Cathédrale Notre-Dame

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La fondation du diocèse de Dax serait liée à l'apostolat de Vincent de Xaintes dans la Novempopulanie, vers le début du Ve siècle. Ce personnage semi-mythique, dont le martyre est ignoré de Grégoire de Tours et n'apparaît pour la première fois que dans un passage (interpolé au Xe siècle) d'un manuscrit du VIIIe siècle, aurait érigé, sur l'emplacement d'un temple païen situé à l'extérieur du rempart antique de la ville, un premier sanctuaire chrétien, dédicacé par la suite sous le vocable de Saint-Vincent. En réalité, l'édifice le plus anciennement attesté est la basilique érigée par l'évêque Gratien (documenté en 506) après l'invention des reliques de saint Vincent par la vierge Maxime : on en conserve quelques fragments lapidaires (colonnes et chapiteaux de marbre) actuellement déposés au musée de Borda, et peut-être un pavement de mosaïque, remployé dans l'actuelle église Saint-Vincent-de-Xaintes.

En 1052-1053 (ou 1056-1057 selon une autre interprétation), l'évêque Raymond le Vieux transféra le siège épiscopal intra muros, en raison des dangers auxquels était exposée l'église Saint-Vincent (Liber rubeus du diocèse), et commença la construction d'une nouvelle cathédrale, peut-être à l'emplacement d'un édifice antique de nature indéterminée - J.-E. Dufourcet (1887) émettait l'hypothèse, certainement erronée, d'une église mérovingienne. On ne connaît presque rien non plus de la cathédrale romane, dont seuls ont subsisté des pieds d'autels et quelques éléments sculptés, mis au jour en 1887 lors de la destruction du mur du jardin de la sacristie.

L'édifice gothique qui lui a succédé est un peu mieux documenté, au moins visuellement, grâce à une Vue de Dax du Hollandais Joachim Duviert (1612). Celle-ci montre un chevet sans chapelles rayonnantes et une nef étayée d'arcs-boutants, flanquée à l'ouest par un haut corps de bâtiment couvert d'un toit à deux versants et couronné d'une tour, qui pourrait être un transept. La construction, selon J. Gardelles, se serait déroulée entre le milieu du XIIIe siècle et le début du XIVe. En mai 1312, une bulle de Clément V concède encore des indulgences "pour ceux qui viendront aider aux réparations de la cathédrale atteinte par les opérations militaires pendant la première guerre de Gascogne" (vers 1293-1295). La reconstruction de l'édifice au XVIIe siècle a longtemps laissé subsister d'importants vestiges gothiques : la façade occidentale, avec son portail et le porche qui le protégeait, et la grande sacristie sud, détruite en 1897. Aujourd'hui, hormis quelques éléments lapidaires au musée de Borda, seul le portail dit "des Apôtres" a survécu, remonté à l'intérieur du bras nord du transept de la cathédrale classique.

