Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

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Archives épiscopales de Poitiers. cartonnier 25, dossier 3. 1804 : état des églises et des chapelles : "Vitré... autrefois paroissialle... réunie à Beaussais. L'église est vendue et détruite... celle de Beaussais existe".

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A.C. Celles-sur-Belle (dossier Fabrique). 1858 : "il est vrai que la commune de Beaussais est réunie aujourd'hui pour le spirituel à la cure de Celles, mais que cette réunion n'a eu lieu qu'en 1807. Lors de l'organisation du culte, la commune de Beaussais était le chef-lieu d'une succursale qui comprenait même toute la commune de Vitré... dans une lettre du 13 juillet 1858 du sous-préfet de Melle au maire de Celles, la fabrique de Celles ayant demandé par pétition à cette date que l'église de Beaussais soit mise à sa disposition... la demande de la fabrique de Celles ne saurait être accueillie, l'église appartient à la commune de Beaussais".

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A.D. Deux-Sèvres. 2 E 1 Mazières-sur-Béronne. avril 1659 : procès-verbal de visite de l'archiprêtré de Melle par Jean de Nogeret, curé de Mazières-sur-Béronne.

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 1048, fol. 102. 28 décembre 1737 : prise de possession de la chapelle ou stipendie de Sainte-Marie de la Touche, fondée et desservie ne l'église Saint-Paul de Beaussais, par vertu de procuration faite en faveur de messire Pierre Barbot de ladite chapelle par messire Charles Antoine Yongues, chevalier, seigneur, marquis de Sepvret, Beaussais, Fléac, demeurant en son château de Fléac, paroisse dudit lieu.

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 2552, fol. 105. 6 août 1701 : prise de possession des chapelles de la Tousche et de la Chollerie, fondées et desservies dans l'église paroissiale de Saint-Paul de Beaussais.

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 3725, fol. 256. 25 septembre 1599 : acte de prise de possession de la cure par messire Fulgert Fombeure, prêtre, au nom de Charles Arnault, aussy prêtre, demeurant à Sers en Angoumois.

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 3725, fol. CV r° et v°, VI XX XV ; fol. III c (300). 25 juillet1599 : acte au sujet de la cloche. 25 mai 1601 : idem.

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 8975. 26 juin 1698 : prise de possession par François de Baussay, prêtre, curé de Saint-Denis, sur présentation de Charlotte Du Plantis, veuve de messire Charles Yongues, de la chapelle de la Touche, fondée dans l'église de Beaussais (desservie au grand autel).

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 8976. 30 avril 1701 : prise de possession par le fondé de procuration de messire Pierre Habert, prêtre, aumônier et secrétaire de l'évêque de Poitiers, de ce bénéfice, vacant par la mort de François de Baussay, prêtre, dernier titulaire de ladite chapelle.

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 8991. 9 février 1752 : prise de possession par messire Jean Cognac, prêtre, vicaire de Vouillé, pourvu dudit prieuré par l'évêque de Poitiers.

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 10418. 4 février 1774 : assemblée de la paroisse au sujet des réparations de l'église.

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 10425. 2 octobre 1781 : prise de possession par messire Antoine Villemontet, prêtre desservant la paroisse de Saint-Paul de Beaussais, y demeurant, bénéfice vacant sur la résignation faite par messire Jean-Baptiste Cognac.

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 10434. 2 juin 1790 : prise de possession par messire Paul Vinceslas de Lestang de Furigny, chevalier, clerc tonsuré du diocèse de Poitiers, pourvu de ce bénéfice.

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A.D. Deux-Sèvres. 3 E 11078. 26 juin 1778 : prise de possession par le fondé de procuration de Charles Fleurant, prêtre, curé de la paroisse de Quinçay, y demeurant, de la chapelle fondée et desservie dans l'église paroissiale de Beaussais sous l'invocation de la Sainte Vierge, bénéfice vacant par la démission de messire Jean-Baptiste de Chabot, prêtre du diocèse de Poitiers, vicaire général de celui de Rouen.

Mention : p. 98

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A.D. Deux-Sèvres. 14 F 180. 1769 : visite épiscopale de Mgr Beaupoil de Saint-Aulaire.

