
Ensemble depuis le sud.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Dessin : Vue de la ville de Dax dans le pays des landes de Gascogne (1707). L'ancienne cathédrale Notre-Dame est au centre de l'image.
Bibliothèque nationale de France
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Extrait du plan cadastral de 1826, section A, 2e feuille, par Bernard Preneron, géomètre (AD Landes, 3 P 1251).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan. Dess. J.-Ph. Maisonnave.
Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Projet pour un beffroi de charpente, s.d. (1813 ?).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 1).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 2).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 3).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 4).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Projet de voûtement du porche et des chapelles occidentales de la cathédrale par Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, 17 octobre 1879.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan de la cathédrale et de ses abords avec projet d'agrandissement (massif occidental et sacristie), par l'architecte Edmond Ricard, 19 août 1887.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan du cloître gothique et de la "chapelle mérovingienne", 1887.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893 (détail).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893 (détail).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Projet d'aménagement de deux salles de catéchisme dans le comble de l'abside, côté sud-est. Dessin aquarellé, par Albert Pomade, 19 septembre 1935.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Projet d'aménagement de deux salles de catéchisme dans le comble de l'abside, côté nord-ouest, et de construction d'un escalier. Dessin aquarellé, par Albert Pomade, 19 septembre 1935.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Projet de transformation de la salle capitulaire et de la cage d'escalier. Dessin aquarellé, par Albert Pomade, 19 septembre 1935.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Projet de reconstruction de la salle capitulaire de la cathédrale, par Albert Pomade, 2 juillet 1937 : plan, élévation et coupe.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Projet de reconstruction de la salle capitulaire de la cathédrale, par Albert Pomade, 2 juillet 1937 : plan, élévation et coupe (détail : façade sur la place).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Projet de reconstruction de la salle capitulaire de la cathédrale, par Albert Pomade, 2 juillet 1937 : plan, élévation et coupe (détail : plan).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Elévation occidentale et porche de la cathédrale gothique avant 1890.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Elévation sud avec la chapelle gothique, avant 1887.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Elévation sud avec la chapelle gothique et le beffroi provisoire, avant 1890.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Elévation sud avec la chapelle gothique, avant 1887. Cliché W. Clouët, Vielle éditeur à Dax.
Maisonnave Jean-Philippe, Vielle, Clouët W.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Porche occidental de la cathédrale gothique, vu depuis le sud, avant 1890.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Porche occidental de la cathédrale gothique, vu depuis le nord, avant 1890.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Façade occidentale en cours de construction, vers 1890.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La cathédrale dans le site. Carte postale, milieu 20e siècle. Elcé, éditeur à Bordeaux.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La cathédrale vue du sud-ouest. Carte postale, 1er quart 20e siècle. D.T., éditeur à Lourdes.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Façade occidentale. Carte postale, 1911.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La cathédrale (côté sud). Carte postale, 1ère moitié 20e siècle.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La cathédrale vue du sud. Carte postale, avant 1918. Etienne et Antonin Neurdein, éditeurs.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La place de l'Hôtel de ville et la cathédrale. Carte postale, 1er quart 20e siècle. I.L. éditeur.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La cathédrale vue du sud-est et le monument à Jean-Charles de Borda. Carte postale, entre 1933 et 1941. Marcel Delboy, éditeur.
Maisonnave Jean-Philippe, Delboy Jacques-Marcel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La cathédrale (côté nord). Carte postale, vers 1900. M.L., éditeur à Paris.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La cathédrale, l'abside. Carte postale, 1er quart 20e siècle. Louis Lévy et fils, Editions des Nouvelles Galeries.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Dax, 23 mai 1906. Réception de Mgr Touzet, nouvel évêque d'Aire et de Dax. Entrée de Monseigneur à la cathédrale. Carte postale, 1906.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue aérienne depuis le sud-ouest. Carte postale. Gaby (Gabriel Artaud), éditeur à Nantes, milieu 20e siècle (avant 1966).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Intérieur de la cathédrale. Carte postale, 1ère moitié 20e siècle. Barroumères, Darrozin et Bousquet, éditeurs.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure, la grande nef. Carte postale, 1er quart 20e siècle. A. Cazenave, éditeur.
Maisonnave Jean-Philippe
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La cathédrale, le choeur. Carte postale, 1er quart 20e siècle. N.G., éditeur.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure du choeur. Photographie, Raymond Labat, Dax, milieu 20e siècle.
Labat Raymond
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Elévation occidentale.
Chabot Bernard, Dubau Michel
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Elévation occidentale.
Dubau Michel
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Clochers depuis le sud-ouest.
Dubau Michel
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Clocher nord.
Maisonnave Jean-Philippe
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Girouette du clocher nord.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Clocher sud.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Clocher sud.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Ensemble depuis le sud.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Ensemble depuis le sud.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Ensemble depuis le sud.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Ensemble depuis le sud.
Maisonnave Jean-Philippe
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Ensemble depuis le sud-est.
Maisonnave Jean-Philippe
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Ensemble depuis l'est.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Ensemble depuis l'est.
Maisonnave Jean-Philippe
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Vue partielle depuis le jardin de la mairie.
Chabot Bernard, Dubau Michel
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Bras nord du transept.
Chabot Bernard, Dubau Michel
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Façade du bras nord du transept.
Maisonnave Jean-Philippe
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Bras nord du transept : porte.
Maisonnave Jean-Philippe
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Bras nord du transept : rose de la façade.
Maisonnave Jean-Philippe
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Beffroi du bras nord du transept.
Maisonnave Jean-Philippe
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Bras sud du transept.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Bras sud du transept : parties hautes de la façade.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Bras sud du transept : porte murée.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Oratoire sud et salle capitulaire.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Oratoire sud et salle capitulaire.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Entrée de la sacristie.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure depuis l'entrée.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue de la nef centrale, vers l'est.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure depuis la tribune d'orgue.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure depuis la tribune d'orgue.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue de la nef centrale depuis la tribune orientale du bras sud du transept.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue de la nef centrale depuis le choeur.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure vers l'ouest depuis la tribune du déambulatoire.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure vers l'ouest depuis la tribune du déambulatoire.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure vers l'ouest depuis la tribune du déambulatoire.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Détail de la modénature du mur sud de la nef centrale depuis la tribune d'orgue.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Voûte de la nef centrale.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue du collatéral sud, vers l'est.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue du collatéral sud depuis la tribune orientale du bras sud du transept.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue du bras nord du transept depuis la tribune du collatéral sud.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Bras nord du transept et coupole de la croisée.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Bras nord du transept : détail d'un arc doubleau.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Bras sud du transept et coupole de la croisée.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Bras sud du transept (chapelle de la Vierge).
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Croisée du transept vue depuis le choeur.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue de la croisée du transept depuis la tribune du collatéral nord.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue de la croisée du transept depuis le choeur.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Coupole de la croisée.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Coupole de la croisée, vue depuis le choeur.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Coupole de la croisée et voûte du choeur.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue du choeur.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue du choeur depuis la tribune d'orgue.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue du choeur depuis la tribune du collatéral nord.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Voûte du choeur.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Voûte du choeur.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Voûte du choeur.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Partie nord du déambulatoire.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Partie nord du déambulatoire, vers l'ouest.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Partie sud du déambulatoire.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Déambulatoire : entrée de la crypte funéraire des évêques d'Aire et de Dax.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Combles au-dessus du collatéral nord.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue de la tribune au-dessus du déambulatoire, côté nord.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Tribune sud au-dessus du déambulatoire : détail d'une arcade.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Détail de la charpente de la coupole de la croisée.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Titre : Cathédrale Notre-Dame
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Auteur de l'oeuvre : Arthaud Augustin, Sanguinet Victor, Gallois Paul, Ferron A., Ricard Edmond, Pomade Albert, Lalanne Alexandre, Lalanne Bernard, Monique Jean, Gischia Jean, Grandou François, Charpentier Eugène Joseph, Veillier François, Brunache Bernard, Lalanne Étienne, Bernadet Étienne, Ducamp Pierre, Petitgrand Victor Louis, Bizeul Emmanuel, Nassiet J.-B., Lusca, Camou Jean, Lafite Jean, Louges Jean, Bernos Jean
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Période : limite 13e siècle 14e siècle , 2e quart 17e siècle , limite 17e siècle 18e siècle , 3e quart 18e siècle , 4e quart 19e siècle
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Protection : classé MH (1946/09/16)
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Localisation : Landes , Dax , place de la Cathédrale
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Dax sud
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2012
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Auteur du dossier : Maisonnave Jean-Philippe
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
La fondation du diocèse de Dax serait liée à l'apostolat de Vincent de Xaintes dans la Novempopulanie, vers le début du Ve siècle. Ce personnage semi-mythique, dont le martyre est ignoré de Grégoire de Tours et n'apparaît pour la première fois que dans un passage (interpolé au Xe siècle) d'un manuscrit du VIIIe siècle, aurait érigé, sur l'emplacement d'un temple païen situé à l'extérieur du rempart antique de la ville, un premier sanctuaire chrétien, dédicacé par la suite sous le vocable de Saint-Vincent. En réalité, l'édifice le plus anciennement attesté est la basilique érigée par l'évêque Gratien (documenté en 506) après l'invention des reliques de saint Vincent par la vierge Maxime : on en conserve quelques fragments lapidaires (colonnes et chapiteaux de marbre) actuellement déposés au musée de Borda, et peut-être un pavement de mosaïque, remployé dans l'actuelle église Saint-Vincent-de-Xaintes.
En 1052-1053 (ou 1056-1057 selon une autre interprétation), l'évêque Raymond le Vieux transféra le siège épiscopal intra muros, en raison des dangers auxquels était exposée l'église Saint-Vincent (Liber rubeus du diocèse), et commença la construction d'une nouvelle cathédrale, peut-être à l'emplacement d'un édifice antique de nature indéterminée - J.-E. Dufourcet (1887) émettait l'hypothèse, certainement erronée, d'une église mérovingienne. On ne connaît presque rien non plus de la cathédrale romane, dont seuls ont subsisté des pieds d'autels et quelques éléments sculptés, mis au jour en 1887 lors de la destruction du mur du jardin de la sacristie.
L'édifice gothique qui lui a succédé est un peu mieux documenté, au moins visuellement, grâce à une Vue de Dax du Hollandais Joachim Duviert (1612). Celle-ci montre un chevet sans chapelles rayonnantes et une nef étayée d'arcs-boutants, flanquée à l'ouest par un haut corps de bâtiment couvert d'un toit à deux versants et couronné d'une tour, qui pourrait être un transept. La construction, selon J. Gardelles, se serait déroulée entre le milieu du XIIIe siècle et le début du XIVe. En mai 1312, une bulle de Clément V concède encore des indulgences "pour ceux qui viendront aider aux réparations de la cathédrale atteinte par les opérations militaires pendant la première guerre de Gascogne" (vers 1293-1295). La reconstruction de l'édifice au XVIIe siècle a longtemps laissé subsister d'importants vestiges gothiques : la façade occidentale, avec son portail et le porche qui le protégeait, et la grande sacristie sud, détruite en 1897. Aujourd'hui, hormis quelques éléments lapidaires au musée de Borda, seul le portail dit "des Apôtres" a survécu, remonté à l'intérieur du bras nord du transept de la cathédrale classique.
La démolition des maisons canoniales adossées à la cathédrale, lors du siège de Dax par les Espagnols en 1523, entraîna probablement une déstabilisation de l'édifice. Cette fragilité se traduisit par un premier écroulement partiel en 1623 (J.-E. Dufourcet), puis par une "chute totale de l'église" (Bertrand de Compaigne) en janvier 1646. Le chapitre, soutenu par l'évêque Jacques Desclaux, décida alors la reconstruction complète du bâtiment et se préoccupa de trouver les ressources nécessaires. Sollicitée, la régente Anne d'Autriche aurait accordé une imposition de 40.000 livres destinée au financement des travaux, que la dureté des temps n'aurait pas permis de percevoir (Degert, 1889). En mai 1661, l'évêque Guillaume le Boux, las des retardements répétés, prend la direction de l'entreprise, convoque "deux architectes qui s'étaient rendus dans la ville", fait réduire un premier projet trop ambitieux (dont on ne sait rien) et approuver le nouveau dessein d'un praticien anonyme - Pierre Battut, cité en 1673 comme "architecte faisant actuellement bâtir la cathédrale", n'était qu'un simple exécutant, et les tentatives d'attribuer le plan à Vauban, alors occupé aux fortifications de Bayonne (L. Dufourcet), sont fantaisistes. Les travaux commencent en 1662 grâce à un don de 40.000 livres de Louis XIV, obtenu par l'intercession de Vincent de Paul, enfant du pays, mais le chantier piétine jusqu'en 1694, date à laquelle ils reprennent à l'initiative du théologal Dominique Darriulat et avec l'aide de l'ingénieur bayonnais Eyrard. En 1695, "le frontispice est achevé" (manuscrit Boutges) et le chantier se poursuit d'est en ouest, avec la participation du maçon Jean Lafite (mort le 8 juin 1704) et du charpentier Jean Camou dit Lartigot, "entrepreneur du bâtiment de la nouvelle église" (selon les termes de son contrat de mariage en avril 1704). En 1713, le vaisseau central est voûté ; le massif occidental et "la galerie" sont achevés en 1714, les murs des collatéraux l'année suivante ; la porte nord est terminée et le déambulatoire voûté en 1716. Cette campagne se clôt avec la construction du dôme de la croisée en 1717-1719 et l'achèvement des maçonneries du chœur en 1718. Bien qu'encore inachevé, l'édifice est dans un état suffisamment avancé (le chœur, le transept et trois travées de la nef sont alors terminés) pour permettre une première bénédiction par l'évêque Bernard d'Arboucave le 27 mai 1719 et son ouverture au culte. On "achève de blanchir toute l'église" le 19 août suivant. Cependant, le massif occidental - celui de la cathédrale gothique - est désormais inaccessible et l'entrée principale est au nord. Les années suivantes sont consacrées à des réparations, telle la réfection de la couverture par l'architecte bayonnais Aubert, mais aussi à la construction d'un clocher, commencé en 1727 mais écroulé dès le 23 octobre 1728. L'accession au siège épiscopal de l'énergique Louis de Suarez d'Aulan en 1737 relance le chantier, qui est à peu près achevé (hormis le massif occidental) pour la consécration solennelle de l'édifice, le 17 janvier 1755. L'évêque s'emploie dans le même temps à meubler l'édifice, en faisant appel aux frères Mazzetti, avignonnais comme lui (maître-autel en 1751 et autel de la Vierge en 1765). En 1786, l'architecte Lusca, inspecteur des travaux de la Ville de Bayonne, souligne toutefois le délabrement extérieur de l'édifice et propose d'ériger un nouveau clocher "à l'entrée du cloître" (au sud-ouest de la cathédrale) et d'aligner les chapelles sud (longeant le cimetière) sur le bras correspondant du transept. Ce projet n'aboutit pas, à l'exception de la construction d'une tribune d'orgue destinée au nouvel instrument de Micot et Caular (Colart).
La Révolution transforme l'édifice en temple de la Raison (septembre 1794), mais ne semble pas avoir occasionné de destructions ou de dégradations importantes. En 1801, le Concordat supprime le diocèse de Dax (rattaché à celui de Bayonne, puis à celui d'Aire en 1822) et la cathédrale devient simple église paroissiale. Le conseil municipal et la fabrique s'emploient dès lors à remédier au défaut d'entretien de la période révolutionnaire, qui rend nécessaire de nombreuses réparations de détail tout au long de la première moitié du XIXe siècle : renforcement des structures par le charpentier Bernard Lalanne et le maçon Jean Monique (messidor an IX), réparations après l'effondrement d'une partie du toit et de la charpente (1809), reconstruction du clocher (1813), restauration de la façade par l'architecte Augustin Arthaud (1789-1845) et réfection en bois des voûtes des chapelles du déambulatoire, "sauf celle de Saint-Crépin" (1817-1824), reconstruction des voûtes en brique des chapelles de Sainte-Luce et de Saint-Crépin (1832), restauration et remplacement partiel des verrières (1834), etc.
