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Ecole primaire dite de la Porcelaine, actuellement maison
Historique
Le projet de construction d'une école de hameau est devenu incontournable pour la commune de Persac après la Seconde Guerre mondiale, alors que l'école, ouverte en 1928, en est déjà à sa deuxième occupation de locaux jugés inadaptés et insuffisants. Après avoir dû quitter la demeure de Gros Bost suite à l'effondrement d'un plafond, elle occupe provisoirement l'ancien logement des ouvriers de la fabrique de porcelaine situé 500 mètres au nord, guère en meilleur état. Le 2 décembre 1951, la commune décide finalement de construire une nouvelle école. Dans le contexte de la reconstruction d'après guerre, la commune fait le choix d'un projet-type des architectes Douvin et Léonard (Villejuif) agréé par le Ministère de l'Education nationale le 27 février 1954. En 1955, elle achète le terrain où se situait l'ancien four à chaux et tuilerie de Gros Bost, désaffectés depuis le début du 20e siècle. Les travaux sont exécutés dans la foulée par les entreprises Netter, Vaudez et Selenati, un cimentier-couvreur de Persac. L'école a fonctionné jusqu'à la fin des années 1960, cessant son activité vers 1967.
Détail de l'historique
| Dates |
1955, daté par source |
|---|---|
| Auteurs |
Auteur :
Douvin Alfred Architecte ayant réalisé notamment en 1955, avec son collègue Jean-Louis Léonard et l'entrepreneur Netter, l'école de Nalliers et l'école de hameau de La Porcelaine à Persac. Architecte agréé pour la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Le cabinet Douvin & Léonard (Villejuif, Seine, aujourd'hui Val-de-Marne) a également réalisé en 1955 les plans de l'école de Sainte-Radégonde. Alfred Douvin cesse son activité d'architecte en 1956 ou 1957, et Jean-Louis Léonard installe alors son cabinet à Paris, rue Jouvenet. Auteur : Léonard Jean-Louis Architecte ayant réalisé notamment en 1955, avec son collègue Alfred Douvin et l'entrepreneur Netter, l'école de Nalliers et l'école de hameau de La Porcelaine à Persac. Architecte agréé pour la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Le cabinet Douvin & Léonard (Villejuif, Seine, aujourd'hui Val-de-Marne) a également réalisé en 1955 les plans de l'école de Sainte-Radégonde. Alfred Douvin cesse son activité d'architecte en 1956 ou 1957, et Jean-Louis Léonard poursuit seul. En mai 1957, son cabinet se trouve à Paris, rue Jouvenet. Auteur : Netter Entrepreneur ayant réalisé notamment en 1955-1956, avec les architectes Alfred Douvin et Jean-Louis Léonard, l'école de Nalliers et l'école de hameau de La Porcelaine à Persac, ainsi que l'école de Sainte-Radégonde en 1956-1958. À cette époque, la "Société d'Exploitation de l'Entreprise Netter", société anonyme, est basée à Paris (à Ste-Radégonde, les travaux sont réalisés par un sous-traitant, la Société doloise d'entreprise-Verdier Frères, basée à Dol-de-Bretagne). Auteur : Sélénati Ernest Ernesto Sélénati, italien d'origine, arrive en France avec son père au début des années 1930, à l'âge de 16 ans environ. Il commence par travailler dans une cimenterie de la Ferté-Bernard (Sarthe), l'entreprise Foglietti, dont le patron est également d'origine italienne. Il intervient alors pour la restauration de statues à l'extérieur du château du Haut-Buisson. Le régisseur du château, Oliviero Margiacchi qui est lui aussi italien et l'époux d'une persacoise, le fait venir à Persac, à la fin des années 1930. Lorsqu'Ernest Sélénati est naturalisé français en 1939, il habite déjà la commune. Il exerce comme cimentier tout le restant de sa carrière, se spécialisant dans les décors de faux bois en ciment. Il construit la maison de Margiacchi à Persac et signe plusieurs tombeaux du cimetière. Il participe également à la construction de l'école de hameau de Gros Bost. |
Description
La maison est construite à l'intersection entre la RN 147 et la route qui mène de Persac à Sillars, à l'emplacement d'un ancien four à chaux et d'une tuilerie ayant fait partie du domaine de Gros Bost et construits par Edouard Levavasseur. Le plan-type des architectes prévoyait une classe de 56 m², des vestiaires de 20 m², un logement pour l'instituteur de 60 m² et dans la cour un préau de 60 m² et un bûcher.
Détail de la description
| Murs |
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|---|---|
| Toits |
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| Plans |
plan régulier |
| Étages |
1 étage carré |
| Couvertures |
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Informations complémentaires
| Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
|---|---|
| Référence du dossier |
IA86015264 |
| Dossier réalisé par |
Favreau Myriam
Chercheuse à l'inventaire du patrimoine depuis 2018. |
| Cadre d'étude |
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| Aire d'étude |
Arrondissement de Montmorillon |
| Phase |
repéré |
| Date d'enquête |
2019 |
| Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
| Citer ce contenu |
Ecole primaire dite de la Porcelaine, actuellement maison, Dossier réalisé par Favreau Myriam, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/9385e695-8d41-45e5-b752-46175b5c26ca |
| Titre courant |
Ecole primaire dite de la Porcelaine, actuellement maison |
|---|---|
| Dénomination |
école primaire |
| Précisions sur la dénomination |
école de hameau |
| Appellation |
Ecole de la Porcelaine |
| Destination |
maison |
| Statut |
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|---|
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Persac
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: la Porcelaine
Cadastre: 2021 AS 43