La démolition des maisons canoniales adossées à la cathédrale, lors du siège de Dax par les Espagnols en 1523, entraîna probablement une déstabilisation de l'édifice. Cette fragilité se traduisit par un premier écroulement partiel en 1623 (J.-E. Dufourcet), puis par une "chute totale de l'église" (Bertrand de Compaigne) en janvier 1646. Le chapitre, soutenu par l'évêque Jacques Desclaux, décida alors la reconstruction complète du bâtiment et se préoccupa de trouver les ressources nécessaires. Sollicitée, la régente Anne d'Autriche aurait accordé une imposition de 40.000 livres destinée au financement des travaux, que la dureté des temps n'aurait pas permis de percevoir (Degert, 1889). En mai 1661, l'évêque Guillaume le Boux, las des retardements répétés, prend la direction de l'entreprise, convoque "deux architectes qui s'étaient rendus dans la ville", fait réduire un premier projet trop ambitieux (dont on ne sait rien) et approuver le nouveau dessein d'un praticien anonyme - Pierre Battut, cité en 1673 comme "architecte faisant actuellement bâtir la cathédrale", n'était qu'un simple exécutant, et les tentatives d'attribuer le plan à Vauban, alors occupé aux fortifications de Bayonne (L. Dufourcet), sont fantaisistes. Les travaux commencent en 1662 grâce à un don de 40.000 livres de Louis XIV, obtenu par l'intercession de Vincent de Paul, enfant du pays, mais le chantier piétine jusqu'en 1694, date à laquelle ils reprennent à l'initiative du théologal Dominique Darriulat et avec l'aide de l'ingénieur bayonnais Eyrard. En 1695, "le frontispice est achevé" (manuscrit Boutges) et le chantier se poursuit d'est en ouest, avec la participation du maçon Jean Lafite (mort le 8 juin 1704) et du charpentier Jean Camou dit Lartigot, "entrepreneur du bâtiment de la nouvelle église" (selon les termes de son contrat de mariage en avril 1704). En 1713, le vaisseau central est voûté ; le massif occidental et "la galerie" sont achevés en 1714, les murs des collatéraux l'année suivante ; la porte nord est terminée et le déambulatoire voûté en 1716. Cette campagne se clôt avec la construction du dôme de la croisée en 1717-1719 et l'achèvement des maçonneries du chœur en 1718. Bien qu'encore inachevé, l'édifice est dans un état suffisamment avancé (le chœur, le transept et trois travées de la nef sont alors terminés) pour permettre une première bénédiction par l'évêque Bernard d'Arboucave le 27 mai 1719 et son ouverture au culte. On "achève de blanchir toute l'église" le 19 août suivant. Cependant, le massif occidental - celui de la cathédrale gothique - est désormais inaccessible et l'entrée principale est au nord. Les années suivantes sont consacrées à des réparations, telle la réfection de la couverture par l'architecte bayonnais Aubert, mais aussi à la construction d'un clocher, commencé en 1727 mais écroulé dès le 23 octobre 1728. L'accession au siège épiscopal de l'énergique Louis de Suarez d'Aulan en 1737 relance le chantier, qui est à peu près achevé (hormis le massif occidental) pour la consécration solennelle de l'édifice, le 17 janvier 1755. L'évêque s'emploie dans le même temps à meubler l'édifice, en faisant appel aux frères Mazzetti, avignonnais comme lui (maître-autel en 1751 et autel de la Vierge en 1765). En 1786, l'architecte Lusca, inspecteur des travaux de la Ville de Bayonne, souligne toutefois le délabrement extérieur de l'édifice et propose d'ériger un nouveau clocher "à l'entrée du cloître" (au sud-ouest de la cathédrale) et d'aligner les chapelles sud (longeant le cimetière) sur le bras correspondant du transept. Ce projet n'aboutit pas, à l'exception de la construction d'une tribune d'orgue destinée au nouvel instrument de Micot et Caular (Colart).

La Révolution transforme l'édifice en temple de la Raison (septembre 1794), mais ne semble pas avoir occasionné de destructions ou de dégradations importantes. En 1801, le Concordat supprime le diocèse de Dax (rattaché à celui de Bayonne, puis à celui d'Aire en 1822) et la cathédrale devient simple église paroissiale. Le conseil municipal et la fabrique s'emploient dès lors à remédier au défaut d'entretien de la période révolutionnaire, qui rend nécessaire de nombreuses réparations de détail tout au long de la première moitié du XIXe siècle : renforcement des structures par le charpentier Bernard Lalanne et le maçon Jean Monique (messidor an IX), réparations après l'effondrement d'une partie du toit et de la charpente (1809), reconstruction du clocher (1813), restauration de la façade par l'architecte Augustin Arthaud (1789-1845) et réfection en bois des voûtes des chapelles du déambulatoire, "sauf celle de Saint-Crépin" (1817-1824), reconstruction des voûtes en brique des chapelles de Sainte-Luce et de Saint-Crépin (1832), restauration et remplacement partiel des verrières (1834), etc.