Toutefois, l'état du bâtiment reste alarmant, comme le souligne en 1847 l'abbé Pédegert dans sa Notice historique et archéologique de Notre-Dame de Dax, où il appelle notamment de ses vœux la construction d'une façade occidentale à deux tours "conforme au style général de l'édifice" - mais en conservant le portail gothique. Plusieurs projets dans ce sens sont proposés dans les décennies suivantes, par les architectes Hippolyte Durand (1850-1851), Victor Sanguinet (1863) et Paul Gallois (1866). Sanguinet et l'entrepreneur Jean Gischia remodèlent entièrement le décor du bras sud du transept en 1863-1864 et sa façade en 1870 et démolissent le "vieux" clocher la même année, tandis que l'archiprêtre Goujon-Girardot se charge du décor intérieur du chœur et de la chapelle de la Vierge (1868-1874). Après de grosses réparations en 1879 (Sanguinet) est mis en œuvre le projet de Gallois et de son assistant Eugène Charpentier pour le massif occidental, avec augmentation d'une travée de nef et érection de deux tours. Les travaux, au déroulement difficile, sont exécutés de 1881 à 1894 sous la direction successive de Sanguinet (désavoué par la Ville "pour des causes politiques" et "antipathique au conseil municipal"), d'Edmond Ricard (1881-1887), puis de Sanguinet à nouveau (1887-1894), par les entrepreneurs dacquois Étienne et Louis Lalanne. Le portail gothique "des Apôtres", classé au titre des monuments historiques en novembre 1884 mais déclassé dès 1887 pour permettre l'exécution du projet de construction, est déposé en 1889-1890 par l'architecte A. Ferron, puis remonté en 1896-1897 à l'intérieur du bras nord du transept par les architectes Victor-Louis Petitgrand et Alexandre Lalanne. En revanche, la sacristie sud, autre vestige de la cathédrale gothique, est détruite en 1897, en dépit de nombreuses oppositions, afin de dégager la place de la Halle. La nouvelle sacristie (aujourd'hui transformée en oratoire) est aussitôt construite sur des plans de Sanguinet datant de 1893. Les abords de cette partie de l'église sont aménagés en 1903 avec la pose d'un mur de clôture. L'édifice, redevenu cathédrale en mars 1933 avec la translation du siège épiscopal d'Aire à Dax, ne connaît au XXe siècle que des modifications mineures, à l'exception de la construction d'une salle capitulaire par l'architecte dacquois Albert Pomade en 1937. Classée monument historique en 1947, l'église subit plusieurs campagnes de restauration en 1948-1951 (arcs-boutants, corniches extérieures), 1958 (couverture du déambulatoire), 1965-1968 (voûtes du chœur et du déambulatoire) et 1983 (clochers).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : limite 13e siècle 14e siècle Principale : 2e quart 17e siècle Principale : limite 17e siècle 18e siècle Principale : 3e quart 18e siècle Principale : 4e quart 19e siècle |
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Dates |
1647, daté par source 1694, daté par source 1714, daté par source 1755, porte la date 1894, daté par source |
Auteurs |
Auteur :
Arthaud Augustin Augustin Gabriel Arthaud ou Artaud, architecte départemental des Landes. Né le 23 janvier 1789 à Toulouse et mort à Biarritz le 20 juillet 1845 ; fils de Claude Arthaud, directeur des Postes, marchand orfèvre et graveur à Mirecourt en Lorraine, et de Jeanne Marie Rol dite La Tour, toulousaine (petite-fille par sa mère de l'orfèvre Jean I Lacère de Mont-de-Marsan et nièce de Jean II). Marié à Mont-de-Marsan, le 16 septembre 1821, à Françoise Dusaray (Mont-Saint-Vincent, Saône-et-Loire, 16 juillet 1799 - Mont-de-Marsan, 16 juin 1860), fille de Joseph Dusaray et Jeanne Catherine Deley ; dont sept enfants : Bonaventure Joseph Marie Jules (1822-1823), Catherine Emma (1824-1826), François Augustin (1826-1835), Vidal Henri (1828-1891/96), Antoine Adrien (1832-1836), Marie Étiennette Ernestine (1835-1852) et Françoise Catherine Louise (1838-1858). Source : Geneanet. Auteur : Sanguinet Victor Conducteur des Ponts et Chaussées, puis architecte de la Ville de Dax. Né à Saint-Vincent-de-Xaintes (Dax) le 6 février 1820, mort à Dax (rue Saint-Vincent) le 17 septembre 1894 ; fils de Pierre Sanguinet (mort à Saint-Vincent-de-Xaintes le 26 avril 1825), tailleur d'habits, et de Catherine Brocas (épouse du plâtrier Jean Legrand en deuxièmes noces), et frère d'Élisabeth, en 1838 Mme Christophe Hoffmann. Épouse en premières noces à Dax, le 6 février 1849, Marthe (ou Marie) Delphine Duverger (Dax, 1826 - Dax, 2 décembre 1849), tailleuse de robes, fille de Bernard Duverger et de Marie Rose Larrieu ; puis en deuxièmes noces, à Dax le 12 février 1855, Zoé Marthe Lalanne (Dax, 29 janvier 1825 - Dax, 18 mai 1898), marchande de nouveautés, fille de Jean-Baptiste Lalanne, vitrier et entrepreneur de construction (frère de l'entrepreneur Étienne Lalanne), et de Marie Lobiose ou Laubiosse, et sœur du général de brigade Étienne Lalanne (1819-1897). Sanguinet eut quatre filles et deux fils de son second mariage. Auteur : Gallois Paul Architecte né à Paris le 11 septembre 1825 et mort dans la même ville le 6 mars 1889, fils d'Alphonse Jean Marie Gallois et de Marie Thérèse Claire Pauline Duquesnoy. Élève de l'École des Beaux-Arts (1842-1848) dans la classe de Vasserot. Architecte de l'Assistance publique en 1855, architecte divisionnaire en 1875, architecte de l'administration du Mont de Piété. Parmi de nombreux travaux, on lui doit dans les Landes la construction de l'église du Berceau de Saint-Vincent-de-Paul (1864) et la restauration de la cathédrale de Dax (projet de 1866, mis en œuvre de 1881 à 1894). Source : AGORHA, biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte. Auteur : Ferron A., architecte (attribution par source) Auteur : Ricard Edmond Adélaïde Henri Bernard Edmond Ricard, né à Pau le 3 septembre 1853 et mort à Dax (chalet Calibri, boulevard Carnot) le 5 novembre 1907. Fils d'Eugène Louis Henri Ricard et de Marie Adélaïde Victorine Augusta Tisnès, il épousa en premières noces Marie Hélène Élise Ladonne (Bordeaux, 1849 - Dax, 29 juin 1896), fille de Joseph Ladonne et de Marie Parenteau, dont il eut deux enfants nés à Dax : Augusta Marie Jeanne (14 avril 1883) et Marcel Jean Joseph (24 décembre 1887). Veuf, il se remaria à Paris 9e, le 18 janvier 1900, avec Ernestine Madeleine Jacquemard (Paris 19e, 35 rue de Meaux, 11 décembre 1861 - Bayonne, 26 novembre 1951), fille de Jules Césaire Jacquemard, employé, et d'Anne Marie Hary. Edmond Ricard étudia l’architecture chez son oncle maternel Oscar Tisnès (1837-1899), architecte à Biarritz, puis à l'École des Beaux-Arts où il fut l'élève de Louis Jules André. Architecte de la Ville de Dax pendant plus de vingt-cinq ans, membre de la Société centrale des architectes en 1900 et officier d’Académie en 1891, il construisit à Dax l'église Saint-Vincent-de-Xaintes (1888-1894), l'hôtel des postes et télégraphes, le monument à Borda (1891) et l'hôtel des Baignots (établissement thermal) de 1894 à 1908. Auteur : Pomade Albert Architecte né le 31 Janvier 1880 à Mont-de-Marsan et mort à Dax le 31 décembre 1957. Marié le 17 décembre 1919 à une riche héritière argentine, Ana Celia Vasquez, il est diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris. Il s'installe à Dax en 1903 et succède en 1908 à Edmond Ricard comme architecte municipal. Ses principales réalisations dans la ville sont les arènes (1913), les bains Saint-Pierre (1924), l'hôtel des Postes (1927), l'hôtel Splendid (1929, en collaboration avec André Granet), la maison de repos du Lanot et de nombreuses maisons et villas. En dehors de Dax, on lui doit d'autres villas à Hossegor, Soustons, Saint-Vincent-de-Tyrosse ou Hendaye, ainsi que les arènes de Saint-Sever (1932). Auteur : Lalanne Alexandre Né à Dax le 18 octobre 1863 dans une famille de charpentiers, menuisiers, doreurs et vitriers, et mort dans la même ville le 8 juillet 1934 ; fils de Jean-Baptiste Lalanne (1818-1906), entrepreneur de travaux publics, et de Jeanne Fourcqs (1830-1909), et frère de Gratien Louis Lalanne, entrepreneur de travaux publics. Architecte à Dax, inspecteur des Monuments historiques ; associé à Albert Pomade (1880-1957). Auteur : Lalanne Bernard Charpentier à Dax. Né à Dax le 23 mai 1754 et mort dans la même ville le 3 octobre 1815 ; fils de Jean Lalanne (1713-1789), charpentier, et de Bertrande Minvielle ; frère aîné du doreur Jean Lalanne "cadet" et beau-frère du menuisier Bernard Colard (1753-1831), l'auteur du buffet du grand orgue de la cathédrale. Marié en premières noces, à Dax le 1er août 1780, à Bernardine dite Angélique Laurenson (morte à Dax le 11 décembre 1808), fille du marchand Jean Laurenson et de Marie Menat, puis en secondes noces à Bernarde Tastet. Il eut au moins trois fils et cinq filles : Étienne (1783-1858), charpentier (grand-père de l'architecte dacquois Alexandre Lalanne) ; Bertranne (1784-1786) ; Jean (1786-?), menuisier ; Jeanne (1788-1791) ; Françoise (1789-?) ; Marie (1792-1796) ; Jeanne (1793-?) ; Jean-Baptiste (1797-1856), vitrier. Auteur : Monique Jean Maître-maçon et entrepreneur, né à Dax le 4 novembre 1747 (filleul de Jean Dupérier et de Marie de Debarat) et mort dans cette ville le 25 janvier 1828 ; fils de Guillaume Monique (1722-1773), lui-même troisième génération d'une lignée de tailleurs de pierre et de maçons, et de Marie Josèphe Dufau (1722-1759) ; épouse en premières noces à Dax, le 18 février 1772, Marguerite Ferran, et en secondes noces, à Dax le 6 février 1776, Jeanne Lasserre (1752-1813), fille, petite-fille et sœur de maîtres-maçons, dont il eut quatre filles : Françoise (1777-1863), épouse en 1800 de Jean-Baptiste Bénesse (1776-1863), négociant et maire de Saint-Vincent-de-Paul, et belle-mère de l'agent-voyer Pierre Boubé ; Marguerite (1777-?), épouse en 1810 de Jean-Baptiste Darrobert (1784-1864), bonnetier ; Marthe et Jeanne Monique. Auteur : Gischia Jean, entrepreneur de maçonnerie (attribution par source) Auteur : Grandou François, entrepreneur (attribution par source) Auteur : Charpentier Eugène Joseph Eugène Joseph Charpentier, architecte, né à Paris 2e le 29 janvier 1841 et mort dans la même ville (à son domicile du 17, rue de Tournon) le 13 mars 1913 (inhumé le surlendemain au cimetière du Montparnasse, 10e division, 6e ligne sud, n° 12). Fils de Louis Eugène Charpentier (1811-1890), artiste peintre (élève de François Gérard et de Léon Cogniet, auteur d'un célèbre portrait de George Sand), et de Victoire Pauline Petit, il épousa Maria Henriette Catherine Elisabeth Laurence Joséphine Revoil, il n'en eut pas d'enfant. Eugène Charpentier fut l'associé de l'architecte Paul Gallois (1825-1889) jusqu'à la mort de celui-ci, et construisit avec lui le massif occidental de la cathédrale de Dax. Par la suite, il érigea en 1894 la chapelle Notre-Dame-de-Grâce, rue de Sèvres à Paris VIe. Il fut membre de la Société centrale des Architectes français. Auteur : Veillier François Sculpteur domicilié à Dax (place Poyanne) en 1881-1882. Sans doute le sculpteur François "Weiller" qui travailla aux chapiteaux de la nouvelle église d'Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées) en 1866. Peut-être identifiable au François Veillier, "sculpteur", né à Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) le 27 mai 1842 et mort à Toulouse le 20 juin 1917, fils de Jacques Philippe Veillier et de Marie-Antoinette Griffe (morte à Montpellier en novembre 1902) ; marié à Pamiers (Ariège) le 22 mai 1871 à Jeanne Doumenc (Pamiers, 2 août 1837 - ?), fille de Joseph Doumenc et de Madeleine Bayle, et veuve de Charles Petitpied ; dont une fille unique, Antonia Victorine, épouse de Lambert Ernest Joseph Pachet. Le sculpteur François Veillier, alors actif à Toulouse, exécuta en 1893 le décor de la façade du théâtre municipal d'Albi. Auteur : Brunache Bernard Bernard II Brunache, peintre-vitrier à Dax (rue Large), issu d'une famille dacquoise qui compta onze peintres-vitriers sur cinq générations et qui s'allia par mariage à la famille Monique, charpentiers et vitriers. Né à Dax le 26 juin 1816 et mort dans la même ville le 21 avril 1891 ; fils aîné de Jacques Brunache (1795-1851), vitrier, et de Caroline Marie ; marié à Dax, le 2 novembre 1840, à Anne Manuelle dite Marinette Gaillardo (Dax, 22 janvier 1819 - Dax, 19 avril 1891), fille du marchand Joachim Gaillardo et de Manuela Astéaza, dont il eut cinq enfants, parmi lesquels les peintres-vitriers Oscar (1840-1876), Pierre Prosper dit Léopold (1843-1910) et Jean Thomas (1849-1871) Brunache. Auteur : Lalanne Étienne, entrepreneur (attribution par source) Auteur : Bernadet Étienne, charpentier (attribution par source) Auteur : Ducamp Pierre Jean Pierre Ducamp, maçon et entrepreneur de travaux publics à Mimbaste (Landes) puis Dax (boulevard Saint-Pierre en 1895). Né à Mimbaste le 2 février 1840 et mort à Dax le 13 juillet 1931 ; fils de Jean Ducamp, tonnelier, et de Catherine Darrigade ; épouse à Dax, le 26 janvier 1869, Jeanne Lasserre (Pouillon, 9 janvier 1853 - Dax, 16 mars 1909), fille d'Arnaud Lasserre, entrepreneur de travaux publics, et de Catherine Lombard, dont il eut trois enfants : Eugénie (1873-1961), en 1896 Mme Jacques Albert Cazalis ; Marie Catherine et Jean Paul. Auteur : Petitgrand Victor Louis Jean Louis Victor Petitgrand, architecte né à Lingèvres (Calvados) le 21 juillet 1841 et mort à Paris le 23 février 1898 (inhumé le lendemain au cimetière du Montparnasse) ; fils de Jean-Baptiste Louis Petitgrand, fabricant de draps puis inspecteur du chemin de fer de l'Ouest, et de Pauline Louise Alphonse Le Page ; marié à Paris, le 26 juin 1873, avec Marie-Caroline Itam (1850-1933), fille de Charles Victor Itam, commissionnaire de roulage, et de Claire-Caroline Portait, dont il eut trois enfants : Marie-Louise (1874-1943), en 1902 Mme Paul Maze, Jacques Petitgrand (1876-1940), décorateur, et Madeleine (1883-1955), en 1933 Mme Gaston Bickart, puis remariée en 1949 avec son beau-frère Paul Maze. Source : Geneanet. Élève d’Anatole de Baudot, Victor Petitgrand fut rapporteur au Comité des édifices diocésains en 1879, architecte diocésain de Saint-Claude (Jura) en 1880, puis de Viviers la même année, du Puy-en-Velay (Haute-Loire) en 1883, de Sées (Orne) en 1886, enfin de Coutances (Manche) en 1896 ; architecte des monuments historiques de Toulouse en 1892 ; architecte départemental du Puy-de-Dôme, de la Lozère, de l’Aveyron, du Tarn, de la Haute-Garonne, de la Haute-Loire, de l’Ardèche et la ville de Versailles en 1897 ; chevalier de la Légion d'honneur le 29 octobre 1889. Il reconstruisit la tour-clocher du Mont Saint-Michel avec sa flèche néogothique. Source : Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine. Auteur : Bizeul Emmanuel, horloger (attribution par source) Auteur : Nassiet J.-B., entrepreneur (attribution par source) Auteur : Lusca Architecte et inspecteur des casernes de la ville, châteaux et citadelle de Bayonne sous Louis XVI. Il leva le 1er juillet 1789 un plan de Bayonne incluant, entre autres projets, celui du percement d'une nouvelle rue "depuis les Cinq-Cantons jusqu'à la place de Notre-Dame". Il s'agit probablement du même "ingénieur Lusca" qui construisit en 1756 un plan-relief de Gravelines (aujourd'hui au Palais des Beaux-Arts de Lille) et réalisa l'année suivante un "Plan de la galerie du Vieux Louvre où sont déposés les plans en relief". Auteur : Camou Jean Jean Camou, dit Lartigot, né à Audoux (diocèse d'Oloron, aujourd'hui Audaux, Pyrénées-Atlantiques) ; charpentier à Dax, titré "entrepreneur du bâtiment de la nouvelle église" (cathédrale) dans l'acte de son premier mariage à la cathédrale, le 8 avril 1704, avec Jeanne Fortoüat (Farthouat), née à Narbay, servante du boulanger dacquois Martin (source : AD Landes, E dépot 88 / GG 9). Il eut plusieurs enfants de ce mariage et de sa seconde union avec Jeanne Darracq (10 janvier 1722) : Pierre (1705), David (1709), Catherine (1712), Catherine (1714), Catherine (1716), Pierre (1717), Marguerite (1722), Jeanne (1724), Jean (1725). Auteur : Lafite Jean, entrepreneur de maçonnerie (attribution par source) Auteur : Louges Jean Jean Baptiste Julien Louges (Dax, 5 janvier 1810 - Dax, 22 décembre 1882), peintre-vitrier à Dax (rue du Mirailh). Fils de Bertrand Louges, marchand, et de Louise Lourau, il épousa à Dax, le 17 février 1846, Marguerite Lescoute-Peyré (Sauveterre-de-Béarn, 1814 - Dax, 24 juillet 1872), fille de Jean Lescoute-Peyré, cultivateur, et de Marie-Anne Majourau, dont il eut un fils, Pierre Célestin Louges (Dax, 1856 - id., 1923), peintre à son tour. Auteur : Bernos Jean Menuisier à Dax (activité documentée de 1847 à 1875) ; né à Oeyreluy le 20 septembre 1819, mort à Dax (rue Neuve) le 29 mai 1899 ; fils de Fabien Bernos (1778-1830) et de Gracie Jeanne Montauzé (1784-1849) ; marié à Seyresse, le 18 février 1846, à Marguerite Laporte (Oeyreluy, 14 novembre 1821 - 1878/1899), dont deux enfants : Jeanne (1848), mariée en 1872 au menuisier Henri Ducourau (qui travailla pour la cathédrale de Dax) ; et Jean (1851), marié en 1878 à Léonie Taffoureau. |
Description
L'édifice, orienté, est aujourd'hui largement dégagé sur la quasi-totalité de son pourtour (jusqu'au XIXe siècle, un cimetière le bordait au sud). Il est entièrement bâti en pierre de taille (de Mugron, d'Angoulême et de Bidache pour les parties construites au XIXe siècle) et couvert d'ardoises, à l'exception des collatéraux, du déambulatoire et de diverses annexes (sacristies, salle capitulaire, oratoire sud), couverts de tuiles. Le plan est de type basilical : vaisseau central de quatre travées, flanqué de collatéraux et prolongé par un chœur de trois travées, à trois pans coupés, lui-même entouré d'un déambulatoire de même plan. Un transept saillant interrompt les collatéraux ; sa croisée est surmontée d'une ample coupole sur pendentifs. La façade occidentale (1894) est encadrée de deux clochers-tours symétriques, carrés, couverts de toits à l'impériale. Collatéraux et chevet sont étayés par des arcs-boutants. Les deux façades du transept présentent des frontispices à ordres dorique et ionique, couronnés de frontons classiques (triangulaire au nord, cintré au sud). Une série d'annexes, salle capitulaire et sacristies, empâtent les flancs sud et est du chevet. A l'intérieur, passé un porche voûté d'arêtes, le vaisseau central, surmonté à l'entrée d'une large tribune d'orgue, ouvre sur les collatéraux par de grandes arcades en plein cintre sur piliers cruciformes. Les trois vaisseaux et le chœur sont voûtés d'arêtes sur doubleaux. Surmontant les bas-côtés et le déambulatoire, de larges tribunes ceinturant l'édifice ouvrent sur la nef par des arcades en anse-de-panier. Au-dessus s'ouvrent les fenêtres hautes en plein cintre, élévation à trois niveaux habituelle dans les édifices classiques contemporains (Saint-Paul-Saint-Louis de Paris, cathédrale de La Rochelle...). La coupole de la croisée, qui aurait dû être coiffée d'un dôme, est renfermée dans un comble pyramidal couvert d'un simple toit en pavillon.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan en croix latine |
Étages |
3 vaisseaux |
Couvrements |
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Couvertures |
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Escaliers |
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Décors/Technique |
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Décors/Représentation |
Précision sur la représentation : Décor sculpté (non étudié en dossiers individuels) : ordre corinthien au niveau supérieur des deux tours-clochers, pots à feu en amortissement aux angles, guirlandes au-dessus des lucarnes ; candélabres en amortissement aux angles de la tour de la croisée ; pilastres doriques et ioniques aux frontispices des deux bras du transept, draperie au-dessus de la rose, sphères en amortissement de la corniche du bras sud. |
Dimensions |
Précision sur les dimensions : Dimensions totales. Transept : la = 7,20 m. Collatéraux : la = 3,20 m. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA40001544 |
Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Dax sud |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2012 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Cathédrale Notre-Dame, Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/1266bbc1-2c35-4a6f-94fe-335e0a0e56f7 |
Titre courant |
Cathédrale Notre-Dame |
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Dénomination |
cathédrale |
Vocable |
Notre-Dame |
Statut |
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Protection |
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Intérêt |
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Documents d'archives
Cathédrale de Dax : projet de clocher par Lusca, mémoire du chapitre, 1786.