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A.D. Deux-Sèvres. G 10/16. 2 juillet 1781 : bail à ferme, Charles Fleurant, curé de la paroisse de Quinçay, chapelain de la chapelle Notre-Dame de la Touche, à Jean Frappier, laboureur, et sa femme, de la métairie de la Touche, située paroisse de Beaussais, pour 400 livres par an (copie de 1790).

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A.D. Deux-Sèvres. G 18. 16 mai 1569 : nomination de Marie Hémery, clerc, à la cure de Beaussais, par Charles de Pérusse Des Cars, évêque de Poitiers.

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A.D. Deux-Sèvres. 2 O Beaussais. 10 août 1838 : lettre du président de l'église consistoriale réformée de Melle au préfet : demande de 500 francs au Conseil général pour "le temple de Beaussais dont la charpente tombe de vétusté et qui a besoin de recrépissage pour consolider les murs", accompagnée d'un devis 27 octobre 1838 : somme de 500 francs accordée. 6 décembre 1840 : devis des travaux en réparation à faire pour améliorer et réparer le temple protestant de la commune de Beaussais, signé Bernard Gurez. 13 juillet 1841 : demande d'un secours de 2000 francs pour réparer le temple de Beaussais et y adjoindre une sacristie. 9 août 1841 : décision ministérielle d'accorder un secours de 2000 francs. 19 novembre 1841 : procès-verbal d'adjudication... des ouvrages à exécuter pour réparer le temple de Beaussais ; adjudicataire le sieur Bernard Gurez, entrepreneur de travaux publics à Melle. 30 juillet 1842 : état des changements à faire aux travaux qui sont en cours d'exécution au temple de Beaussais, signé Bizard. 1841-30 juillet 1842 : travaux de Bizard, architecte à Melle, au temple de Beaussais. 1er février 1843 : procès-verbal de recolement et de réception des travaux exécutés pour réparer et améliorer le temple de la commune de Beaussais, signé Bizard, Bernard Gurez. 27 mars 1872 : travaux de Jean Apffel, Commandant du Génie à Niort. 27 mars 1872 : devis des réparations du temple, signé Apffel. 27 mars 1872-1 octobre 1873 : travaux de Jean Apffel, commandant du Génie à Niort. 29 mars 1872 : extrait du registre des délibérations du conseil presbytéral : "par suite du délabrement complet du toit, des ouvertures et des murs, l'humidité y fait des ravages qui menacent de tout détruire." 22 mai 1872 : le ministre de l'Instruction publique et des Cultes autorise les travaux projetés, à l'exception de l'exhaussement du sol intérieur : il conseille de creuser une tranchée d'assainissement. Il accorde un secours de 2000 francs. 25 juillet 1872 : procès-verbal d'adjudication des réparations au temple : adjudicataire Philippe Popinot. 1er octobre 1873 : procès-verbal de réception des travaux. 4 avril 1901 : nécessité de faire des réparations. 1901, 6 décembre : le ministre de l'Intérieur et des Cultes accorde un secours de 2500 francs.

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A.D. Deux-Sèvres. 13 V 3. 26 février 1906 : inventaire des biens du conseil presbytéral.

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A.N. F 19 10691. 1841 : petit dossier contenant des lettres pour obtenir un secours de 2000 francs pour pouvoir faire des réparations et construire une sacristie au temple de Beaussais. 8 mai 1872 : extrait du registre des délibérations du Comité des Inspecteurs généraux des édifices diocésains.

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A. Direction du Patrimoine, non coté. Beaussais. Département des Deux-Sèvres. Arrondissement de Melle. Eglise de Beaussais (temple protestant). Paris, juin 1907. Deverin. Ech. 0,005 pour plan et coupe long. et 0,001 pour coupe transversale. 327 x 300 mm. Encre, lavis, aquarelle. Plan, 2 coupes, 1 élévation.

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Casier archéologique (documents établis par le service des Monuments historiques au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sur des édifices protégés ou destinés à l'être). 2 p. : 4 fig., 1 plan, 1 élévation, 2 coupes.

Mention : p. 255

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Berthelé, Joseph. Carnet de voyage d'un antiquaire poitevin. - Paris : Lechevalier ; Montpellier : Calas, 1896.

Mention : p. 133, 138, 142, 150, 174, 177, 228, 231

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Crozet, René. L'art roman en Poitou. Paris : Laurens, 1948.

Mention : p. 4

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Favraud, A. Celles, Chef-Boutonne et Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres), Paysages et Monuments du Poitou photographiés par Jules Robuchon, Paris, 1894.

