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Maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Saint-Émilion

Cette bâtisse à fonction d'entrepôt (C) était déjà fondue dans un ensemble de constructions en 1845 (D et E). En 1810, elle était figurée comme construction distincte de la demeure cad. AP0140-1 (A), une ruelle encore en fonction séparant ces deux unités.

Une porte en arc plein cintre visible à la base du mur sud de l'édifice incite à faire remonter l'’époque de sa construction au Moyen Âge, sans pour autant qu'il soit possible de préciser plus avant la datation : les claveaux non extradossés de l'arc et le parement en moellon tout-venant qui entoure la baie suggèrent plutôt la fin du Moyen Âge. Le reste de l'édifice ne présente aucune caractéristique architecturale susceptible de le dater avec assurance, mais les nombreuses traces d'anciennes baies ou autres aménagements encore visibles sur sa façade sud attestent que le bâtiment est plus ancien que les baies actuelles, qui semblent postérieures à la fin du 18e siècle.

La façade sur rue, en pierre de taille, a été remontée au 19e siècle, avant la reconstruction de la partie voisine au sud (cad. AP0140-1), la corniche qui unifie l'ensemble datant de cette dernière phase. L'ensemble de l'édifice a été transformé au tournant du 20e et du 21e siècle en local de stockage de vin.

Périodes

Principale : Moyen Age

Principale : 19e siècle

Secondaire : limite 20e siècle 21e siècle

Cette bâtisse de plan barlong présentait probablement un pignon sur rue à l'origine : une croupe a permis, probablement au 19e siècle, de constituer une façade homogène avec l'unité architecturale voisine AP0140-1.

Son gros-ouvre semble constitué de moellons, à l'exception de la façade sur rue, en pierre de taille. La face sud, ragréée et partiellement enduite lors de la restauration globale de l'ensemble au tournant du 20e et 21e siècle, comporte de nombreuses traces de baies plus anciennes, mais dépourvues d'éléments datant. Seule, la moitié supérieure d'une porte en arc plein cintre chanfreinée pourrait signaler une bâtisse médiévale partiellement conservée, mais le fait que la baie ne soit pas intégrée dans la maçonnerie du mur, à cet endroit constituée de moellons, ne plaide pas en faveur de son authenticité même si son embrasure en arc segmentaire la rend conforme à la typologie des portes médiévales ; la maçonnerie intérieure étant entièrement dissimulée sous un lait de chaux, les modalités de jonction de la baie avec le parement sont tout aussi impossibles à déterminer. La position de l'arc qui implique que son seuil soit enterré d'environ 1 m indique une surélévation notable du niveau de circulation de ce secteur. Notons que le cours de la Petite Fontaine, dévié de la rue, est canalisé le long de la façade latérale sud de cette maison, bordant l'ancienne ruelle. Le plancher du 1er étage était également plus bas à l'origine : en atteste la hauteur d'appui de deux fenêtres dont une condamnée, et l'autre transformée en porte-fenêtre ; deux fenêtres ont été percées plus haut quand le plancher a été surhaussé. L'ensemble de ces baies à linteau en bois, de construction courante, ne comporte aucune caractéristique à même de les dater avec plus de précision que de la fin de l'époque moderne (18e siècle) jusqu'à la première moitié du 20e siècle.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon
Toits
Étages

1 étage carré, étage de comble

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Partie de toit : pignon couvert
État de conservation
  1. vestiges

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Saint-Émilion , 16 rue de la Petite-Fontaine

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: Ville basse

Cadastre: 1845 C 499, 2010 AP 140 ([2])

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