Lieu de conservation : Archives nationales, Paris
Côte : G 9 131
ISBD/Commentaire :
Cathédrale de Dax : projet de clocher par Lusca, mémoire du chapitre, 1786.
Archives diocésaines, Dax. Registre de recette et dépense pour servir au trésorier de la fabrique de l'église paroissiale de la ville de Dax (1803-1826)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Registre de recette et dépense pour servir au trésorier de la fabrique de l'église paroissiale de la ville de Dax (1803-1826).
Archives diocésaines, Dax. Registre pour servir à inscrire les délibérations du conseil de fabrique et du bureau des marguilliers [de l'église paroissiale de Dax], commencé le 2 avril 1837 (1837-1876)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Registre pour servir à inscrire les délibérations du conseil de fabrique et du bureau des marguilliers [de l'église paroissiale de Dax], commencé le 2 avril 1837 (1837-1876).
Archives diocésaines, Dax. Livre-journal de la fabrique de l'église paroissiale Notre-Dame de Dax (1839-1845)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Livre-journal de la fabrique de l'église paroissiale Notre-Dame de Dax (1839-1845).
Archives diocésaines, Dax. Livre-journal de la fabrique de l'église paroissiale Notre-Dame de Dax (1845-1852)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Livre-journal de la fabrique de l'église paroissiale Notre-Dame de Dax (1845-1852).
Archives diocésaines, Dax. Livre-journal de la fabrique de l'église paroissiale Notre-Dame de Dax (1852-1858)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Livre-journal de la fabrique de l'église paroissiale Notre-Dame de Dax (1852-1858).
Archives diocésaines, Dax. Cathédrale de Dax, registre de comptes (1858-1875)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Cathédrale de Dax, registre de comptes (1858-1875).
Archives diocésaines, Dax. Journal de comptabilité de la fabrique de l'église paroissiale Notre-Dame de Dax (1875-1896)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Journal de comptabilité de la fabrique de l'église paroissiale Notre-Dame de Dax (1875-1896).
Archives diocésaines, Dax. Richesses mobilières de la cathédrale de Dax sous forme d'inventaire. Texte manuscrit (mars 1873)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Richesses mobilières de la cathédrale de Dax sous forme d'inventaire. Texte manuscrit (mars 1873).
Archives diocésaines, Dax. Procès-verbaux des délibérations du conseil de fabrique de la cathédrale Notre-Dame de Dax (1873-1906)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Procès-verbaux des délibérations du conseil de fabrique de la cathédrale Notre-Dame de Dax (1873-1906).
Archives diocésaines, Dax. Cathédrale de Dax, fabrique et bureau des marguilliers, procès-verbaux de l'installation des curés et vicaires (1842-1877)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Cathédrale de Dax, fabrique et bureau des marguilliers, procès-verbaux de l'installation des curés et vicaires (1842-1877).
Archives diocésaines, Dax. Paroisse de Dax. Restauration et achèvement de la cathédrale. Registre des souscripteurs et des donateurs (1878)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Paroisse de Dax. Restauration et achèvement de la cathédrale. Registre des souscripteurs et des donateurs (1878).
Archives diocésaines, Dax. Registres de la confrérie du Saint-Sacrement en la cathédrale de Dax (1836-1869, 1870-1902 et 1903-1957)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Registres de la confrérie du Saint-Sacrement en la cathédrale de Dax (1836-1869, 1870-1902 et 1903-1957).
Archives diocésaines, Dax. Registre de la confrérie du Très Saint Rosaire en la cathédrale de Dax (1867)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Registre de la confrérie du Très Saint Rosaire en la cathédrale de Dax (1867).
Monographie paroissiale de la cathédrale, par l'archiprêtre Pierre Lorreyte, vers 1887.
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 16 J 19
ISBD/Commentaire :
Monographie paroissiale de la cathédrale, par l'archiprêtre Pierre Lorreyte, vers 1887.
Cathédrale, restaurations, 1819-1936.
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 2 O 654
ISBD/Commentaire :
Cathédrale, restaurations, 1819-1936.
Cathédrale Notre-Dame : réparation, reconstruction des voûtes, réparation des vitraux, du dôme et de l'orgue, projet de démolition du vieux clocher, travaux d'agrandissement et de restauration, démolition du mur de la sacristie, alignement des abords de la cathédrale, transfert du portail gothique, reconstruction de la sacristie, construction d'un grand orgue, restauration du carrelage et des perrons d'accès... (1820-1908)
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 107/11-12
ISBD/Commentaire :
Cathédrale Notre-Dame : réparation, reconstruction des voûtes, réparation des vitraux, du dôme et de l'orgue, projet de démolition du vieux clocher, travaux d'agrandissement et de restauration, démolition du mur de la sacristie, alignement des abords de la cathédrale, transfert du portail gothique, reconstruction de la sacristie, construction d'un grand orgue, restauration du carrelage et des perrons d'accès... (1820-1908)
Inventaire des biens de la mense et de la fabrique, 5 février 1906.
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 107/15-17
ISBD/Commentaire :
Inventaire des biens de la mense et de la fabrique, 5 février 1906.
Dons et legs à la fabrique (1806-1898).
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 107/18
ISBD/Commentaire :
Dons et legs à la fabrique (1806-1898).
Comptes de gestion de la fabrique (1894-1904).
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 107/19-20
ISBD/Commentaire :
Comptes de gestion de la fabrique (1894-1904).
Cathédrale : travaux, entretien, réparations, agrandissement, toiture, remise en état des grilles, 1791-1967.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Cathédrale : travaux, entretien, réparations, agrandissement, toiture, remise en état des grilles, 1791-1967.
Projet pour un beffroi de charpente, s.d. (1813 ?).
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Projet pour un beffroi de charpente, s.d. (1813 ?).
Lettre du sous-préfet au maire de Dax relative à la demande de classement du portail et du porche gothiques de la cathédrale, 12 décembre 1864.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Lettre du sous-préfet au maire de Dax relative à la demande de classement du portail et du porche gothiques de la cathédrale, 12 décembre 1864.
AM Dax. 9 M 1. Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878.
Devis de gros travaux à faire à la cathédrale, par les architectes Gallois et Charpentier, mai (?) 1878 (extraits concernant le décor sculpté).
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Devis de gros travaux à faire à la cathédrale, par les architectes Gallois et Charpentier, mai (?) 1878 (extraits concernant le décor sculpté).
Devis de travaux d'agrandissement et de restauration, par les architectes Gallois et Charpentier, 24 septembre 1879 (extrait concernant les travaux de sculpture à la nef et au clocher, et de menuiserie à la porte d'entrée).
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Devis de travaux d'agrandissement et de restauration, par les architectes Gallois et Charpentier, 24 septembre 1879 (extrait concernant les travaux de sculpture à la nef et au clocher, et de menuiserie à la porte d'entrée).
Projet de voûtement du porche et des chapelles occidentales de la cathédrale par Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, 17 octobre 1879.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Projet de voûtement du porche et des chapelles occidentales de la cathédrale par Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, 17 octobre 1879.
Délibération du conseil municipal relative à l'agrandissement de la cathédrale, 17 août 1887.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Délibération du conseil municipal relative à l'agrandissement de la cathédrale, 17 août 1887.
Arrêté de classement du portail gothique de la cathédrale, 26 novembre 1884.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Arrêté de classement du portail gothique de la cathédrale, 26 novembre 1884.
Lettre du sous-préfet au maire de Dax relative au déplacement projeté du portail gothique contre le mur de la sacristie, 16 avril 1885.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Lettre du sous-préfet au maire de Dax relative au déplacement projeté du portail gothique contre le mur de la sacristie, 16 avril 1885.
Lettre du directeur des Beaux-Arts à l'archiprêtre de la cathédrale relative au déplacement projeté du portail gothique, 11 février 1886.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Lettre du directeur des Beaux-Arts à l'archiprêtre de la cathédrale relative au déplacement projeté du portail gothique, 11 février 1886.
Lettre du directeur des Beaux-Arts au député des Landes Loustalot relative au déplacement projeté du portail gothique, 11 février 1889.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
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Lettre du directeur des Beaux-Arts au député des Landes Loustalot relative au déplacement projeté du portail gothique, 11 février 1889.
Certificat de l'architecte H. Ferron relatif à l'exécution des travaux de translation du portail gothique, 11 avril 1890.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Certificat de l'architecte H. Ferron relatif à l'exécution des travaux de translation du portail gothique, 11 avril 1890.
Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893.
Lettre de l'architecte des Monuments historiques Victor Petitgrand au maire de Dax, relative à la repose du portail gothique, 26 octobre 1896.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Lettre de l'architecte des Monuments historiques Victor Petitgrand au maire de Dax, relative à la repose du portail gothique, 26 octobre 1896.
Lettre du sous-préfet au maire de Dax relative à la nomination de l'architecte Victor Petitgrand pour les travaux de repose du portail en remplacement de H. Ferron, 12 novembre 1896.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Lettre du sous-préfet au maire de Dax relative à la nomination de l'architecte Victor Petitgrand pour les travaux de repose du portail en remplacement de H. Ferron, 12 novembre 1896.
Lettre du sous-préfet au maire de Dax relative à la nomination de l'architecte Alexandre Lalanne à la surveillance des travaux de repose du portail gothique, 13 janvier 1897.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Lettre du sous-préfet au maire de Dax relative à la nomination de l'architecte Alexandre Lalanne à la surveillance des travaux de repose du portail gothique, 13 janvier 1897.
Soumission de l'entrepreneur Pierre Ducamp pour les travaux de repose du portail gothique, 26 février 1897.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Soumission de l'entrepreneur Pierre Ducamp pour les travaux de repose du portail gothique, 26 février 1897.
Lettre du sous-préfet au maire de Dax relative à la repose du portail gothique dans le transept de la cathédrale, 7 juillet 1898.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Lettre du sous-préfet au maire de Dax relative à la repose du portail gothique dans le transept de la cathédrale, 7 juillet 1898.
Certificat de réparation de l'horloge de la cathédrale par Emmanuel Bizeul, 27 février 1895.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 11
ISBD/Commentaire :
Certificat de réparation de l'horloge de la cathédrale par Emmanuel Bizeul, 27 février 1895.
Délibération du conseil de fabrique relative au décompte final des travaux exécutés à la cathédrale, 4 juillet 1896.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Délibération du conseil de fabrique relative au décompte final des travaux exécutés à la cathédrale, 4 juillet 1896.
Lettre de l'archiprêtre Lorreyte au sous-préfet de Dax résumant les travaux exécutés à la cathédrale depuis 1881, 9 juillet 1896 (extraits).
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Lettre de l'archiprêtre Lorreyte au sous-préfet de Dax résumant les travaux exécutés à la cathédrale depuis 1881, 9 juillet 1896 (extraits).
Cathédrale : sacristie.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
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Cathédrale : sacristie.
Documents figurés
Plan de la cathédrale et de ses abords avec projet d'agrandissement (massif occidental et sacristie), par l'architecte Edmond Ricard, 19 août 1887.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Plan de la cathédrale et de ses abords avec projet d'agrandissement (massif occidental et sacristie), par l'architecte Edmond Ricard, 19 août 1887.
Reconstruction de la salle capitulaire, dessins de l'architecte Albert Pomade, 2 juillet 1937.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
ISBD/Commentaire :
Reconstruction de la salle capitulaire, dessins de l'architecte Albert Pomade, 2 juillet 1937.
Périodiques
ABBADIE Jacques-François. "La consécration de la cathédrale de Dax en 1755". Bulletin de la Société de Borda, 26e année, 1901.
Mention : p. 23-26
ISBD/Commentaire :
ABBADIE Jacques-François. "La consécration de la cathédrale de Dax en 1755". Bulletin de la Société de Borda, 26e année, 1901.
DARMAILLACQ B. Les cathédrales de Dax
Mention : p. 3-16
ISBD/Commentaire :
DARMAILLACQ B. "Les cathédrales de Dax".Bulletin de la Société de Borda, 79, 1955.
MENAUT Élie. "La contribution artisanale à la construction de la troisième cathédrale de Dax". Bulletin de la Société de Borda, 1955.
