Eglise paroissiale Sainte-Catherine, Loix

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Loix

La date de construction de l'église n'est pas connue. L'édifice est érigé en paroisse le 7 juillet 1379 par Bernard, évêque de Saintes. Il est alors perpendiculaire à l'édifice actuel. La toiture est rénovée en 1627. Entre 1636 et 1642, de nouveaux fonds baptismaux sont installés et une sacristie est ajoutée entre 1636 et 1653. A la Révolution, une partie des objets de culte sont remis à la Monnaie de La Rochelle (1793), le mobilier est vendu aux enchères (1794) et l'édifice sert de temple de la Raison.

En 1827, la charpente de la nef s'écroule. En 1830, l'église est reconstruite et agrandie sur les plans de Brossard, architecte à La Rochelle, par Jean-Baptiste Malardier, entrepreneur de maçonnerie. L'église est bénie le 30 janvier 1831. En 1832, des réparations sont faites à la tour de l'église par Félix Bonnaudet, charpentier. En 1843, la cloche est restaurée par le fondeur Pierre Huard et les allées sont pavées par le maçon Eloi Texier. La tribune est construite en 1862 par Amédée Guillet et différents travaux de rénovation sont exécutés entre 1832 et 1896. En 1873, une nouvelle chapelle est construite pour les fonds baptismaux. Des travaux sont réalisés au clocher et sur les vitraux en 1877 par Fournier. En 1896, la toiture est restaurée par Prosper Banier, maçon à Ars

L'église primitive de Loix était orientée, contrairement à l'église actuelle. En 1905, l'église devient la propriété de la commune.

Périodes

Principale : 14e siècle (incertitude)

Principale : 2e quart 19e siècle

Dates

1830, daté par source

Auteurs Auteur : Brossard, architecte (attribution par source)
Auteur : Malardier Jean-Baptiste, entrepreneur de maçonnerie (attribution par source)
Auteur : Bonnaudet Félix, charpentier (attribution par source)
Auteur : Huard Pierre, fondeur (attribution par source)
Auteur : Texier Eloi, maçon (attribution par source)
Auteur : Guillet Amédée,
Auteur : Banier Prosper, maçon (attribution par source)

L'église est située au centre du bourg, dans l'enclos du cimetière, elle ouvre au sud sur la place de la Mairie. L'église actuelle n'est pas orientée, son chevet est tourné vers le nord. L'édifice se compose de trois vaisseaux, les collatéraux sont plus étroits et moins élevés que la nef centrale. Le clocher-porche à trois niveaux, accolé au collatéral gauche de l'édifice, est flanqué d'une tour d'escalier polygonale à l'extérieur et ronde à l'intérieur. Une petite sacristie est accolée à la sixième travée du collatéral gauche. De l'église primitive, subsistent l'ancien clocher-porche ainsi que le mur de façade ouest avec ses deux contreforts.

A l'intérieur, le plafond est lambrissé. Seul l'ancien clocher-porche est voûté d'une croisée d'ogives avec large clé et nervures moulurées.

La nef communique avec les collatéraux par six arcs en plein cintre surmontés chacun d'une baie ébrasée également en plein cintre. L'élévation sud s'ouvre sur une large porte en plein cintre surmontée d'un oculus. Entre ces deux ouvertures s'avance la tribune, accessible par deux escaliers de bois en vis. Au milieu de la nef, une chaire en bois est adossée sur le mur gauche. Un maître-autel en bois se dresse dans le chœur sur une estrade.

Chacun des collatéraux est percé d'une porte en plein cintre, au sud, et présente à l'autre extrémité un autel. Sous l'ancien porche, une large porte en arc segmentaire à l'ouest a été obturée, une autre en arc déprimé est percée au sud en face d'une porte à encadrement chanfreiné donnant accès à l'escalier.

La façade de l'église est formée d'un pignon central et de deux rampants nettement plus bas délimitant le toit des bas-côtés. Sur l’encadrement de la porte centrale est gravé l'inscription "Liberté Égalité Fraternité" et au-dessus les lettres "R. F." dans un médaillon. Le chevet est nu et aveugle. Le clocher se compose d'une tour carrée à trois niveaux, couvert d'un toit en pavillon en tuile creuse. Il est épaulé de chaque côté par un contrefort angulaire à larmier. Sur le mur ouest du clocher, est encore visible une large porte murée, en arc déprimé à décor flamboyant (accolade ornée de fleurons et de pinacles à crossettes) et blason. Le mur sud présente un cadran solaire à chiffres romains surmonté de l'inscription "Ainsi va le monde". Le sommet du clocher est orné d'un coq.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile creuse, tuile mécanique
Plans

plan allongé

Étages

3 vaisseaux

Couvrements
  1. voûte d'ogives lambris de couvrement
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Forme de la couverture : toit en pavillon

Escaliers
  1. Emplacement : escalier demi-hors-oeuvre

Décors/Technique
  1. sculpture

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