Toutefois, l'état du bâtiment reste alarmant, comme le souligne en 1847 l'abbé Pédegert dans sa Notice historique et archéologique de Notre-Dame de Dax, où il appelle notamment de ses vœux la construction d'une façade occidentale à deux tours "conforme au style général de l'édifice" - mais en conservant le portail gothique. Plusieurs projets dans ce sens sont proposés dans les décennies suivantes, par les architectes Hippolyte Durand (1850-1851), Victor Sanguinet (1863) et Paul Gallois (1866). Sanguinet et l'entrepreneur Jean Gischia remodèlent entièrement le décor du bras sud du transept en 1863-1864 et sa façade en 1870 et démolissent le "vieux" clocher la même année, tandis que l'archiprêtre Goujon-Girardot se charge du décor intérieur du chœur et de la chapelle de la Vierge (1868-1874). Après de grosses réparations en 1879 (Sanguinet) est mis en œuvre le projet de Gallois et de son assistant Eugène Charpentier pour le massif occidental, avec augmentation d'une travée de nef et érection de deux tours. Les travaux, au déroulement difficile, sont exécutés de 1881 à 1894 sous la direction successive de Sanguinet (désavoué par la Ville "pour des causes politiques" et "antipathique au conseil municipal"), d'Edmond Ricard (1881-1887), puis de Sanguinet à nouveau (1887-1894), par les entrepreneurs dacquois Étienne et Louis Lalanne. Le portail gothique "des Apôtres", classé au titre des monuments historiques en novembre 1884 mais déclassé dès 1887 pour permettre l'exécution du projet de construction, est déposé en 1889-1890 par l'architecte A. Ferron, puis remonté en 1896-1897 à l'intérieur du bras nord du transept par les architectes Victor-Louis Petitgrand et Alexandre Lalanne. En revanche, la sacristie sud, autre vestige de la cathédrale gothique, est détruite en 1897, en dépit de nombreuses oppositions, afin de dégager la place de la Halle. La nouvelle sacristie (aujourd'hui transformée en oratoire) est aussitôt construite sur des plans de Sanguinet datant de 1893. Les abords de cette partie de l'église sont aménagés en 1903 avec la pose d'un mur de clôture. L'édifice, redevenu cathédrale en mars 1933 avec la translation du siège épiscopal d'Aire à Dax, ne connaît au XXe siècle que des modifications mineures, à l'exception de la construction d'une salle capitulaire par l'architecte dacquois Albert Pomade en 1937. Classée monument historique en 1947, l'église subit plusieurs campagnes de restauration en 1948-1951 (arcs-boutants, corniches extérieures), 1958 (couverture du déambulatoire), 1965-1968 (voûtes du chœur et du déambulatoire) et 1983 (clochers).

Périodes

Principale : limite 13e siècle 14e siècle

Principale : 2e quart 17e siècle

Principale : limite 17e siècle 18e siècle

Principale : 3e quart 18e siècle

Principale : 4e quart 19e siècle

Dates

1647, daté par source

1694, daté par source

1714, daté par source

1755, porte la date

1894, daté par source

Auteurs Auteur : Arthaud Augustin

Augustin Gabriel Arthaud ou Artaud, architecte départemental des Landes. Né le 23 janvier 1789 à Toulouse et mort à Biarritz le 20 juillet 1845 ; fils de Claude Arthaud, directeur des Postes, marchand orfèvre et graveur à Mirecourt en Lorraine, et de Jeanne Marie Rol dite La Tour, toulousaine (petite-fille par sa mère de l'orfèvre Jean I Lacère de Mont-de-Marsan et nièce de Jean II). Marié à Mont-de-Marsan, le 16 septembre 1821, à Françoise Dusaray (Mont-Saint-Vincent, Saône-et-Loire, 16 juillet 1799 - Mont-de-Marsan, 16 juin 1860), fille de Joseph Dusaray et Jeanne Catherine Deley ; dont sept enfants : Bonaventure Joseph Marie Jules (1822-1823), Catherine Emma (1824-1826), François Augustin (1826-1835), Vidal Henri (1828-1891/96), Antoine Adrien (1832-1836), Marie Étiennette Ernestine (1835-1852) et Françoise Catherine Louise (1838-1858). Source : Geneanet.