ISBD/Commentaire :
MENAUT Élie. "La contribution artisanale à la construction de la troisième cathédrale de Dax". Bulletin de la Société de Borda, 1955.
SALET Francis. "La cathédrale de Dax". Congrès archéologique de France, vol. 102, 1939.
Mention : p. 380-390
ISBD/Commentaire :
SALET Francis. "La cathédrale de Dax". Congrès archéologique de France, vol. 102, 1939.
MARSAN Jacques. Les anciennes Cathédrales de Dax
Mention : p.552-567
ISBD/Commentaire :
MARSAN Jacques. "Les anciennes Cathédrales de Dax". Bulletin de la Société de Borda, 424, 1991.
L'Architecture, n° 11, mars 1889.
ISBD/Commentaire :
L'Architecture, n° 11, mars 1889.
Bibliographie
CHAUVIN Agnès. La cathédrale de Dax
ISBD/Commentaire :
CHAUVIN Agnès. La cathédrale de Dax. T.E.R., Université de Bordeaux III - Michel de Montaigne, 1988.
GARDELLES Jacques. Aquitaine gothique
Mention : p. 92-95
ISBD/Commentaire :
GARDELLES Jacques. Aquitaine gothique. Paris : Picard, 1992.
LERAT Serge (dir.). Landes & Chalosses
Mention : t. I, p. 357-359 (Jacques Gardelles)
ISBD/Commentaire :
LERAT Serge (dir.). Landes & Chalosses. Pau : Cairn, 1984.
MINVIELLE Alix. Le portail de l'ancienne cathédrale gothique de Dax. Université de Paris IV, 1995.
ISBD/Commentaire :
MINVIELLE Alix. Le portail de l'ancienne cathédrale gothique de Dax. Université de Paris IV, 1995.
PEDEGERT Félix, abbé. Notice historique et archéologique de Notre-Dame de Dax. Dax : Bonnebaigt, 1849.
ISBD/Commentaire :
PEDEGERT Félix, abbé. Notice historique et archéologique de Notre-Dame de Dax. Dax : Bonnebaigt, 1849.
Dictionnaire des églises de France. Sud-Ouest. Paris: Ed. Robert Laffont, [1967]. Tome 3.
Mention : p. 68-70
ISBD/Commentaire :
Dictionnaire des églises de France. Sud-Ouest. Paris : Ed. Robert Laffont, [1967]. Tome 3.
Annexes
Extraits du registre de recette et dépense pour servir au trésorier de la fabrique de l'église paroissiale de la ville de Dax (1803-1826) (Archives diocésaines, Dax)
- 1803 (13 juin). "A Colar menuisier suivant son mandat acquité (sic) n° 5... 60." [Bernard Colard, auteur du buffet d'orgue de la cathédrale]
- 1804 (an XII, 27 floréal). "Vente de l'ancien soleil de cuivre argenté, laquelle vente a été faite à M. Tachoire curé de St-Lon pour... 45."
- 1805 (14 avril). "Payé à Brunache pour avoir doré la croix suivant son reçu n° 74 cy... 50."
- 1806 (11 mars). "3° Payé au Sr Guirand peintre pour avoir enluminé la stampe (sic pour l'estampe) placé aux fonds (sic) baptismaux sur son mandat acquité... 12. / 4° Pour l'achat de la dite stampe représentant le bapt[ême] de Notre Seigneur par St Jn Bte ensemble le port... 7,50." [Achat consécutif à la visite de l'évêque de Bayonne Joseph Jacques Loison le 10 mars.]
- 1807 (8 septembre). "Reçu de M. l'abbé Lallemand pour la vente de l'ancienne chaire à prêcher des Capucins... 200 f."
- 1807 (3 octobre). "97. Payé à Monsieur Leclercq [de Mont-de-Marsan] pour achat d'un brévière (sic) en 4 vol. relié en maroquin doré sur tranche. Lequel brevière a été donné par lad. au prédicateur... 30 f."
- 1808 (3 avril). "Du 27. Payé au Sr Colar menuisier pour reconstruction et ajouts de l'armoire destinée à renfermer le dais, son mandat n° 106... 36."
- 1808 (3 juillet). "Payé au Sr Goirand peintre & doreur pour avoir peint et doré le bois du dais suivant son mandat acq. n° 119... 120 f. / Payé au Sr Colar menuisier pour le bois et la ferrure du dais selon son mandat acqui[tt]é n° 120... 115."
- 1808 (13 juillet). "Pour une porte au tambour et une croix au-dessus du dôme..."
- 1809 (14 mai). "Plâtre, réparations à l'autel du Saint-Esprit."
- 1809 (3 juin). "Dorures à l'autel du Saint-Esprit (Pentecôte)."
- 1809 (avril). "Ancien dais vendu à Saint-Vincent-de-Xaintes... 150 f."
- 1810 (1er juillet). "67. Payé au Sr Mortet père orphèvre (sic) à Bayonne pour achat d'un plat à quêter, suivant le compte & le mandat acq.té... 24." [Charles-François Mortet]
- 1810 (31 décembre). "Payé au sieur Momejean orphevre pour raccomodage (sic) de la clef du tabernacle suivant son reçu, six francs... 6." [Pierre Mauméjean (1773-1853)]
- 1812 (5 avril). "97. Payé au sieur Maumejean orphevre pour avoir raccomodé une burette d'argent suivant son reçu... 3."
- 1812 (20 mars). "102. Payé à Mons. Mortet père orphevre à Bayonne pour fourniture d'une coupe de calice, suivant son mandat acquité... 36."
- 1816 (9 juin). "198. Payé aux sieurs Michel Brun et Raimond Rosières, fondeurs pour autant d'accompte (sic) pour raccommodage des deux cloches fêlées, suivant le mandat... 80."
- 1817 (2 juin). "253. Payé au sieur Maumejean orphevre pour avoir repassé la dorure, enlevé les taches, remise en couleur et repoli le soleil et le calice en vermeil avec sa patène suivant son mandat... 30."
- 1817 (5 octobre). "280. Payé au sieur Lamarque plâtrier pour avoir refait le derrière du maître-autel et réparé en e[n]tier ledit autel suivant son mandat acquité... 175."
- 1818 (4 octobre). "345. Payé à Mr Maumejean orphevre pour réparations au soleil selon son mémoire acquité... 3."
- 1818 (31 décembre). "364. Payé à Mad. J.l Bernard Barrère pour fournitures de 4 chasubles et de trois surplis suivant son compte ensemble son mandat acquité... 445."
- 1819 (31 mars). "380. Payé au sieur Lamarque plâtrier pour avoir fait la statue de la Vierge placée au frontispice de la maîtresse porte de l'Eglise sur son mandat acquité... 60."
- 1820 (5 mars). "441. Payé au sieur Maumejean pour avoir netoyé (sic) les deux maîtres autels, redoré les dorures, netoyé tous les tableaux de l'Eglise & passé un vernis, sur son mandat acquité... 150. / [...] 445. Payé à Mr Maumejean orphevre pour avoir resoudé et reblanchi l'ensensoir (sic) suivant son compte acquité... 6,50."
- 1820 (20 juin). "448. Au sieur Lamarque, plâtrier, pour deux adorateurs qu'il a faits, sur son mandat acquitté... 12,50."
- 1822 (30 septembre). "115. Payé à Mr Mortet orphevre à Bayonne pour l'acq.t de son compte ordonnancé et acquitté... 88,45."
- 1822 (6 octobre). "N° 119. Payé au Sr Brunache vitrier pour avoir repeint une partie du boisage de l'orgue s[uivan]t son compte acquitté... 6."
- 1822 (31 décembre). "Achat d'un Christ pour l'autel Notre-Dame... 11. / 153. Payé à M. Mortet père, marchand orphevre à Bayonne pour fourniture d'une croix processionale (sic) en cuivre argenté avec une petite Vierge pour y être attachée... 182. / Au même pour fourniture d'un goupillon en argent - 90. / 135. Payé au Sr Brunache vitrier pour avoir doré la croix du petit Christ sur l'autel Notre-Dame et mis une vitre au Te igitur dudit autel... 4."
- 1823 (5 octobre). "153. Payé à Mr Mortet pour réparation du soleil et d'un calice sur son reçu... 24."
- 1824 (3 octobre). "182. Payé à M. Mortet orphevre à Bayonne pour dorure d'une coupe de calice et de deux pataines (sic) en or moulu - 32."
________________________________________________
Extraits du registre pour servir à inscrire les délibérations du conseil de fabrique et du bureau des marguilliers [de l'église paroissiale de Dax], commencé le 2 avril 1837 (1837-1876) (Archives diocésaines, Dax)
- 1838 (4 juin). "Le bureau des marguilliers réuni ce jour dimanche quatre juin [...]. Mr le curé [Louis Gratien de Morancy] a entretenu l'assemblée de l'utilité qu'il y aurait de faire l'achat d'une chappe (sic) pour servir aux cérémonies des jours de grande solennité, il en a exposé toute la convenance et a témoigné le désir que la fabrique pût profiter pour cela d'un (sic) offre qui lui a été faite par l'intermédiaire de Mr l'abbé Darrigand vicaire, de livrer une chappe confectionnée suivant la demande qui lui en a été faite pour la somme de deux cents (sic) cinquante francs. [...] / Le trésorier est autorisé à faire au plus tôt l'achat de la chappe offerte par ledit Mr Barateau [...]."
- 1839-1841. Affaire de "l'échoppe du sieur Bassert", adossée à la cathédrale avec d'autres maisons, que le propriétaire veut transformer en auberge, projet auquel s'oppose la fabrique, qui demande l'expropriation. Les maisons accolées à l'église ne seront supprimées progressivement qu'à partir des années 1870-1880.
- 1844 (7 octobre). "L'an mil huit cent quarante quatre et le Dimanche septième jour du mois d'octobre [...]. L'appurement (sic) du compte terminé, Mr le curé [Morancy] entretient le conseil d'une réparation que nécessite l'autel Notre Dame et dit qu'en exécution de l'ordonnance de Monseigneur l'évêque qui ne permet pas qu'on place au-dessus du tabernacle aucune statue de la Ste Vierge ny des saints, que l'exposition du St Sacrement doit être libre et convenablement décorée, que pour atteindre ce but, le bureau des marguilliers avait, dans sa séance du 14 janvier d[ernie]r, chargé le trésorier de faire faire les travaux nécessaires ; mais les fonds disponibles ne permirent alors que de faire reculer la Vierge, sans l'accompagnement convenable, d'où il suit que cet autel exige aujourd'hui qu'on y ajoute un gradin de plus ainsi que quelqu'ornement autour de la niche de la Ste Vierge. Mr le curé soumet au conseil le plan et devis dressé par le sieur Lagrange, qui se chargera de faire exécuter ces travaux ainsi que d'autres réparations dont cet autel avait déjà besoin, le tout pour la somme de cinq cents francs, il invite le conseil à délibérer sur ce qu'il croira convenable d'arrêter, avec la clause qu'on se servira pour cet objet du legs de feue D.le Cecille (sic) Coudroi fait à la fabrique et spécialement destinée par elle à la décoration de cet autel. / Le conseil de Fabrique, ayant entendu l'exposé ci-dessus et consulté le bureau des marguilliers pour savoir si les rentrées à faire d'ici à la fin de l'année permettraient de faire cette dépense, arrêté / Article 1er. Que les ouvrages à faire à l'autel de la Ste Vierge suivant le devis qui vient de lui être soumis seront exécutés sans retard sous la surveillance de Messieurs le trésorier et marguilliers. / Art. 2. Le Bureau des marguilliers est autorisé à délivrer un mandat de 500 f. sur le trésorier pour l'acquit de ces travaux après qu'il aura été reconnu qu'ils sont exécutés suivant le devis."
- 1846 (1er avril). "Mr Duperier a entretenu le conseil de la perte bien douloureuse que vient de faire la paroisse par la mort de son digne et bien vénérable curé Monsieur Morancy [...], mort prématuré[ment]" [la veille 31 mai]. déposée pour cet objet et que, dès
- 1849 (7 octobre). "Mr le curé [Hippolyte Goujon-Girardot] a fait part au conseil de l'intention qu'il avait depuis longtemps de demander à être autorisé à employer le premier boni disponible à l'achat d'un ciboire en vermeil. Il a dit que l'Eglise possédant maintenant un bel ostensoir et un beau calice, il conviendrait de completter (sic) par un ciboire de prix, il a ajouté qu'il avait déjà entre ses mains une première somme déposée pour cet objet et que, dès lors, la fabrique ne serait comprise dans l'achat que pour les deux tiers [...]" [approuvé]
- 1850 (6 octobre). "Après l'appurement (sic) du compte, Mr le curé [...] a fait la proposition au conseil de completter (sic) par deux dalmatiques en velours cramoisi et broderie en or, l'ornement qui existe déjà et qui appartient à la confrérie du St Sacrement. Il a dit que dans le courant de l'année 1851 on pourrait faire l'achat d'une chappe (sic) en tout pareille à la chasuble et aux dalmatiques, ce qui enrichirait notre sacristie d'un bel ornement complait (sic), dont elle est dépourvue." [accordé]
- 1851 (5 octobre). "M. le curé à émi(s) le vœu que fût acheté une chappe (sic) en velours rouge et une étole pastorale même couleur pour compléter l'ornement que la Fabrique possède incomplet, et deux dalmatiques blanches pour les fêtes de la Vierge. Le conseil, vu le budget pour 1851, vu les recettes déjà acquises et présumées [...], charge ce dernier de l'achat des objets précités, et autorise M. le trésorier à payer dans la fin de l'année dans les mais de Mr le curé |[...]."
- 1853 (2 octobre). "L'an mil huit cent cinquante trois et le dimanche deuxième jour du mois d'octobre [...], M. le président, vu la situation favorable de la caisse, considérant qu'il importe de renouveler 1° la tenture de l'autel et les draps mortuaires, 2° de restaurer le grand autel, et de faire l'achat de 7 soutanes rouges pour les enfants de chœur [...]."
- 1854 (1er octobre). "L'an mil huit cent cinquante quatre et le dimanche premier du mois d'octobre [...], M. le président, vu la situation favorable de la Fabrique, considérant qu'il importe d'acheter un ornement blanc pour les grandes solennités, afin d'épargner l'ornement en drap d'or qu'un fréquent usage fatigue trop, a proposé vu la dépense considérable que nécessitera cet achat, d'utiliser à cette fin la somme heureuse (sic) qui restera disponible [...]." [approuvé]
- 1855 (7 octobre). "M. le président [...] a proposé d'utiliser l'excédent en recette au payement final de l'ornement blanc voté dans la séance du premier octobre 1854." [approuvé]
- 1857 (4 octobre). "Séance du 4 octobre 1857. [...] M. le trésorier a fait observer qu'il serait opportun de protéger les vitraux qui viennent d'être posés à la cathédrale sous les auspices de M. l'archiprêtre, en établissant des châssis en fer [...]."
___________________________________________
Extraits du registre Cathédrale de Dax, fabrique et bureau des marguilliers, procès-verbaux de l'installation des curés et vicaires (1842-1877) (Archives diocésaines, Dax)
- 1844 (14 janvier). "[...] Suite de la séance du 14 janvier. / Mr le curé [Louis Gratien de Morancy] instruit le Bureau d'une ordonnance de Monseigneur l'Evêque qui ne permet pas qu'il y ait au-dessus du tabernacle aucune statue de la Vierge ni des saints, que l'exposition du Saint Sacrement doit être libre et convenablement décorée ; qu'il résulte de cet ordre qu'une réparation indispensable devra être faite à l'autel Notre-Dame pour reculer la niche de la Vierge, ce qui satisfera à la demande de Monseigneur [...]."
- 1844 (15 septembre). "Le dimanche quinzième jour du mois de septembre mil huit cent quarante quatre [...] le trésorier a soumis au bureau l'état de situation de la caisse qui permettra prochainement de faire à l'autel Notre-Dame les réparations qui sont devenues indispensables par le déplacement de la statue de la Vierge qui a eu lieu en exécution d'une ordonnance de Monseigneur l'Evêque, il donne connaissance du devis qu'il a fait dresser par le Sr Lagrange marbrier [Bertrand Lagrange (1807-1874)], des ouvrages à exécuter afin que le bureau arrête ce qu'il croira convenable de faire [...]."
- 1847 (14 avril). Prise de possession du nouvel archiprêtre Jean André Hippolyte Goujon-Girardot.
- 1850 (14 mai). "L'e dimanche quatorzième du mois de mai mil huit cent cinquante [...]. Avant de clore la séance, Mons.r le curé a fait observer aux membres du Bureau que chaque année on était forcé de faire aux vieux encensoirs des réparations d'urgence qui devenaient, les processions terminées, inutiles et qu'il conviendrait au plus tôt de remplacer ces vieilleries par six encensoirs neufs, dont le prix ne surpasserait pas la restauration de trois années. [...]"
