Historique
Bien qu'elle porte la marque du fondeur tarbais Ursulin Dencausse, disparu en 1910, la cloche, fondue en 1914, est l'œuvre de son fils et successeur, Jean-Louis Ursulin (1861-1931). Le contrat passé entre le fondeur et la commune est daté du 15 novembre 1914 (AD Landes, 2 O 1026). L'instrument fut fabriqué avec le matériau d'une cloche décrite par l'abbé Dulucq dans sa monographie paroissiale de 1887 : fondue en 1806 par l'Orthézien Jacques Domercq, elle avait été parrainée par Jean-Baptiste de Batz, vicomte d'Aurice, châtelain de Lamothe (1763-1823) et par son épouse Marie Claude Élisabeth de Castelnau-Tursan (1768-?), grands-parents de Gabrielle Blanche de Batz d'Aurice, épouse d'Amédée de Laborde-Noguez, bienfaiteurs de la nouvelle église de Lamothe.
Les parrains de la cloche de 1914 (et ses probables donateurs) furent le baron Jean de Navailles-Banos (1893-1916), propriétaire du château des Granges à Lamothe, qui devait tomber à Douaumont le 23 mai 1916, et sa sœur aîné Marguerite (1881-1947), femme depuis 1905 de Joseph de Laborde-Noguez (1874-1942). Ce mariage scella l'union des deux familles qui avaient financé la reconstruction de l'église en 1885.
Plusieurs cloches, fondues par Jean-Louis Ursulin Dencausse ou par son successeur André Darricau, sont ornées du même Calvaire et / ou de la même effigie de Jeanne d'Arc à cheval : à Audignon (1911), Arsague (1914, réf. IM40001542), Sainte-Colombe (1924, réf. IM40003574), Vicq-d'Auribat (1925), Eyres-Moncube (1926). Les cloches d'Audignon et d'Arsague (cette dernière fondue la même année 1914) sont en tout point identiques à celles de Lamothe.
Détail de l'historique
Description
Cloche suspendue, de volée ; tintement par actionnement électrique ; pas de couronne d'anse, mais un disque plat ; mouton en fonte de fer, de forme cintrée à oreilles ; battant en fonte, en poire (remplacé).
Détail de la description
| Catégories |
fonderie de cloches |
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| Matériaux |
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| Dimensions |
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| Iconographie |
Précision sur l'iconographie : Calvaire (Christ crucifié entre la Vierge et saint Jean, la Madeleine éplorée au pied de la croix) : sur une face du vase ; effigie de Jeanne d'Arc à cheval : sur l'autre face du vase ; frises de feuilles de vigne ou de lierre de part et d'autre de la dédicace, guirlandes de roses en festons au bas du vase. Au milieu de la dédicace : croix fleurdelisée sur un cercle décoré de feuilles et portant au centre un calice dans une gloire (marque du fondeur). |
| Inscriptions et marques |
Dédicace, signature et date (en deux lignes sur le vase supérieur) : BIENHEUREUSE JEANNE D'ARC PRIEZ POUR NOUS PARRAIN BARON JEAN DE NAVAILLES MARRAINE MADAME JOSEPH DE LABORDE NOGUEZ / FONDUE A TARBES PAR URSULIN DENCAUSSE 1914. Marque de fondeur : voir iconographie. |
| État de conservation |
Le battant est remplacé. |
Informations complémentaires
| Type de dossier |
Dossier d'oeuvre objet mobilier |
|---|---|
| Référence du dossier |
IM40007053 |
| Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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| Cadre d'étude |
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| Aire d'étude |
Tartas est |
| Phase |
étudié |
| Date d'enquête |
2018 |
| Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
| Citer ce contenu |
Cloche (n° 1), Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/a7830035-acc2-4383-ad1f-81b9265d03ff |
| Titre courant |
Cloche (n° 1) |
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| Dénomination |
cloche |
| Précisions sur la dénomination |
de clocher |
| Statut |
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| Intérêt |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Lamothe
Milieu d'implantation: en village