, architecte (attribution par source)
Auteur : Sanguinet Victor

Conducteur des Ponts et Chaussées, puis architecte de la Ville de Dax. Né à Saint-Vincent-de-Xaintes (Dax) le 6 février 1820, mort à Dax (rue Saint-Vincent) le 17 septembre 1894 ; fils de Pierre Sanguinet (mort à Saint-Vincent-de-Xaintes le 26 avril 1825), tailleur d'habits, et de Catherine Brocas (épouse du plâtrier Jean Legrand en deuxièmes noces), et frère d'Élisabeth, en 1838 Mme Christophe Hoffmann. Épouse en premières noces à Dax, le 6 février 1849, Marthe (ou Marie) Delphine Duverger (Dax, 1826 - Dax, 2 décembre 1849), tailleuse de robes, fille de Bernard Duverger et de Marie Rose Larrieu ; puis en deuxièmes noces, à Dax le 12 février 1855, Zoé Marthe Lalanne (Dax, 29 janvier 1825 - Dax, 18 mai 1898), marchande de nouveautés, fille de Jean-Baptiste Lalanne, vitrier et entrepreneur de construction (frère de l'entrepreneur Étienne Lalanne), et de Marie Lobiose ou Laubiosse, et sœur du général de brigade Étienne Lalanne (1819-1897). Sanguinet eut quatre filles et deux fils de son second mariage.

, architecte communal (attribution par source)
Auteur : Gallois Paul

Architecte né à Paris le 11 septembre 1825 et mort dans la même ville le 6 mars 1889, fils d'Alphonse Jean Marie Gallois et de Marie Thérèse Claire Pauline Duquesnoy. Élève de l'École des Beaux-Arts (1842-1848) dans la classe de Vasserot. Architecte de l'Assistance publique en 1855, architecte divisionnaire en 1875, architecte de l'administration du Mont de Piété. Parmi de nombreux travaux, on lui doit dans les Landes la construction de l'église du Berceau de Saint-Vincent-de-Paul (1864) et la restauration de la cathédrale de Dax (projet de 1866, mis en œuvre de 1881 à 1894). Source : AGORHA, biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte.

, architecte (attribution par source)
Auteur : Ferron A.

Architecte dans la seconde moitié du XIXe siècle.

, architecte (attribution par source)
Auteur : Ricard Edmond

Adélaïde Henri Bernard Edmond Ricard, né à Pau le 3 septembre 1853 et mort à Dax (chalet Calibri, boulevard Carnot) le 5 novembre 1907. Fils d'Eugène Louis Henri Ricard et de Marie Adélaïde Victorine Augusta Tisnès, il épousa en premières noces Marie Hélène Élise Ladonne (Bordeaux, 1849 - Dax, 29 juin 1896), fille de Joseph Ladonne et de Marie Parenteau, dont il eut deux enfants nés à Dax : Augusta Marie Jeanne (14 avril 1883) et Marcel Jean Joseph (24 décembre 1887). Veuf, il se remaria à Paris 9e, le 18 janvier 1900, avec Ernestine Madeleine Jacquemard (Paris 19e, 35 rue de Meaux, 11 décembre 1861 - Bayonne, 26 novembre 1951), fille de Jules Césaire Jacquemard, employé, et d'Anne Marie Hary.

Edmond Ricard étudia l’architecture chez son oncle maternel Oscar Tisnès (1837-1899), architecte à Biarritz, puis à l'École des Beaux-Arts où il fut l'élève de Louis Jules André. Architecte de la Ville de Dax pendant plus de vingt-cinq ans, membre de la Société centrale des architectes en 1900 et officier d’Académie en 1891, il construisit à Dax l'église Saint-Vincent-de-Xaintes (1888-1894), l'hôtel des postes et télégraphes, le monument à Borda (1891) et l'hôtel des Baignots (établissement thermal) de 1894 à 1908.

, architecte communal (attribution par source)
Auteur : Pomade Albert

Architecte né le 31 Janvier 1880 à Mont-de-Marsan et mort à Dax le 31 décembre 1957. Marié le 17 décembre 1919 à une riche héritière argentine, Ana Celia Vasquez, il est diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris. Il s'installe à Dax en 1903 et succède en 1908 à Edmond Ricard comme architecte municipal. Ses principales réalisations dans la ville sont les arènes (1913), les bains Saint-Pierre (1924), l'hôtel des Postes (1927), l'hôtel Splendid (1929, en collaboration avec André Granet), la maison de repos du Lanot et de nombreuses maisons et villas. En dehors de Dax, on lui doit d'autres villas à Hossegor, Soustons, Saint-Vincent-de-Tyrosse ou Hendaye, ainsi que les arènes de Saint-Sever (1932).