Mention : p. 11-112

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Poignat, Maurice. Histoire des communes des Deux-Sèvres [volume 2]. Le pays mellois. Niort : Ed. du Terroir, 1982.

Mention : p. 267

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Bouneault, Arthur. Berthelé, Joseph. Petites pérégrinations archéologiques dans le département des Deux-Sèvres. Revue poitevine saintongeaise, 1891.

Mention : p. 154

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Chartier, R. Saint-Seurin d'Uzet. Bull. soc. Etudes folkloriques du Centre-Ouest, t. 8, 1974, p. 154.

Mention : p. 417

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Dez, Pierre. Les deux pasteurs Métayer. Bull. soc. hist. scient. des Deux-Sèvres, 2e s., t. 3, n° 4, 1970, p. 417.

Mention : p. 110

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Imbert, Hugues. Ed. Aveu de l'abbaye de Bourgueil-en-Vallée à Charles VIII, roi de France, 21 avril 1493. Bull. soc. Stat. départ. des Deux-Sèvres, t. 4, 1879-1881, p. 110.

Mention : p. 119-138

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Le Roux, Hubert. Les origines de Saint-Hilaire de Melle. Contribution à l'étude des chemins de Saint-Jacques et à celle de l'influence clunisienne en haut-Poitou (XIe et XIIe siècles). Bull. soc. Antiquaires de l'Ouest, 4e s., t. 10, 1969-1970.

Mention : p. 58

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Rivierre, Jean. La vie des protestants du Poitou après la Révocation (1685-1700). Bull. soc. hist. scient. des Deux-Sèvres, 2e s., t. 9, 1976, p. 58.

L'église Saint-Paul de Beaussais est déjà mentionnée dans le plus ancien pouillé du diocèse de Poitiers établi au début du 14e siècle.

Deux actes d'assemblée paroissiale de 1599 et 1601 font mention de la nécessité de réunir des fonds afin de pouvoir acquérir des cloches. A cette époque (1599), le prêtre Fulgert Fombeure, a pris possession de la cure au nom de Charles Arnaud, prêtre, qui demeurait à Sers en Angoumois.

Antoine Gombaud, chevalier de Méré, mort en 1684 fut enterré dans l'église devant le maître autel.

La visite épiscopale de1769 nous décrit l'église : éassez grande... et le choeur... voûté en pierreé".

En 1774, une assemblée des paroissiens demanda des réparations aux murs et à la charpente de la nef, d'ouvrir des baies dans l'élévation sud de la nef, et la reconstruction du clocher qui était en très mauvais état.

A la Révolution, cet édifice, devenu communal, a été concédé aux protestants en l'an XI (1803) pour servir de temple En 1807, lors de l'organisation du culte, la paroisse de Beaussais comprenait aussi la population protestante de Vitré. A l'époque du Concordat, la paroisse catholique de Beaussais a été rattachée à celles de Celles-sur-Belle.

En 1833, dans un rapport sur la situation de l'église consistoriale de Melle, on apprend que la paroisse de Celles émet des prétentions sur l'édifice et les protestants demandent une ordonnance royale qui leur reconnaisse officiellement la jouissance de l'ancienne église.

A partir de 1838, on s'occupe des réparations nécessaires : la charpente et le crépi des murs. Un devis pour ces travaux, en date du 6 décembre 1840, a été dressé par Bernard Gurs, entrepreneur de travaux publics à Melle. Dans ce devis, il est stipulé que le "campanier qui est au-dessus (de) la porte d'entrée sera dérasé". En 1841, on y ajoute le projet de construire une sacristie ou vestiaire. Ces travaux ont été exécutés par l'entrepreneur Gurs sous la direction de Antoine Bizard, architecte à Melle. Le procès-verbal de recollement du 1er février 1843 nous apprend que six ouvertures (au lieu des sept prévues) ont été percées et que le mobilier du temple (chaire, table de communion et bancs pour le consistoire) a été fait à cette époque.

Une autre campagne de restauration a eu lieu de 1872 à 1873 afin de réparer et de rendre salubre cet édifice très humide. Lors de cette campagne, le porche d'entrée a été démoli et on a posé des marches en granite à l'entrée du temple ; trois fenêtres de l'élévation sud ont été agrandies et une baie, l'oculus, a été percée sur l'élévation ouest ; la chaire a été déplacée et modifiée, une nouvelle table de communion a été installée.