- 1859 (14 février). "Séance extraordinaire du 14 février 1859. / L'an mil huit cent cinquante neuf et le quatorze février, le conseil de fabrique extraordinairement convoqué par autorisation de M. Duviella, vicaire général, Mgr absent, datée du 9 février présent mois s'est réuni dans le lieu ordinaire de ses séances. Présen[t]s MM. Darrigand P[résiden]t, Darricau Augustin maire, Moulas trésorier, Cazaulx, Camiade, de Montfal, Goujon secrétaire formant le conseil / [...] Restauration de la cathédrale. / Le conseil de fabrique, réuni le même jour, mois et an que dessus [...] délibérant sur la proposition qui lui est faite par Mr le Président de s'occuper de la situation critique de l'édifice de la cathédrale et du devoir qui lui incombe de signaler cette situation au conseil municipal de la Ville et aux nouveaux magistrats de la cité, considérant que l'autorité municipale de la Ville de Dax a déjà fait constater et a reconnu en 1850 que la cathédrale était dans un état de dégradation et de dépérissement qui nécessitait d'urgentes réparations ; / Que pour y obvier elle avait fait dresser par Mr Durand architecte des plans et devis de réparation et de restauration qui sont aujourd'hui dans les archives de la Ville ; / Que Mr Durand, se renfermant dans le cercle qu'on lui avait tracé, avait partagé en trois chapitres, selon leur degré d'urgence, les travaux qu'il proposait d'exécuter dans la cathédrale ; / Que le chapitre 1er comprend les travaux de réparation à la partie extérieure de l'édifice dont le prix est porté à 16.270 f. 79 c. ; / Que le chapitre 2e comprend les travaux de réparations intérieures dont le prix s'élève à 16.725 f. 72 c. ; / Que le 3e et dernier chapitre comprend des travaux complémentaires à l'extérieur et à l'intérieur dont l'utilité n'est pas aussi urgente, et la construction d'un clocher dont le plan n'a pas été produit par Mr Durand ou que l'on ne trouve pas dans les archives ; / Que les travaux de restauration dont Mr Durand a dressé les plans devraient être complettés (sic) dans l'intérêt des besoins religieux de la population et de la ville de Dax, et pour que cet édifice déjà si beau dans son intérieur reçut une décoration extérieure qui serait un embellissement pour la ville aussi bien que pour la cathédrale elle-même ; / Qu'en effet la nef et les collatéraux dans lesquels la population toujours croissante de la ville ne peut plus être contenue les jours de grande solennité, devrait être prolongés de deux travées ; que l'harmonie se trouverait ainsi rétablie entre les proportions de la nef et celle du cœur (sic) et du sanctuaire aujourd'hui plus longs que la nef ; / Qu'un clocher en rapport avec l'ensemble de l'édifice serait d'une indispensable nécessité, mais qu'il devrait nécessairement se raccorder avec les plans de prolongation de la nef, et de la nouvelle façade d'entrée ; / Enfin que pour que la cathédrale ait un aspect monumental qui décorât la ville elle-même, la toiture carrée qui couvre la coupole devrait être remplacée par un dôme extérieur ; / Que l'exécution de l'ensemble de ces travaux nécessiterait des dépenses qui seraient peut-être une charge trop lourde pour les finances de la Ville ; mais qu'il est convenable d'avoir un plan de restauration et d'achèvement complet que l'on puisse réaliser successivement ; que le conseil ne doute pas d'ailleurs que l'Etat ne vienne en aide à la Ville lorsqu'elle voudra en exécuter les diverses parties. Mais que dans ce moment il serait de la dernière urgence d'exécuter au moins les travaux des deux premiers chapitre du plan et devis de Mr Durand ; que la conservation de cet édifice commande de ne pas différer davantage l'exécution de ces travaux de première nécessité ; que le salpêtre qui a envahi une partie des murs et des voûtes par suite de l'infiltration des eaux, fait toujours de nouveaux progrès ; que la chute de plusieurs pierres de la voûte est venu à plusieurs reprises signaler le danger de la situation ; qu'un des quatre piliers principaux qui supportent le dôme paraît attaqué de part en part par le salpêtre, et qu'un plus long retard pourrait amener quelque jour une catastrophe qui serait irréparable. / Que le conseil municipal avait déjà voté une dépense de trente mille francs en 1853 pour cet objet, mais que ce vote n'a pas reçu d'exécution ; / Que le devis de Mr Durand pour les travaux des deux premières catégories de ses projets s'élèvent à 33.056 f. 51 c. ; mais que le prix des matériaux et de la main-d'œuvre s'étant élevé depuis cette époque, et les dégradations ayant pris une plus grande extension, il y aurait lieu de demander pour cet objet une allocation plus forte. / Le conseil, vu la situation de la caisse dont un état sera annexé à la présente délibération pour être communiqué au conseil municipal, attendu que les recettes annuelles sont absorbées annuellement par les frais du culte et les réparations ordinaires d'entretien de l'Eglise auxquelles le conseil pourvoit dans la mesure de ses facultés ; que le léger boni qu'il a pu réaliser est destiné à l'achat d'un dais et d'ornements complets conformes au rit romain dont l'Eglise est dépourvue lorsque Mgr l'Evêque vient pontifier dans sa cathédrale de Dax ; / Est d'avis d'adresser une instante prière à Mr le Maire à à Mrs les membres du conseil municipal de la Ville de Dax pour que une somme de quarante mille francs au moins soit affectée à l'exécution immédiate des travaux compris dans les deux premiers chapitres des plans et devis dressés par Mr Durand en 1850, et pour que l'ensemble de ces travaux soit achevé aussitôt que les circonstances pourront le permettre. / Dax, le 143 février 1859 / Darrigan Pt."
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Extraits du registre des comptes de la cathédrale Notre-Dame de Dax (1858-1875) (Archives diocésaines, Dax)
- 1859 (29 mars). "Payé à Mr Courtiau serrurier pour fournitures et ouvrages divers à la cathédrale la somme de - 52,75."
- 1859 (15 avril). "Payé à Mr Thomas la somme de quarante cinq francs pour prix d'une paire de candélabres ci - 45,00."
- 1859 (17 décembre). "Payé à Mr Prieur fondeur la somme de onze francs quarante centimes pour fourniture de bâtons dorés et autres - 11,40."
- 1860 (16 février). "Payé à Brunache peintre vitrier la somme de trente francs pour réparations aux vitraux, ci - 30."
- 1860 (27 août). "Payé à Mr Louges peintre la somme de trente cinq francs pour fournitures et réparations diverses ci - 35."
- 1860 (31 décembre). "Payé à Mr Brunache peintre vitrier la somme de quarante deux francs pour réparation aux vitraux ci - 42."
- 1861 (30 avril). "Payé à Mr Brunache peintre vitrier la somme de trente un francs pour réparation aux vitraux ci - 31."
- 1863 (11 mai). "Payé à Mr Brunache peintre vitrier la somme de trente trois francs vingt-cinq c. pour réparation aux vitraux ci - 33,25."
- 1864 (30 août). "Payé pour frais de cadre, emballage et transport d'un tableau donné par l'empereur à la cathédrale de Dax la somme de deux cent quarante neuf francs 30 c. - 249,30." [tableau Le Christ et saint Pierre sur les eaux de Jean-Baptiste Carbillet]
- 1865 (17 mars). "Payé à Mr Brunache peintre vitrier la somme de trente cinq francs pour réparation aux vitraux ci - 35."
- 1865 (14 juin). "Payé au sieur Palmière doreur la somme de cinquante trois francs - 53."
- 1865 (16 août). "Payé à Mr Brunache peintre vitrier la somme de vingt sept francs 75 c. pour réparation aux vitraux ci - 27,75."
- 1867 (6 juillet). "Payé à Mr Lamarque doreur la somme de six cents (sic) sept francs pour avoir redoré le grand lustre, les candélabres, statues, croix, &c - 607."
- 1868 (8 mars)."Payé à Mr Brunache peintre vitrier la somme de cent quarante et un francs 55 c. pour réparation aux vitraux ci - 141,55."
- 1869 (31 décembre). "Payé à Gischia deux cent soixante quinze francs 44 c. pour réparations et fournitures diverses pour la cathédrale - 275,44."
- 1869 (31 décembre). "Remboursé à Mr le curé douze cents francs par lui payés à la maison Soiderquelkde Lyon pour fourniture d'ornements noirs - 1200." [Sans doute le négociant François-Ours Soiderquelk (Lyon, 1803-1893) ou son fils Joseph Soiderquelk (Lyon, 1832-1899).]
- 1870 (20 mars). "Payé à Mr Delestan fondeur treize cents (sic) cinquante quatre francs 12 c. pour solde et final paiement de deux grandes cloches - 1354,12."
- 1871 (17 juin). "Payé à Mr Brunache peintre vitrier la somme de quarante neuf francs cinquante-cinq c. pour réparation aux vitraux ci - 49,05."
- 1871 (22 juillet). "Remboursé à Mr le curé cinq cents (sic) cinquante huit francs 85 par lui payés à Mme Ve Delestan & fils aîné pour refonte de la cloche dite de St Vincent de Paul - 558,85."
- 1872 (7 avril). "Payé au sieur Vincent St-Sébastien sculpteur cent cinquante francs pour 1er acompte des sculptures de l'autel de la Ste Vierge - 150."
- 1872 (20 avril). "Payé à Ducamp maçon pour fourniture d'un mètre 1/2 cube [de] pierre d'Angoulême pour les chapiteaux des colonnes de l'autel de la Ste Vierge la somme de soixante francs - 60."
- 1872 (11 mai). "Payé à Brunache peintre vitrier quatre vingt douze francs pour réparation des vitraux et peintures ci - 92."
- 1872 (1er juin). "Payé au sieur Vincent St-Sébastien sculpteur deux cents francs pour 2ème acompte des sculptures de l'autel de la Ste Vierge - 200."
- 1872 (2 décembre). "Payé à Delestan fondeur deux cent soixante francs 85 c. pour deux suspensions et deux coussinets pour les deux grandes cloches - 260,85."
- 1873 (18 janvier). "Remboursé à Mr Sanguinet architecte la somme de sept cents (sic) six francs 45 c. pa lui payée aux divers fournisseurs & à l'occasion des obsèques de Mr Goujon curé archiprêtre de la cathédrale, décédé le 9 janvier 1873, et dont les frais ont été acquittés par la fabrique - 706,45."
- 1873 (9 mars). "Payé à Brunache peintre vitrier pour la façon d'un grand vitrail à la chapelle de la Vierge & réparation à deux autres - 325,50."
- 1873 (10 mai). "Payé à Mr Dupert (sic) marbrier son compte approuvé par Mr Sanguinet pour reconstruction de l'autel de Notre-Dame, s'élevant à quatre mille neuf cent soixante dix francs 90. Gratification de cent francs à Jean, son chef ouvrier. Ensemble - 5.070,90."
- 1873 (17 mai). "Payé à Mr St-Laurent cent vingt francs pour la restauration du tableau de l'Assomption - 120."
- 1873 (6 septembre). "A Mr Delestan quarante quatre francs 70 pour avoir changé le battant de la grande cloche - 44,70."
- 1873 (29 novembre). "Payé à Brunache vitrier quatre cent trente huit francs dix centimes pour réparation aux vitraux de l'église - 138,10."
- 1873 (31 décembre). "Payé à Mme Vve Delestan trente cinq francs pour onze bras de bougies ou candélabres ci - 35."
- 1873 (31 décembre). "Payé à Mr Courtiau serrurier trente quatre francs 75 c. pour réparations diverses ci - 34,75."
- 1874 (23 mai). "Payé à Brunache peintre vitrier soixante dix sept francs 85 c. pour réparations aux vitraux de l'église ci - 77,85."
- 1874 (14 août). "Remis à Mr l'archiprêtre quinze cents francs, première moitié du prix du grand ostensoir - 1500."
- 1875 (9 avril). "Payé à Brunache peintre vitrier quarante et un francs 50 c. pour réparations aux vitraux de l'église ci - 41,50."
- 1875 (2 juillet). "Remboursé à Mr le curé quinze cents francs pour solde de l'ostensoir riche fourni par Mr Vigier de Toulouse - 1500."
- 1875 (30 septembre). "Payé à Gischia quarante cinq francs 35 pour échafaudages pour la pose d'un vitrail et quarante huit francs pour la croix du cimetière, ensemble - 93,35.
- 1875 (31 décembre). "Payé à Mr Bernos menuisier cent cinq francs pour ouvrages divers à la chapelle de la Ste Vierge - 105."
Extraits des procès-verbaux des délibérations du conseil de fabrique de la cathédrale Notre-Dame de Dax (1873-1906) (Archives diocésaines, Dax)
- 1873 (27 mars). "Procès-verbal de l'installation de M. Étienne Auguste Lagüe à la cure de Dax."
- 1874 (12 avril). "Séance de Quasimodo 1874 (12 avril). / [...] En terminant, le conseil s'est vivement préoccupé des réparations urgentes que réclame la cathédrale , en particulier les fenêtres des bas-côtés. Il gémit profondément de voir attaché aux flancs de la maison de Dieu tout un rang hideux de baraques qui la déshonorent. Il appelle de tous ses vœux le moment où l'administration municipale, répondant aux désirs de la population, se décidera enfin à dégager l'édifice sacré, pour l'entourer d'une grille protectrice, et songera sérieusement à la restauration du plus beau monument de la cité. Cette intelligente initiative ne serait-elle pas un encouragement aux habitants de Dax pour la restauration complète de leur magnifique cathédrale ? [...]."
- 1876 (23 avril). "Séance de Quasimodo 1876 (23 avril). / [...] Le conseil, après s'être félicité d'un premier succès de ses démarches auprès de Mr le Préfet des Landes et du conseil municipal de Dax, mis en demeure de s'exécuter pour les réparations urgentes à la cathédrale, a pressé Mr le trésorier de faire des diligences auprès de l'architecte de la Ville [Victor Sanguinet], chargé de dresser le devis des travaux imposés par les dégradations du flanc nord de la cathédrale. Il insiste encore et fortement, pour qu'il plaise à l'administration de débarrasser l'Eglise des baraques qui la déshonorent à l'extérieur, et que l'édifice religieux reçoive enfin sa part des embellissements auxquels il s'attend depuis de trop longues années [...]."