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Auteur : Lalanne Alexandre

Né à Dax le 18 octobre 1863 dans une famille de charpentiers, menuisiers, doreurs et vitriers, et mort dans la même ville le 8 juillet 1934 ; fils de Jean-Baptiste Lalanne (1818-1906), entrepreneur de travaux publics, et de Jeanne Fourcqs (1830-1909), et frère de Gratien Louis Lalanne, entrepreneur de travaux publics. Architecte à Dax, inspecteur des Monuments historiques ; associé à Albert Pomade (1880-1957).

, architecte (attribution par source)
Auteur : Lalanne Bernard

Charpentier à Dax. Né à Dax le 23 mai 1754 et mort dans la même ville le 3 octobre 1815 ; fils de Jean Lalanne (1713-1789), charpentier, et de Bertrande Minvielle ; frère aîné du doreur Jean Lalanne "cadet" et beau-frère du menuisier Bernard Colard (1753-1831), l'auteur du buffet du grand orgue de la cathédrale. Marié en premières noces, à Dax le 1er août 1780, à Bernardine dite Angélique Laurenson (morte à Dax le 11 décembre 1808), fille du marchand Jean Laurenson et de Marie Menat, puis en secondes noces à Bernarde Tastet. Il eut au moins trois fils et cinq filles : Étienne (1783-1858), charpentier (grand-père de l'architecte dacquois Alexandre Lalanne) ; Bertranne (1784-1786) ; Jean (1786-?), menuisier ; Jeanne (1788-1791) ; Françoise (1789-?) ; Marie (1792-1796) ; Jeanne (1793-?) ; Jean-Baptiste (1797-1856), vitrier.

, charpentier (attribution par source)
Auteur : Monique Jean

Maître-maçon et entrepreneur, né à Dax le 4 novembre 1747 (filleul de Jean Dupérier et de Marie de Debarat) et mort dans cette ville le 25 janvier 1828 ; fils de Guillaume Monique (1722-1773), lui-même troisième génération d'une lignée de tailleurs de pierre et de maçons, et de Marie Josèphe Dufau (1722-1759) ; épouse en premières noces à Dax, le 18 février 1772, Marguerite Ferran, et en secondes noces, à Dax le 6 février 1776, Jeanne Lasserre (1752-1813), fille, petite-fille et sœur de maîtres-maçons, dont il eut quatre filles : Françoise (1777-1863), épouse en 1800 de Jean-Baptiste Bénesse (1776-1863), négociant et maire de Saint-Vincent-de-Paul, et belle-mère de l'agent-voyer Pierre Boubé ; Marguerite (1777-?), épouse en 1810 de Jean-Baptiste Darrobert (1784-1864), bonnetier ; Marthe et Jeanne Monique.

, maçon (attribution par source)
Auteur : Gischia Jean

Entrepreneur à Dax, né le 17 mars 1820 à Saint-Vincent-de-Xaintes (Dax), mort à Dax le 9 mars 1893 ; fils de Pierre Gischia et de Jeanne Berdale ; marié à Rose Quitterie Darrigade.

, entrepreneur de maçonnerie (attribution par source)
Auteur : Grandou François

Entrepreneur à Toulouse (place Dupuy et 32, rue du Faubourg-Saint-Étienne). En juin 1890, après sa retraite, François-Antoine Grandou, "propriétaire, ancien entrepreneur de travaux publics", habitait au 19, Grande-Allée.

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Charpentier Eugène Joseph

Eugène Joseph Charpentier, architecte, né à Paris 2e le 29 janvier 1841 et mort dans la même ville (à son domicile du 17, rue de Tournon) le 13 mars 1913 (inhumé le surlendemain au cimetière du Montparnasse, 10e division, 6e ligne sud, n° 12). Fils de Louis Eugène Charpentier (1811-1890), artiste peintre (élève de François Gérard et de Léon Cogniet, auteur d'un célèbre portrait de George Sand), et de Victoire Pauline Petit, il épousa Maria Henriette Catherine Elisabeth Laurence Joséphine Revoil, il n'en eut pas d'enfant. Eugène Charpentier fut l'associé de l'architecte Paul Gallois (1825-1889) jusqu'à la mort de celui-ci, et construisit avec lui le massif occidental de la cathédrale de Dax. Par la suite, il érigea en 1894 la chapelle Notre-Dame-de-Grâce, rue de Sèvres à Paris VIe. Il fut membre de la Société centrale des Architectes français.

