapiteaux.

Les bras du transepts identiques, présentes en soubassement un enfeu à linteau en arc en plein-cintre. Un autel dédié à la Vierge est installé dans le bras nord, tandis que dans le bras sud, l’autel est dédié à Saint-Joseph. Le chœur est éclairé par cinq verrières figurées séparés par des colonnes à chapiteaux supportant le départ des ogives de la voûte.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit partiel

  2. Matériau du gros oeuvre : granite

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit partiel

  3. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille
Toits
  1. ardoise, pierre en couverture
Plans

plan en croix latine

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon découvert

  2. Forme de la couverture : flèche polygonale
Décors/Représentation

  1. Representations : acanthe

  2. Representations : armoiries

Précision sur la représentation :

Inscription : STP

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Bouillé-Saint-Paul , 7 rue de l'Eglise

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 1814 A 241, 2017 AD 40

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