Maison Saingès, puis Résidence Les Lacs

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Eaux-Bonnes

Relevant de la deuxième vague de construction de la station après les abords immédiats de l'établissement thermal, cet édifice endosse dès l'origine la fonction d'hébergement pour voyageurs. Situé entre la Résidence Le Gourzy et l'ancienne Maison Hourcade à l'entrée du bourg, il fut édifié au tournant des années 1850, pour la famille Saingès - ou Saingez - qui l'exploita durant plusieurs décennies. En 1906, cette pension appartient plus précisément à Henri Saingès, voyageur de commerce établi rue de Turenne à Paris.

De nos jours, l'ancienne Maison Saingès abrite la résidence Les Lacs destinée à la location.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1859, daté par source

Située à proximité du Jardin Darralde dans l'enfilade de constructions à l'entrée de la station thermale, l'ancienne Maison Saingès s'inscrit dans le contexte des constructions urbaines du Second Empire, participant de ce fait au singulier ensemble architectural d'Eaux-Bonnes. Son architecture mêle les prérogatives de l'urbanisme haussmannien naissant et les influences vernaculaires ossaloises.

Au regard des immeubles voisins, cet édifice, plutôt pension bourgeoise qu'hôtel, est d'une facture et de proportions plus modestes. Il s'appuie sur un plan carré pour dresser ses deux étages de logements ainsi qu'un niveau de combles agrémenté de deux lucarnes en chien-assis, similaires à celles des bâtiments contigus mais aussi de l'ensemble constitué par l'Hôtel des Princes, de l'autre côté du parc.

La façade principale, très étroite mais néanmoins composée de trois travées, est recouverte d'un enduit jaune clair, excepté les encadrements de baies en pierre blanche. Les baies sont fermées par des volets ordinaires de couleur rouge, composant avec l'enduit et la pierre une polychromie contrastée. Le rez-de-chaussée est percé de trois ouvertures dont la porte d'entrée, à droite, et deux fenêtres simples qui confèrent à l'édifice moins l'allure d'un hôtel que d'une humble maison de village.

Comme dans le cas des constructions urbaines, et notamment haussmanniennes, la façade sur rue, destinée à l'apparat, est plus soignée que l'élévation postérieure non destinée au regard. Cette dernière donne sur une cour petite intérieure, fermée par les immeubles voisins.

Murs
  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. ardoise
Étages

2 étages carrés, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Eaux-Bonnes , 13 rue Louis-Barthou

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2018 AN 15

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