, architecte (attribution par source)
Auteur : Veillier François

Sculpteur domicilié à Dax (place Poyanne) en 1881-1882. Sans doute le sculpteur François "Weiller" qui travailla aux chapiteaux de la nouvelle église d'Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées) en 1866. Peut-être identifiable au François Veillier, "sculpteur", né à Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) le 27 mai 1842 et mort à Toulouse le 20 juin 1917, fils de Jacques Philippe Veillier et de Marie-Antoinette Griffe (morte à Montpellier en novembre 1902) ; marié à Pamiers (Ariège) le 22 mai 1871 à Jeanne Doumenc (Pamiers, 2 août 1837 - ?), fille de Joseph Doumenc et de Madeleine Bayle, et veuve de Charles Petitpied ; dont une fille unique, Antonia Victorine, épouse de Lambert Ernest Joseph Pachet. Le sculpteur François Veillier, alors actif à Toulouse, exécuta en 1893 le décor de la façade du théâtre municipal d'Albi.

, sculpteur (attribution par source)
Auteur : Brunache Bernard

Bernard II Brunache, peintre-vitrier à Dax (rue Large), issu d'une famille dacquoise qui compta onze peintres-vitriers sur cinq générations et qui s'allia par mariage à la famille Monique, charpentiers et vitriers. Né à Dax le 26 juin 1816 et mort dans la même ville le 21 avril 1891 ; fils aîné de Jacques Brunache (1795-1851), vitrier, et de Caroline Marie ; marié à Dax, le 2 novembre 1840, à Anne Manuelle dite Marinette Gaillardo (Dax, 22 janvier 1819 - Dax, 19 avril 1891), fille du marchand Joachim Gaillardo et de Manuela Astéaza, dont il eut cinq enfants, parmi lesquels les peintres-vitriers Oscar (1840-1876), Pierre Prosper dit Léopold (1843-1910) et Jean Thomas (1849-1871) Brunache.

, verrier (attribution par source)
Auteur : Lalanne Étienne

Entrepreneur à Dax, associé à son frère Louis, qui lui succède à sa mort à Paris le 23 juillet 1890. Parent des charpentiers Bernard (1754-1815) et Étienne (I) Lalanne (1783-1858) et du vitrier Jean-Baptiste Lalanne (1797-1856, beau-père de l'architecte dacquois Victor Sanguinet).

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Bernadet Étienne

Charpentier à Dax au XIXe siècle, né à Mimbaste (Landes) en 1831 et mort à Dax (place Lonné) le 22 juillet 1904 à 73 ans, veuf de Jeanne Lagarde (AD Landes, 4 E 88/205).

, charpentier (attribution par source)
Auteur : Ducamp Pierre

Jean Pierre Ducamp, maçon et entrepreneur de travaux publics à Mimbaste (Landes) puis Dax (boulevard Saint-Pierre en 1895). Né à Mimbaste le 2 février 1840 et mort à Dax le 13 juillet 1931 ; fils de Jean Ducamp, tonnelier, et de Catherine Darrigade ; épouse à Dax, le 26 janvier 1869, Jeanne Lasserre (Pouillon, 9 janvier 1853 - Dax, 16 mars 1909), fille d'Arnaud Lasserre, entrepreneur de travaux publics, et de Catherine Lombard, dont il eut trois enfants : Eugénie (1873-1961), en 1896 Mme Jacques Albert Cazalis ; Marie Catherine et Jean Paul.

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Petitgrand Victor Louis

Jean Louis Victor Petitgrand, architecte né à Lingèvres (Calvados) le 21 juillet 1841 et mort à Paris le 23 février 1898 (inhumé le lendemain au cimetière du Montparnasse) ; fils de Jean-Baptiste Louis Petitgrand, fabricant de draps puis inspecteur du chemin de fer de l'Ouest, et de Pauline Louise Alphonse Le Page ; marié à Paris, le 26 juin 1873, avec Marie-Caroline Itam (1850-1933), fille de Charles Victor Itam, commissionnaire de roulage, et de Claire-Caroline Portait, dont il eut trois enfants : Marie-Louise (1874-1943), en 1902 Mme Paul Maze, Jacques Petitgrand (1876-1940), décorateur, et Madeleine (1883-1955), en 1933 Mme Gaston Bickart, puis remariée en 1949 avec son beau-frère Paul Maze. Source : Geneanet.