A partir du début du 20e siècle, la commune se préoccupe de nouveau de l'assainissement et des réparations nécessaires. En 1907, l'architecte Deverin a dressé un plan coupe et élévation de l'édifice, suivi du classement du choeur et de l'abside au titre des Monuments historiques en 1911. L'intérêt que l'édifice a suscité auprès de l'administration qui n'assurait qu'un travail de strict entretien, a entraîné de nouveaux travaux en 1922 aux frais de la commune.

Une campagne de restauration complète du choeur et de la nef (couverture de l'abside, reprise des maçonneries extérieures et intérieures, sol du choeur, vitraux (B. Renoncé à Nantes) a eu lieu de 1983 à 1995, sur un projet et sous la direction de Guy Saint-Bonnet, architecte des Bâtiments de France.

En 2000, l'édifice a été mis en valeur par la création d'un nouveau parvis.

Conclusion :

Le grand appareil de l'abside et du choeur permet de supposer que la partie la plus ancienne de l'édifice date du 12e siècle.

La nécessité de réunir des fonds pour acheter des cloches à la charnière des 16e et 17e siècles sous-entend, qu'après les guerres de religion, l'église avait été réparée.

Il est probable que les réparations réclamées du temps du curé Jean-Baptiste Cognac (1752-1781) ont bien eu lieu ; sinon l'édifice n'aurait pas été conservé à la Révolution pour servir de temple protestant.

Plusieurs sources (1599-1601 ; 1774 ; 1840) nous apprennent l'existence d'un clocher-mur sur l'entrée, appelé "campanier", qui a été dérasé en 1840.

Les devis du 18e et du 19e siècle mentionnent le percement de plusieurs baies : en 1774 on réclame l'ouverture de baies du côté du midi, au lieu de celles qui existent au septentrion (nord) "qui la rendent mortelle par la fraîcheur". En 1843, le procès verbal de recollement indique que six baies au lieu des sept prévues dans le devis des travaux ont été effectivement faites. S'agit-il de nouveaux percements dans la nef ou d'agrandissements d'anciennes baies romanes ? Il ne reste plus qu'une seule baie romane étroite sur l'élévation nord du carré du transept.

Quant à la façade occidentale, elle a subi des remaniements lors des travaux de 1870-1873 : suppression du porche d'entrée, réfection des voussures de la porte d'entrée, percement d'un oculus, insertion d'une pierre sculptée d'une bible. Lors de cette campagne, les baies de la façade sud ont été agrandies.

Malgré des travaux d'entretien régulier au cours du 20e siècle, l'édifice a bénéficié récemment d'une grande campagne de restauration.

L'ancienne église romane se distingue par son choeur voûté en berceau, l'arc triomphal avec chapiteaux sculptés. Quant à l'abside voûté en cul-de-four, elle semble avoir conservé son aspect du 12e siècle par ses baies garnies intérieurement et extérieurement de colonnettes avec chapiteaux sculptés.

L'ancienne façade modifiée exprime, par le percement d'un oculus et l'insertion d'une pierre sculptée d'une bible, son affectation au culte protestant.

Liste des curés connus :

25 septembre 1599 : prise de possession de la cure par Fulbert Fombeure, au nom de Charles Arnault.

1698 : "La cure vaut six cens livres, tenue par le sr de Vallée".

5 janvier 1702. Vente des meubles de feu Marin Levenier (ou Le Vannier), curé de Vitré, à la requête de Jacques de Vallée, prêtre, prieur curé de Beaussais.

5 février 1713 : Jacques de Vallée, prêtre, curé de St-Paul de Beaussais, fondé de procuration de Joseph Lefebvre, prêtre, chanoine et sous-prieur du prieuré de la Maison-Dieu de Parthenay

15-16 juin 1731 : inventaire après le décès de Jacques de Vallée, prieur curé.

9 février 1752-1781 : prise de possession par mre Jean-Baptiste Cognac, prêtre, vicaire de Vouillé

2 octobre 1781-1789 : prise de possession par Antoine Villemontet, prêtre desservant la paroisse de St-Paul de Beaussais, y demeurant, sur la résignation faite par mre Jean-Baptiste Cognac.

1789 : Villemontet.