- 1877 (5 janvier). "Séance du 5 janvier 1877. / Le conseil de fabrique s'est réuni dans la sacristie de la cathédrale en l'absence de monsieur l'archiprêtre malade, présents Mr Darrigan président, Moulas trésorier, l'abbé Lapègue vicaire, l'abbé Darracq vicaire, Duboucher, Courtade et Boisot, Cazaulx secrétaire. Monsieur Sanguinet architecte de la ville de Dax est aussi présent à la séance, où il a été appelé pour donner au besoin au conseil de fabrique les renseignements qui pourraient lui être demandés. / Monsieur le président donne connaissance au conseil de l'affaire qui a motivé sa réunion de ce jour. / Mr Icard, peintre de Paris, a écrit plusieurs lettres au président pour lui demander le payement par le conseil de fabrique de deux mille cinq cent quatre vingt dix neuf francs 37 cent., solde de travaux par lui exécutés dans la cathédrale de Dax dans la chapelle de la Ste Vierge, à la voûte de cette chapelle et du transept contigu et à l'autel du Sacré-Cœur en 1871 et 1875 dont le prix primitif s'élevait à sept mille neuf cent cinquante quatre francs 30 cent. / Il résulte ce qui suit de l'étude qui a été faite de cette affaire, des lettres et comptes de Mr Icard et des renseignements donnés par Mr Lagüe archiprêtre de la cathédrale et par Mr Sanguinet qui a assisté aux traités intervenus entre Mr Goujon archiprêtre de la cathédrale décédé, et Mr Icard pour les travaux de décors de la chapelle de la Vierge, qui a aussi surveillé l'exécution de ces travaux, et qui a vérifié et approuvé les comptes de Mr Icard, savoir : / En 1871 de grands travaux de restauration de la chapelle de Notre-Dame, marbres, sculptures, stuc, dorures, peintures, etc. etc., furent commandées (sic) à divers artistes et ouvriers, sans le concours de la fabrique, par Mr Goujon archiprêtre qui payait ces travaux de ses deniers. La mort l'a surpris en 1873 avant qu'il les eût terminés, ou qu'il les eût complètement soldés ; mais on trouva dans son bureau une somme spéciale de quatre mille neuf cent vingt quatre fr. 70 c. à part de toute autre, avec cette inscription, ou une analogue "Pour le payement des travaux de la chapelle de N.D." / Mr Sanguinet, qui avait toujours eu toute la confiance de Mr Goujon, avait été nommé son exécuteur testamentaire. Il prit possession de ce dépôt de quatre mille neuf cent vingt quatre francs 70, et comme il avait présidé conjointement avec Mr Goujon ) l'ordonnance et à l'exécution de tous ces travaux, il les fit achever après le décès de Mr Goujon. Il paya une partie de ce qui restait dû, soit seize cent quatre vingt onze fr. 10 c. à Mr Dussert marbrier, en prélevant les fonds sur ce dépôt. Il fit un autre payement considérable de cinq mille francs environ avec les dons d'un anonyme, et il paya encore de ses propres deniers, en faisant un abandon généreux de ses honoraires d'architecte en faveur de l'œuvre. Enfin Mr Sanguinet remit à Mr Lagüe nouvel archiprêtre de la cathédrale la somme de trois mille deux cent trente trois fr. 60 c., reste du dépôt délaissé par Mr l'archiprêtre Goujon pour le payement des travaux de la chapelle de N.D. / Avec cette somme de 3233 f. 60 remise entre ses mains, Mr Lagüe fit exécuter en 1875 un complément de travaux d'embellissement à la chapelle de la Vierge, en peintures, statues et vitraux à sujets. Mr Icard reçut de Mr Lagüe treize cent cinquante quatre francs 93 cent. pour sa part de ces nouveaux travaux. La somme entière de trois mille deux cent trente trois f. 60 venant de Mr Goujon fut absorbée par ces divers payements et fut insuffisante. Le surplus fut payé par Mr l'archiprêtre Lagüe de ses deniers. / En dernière analyse il résulte de l'apurement de tous ces comptes qu'il ne reste dû pour tous ces travaux de la chapelle de N.D., les ressources spéciales qui lui étaient destinées étant épuisées, qu'un solde de deux mille cinq cent quatre vingt dix neuf francs 37 cent. à Mr Icard qui en réclame depuis très-longtemps le payement, et de plus, un compte à régler à Mr Gischia, entrepreneur, pour les grands échafaudages qu'il a dressés à plusieurs reprises dans la cathédrale., soit pour les travaux commandés par Mr Goujon archiprêtre, soit pour les travaux de grosses réparations qui avaient été faits précédemment dans la cathédrale par la ville, et qui sont à sa charge. La liquidation de ce compte Gischia est encore à faire et pourra être plus tard le sujet d'une nouvelle délibération du conseil de fabrique pour la partie qui s'applique aux travaux commandés par Mr Goujon. / Le conseil ayant pris connaissance de tous ces faits, considérant que s'il a été étranger jusqu'à ce jour à ces ordres de dépenses émanant de Mrs les archiprêtres Goujon et Lagüe, il reconnait néanmoins que l'église en a largement profité, et que ce qui lui est demandé pour en payer le solde n'est qu'une très-minime partie de la valeur de ces embellissements et de tous ceux qui les ont précédés, exécutés par Mr l'archiprêtre Goujon, qui y avait consacré une somme de vingt sept mille francs, c'est à dire à peu de choses près toute sa fortune personnelle. / Considérant enfin que les ressources de la fabrique lui permet (sic) de faire face au payement demandé, / Est d'avis à l'unanimité de payer à Mr Icard les deux mille cinq cent quatre vingt dix neuf francs 37 cent., solde de son compte qu'il réclame. / Dax le 5 janvier 1877. Darrigan Pt." (Procès-verbaux des délibérations du conseil)
- 1878 (12 mai). "L'an 1878 et le 12 du mois de mai, le conseil de fabrique de l'Eglise cathédrale et paroissiale de Dax [...]. La somme laissée libre, après l'acquittement des dépenses ordinaires, sera employée autant que possible à l'achat de nouvelles verrières pour les croisées de l'église, afin de remplacer celles qui affligent aujourd'hui la vue par leurs déchirures. [...]"
- 1878 (7 juillet). "L'an 1878 et le 7 du mois de juillet [...]. La séance ayant été ouverte, le conseil [...] a procédé ensuite à l'élection d'un président. Mr Moulas a été élu à l'unanimité. [...] / Le conseil s'occupe ensuite de la cathédrale. Mr le curé signale le triste état de délabrement dans lequel se trouve cet édifice, rappelle les différentes délibérations déjà prises à ce sujet, notamment celle du 5 novembre 1875, délibération qui amena la nomination par Mr le Préfet d'un architecte chargé comme expert d'examiner l'état du bâtiment de concert avec un délégué du conseil municipal et un délégué de la Fabrique ; il donne lecture du rapport présenté par cet architecte [...] / Considérant qu'il résulte du rapport de Mr Sanguinet, architecte, nommé par Mr le Préfet en qualité d'expert, que l'état de la cathédrale est vraiment déplorable, et que, s'il se prolongeait longtemps, la solidité de certaines parties du bâtiment et, par conséquent, la sécurité publique pourraient se trouver compromises ; / Le conseil de fabrique de la paroisse de Dax approuve, dans toutes ses parties, le rapport [...] et en adopte les conclusions, non seulement pour les premières catégories de travaux, mais encore pour la 3e, c'est à dire pour la construction de la façade occidentale et du clocher, à la place des ruines actuelles. [...] Il décide en outre qu'il entreprendra ces travaux et y consacrera toutes les ressources dont il pourra disposer. / Et comme l'œuvre à accomplir est d'une importance majeure, et qu'elle ne peut être menée à bonne fin sans des ressources considérables que l'union de tous peut seule fournir (250.000 fr. à 300.000 environ), décide en outre : / 1° Qu'un appel sera fait au conseil municipal, afin d'en obtenir une subvention ou garantie de fonds s'élevant à 150.000 fr. payables par annuités. 2° Qu'un appel sera fait aussi au public, afin d'en obtenir au moyen de souscriptions dont le montant serait payable par annuités, le reste des fonds nécessaires, souscriptions dont les offres spontanées et relativement importantes de quelques personnes semblent assurer le succès. [...]
- 1878 (5 août). Projet de vente du terrain de l'ancien cimetière, abandonné depuis plus de quarante-quatre ans, afin de financer en partie les futurs travaux de la cathédrale.
- 1878 (21 novembre). "L'an 1878 et le 21 du mois de novembre [...]. Mr le curé fait connaître au conseil que la convention conclue entre le conseil municipal et le conseil de Fabrique pour la restauration de la cathédrale a été approuvé par la Préfecture. / Il donne ensuite lecture de la lettre pastorale dans laquelle Monseigneur l'Evêque a bien voulu annoncer l'ouverture de la souscription, et la recommande par la haute autorité de sa parole et de son exemple. / Il expose enfin que le moment est venu d'ouvrir cette souscription [...]. / Le conseil décide [...] que les sommes provenant soit de la souscription, soit de la subvention municipale soit de celle qui serait allouée par le gouvernement seront l'objet d'une comptabilité à part, et aucune partie des fonds destinés à la restauration de la cathédrale ne pourra être employée aux frais ordinaires du culte. [...] Le payement se fera entre les mains du trésorier de la Fabrique le 15 avril de chaque année, à raison d'un dixième. Divisée en dix portions égales, la contribution de chaque souscripteur aura ainsi l'avantage d'être moins lourde pour lui ; néanmoins, tout souscripteur pourra se libérer plus tôt s'il le désire. / 4° Voulant que le souvenir des souscripteurs soit fidèlement gardé par la génération actuelle et transmis aux générations à venir, le conseil décide qu'il sera acheté deux magnifiques registres dorés reliés aux armes de la Ville, dans lesquels seront transcrits le nom de chaque souscripteur, ceux de sa famille et le chiffre de sa souscription. L'un de ces registres sera conservé dans les archives de la cathédrale, l'autre sera déposé à l'Hôtel de Ville. [...]"
- 1879 (8 avril). "L'an 1879 et le 8 du mois d'avril [...]. Mr l'archiprêtre a annoncé au conseil qu'il avait reçu enfin de Mr Sanguinet les devis des réparations urgentes à faire à la cathédrale [...]. Avant de soumettre ces devis au conseil, il fait observer qu'outre les travaux de réparations et les grandes constructions neuves, il y a sur plusieurs points connexion, qu'il y a dès lors intérêt à les coordonner et à appeler pour cela au plus tôt un architecte de 1er ordre, qui sera spécialement chargé de toutes les grandes constructions neuves et à donner son avis sur les divers travaux de réparations ; il fait observer en outre que Mr Gallois, architecte de Paris, ayant déjà fait un projet de restauration de la cathédrale qui a reçu l'approbation générale, mais ne peut être exécuté à cause du chiffre trop élevé de la dépense, serait mieux en état que tout autre d'y apporter les modifications nécessaires. Après en avoir délibéré le conseil décide : 1° Que Mr Gallois sera appelé au plus tôt pour procéder à de nouvelles études pour les grands travaux de constructions à faire à la cathédrale, travaux dont il demeurera chargé. 2° Il renvoie l'examen du devis présenté par Mr Sanguinet jusqu'après la venue de Mr Gallois, à qui il sera soumis, afin qu'il y ait entre les divers travaux l'harmonie et la coordination désirables. [...]"
- 1879 (27 avril). "L'an 1879 et le 27 du mois d'avril [...]. Les comptes et budgets ayant été ainsi réglés, Mr Gallois, architecte de Paris, choisi par le conseil pour diriger les grands travaux de restauration et d'achèvement de la cathédrale, a été introduit et a présenté une esquisse de son projet avec des évaluations approximatives. Outre les travaux de réparations dont Mr Sanguinet est chargé, ce projet comporte la construction d'une nouvelle travée, pour remédier au défaut si saillant et si regrettable d'une église trop courte, et celle d'une tour avec flèche pour servir de clocher. Le projet a paru au conseil devoir être accepté en principe, et Mr Gallois a été chargé de le préparer définitivement dans ce sens. / Les fouilles faites d'urgence, sur la demande de l'architecte, autour des restes de construction qui entourent l'ancien portail de la cathédrale ont été approuvées : la dépense en sera payée par le trésorier sur le compte visé par Mr Sanguinet. / Le conseil qui s'était déjà occupé du devis détaillé présenté par ce dernier dans sa séance du 8 avril, et qui avait renvoyé la décision jusqu'après le passage de Mr Gallois, afin d'avoir son avis sur ce sujet, lui a demandé ensuite s'il avait quelque observation à faire relativement aux travaux de réparations. Mr Gallois, à qui le devis, la série des prix et le cahier des charges avaient été préalablement soumis a déclaré les approuver. Il a seulement proposé de faire aux diverses croisées des bas-côtés une modification qui en changerait heureusement l'aspect, surtout à l'intérieur, et empêcherait l'air et le vent venant des combles de communiquer librement avec l'intérieur de la cathédrale. Cette modification, qui élèverait la dépense de 3.324 francs, et la porterait à la somme de 21.824 francs pour les travaux de la première catégorie, a été adoptée. Il a adopté aussi les devis estimatifs relatifs aux travaux de la deuxième catégorie [...]. Le conseil [...] considérant que le total de la dépense, en y comprenant les modifications des croisées, s'élève à 48.000 francs, que l'exécution de ces travaux exigera une année ou deux [...] décide 1° qu'il approuve la série des prix, les devis estimatifs et le cahier des charges présentés par Mr Sanguinet [...] ; 2° Qu'il sera fait une seule adjudication, comprenant 1° les ouvrages de maçonnerie, 2° id. de charpente, 3° id. de couvertures, 4° id. de plâtrerie, 5° id. de ferronnerie et de serrurerie, tels qu'ils sont portés au devis. / 3° Quant aux travaux de cimentage, de vitrerie et de sculpture, la Fabrique, conformément aux indications données par l'architecte, se réserve de traiter directement pour les premiers avec la maison Gariel et Garmuchot ou leurs représentants et pour les autres avec des artistes agréés par elle. [...]"
- 1879 (28 septembre). "L'an 1879 et le 28 du mois de septembre [...]. Mr le curé soumet au conseil les plans et devis dressés par Mr Gallois et Mr Charpentier son associé, architectes demeurant à Paris, concernant la restauration complète et l'agrandissement de la cathédrale [...]. Outre les grosses réparations dont le devis, fait antérieurement par Mr Sanguinet, architecte de la Ville, et visé par Mgr Gallois, s'élève à 48.000 f., le projet comprend les travaux suivants : Façade occidentale, portail monumental avec deux tours... 266.870 f. / Construction d'une travée supplémentaire... 56.651 f. 99. / Restauration de la sacristie et parties voisines... 11.577 f. 85. / Grille d'entourage... 10.605 f. 15. / Honoraires des architectes 1/20e... 17.437 f. 15. / Dépenses imprévues... 18.307 f. 50. Total général... 432.449 f. 70. / Mr le curé fait observer ensuite que selon les prévisions de l'architecte de la Ville [...] on peut compter que l'adjudication amènera un rabais d'au moins 5/100, soit 21.622 f. 48, ce qui réduirait le total de la dépense à la somme de 410.827 f. 22. [...] / Après avoir délibéré, le conseil [...] considérant que les prix portés au devis sont un peu forts [...], considérant que les votes du conseil municipal et du conseil de Fabrique des 22 juillet et 5 août 1878 assurent pour l'exécution de ce projet une somme de 150.000 f. et que la souscription publique en fournit une autre de 200.000 f., soit en tout 350.000 f., d'où résulterait un découvert de 60.827 f. / Considérant qu'une subvention doit être demandée au Gouvernement et que les sacrifices si généreux faits par la Ville et toute sa population nous donnent le droit d'espérer qu'elle sera accordée et qu'elle sera importante ; [...] décide qu'il accepte et adopte les plans, devis et série de prix présentés par MM. Gallois et Charpentier pour la restauration de l'église cathédrale de Dax, et ensemble le devis de grosses réparations tel qu'il a été dressé par Mr Sanguinet et qui y est annexé. [...]"
- 1880 (9 octobre). "L'an 1880 et le 9 du mois d'octobre [...]. Mr le curé soumet ensuite au conseil la requête de Mr Gischia, entrepreneur de travaux publics, afin d'être payé [des travaux] qu'il a faits à la cathédrale depuis l'année 1870 jusqu'à l'année 1877 [...]. Le conseil s'est plaint vivement du retard mis par l'entrepreneur et l'architecte à présenter ce compte, dont les premiers articles remontent à plus de dix ans. [...]"
- 1881 (21 janvier). "L'an 1881 et le 21 du mois de mars [...]. La séance ayant été ouverte, Mr le curé expose au conseil que le dossier relatif au projet de restauration de la cathédrale, après avoir été soumis à l'examen du comité des architecte établi près le ministère des Cultes, et avoir été l'objet d'un avis favorable, est enfin revenu ; que Mr le Ministre a bien voulu accorder une subvention de 15.000 f. payable en deux annuités égales de 7.500 f. chacune ; que la première de ces annuités sera ordonnancée dès qu'il sera possible d'en faire régulièrement l'emploi. / Mr le curé donne ensuite lecture d'une lettre de Mr le Sous-Préfet de Dax qui appelle sur trois points des éclaircissements et des explications que le conseil doit donner. / 1er point. Dans l'indication des ressources destinées à faire face aux dépenses [...] le produit de la vente de l'ancien cimetière figure pour 50.000 f. N'est-ce pas plutôt une évaluation approximative plutôt qu'un prix réel et définitif ? / 2e point. La souscription faite par la Fabrique est comptée comme donnant 200.000 f. Est-ce là une ressource assurée ? / 3e point. Le Gouvernement ayant accordé une subvention de 15.000 f. alors qu'on lui en demandait 60.000, il en résulte un découvert de 45.000 f. Comment veut-on y parer ? / Le conseil après en avoir délibéré croit devoir donner à Mr le Sous-Préfet les explications et justifications suivantes. 1er point. La somme de 50.000 f. indiquée comme le produit de la vente de l'ancien cimetière n'est pas seulement approximative, elle est ferme et définitive. [...] / 2e point. La souscription publique est portée au compte des ressources pour 200.000 f. Est-elle assurée ? [...] En ouvrant cette souscription, nous avons pris modèle sur ce qui s'était fait à Pau pour la construction de l'église St-Martin.. La souscription ouverte dans ce but, payable par annuités, s'éleva à la somme de 188.000 f. Cette somme a été fidèlement versée. [...] Nous avons le droit d'attendre ici les mêmes résultats. [...] / 3e point. Quant au découvert, il peut être dès maintenant atténué de moitié ; dans le devis, il y a, en effet, une somme de 22.463 inscrite sans emploi déterminé, pouvant être appliqué aux dépenses imprévues. Le découvert ne serait alors que d'une somme à peu près égale, et encore peut-il être comblé entièrement par le rabais de l'adjudication. N'avons-nous pas vu, il y a peu de temps et tout près de Dax, la construction du pont de Saubusse adjugée avec un rabais de 14 pour cent ? [...] Du reste, rien ne nous empêche d'exécuter les travaux par séries et c'est ce que nous nous proposons. Il y aurait d'abord une première adjudication pour l'exécution des travaux de grosses réparations. Ces travaux sont évalués à 48.000 f. [...] Nous avons déjà en caisse une somme beaucoup plus que suffisante pour les exécuter. Une seconde adjudication aurait lieu plus tard comprenant l'allongement de l'église, la construction du portail monumental et des deux tours. Cette adjudication s'élèverait à 325.000 f. Les fonds pour l'exécution de ces travaux sont assurés, et pourraient être encaissés en assez grande partie avant leur commencement. Le reste viendrait pendant leur exécution. [...] Quelques travaux accessoires, et qui peuvent facilement être détachés du gros de l'œuvre, seraient réservés pour la fin. Pourraient être compris dans cette réserve l'exhaussement de la sacristie, la sculpture de la façade principale, les grilles d'entourage et même l'un des campaniles ou tour en élévation, au-dessus de la grande corniche d'entablement. Ces divers travaux sont évalués dans le devis à 58.965 f. [...] / Afin de procéder avec toute prudence et toute sûreté, un article additionnel ainsi conçu serait ajouré au cahier des charges de la 2e adjudication, comprenant les grands travaux évalués à 325.000 f. : "L'entrepreneur, qui sera demeuré adjudicataire, sera tenu, s'il en est requis par la Fabrique, d'exécuter en outre, aux mêmes conditions et avec le même rabais, les travaux accessoires indiqués au devis, et dont la dépense est évaluée à 58.965 f. C'est ce que le conseil municipal vient de faire pour les travaux de l'Hôtel de Ville : il y a avantage pour le rabais et sûreté à procéder ainsi. [...] Le conseil [...] considérant qu'il est temps d'ouvrir enfin aux ouvriers un chantier de grands travaux dont ils auront le bénéfice, et de procurer aux souscripteurs la satisfaction de voir commencer la restauration d'une église pour laquelle ils font de si grands sacrifices ; demande à Mr le Préfet de vouloir bien approuver définitivement l'ensemble du projet de restauration et d'achèvement de la cathédrale de Dax [...]."