Élève d’Anatole de Baudot, Victor Petitgrand fut rapporteur au Comité des édifices diocésains en 1879, architecte diocésain de Saint-Claude (Jura) en 1880, puis de Viviers la même année, du Puy-en-Velay (Haute-Loire) en 1883, de Sées (Orne) en 1886, enfin de Coutances (Manche) en 1896 ; architecte des monuments historiques de Toulouse en 1892 ; architecte départemental du Puy-de-Dôme, de la Lozère, de l’Aveyron, du Tarn, de la Haute-Garonne, de la Haute-Loire, de l’Ardèche et la ville de Versailles en 1897 ; chevalier de la Légion d'honneur le 29 octobre 1889. Il reconstruisit la tour-clocher du Mont Saint-Michel avec sa flèche néogothique. Source : Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine.

, architecte des Monuments historiques (attribution par source)
Auteur : Bizeul Emmanuel

Jean Marie Emmanuel Bizeul, horloger-bijoutier d'origine bretonne, installé à Dax. Né à La Guerche (Ille-de-Vilaine) le 17 novembre 1844 et mort à Dax le 22 décembre 1920 ; fils d'André Bizeul (1804-1869), cultivateur, et de Jeanne Marie Hoisnard (1805-1873) ; marié à Marie Marguerite Grangior.

, horloger (attribution par source)
Auteur : Nassiet J.-B., entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Lusca

Architecte et inspecteur des casernes de la ville, châteaux et citadelle de Bayonne sous Louis XVI. Il leva le 1er juillet 1789 un plan de Bayonne incluant, entre autres projets, celui du percement d'une nouvelle rue "depuis les Cinq-Cantons jusqu'à la place de Notre-Dame". Il s'agit probablement du même "ingénieur Lusca" qui construisit en 1756 un plan-relief de Gravelines (aujourd'hui au Palais des Beaux-Arts de Lille) et réalisa l'année suivante un "Plan de la galerie du Vieux Louvre où sont déposés les plans en relief".

, architecte (attribution par source)
Auteur : Camou Jean

Jean Camou, dit Lartigot, né à Audoux (diocèse d'Oloron, aujourd'hui Audaux, Pyrénées-Atlantiques) ; charpentier à Dax, titré "entrepreneur du bâtiment de la nouvelle église" (cathédrale) dans l'acte de son premier mariage à la cathédrale, le 8 avril 1704, avec Jeanne Fortoüat (Farthouat), née à Narbay, servante du boulanger dacquois Martin (source : AD Landes, E dépot 88 / GG 9). Il eut plusieurs enfants de ce mariage et de sa seconde union avec Jeanne Darracq (10 janvier 1722) : Pierre (1705), David (1709), Catherine (1712), Catherine (1714), Catherine (1716), Pierre (1717), Marguerite (1722), Jeanne (1724), Jean (1725).

, entrepreneur de charpenterie (attribution par source)
Auteur : Lafite Jean

Maître-maçon né à Gaujacq (Landes), actif à Dax et mort dans cette ville le 8 juin 1704, alors qu'il "travaillait au bâtiment de notre cathédrale" (acte de décès du curé major Dailhencq).

, entrepreneur de maçonnerie (attribution par source)
Auteur : Louges Jean

Jean Baptiste Julien Louges (Dax, 5 janvier 1810 - Dax, 22 décembre 1882), peintre-vitrier à Dax (rue du Mirailh). Fils de Bertrand Louges, marchand, et de Louise Lourau, il épousa à Dax, le 17 février 1846, Marguerite Lescoute-Peyré (Sauveterre-de-Béarn, 1814 - Dax, 24 juillet 1872), fille de Jean Lescoute-Peyré, cultivateur, et de Marie-Anne Majourau, dont il eut un fils, Pierre Célestin Louges (Dax, 1856 - id., 1923), peintre à son tour.

