Ferme dite la Parisienne, actuellement maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Sorlin-de-Conac

La métairie est la propriété au début du 19e siècle de Pierre Boyveau dit Boyveau-Laffecteur (1743-1812), médecin à Paris, puis de ses héritiers, comme la Petite Métairie et la Parisienne. Elle apparaît comme tel dans le cadastre de 1828. A cette époque, selon le plan cadastral, il n'existe que le petit bâtiment au centre, actuellement en cours de remaniement. Elle est acquise peu après par Jérémie et Edouard Fourestier, aussi propriétaires du Mérin d'or, du Château Saint-Sorlin, de la Bordelaise et du Magasin. En 1856, ils se partagent leurs biens communs ; le second, demeurant au Mérin d'Or, reçoit la Parisienne, qu'il fait reconstruire en 1863 selon le cadastre. La métairie passe ensuite à son neveu par alliance, Alexandre Wachter, aussi propriétaire du Magasin.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1863, daté par source

L'ancienne ferme comprend des hangars récents au nord, un alignement de dépendances à l'ouest, et un ensemble de bâtiments au centre. Ce dernier, en rez-de-chaussée, regroupe un logis, avec façade orientée à l'est, des toits à volailles en appentis à l'arrière, et une dépendance, peut-être une étable, en ruines, accolée au sud. Cette dépendance était construite en pierre de taille. Le long bâtiment de dépendances qui délimite la cour à l'ouest est couvert d'un toit à longs pans et à croupe, orné d'épis de faîtage en terre cuite vernissée.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : moellon

  4. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile creuse
Étages

en rez-de-chaussée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Typologie
  1. ferme à bâtiments séparés

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Sorlin-de-Conac , 9 chemin de la Parisienne

Milieu d'implantation: isolé

Cadastre: 1828 B 166, 2009 B 668

Localiser ce document