- 1881 (4 mars). "L'an 1881 et le 4 du mois de mars [...]. Mr le curé annonce au conseil que l'ensemble du projet de restauration et d'achèvement de la cathédrale vient d'être approuvé dans son entier, et que dès maintenant rien n'empêche de mettre à exécution les travaux, en commençant par ceux des grosses réparations [...]. Le conseil décide qu'ils seront mis en adjudication le 28 de ce mois [...] et en ordonne l'impression et l'affichage [...]. / Paroisse de Dax. Travaux de restauration et d'agrandissement de la cathédrale. 1ère série. Adjudication au rabais. Le 28 mars 1881, à deux heures de l'après-midi, il sera procédé, dans une des salles de l'Hôtel de Ville, par le Président de la Fabrique de la cathédrale de Dax, assisté de Mr l'archiprêtre, de Mr le Maire et du trésorier de la Fabrique, à l'adjudication au rabais des travaux de restauration de la cathédrale désignés et évalués ci-après, savoir : 1° Maçonnerie... 8.539 f. / 2° Charpente... 1.419,64. / 3° Couvertures... 6336, 71. / Plâtrerie... 977,16. / 5° Ferronnerie... 807,75. / Ensemble... 18.080, 94. / Somme à valoir pour dépenses imprévues... 1.919,06. / Total... 20.000 f. . L'adjudication aura lieu en un seul lot [...]. Nul ne sera admis à concourir s'il n'a les qualités requises pour entreprendre les travaux et en garantir le succès. A cet effet, chaque concurrent sera tenu de fournir un certificat de capacité délivré par un ingénieur ou un architecte sous les ordres duquel il aura exécuté des travaux analogues, et visé par l'architecte directeur des travaux [...]. Dans le cas où le rabais le plus fort aurait été fait par plusieurs soumissionnaires, un nouveau concours sera ouvert, séance tenante, entre ces soumissionnaires seulement. [...]"
"En cette même séance, le conseil s'est occupé ensuite de l'affaire Comacio. Mr le curé rappelle que Mme veuve Comacio, qui occupait une maisonnette adossée à la sacristie, maisonnette achetée par elle de bonne foi, il y a plus de 30 ans, mais qui avait été bâtie en 1791 par simple tolérance et avec une autorisation révocable, a bien voulu démolir cette maisonnette pour la transporter ailleurs ; que tout cela lui a occasionné des frais considérables dont la Fabrique avait promis de lui tenir compte lorsqu'elle lui fit sommation d'avoir à délaisser le terrain et à démolir cette construction, et que dès lors l'indemnité avait été fixée d'un commun accord à la somme de cinq cents francs. [...] Le conseil [...] autorise le trésorier à payer à Mme veuve Comacio la somme de cinq cents francs."
- 1881 (26 mars). "L'an 1881 et le 26 du mois de mars [...]. Mr le curé expose au conseil que Mr le Maire a fait afficher un avis qui, se rapportant aux travaux de grosses réparations dont la Fabrique a fait annoncer l'adjudication, désigne Mr Séron architecte de la Ville pour en diriger et surveiller l'exécution, ce qui, à son avis, constitue un empiètement sur les droits du conseil de Fabrique. Mr le Maire, à son tour, défend les droits qu'il attribue à la Ville. Toutefois, il n'insiste pas sur le point de droit, et offre d'y renoncer complètement, à condition que la Fabrique consentira à écarter de la direction et de la surveillance des travaux Mr Sanguinet, qui, pour des causes politiques, est antipathique au conseil municipal actuel. Le débat a été long ; l'entente n'ayant pu se faire complètement entre le conseil de Fabrique et Mr le Maire agissant au nom du conseil municipal, il a été décidé que les points sur lesquels l'accord était fait, et ceux qui demeuraient réservés, serait constaté par un procès-verbal [...]. / 1° Le droit de direction et de surveillance [...] est pleinement reconnu à la Fabrique, mais sous la condition expresse que la surveillance n'en sera pas exercée par Mr Sanguinet, à cause des difficultés qui pourraient surgir entre lui et la municipalité. / 2° La municipalité reconnaît comme conséquence à la Fabrique et à MM. Gallois et Charpentier le droit de choisir tout autre surveillant. [...]"
- 1881 (27 mars). "L'an 1881 et le 27 du mois de mars [...]. Mr le curé expose au conseil que Mr Charpentier, architecte à Paris, auteur avec Mr Gallois du grand projet de restauration de la cathédrale, n'accepte pas la responsabilité de la direction des travaux de grosses réparations dont le projet et le devis avaient été dressés par la Ville, et que dès lors la situation établie précédemment se trouve modifiée / Mr Charpentier, ayant été introduit, confirme cette déclaration et conseille, comme moyen prompt et sûr d'arriver à l'exécution de ces travaux de grosses réparations, d'en faire la distraction du grand projet et d'en laisser l'exécution à la Ville, à la condition qu'elle en paye seule toute la dépense. cet avis ayant paru bon, le conseil de Fabrique a pris la délibération suivante [...]" [approuvé]."
- 1881 (10 juin). "L'an 1881 et le 10 du mois de juin [...]. Le projet de restauration et d'achèvement de la cathédrale ayant été approuvé il y a quelques mois et étant devenu dès lors exécutoire, le moment est venu d'accomplir les formalités requises pour arriver à la vente effective du terrain de l'ancien cimetière [...]"
- 1881 (30 décembre). "L'an 1881 et le 30 du mois de décembre [...]. Mr le Maire ayant rappelé au conseil la délibération prise, au mois d'octobre dernier, au sujet de certains travaux imprévus qui devraient être faits à la cathédrale [...] donne lecture d'une lettre de Mr Ricard, architecte chargé de la direction de ces travaux, de laquelle il résulte qu'il y a lieu d'adopter et d'exécuter les travaux supplémentaires suivants : 1° Réfection de la plus grande partie des chéneaux des hautes nefs, lesquels sont en très mauvais état. 2° La remise en parfait état de la couverture des basses nefs et l'établissement de stalles pour recevoir les eaux de cette toiture, au moins dans les endroits qui bordent la voie publique. 3° Le rétablissement de deux ouvertures des hautes nefs murées par mesure de précaution. 4° Exécution des sculptures aux pommeaux saillants des nouvelles croisées. 5° Déblaiement des voûtes des bas-côtés [...]." [approuvé] "Mr le curé expose ensuite au conseil que la restauration de l'église cathédrale nécessiterait l'enlèvement de toutes les baraques attachées à ses flancs ; que toutes ces constructions avaient été supprimées à l'exception de l'une d'elles placée à l'extrémité occidentale de la façade nord de l'église ; que la démolition de cette baraque présenterait un réel caractère d'urgence ; car son existence empêcherait la continuation des travaux de grosses réparations et notamment la modification des croisées. Mais que cette opération offrait de graves difficultés : en effet, cet immeuble appartenait à un nu-propriétaire [Lagarde] et était grevé de deux usufruits successifs ; en outre, il était affermé à deux locataires ; il fallait donc traiter avec cinq personnes ; que la Fabrique, à diverses reprises, avait essayé de traiter avec les intéressés, mais que ces tentatives étaient demeurées infructueuses. [...]" Une nouvelle négociation a eu plus de succès et la maison a été démolie, mais une rente devra être versée à l'usufruitier.
- 1882 (15 juillet). "L'an 1882 et le 15 du mois de juillet [...]. Mr le curé [Lorreyte] a exposé au conseil que la coupole de la cathédrale avait été restaurée, et qu'on pourrait sous peu rendre à l'édifice sacré cette partie qui en était le principal ornement ; il a montré qu'il y aurait utilité à y faire exécuter préalablement les peintures qui doivent la décorer, soit afin de profiter des échaffaudages (sic) existants qu'il serait fort coûteux de rétablir plus tard, soit afin que la population puisse jouir sans retard de la coupole ornée de tous ses décors ; il a soumis ensuite au conseil les dessins présentés par Mr Icard, peintre à Paris, pour cette décoration. Le conseil, après examen du projet et des dessins présentés, les a trouvés fort beaux et bien exécutés, surtout le sujet central qui représente l'Assomption de la Ste Vierge. Mr le curé a ensuite offert de faire exécuter ces peintures à ses frais et aux frais des personnes de bonne volonté qui voudraient contribuer à cette œuvre ; il a annoncé qu'il avait déjà fait la même offre au conseil municipal qui l'avait acceptée avec reconnaissance. / Le conseil de Fabrique, après en avoir délibéré, déclare approuver le projet et accepter avec reconnaissance, lui aussi, les offres généreuses de Mr le curé, et lui donne pour l'exécution des travaux de décoration à faire à la coupole, toutes les amples autorisations. / Fait et délibéré à Dax les mêmes jour, mois et an que dessus."
- 1883 (1er avril). "L'an 1883 et le 1er du mois d'avril [...]. M. le curé a présenté ensuite une autre note du sieur Lasserre, maçon, qui a opéré le déblaiement des voûtes et a enlevé les matériaux, broques, tuiles, pierres et bois qui les encombraient [...]."
- 1883 (4 mai). "L'an 1883 et le 4 du mois de mai [...]. "Les travaux de grosses réparations évaluées à 48.000 f. : [...] l'adjudication d'une partie de ces travaux a eu lieu le 29 du mois de mars de la même année [1881] et que l'autre partie, notamment pour les cimentages, des traités ont été passés par la Ville avec divers entrepreneurs. / Il [le curé Lorreyte] expose ensuite que selon le décompte fourni par l'architecte [Edmond Ricard] qui a dirigé les travaux, la dépense faite jusqu'à ce jour s'élève à la somme de 61.470 f. [...] L'achèvement [...] portera le total à la dépense de 85.000 F., somme de beaucoup supérieure à celle qui état originellement prévue. [...]"
- 1883 (8 juin). "L'an 1883 et le 8 du mois de juin [...]. M. le curé donne lecture de la délibération du conseil municipal en date du 29 mai dernier, par laquelle est acceptée l'offre faite le 4 mai par le conseil de Fabrique de reprendre et continuer les travaux de grosses réparations à faire à la cathédrale, sous la condition que le droit de direction par lui délégué à la Ville le 27 mars 1881 lui fera retour. Il donne ensuite lecture d'un rapport fait par M. Ricard architecte qui a dirigé jusqu'ici ces travaux pour le compte de la Ville, et qui est appelé à les diriger maintenant pour le compte de la Fabrique, duquel il résulte qu'un nouveau crédit d'environ 25.000 f. est jugé nécessaire pour l'achèvement des travaux. / Sur quoi le conseil, après en avoir délibéré [...], considérant que, à raison de l'état délabré et ruineux de l'édifice, les dépenses ont été notablement plus grandes qu'on ne l'avait prévu originellement [...], décide qu'elle exécutera les grosses réparations qui demeurent à faire et vote pour cela un supplément de crédit qui pourra s'élever à 25.000 f. [...]. Un membre du conseil ayant exposé que les travaux de la coupole étant achevés, il y aurait grand intérêt pour la Fabrique à acquérir de Bernadet, entrepreneur, les planches et solives qui ont, pendant longtemps, fermé la coupole et servi de premier échaffaudage (sic). ce plancher, déposé au-dessus des voûtes du transept nord, a été estimé 113 f. 40 par divers hommes compétents, M. Sanguinet entre autres, et l'entrepreneur a déclaré qu'il le cèderait à ce prix. [...]"
- 1884 (8 février). "L'an 1884 et le 8 du mois de février [...]. M. le curé soumet au conseil une notre de MM. Gallois et charpentiers, architectes à Paris, relative aux honoraires qui leur sont dus pour les divers travaux qui y sont énumérés, notamment pour un premier projet de façade occidentale de la cathédrale avec un seul clocher, projet abandonné et remplacé par le projet actuellement approuvé de façade avec deux tours et portail monumental, réfection de tous les plans perdus au Ministère, autographie des dits plans, voyage de M. Charpentier à Dax, &&. Après examen de la note article par article, le conseil la reconnaît exacte et juste. Il adopte en conséquence la délibération suivante : |...] le conseil déclare accepter cette note et autorise le trésorier à l'acquitter."
- 1884 (13 juin). "L'an 1884 et le 13 du mois de juin [...]. M. le curé soumet ensuite au conseil le procès-verbal de la réception définitive des travaux de sculpture exécutés à la cathédrale par le sieur Veiller, sculpteur, et qui font partie des travaux de restauration accomplis sous la direction de la Fabrique. Il soumet en même temps au conseil le compte de la dépense établi par M. Edmond Ricard, architecte directeur des travaux. De ce décompte final, il résulte que cette dépense à prendre sur le crédit de 25.000 francs ouvert régulièrement par la Fabrique pour le reste des grosses réparations s'élève (rabais de 18 pour cent déduit) à la somme de 493 francs, sur laquelle un acompte de 300 francs a déjà été payé. Le conseil, tout bien examiné, déclare approuver les dits travaux et le dit compte, et autorise son trésorier à en payer le solde. / Le sieur Veiller, n'ayant pas de travail, et ayant supplié M. le curé de lui permettre de sculpter les deux consoles qui se trouvent à la naissance du fronton, à la grande porte de la cathédrale, a été autorisé à le faire. Ce travail, exécuté sur la pierre dure qui, depuis la construction de la cathédrale, était demeurée simplement épannelée, et que l'architecte certifie avoir été parfaitement accompli selon les règles de l'art, n'exige, à raison des circonstances où il a été fait, qu'une dépense de 90 francs. Le conseil décide qu'il approuve et accepte aussi ce travail, et autorise M. le trésorier à payer la somme de 90 f. [...] / Enfin, M. le curé soumet au conseil le procès-verbal de réception définitive des travaux de vitrerie, peinture et ouvrages en fer maillé dont le sieur Brunache état l'entrepreneur. Il soumet en même temps le décompte de ces ouvrages et des dépenses qui en résultent (pour la partie incombant à la Fabrique, car la Ville avait déjà fait exécuter la partie la plus considérable). Du décompte définitif, il résulte que la dépense pour l'ensemble des travaux faits par Brunache pour la Fabrique s'élève, rabais de 8 pour cent déduit, à la somme de 2.080 f. 43, sur lesquels un acompte de 2.000 f. a déjà été payé. [...]"
- 1884 (26 décembre). "[...] Grandou, entrepreneur, a déjà reçu 15.500 f. Il ne lui serait plus dû que 99 francs 65 c." pour ses travaux de cimentage. / Travaux exécutés par le sieur Bernadet, entrepreneur, travaux de démolition, de maçonnerie, de charpente et de couverture, de zinguerie et ferronnerie. [...] La dépense s'élève à la somme de 4.128 francs 77 c."