, peintre (attribution par source)
Auteur : Bernos Jean

Menuisier à Dax (activité documentée de 1847 à 1875) ; né à Oeyreluy le 20 septembre 1819, mort à Dax (rue Neuve) le 29 mai 1899 ; fils de Fabien Bernos (1778-1830) et de Gracie Jeanne Montauzé (1784-1849) ; marié à Seyresse, le 18 février 1846, à Marguerite Laporte (Oeyreluy, 14 novembre 1821 - 1878/1899), dont deux enfants : Jeanne (1848), mariée en 1872 au menuisier Henri Ducourau (qui travailla pour la cathédrale de Dax) ; et Jean (1851), marié en 1878 à Léonie Taffoureau. 

, menuisier (attribution par source)

L'édifice, orienté, est aujourd'hui largement dégagé sur la quasi-totalité de son pourtour (jusqu'au XIXe siècle, un cimetière le bordait au sud). Il est entièrement bâti en pierre de taille (de Mugron, d'Angoulême et de Bidache pour les parties construites au XIXe siècle) et couvert d'ardoises, à l'exception des collatéraux, du déambulatoire et de diverses annexes (sacristies, salle capitulaire, oratoire sud), couverts de tuiles. Le plan est de type basilical : vaisseau central de quatre travées, flanqué de collatéraux et prolongé par un chœur de trois travées, à trois pans coupés, lui-même entouré d'un déambulatoire de même plan. Un transept saillant interrompt les collatéraux ; sa croisée est surmontée d'une ample coupole sur pendentifs. La façade occidentale (1894) est encadrée de deux clochers-tours symétriques, carrés, couverts de toits à l'impériale. Collatéraux et chevet sont étayés par des arcs-boutants. Les deux façades du transept présentent des frontispices à ordres dorique et ionique, couronnés de frontons classiques (triangulaire au nord, cintré au sud). Une série d'annexes, salle capitulaire et sacristies, empâtent les flancs sud et est du chevet. A l'intérieur, passé un porche voûté d'arêtes, le vaisseau central, surmonté à l'entrée d'une large tribune d'orgue, ouvre sur les collatéraux par de grandes arcades en plein cintre sur piliers cruciformes. Les trois vaisseaux et le chœur sont voûtés d'arêtes sur doubleaux. Surmontant les bas-côtés et le déambulatoire, de larges tribunes ceinturant l'édifice ouvrent sur la nef par des arcades en anse-de-panier. Au-dessus s'ouvrent les fenêtres hautes en plein cintre, élévation à trois niveaux habituelle dans les édifices classiques contemporains (Saint-Paul-Saint-Louis de Paris, cathédrale de La Rochelle...). La coupole de la croisée, qui aurait dû être coiffée d'un dôme, est renfermée dans un comble pyramidal couvert d'un simple toit en pavillon.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. ardoise, tuile creuse mécanique
Plans

plan en croix latine

Étages

3 vaisseaux

Couvrements
  1. voûte d'arêtes voûte en berceau coupole
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Forme de la couverture : toit en pavillon

  3. Forme de la couverture : toit à l'impériale

  4. Partie de toit : croupe polygonale

  5. Partie de toit : croupe brisée

Escaliers
  1. Emplacement : escalier dans-oeuvre

    Forme : escalier droit

    Structure : en maçonnerie

  2. Emplacement : escalier dans-oeuvre

    Forme : escalier tournant

    Structure : en maçonnerie

Décors/Technique
  1. vitrail (étudié)
  2. sculpture (étudié)
  3. peinture (étudié)
  4. décor stuqué (étudié)
  5. menuiserie (étudié)
  6. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : pot à feu


Précision sur la représentation :

Décor sculpté (non étudié en dossiers individuels) : ordre corinthien au niveau supérieur des deux tours-clochers, pots à feu en amortissement aux angles, guirlandes au-dessus des lucarnes ; candélabres en amortissement aux angles de la tour de la croisée ; pilastres doriques et ioniques aux frontispices des deux bras du transept, draperie au-dessus de la rose, sphères en amortissement de la corniche du bras sud.

Dimensions
  1. Type de mesure : l

    Valeur : 72

    Unité : m

  2. Type de mesure : la

    Valeur : 38.75

    Unité : m


Précision sur les dimensions :

Dimensions totales. Transept : la = 7,20 m. Collatéraux : la = 3,20 m.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Dax , place de la Cathédrale

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 2007 AE 338

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