- 1884 (26 décembre). "L'an 1884 et le 26 du mois de décembre [...]. M. le curé [Pierre Lorreyte] fait au conseil le rapport suivant : / MM., dans le courant de l'année qui s'achève, divers journaux ont annoncé que le vieux portail de l'ancienne cathédrale gothique avait été classé comme monument historique. Bien que cette décision ne nous ait pas été communiquée officiellement, elle n'en paraît pas moins certaine. Comme cette décision, si elle devait être interprétée strictement dans le sens du maintien, du statu quo, aurait les plus graves inconvénients, il est du devoir du conseil d'éclairer sur ce point le Ministère des Beaux-Arts. / Vous le savez, MM., il y a cinq ou six ans à peine, la cathédrale de Dax était dans un état désolant de délabrement. La façade occidentale, qui devait être la principale, n'avait jamais été achevée, et ce côté n'offrait à l'œil qu'un aspect ruineux. Moins favorisée que la plus humble église de village, la cathédrale de Dax n'avait pas de clocher. / Emus de ce triste état, vous avez entrepris la restauration et l'achèvement de l'ancienne cathédrale. Avec le concours du conseil municipal et les généreuses souscriptions des fidèles de la paroisse, vous vous êtes assurés une somme de près de 400.000 francs. Un projet de restauration et d'achèvement, dressé par un architecte habile, a reçu l'approbation du conseil municipal et la vôtre. En vue d'obtenir une subvention de l'Etat, il a été soumis à l'examen du Comité des Inspecteurs des bâtiments diocésains établi au Ministère des Cultes. Celui-ci ayant donné un avis favorable, un secours de 15.000 francs nous fut accordé. Le projet ayant été définitivement approuvé, nous en avons commencé la mise à exécution, et les premiers travaux ont déjà absorbé une somme de plus de 80.000 francs. / Or, ce projet important, qui a reçu l'approbation de toutes les autorités compétentes, comporte l'allongement de la cathédrale par l'addition d'une 4e travée et d'un portail monumental flanqué de deux tours (actuellement, du transsept [sic] au chevet, il y a 4 travées ; et du même transsept au fond de l'église il n'y en a que trois). Cette disposition rend la cathédrale à la fois disgracieuse et insuffisante pour la population. Or, cet allongement de l'église par la construction d'une 4e travée et des deux tours ne pourrait avoir lieu, si le vieux portail gothique qui actuellement termine la 3e travée devait demeurer en place. Aussi, en adoptant le projet de restauration et d'achèvement de la cathédrale, avait-il été décidé que le vieux portail serait enlevé avec soin et appliqué ensuite contre la sacristie, qui est elle-même un dernier reste de l'ancienne cathédrale ogivale. / Cette solution, qui permettait d'achever la cathédrale, en lui donnant l'agrandissement nécessaire, sauvegardait l'intérêt de l'art. Le vieux portail était conservé et réappliqué contre la sacristie, édifice du même style. Il est impossible qu'en classant le vieux portail, le Ministère des Beaux-Arts ait voulu exiger son maintien à sa place actuelle. Une telle décision, prise sans que le conseil municipal et le conseil de Fabrique aient été prévenus, sans qu'ils aient pu fournir aucun renseignement, n'irait à rien moins (sic) qu'à empêcher l'exécution du projet de restauration et d'agrandissement de la cathédrale, projet qui a reçu toutes les approbations des autorités compétentes, et qui a déjà reçu un commencement d'exécution. / Après avoir entendu ce rapport, le conseil de Fabrique, à l'unanimité, déclare l'approuver et décide qu'une copie de la présente délibération sera envoyée à M. le Ministre des Beaux-Arts, avec prière d'interpréter l'arrêté qui classe le vieux portail de la cathédrale de Dax parmi les monuments historiques, en ce sens qu'il pourra être déplacé pour l'exécution du projet d'agrandissement, et appliqué contre la vieille sacristie, qui est elle-même ogivale. [...]"
- 1885 (16 juillet). "L'an 1885 et le 16 du mois de juillet [...]. M. le curé soumet au conseil une délibération prise par le conseil municipal à la date du 6 mars dernier [...], délibération exprimant le vœu de la démolition de la sacristie actuelle. Après en avoir pris connaissance et examiné sérieusement, soit la mesure proposée en elle-même, soit l'exposé des motifs qui l'appuient [...], le conseil de Fabrique / Vu la délibération prise par le conseil municipal [...] qui "émet le vœu que la sacristie actuelle soit démolie jusqu'à O,50 centimètres en arrière de la façade du transept sud ; / Considérant que de la mise à exécution de ce vœu résulterait la démolition de la sacristie actuelle et, par conséquent, une diminution de l'édifice paroissial dont la Fabrique est la gardienne ; / Considérant que la suppression d'une partie quelconque d'un édifice consacré au culte ne peut avoir lieu qu'après une désaffectation préalable ; que la loi [...] place sur le même pied l'église proprement dite et les sacristies qui la desservent [...] ; / Considérant que la sacristie actuelle, après qu'elle aura été réparée, ainsi que l'a été le reste de la cathédrale, sera une sacristie vraiment belle, qu'elle a une voûte en pierre, qu'elle répond très bien, comme commodité et comme grandeur, à toutes les exigences du service religieux auquel elle est destinée, et qu'elle est pourvue de nombreuses armoires et vestiaires qui, ayant été faits pour le local actuel, ne pourraient plus s'adapter à d'autres locaux différents de forme et de dimensions, ou ne le pourraient qu'au prix de pertes et de sacrifices considérables ; / Considérant que si cette sacristie, qui sous le rapport architectural appartenait, ainsi que le portail du 13e siècle, à l'ancienne cathédrale ogivale, est d'un style différent de celui de l'église actuelle, cette divergence n'est pas une raison suffisante pour la raser ; qu'en effet, presque toutes les cathédrales de France offrent, dans leur structure, des mélanges de styles divers, qui sont comme le cachet dont chaque époque a marqué son œuvre, et que loin de raser ces parties qui étaient d'un ordre différent, afin de ramener l'édifice à l'unité, les plus grands architectes les ont restaurées avec soin et respect, en leur gardant leur caractère propre, et qu'ainsi nous devons faire nous-mêmes pour la sacristie qui est entière et remonte à 600 ans. / Considérant qu'il est absolument inexact que les annexes de la sacristie soient inutiles, qu'il est incontestable, au contraire, qu'elles servent et sont nécessaires pour recevoir une partie du matériel du culte, et que de nombreuses armoires y sont placées pour cela ; / Considérant que la sacristie actuelle et les annexes sont d'autant plus nécessaires que la cathédrale de Dax, moins favorisée que la plupart des églises un peu importantes, n'a aucune chapelle fermée, et que c'est forcément dans la sacristie et ses annexes que doivent se faire les divers catéchismes [...] ; / Considérant que les deux prétendues belles salles proposées pour tenir lieu de sacristie ne sont autre chose que l'arrière-sacristie actuelle avec l'étage qui est au-dessus, c'est à dire deux pièces ayant déjà leur emploi, que d'ailleurs elles ne sont nullement propres à recevoir un tel changement de destination ; qu'elles forment en effet un carré long mais relativement étroit, une sorte de boyau dans lequel, à chaque pas, sont constitués d'énormes étranglements, soit par les trois contreforts qui y descendent, en y formant chacun une saillant de 2m15, soit par les deux escaliers en pierre qui y font saillie, à leur tout, et le coupent en sens inverse ; / [...] Considérant que les édifices paroissiaux consacrés au culte, étant, dans toutes leurs parties, inaliénables et imprescriptibles, il en résulte qu'ils ne peuvent être frappés par le vote d'un plan d'alignement [...] / En ce qui regarde l'argument tiré de ce que la sacristie cache l'Hôtel de Ville, considérant que cet édifice a sa plus grande façade du côté sud, donnant sur le jardin public où la vue est parfaitement libre, que sa façade Est donne aussi sur un autre jardin qui est une dépendance du même édifice ; que si du côté Ouest, la vue ne peut se porter au loin parce que la sacristie est placée dans cette direction, à une petite distance, celle formée par la largeur de la rue et celle d'une petite place qui borde la sacristie, c'est là un fait qui est commun, dans les grandes villes, à la plupart des monuments publics ; que jamais, pour les mettre plus en lumière, on n'a demandé la démolition d'une église ou portion d'église placée dans leur voisinage ; qu'il n'y aurait donc pas lieu de le faire pour l'Hôtel de Ville de Dax, alors même qu'il serait un monument public important ; qu'à plus forte raison, ce motif n'est pas valable, alors qu'il s'agit d'un édifice assez vaste, il est vrai, mais de forme ordinaire, ayant un simple étage, et auquel on ne saurait reconnaître aucun caractère monumental ; / Enfin (considération qui domine toutes les autres), considérant que les réparations de la sacristie actuelle sont comprises dans le plan général de restauration de la cathédrale dressé par MM. Gallois et Charpentier, que ce projet a reçu l'approbation, non seulement du conseil de Fabrique, mais encore celle du conseil municipal lui-même et celle du Gouvernement. / [...] Considérant que vouloir aujourd'hui démolir la sacristie, au lieu de la restaurer comme cela a été convenu, serait vouloir apporter au projet accepté d'un commun accord, non une modification légère, mais une modification tellement grave que, si elle avait été proposée au début, jamais le conseil de Fabrique n'aurait donné son adhésion à un projet pareil, moins encore ses fonds, que dès lors la justice et le respect des contrats demandent que cette modification soit absolument écartée ; / Par tous ces motifs [...] le conseil de Fabrique, demeurant fidèle à l'accord intervenu, déclare vouloir exécuter, dans son entier, le projet de restauration de la cathédrale, y compris la sacristie, tel qu'il a été approuvé par le conseil municipal dans sa séance du 17 octobre 1879, et autorisé par le Gouvernement le 21 février 1881. [...]"
- 1886 (7 mai). "L'an 1886 et le 7 du mois de mai [...]. M. le curé soumet au conseil 1° des plans dressés par M. Ricard, ayant pour objet la démolition de la sacristie actuelle et l'aménagement de l'arrière-sacristie pour en tenir lieu ; 2° deux lettres de M. le Maire demandant à la Fabrique de vouloir bien délibérer sur ce projet ; [...] le conseil de Fabrique [...] Considérant que, de la mise à exécution de ce projet résulterait la démolition, en entier de la sacristie de la cathédrale et, par conséquent une diminution de l'édifice paroissial, dont la Fabrique a légalement la garde et la jouissance ; [reprise des arguments exposés le 16 juillet 1885] / Pour ces motifs, le conseil de Fabrique déclare qu'il ne peut accepter, en aucune manière, le projet de démolition de la sacristie [...]."
- 1886 (28 décembre). "L'an 1886 et le 28 du mois de décembre [...]. M. l'archiprêtre fait, de vive voix, le rapport de la commission nommée pour rechercher s'il ne serait pas possible de résoudre, au moyen d'un arrangement amiable, les difficultés pendantes entre la Fabrique et le conseil municipal. A près avoir ouï ce rapport, et en avoir délibéré, le conseil de Fabrique décide consentir au traité de 1878 les modifications suivantes. / Au lieu de restaurer la sacristie actuelle, une sacristie neuve sera construite sur la façade orientale de son vestibule, qui sera conservé. Elle aura comme dimensions intérieures au moins sept mètres de long sur cinq mètres cinquante centimètres de large. Au-dessus de la sacristie, qui sera plafonnée, il y aura un étage avec une salle correspondante. / L'escalier actuel, par lequel on arrive aux combles de la cathédrale, devant disparaître avant la sacristie, un escalier sera construit pour mettre en communication le premier étage de la sacristie avec les combles. / On ne pourra rien démolir de la sacristie actuelle qu'après que la sacristie neuve aura été complètement terminée et qu'elle pourra servir à sa destination. / La construction de la nouvelle sacristie n'étant consentie qu'à la demande de la Ville et dans son intérêt, il est bien entendu que si la somme prévue au devis pour la restauration de la sacristie et de ses annexes était insuffisante, la Ville fournirait à la Fabrique ce qui serait nécessaire pour couvrir le surcroît de dépenses. / [...] Une clôture provisoire en planches sera établie par la Ville, pour fermer et séparer de la place ce qui doit rester du jardin dépendant de la cathédrale, en attendant que la construction de la sacristie et du clocher sud permette l'établissement de la grille définitive. / [...] Le beffrroy (sic) sera enlevé par la Fabrique et les cloches établies provisoirement de la manière qu'elle jugera la meilleure et la plus économique. / La Ville met gratuitement à la disposition de la Fabrique le terrain nécessaire pour prolonger la cathédrale, conformément au plan adopté. / [...] Il est bien entendu que les concessions et confitions faites par la Fabrique sont liées les unes aux autres, et qu'elles n'ont de valeur qu'autant qu'elles seront acceptées intégralement. / Le traité de 1878 reste en vigueur pour tout ce qui n'est pas modifié par la présente délibération. Les modifications actuelles doivent être approuvées par l'autorité compétente."
- 1887 (17 janvier). "L'an 1887 et le 17 du mois de janvier [...]. M. l'archiprêtre a donné lecture de la délibération prise par le conseil municipal à la date du 7 de ce mois, relativement à la construction d'une sacristie nouvelle, à la clôture du jardin dépendant de la cathédrale, au déplacement du beffroy (sic) et à la vente du terrain de l'ancien cimetière. / Invité à examiner à nouveau ces divers points, après en avoir délibéré, le conseil de Fabrique décide consentir les modifications suivantes au traité de 1878. [...]" [reprise des conclusions de la séance précédente]
- 1887 (17 avril) "L'an 1887 et le dimanche de Quasimodo [...]. M. le trésorier présente ensuit le compte spécial de l'œuvre de la restauration de la cathédrale. Il expose qu'en raison de l'obstacle mis par le conseil municipal à l'exécution des grands travaux depuis deux ans bientôt, bon nombre de souscripteurs ont déclaré ajourner le versement de leurs annuités jusqu'à ce que les travaux d'allongement de la cathédrale et de la construction des deux tours pourraient enfin être entrepris. Le conseil de Fabrique déplorant cette conséquence d'un retard si fâcheux, mais qui ne saurait lui être imputé, a décidé qu'il ferait de nouveaux efforts pour être autorisé à exécuter enfin le reste des travaux qui doivent agrandir et achever la cathédrale [...]. Du compte spécial de la souscription présenté par M. le trésorier, il résulte que les fonds en caisse qui s'élevaient au 1er janvier 1886 à la somme de 143.967 f. 98, s'élèvent au 1er janvier 1887, par suite des versements faits par une partie des souscripteurs et par le bénéfice de l'intérêt fourni par le Trésor, à la somme de 153.291 f. 39. Il n'y a pas de dépense dans cet exercice. [...] / Le même jour, même séance. [...] M. le curé a présenté la note de frais dus à M. Aubert, avoué à la Cour de Pau, à raison du procès que la Fabrique y a soutenu et gagné contre la Ville de Dax. [...]"
- 1887 (5 août). "L'an 1887 et le 5 du mois d'août [...]. M. le Maire ayant ensuite demandé à la parole a exposé les motifs pour lesquels il lui paraissait nécessaire de modifier, en ce qui regarde la sacristie et la jardin adjacent dépendant de la cathédrale, le traité passé en 1878 entre la Fabrique et la Ville. [...] 1° La démolition d'une très grande partie de la sacristie actuelle et son remplacement par une sacristie neuve ; 2° L'abandon de toute la partie du jardin de la sacristie qui se trouve au sud du trottoir récemment établi le long de la cathédrale, à 2 mètres du transsept (sic). / [reprise des conclusions de la séance du 28 décembre 1886] / Si, en ce qui regarde le terrain qui formait l'ancien jardin de la sacristie : 1° Si, conformément à la décision du Ministère des Beaux-Arts, le vieux portail du 13e siècle doit être appliqué contre la façade du transsept sud, la ligne qui séparera la partie du jardin concédé à la Ville de celle réservée comme dépendance de la cathédrale, sera établie parallèlement au trottoir et de manière à ce qu'il ya it entre le transsept et le mur de clôture tout l'espace nécessaire pour l'application du vieux portail et, de plus, un passage ayant un mètre de largeur. / 2° Si, conformément au vœu du conseil municipal qui est aussi celui du conseil de Fabrique, le déclassement du vieux portail ou sa mise à une autre place est obtenu, la concession faite à la Ville sera plus grande et la ligne de séparation sera portée à 1m50 centimètres de la bordure extérieure du trottoir [...]."
- 1887 (30 décembre). "L'an 1887 et le 30 du mois de décembre [...]. M. l'archiprêtre, qui avaient (sic) informé MM. Gallois et Charpentier, auteurs du projet de restauration et d'achèvement de la cathédrale, que le moment de commencer les grands travaux d'allongement de l'édifice et de la construction de la façade était venu, et qu'ils devaient se tenir prêts à en prendre la direction, communique au conseil leurs réponses. Il donne lecture des lettres qu'il a reçues à ce sujet, desquelles il résulte que MM. Gallois et Charpentier ne peuvent accepter la direction effective des travaux. Les raisons qu'ils allèguent sont les suivantes : près de neuf ans se sont écoulés depuis la rédaction de leur projet. depuis lors, hommes et choses ont changé. M. Gallois, déjà vieux il y a 9 ans, doit aujourd'hui se retirer complètement et abandonner ses travaux professionnels, qui ne sont plus en rapport avec son âge. M. Charpentier, qui avait accepté la rédaction du projet, alors qu'il avait M. Gallois pour associé, ne peut plus, aujourd'hui qu'il est seul, prendre la direction des travaux et en accepter la responsabilité, alors surtout qu'ils doivent se faire à une grande distance de Paris, où il a le centre de ses nombreuses et importantes affaires. Tout en laissant au conseil de Fabrique la pleine liberté de choisir un architecte, pour faire exécuter, sous sa direction, les travaux dont ils ont fait le projet, l'un et l'autre s'accordent à indiquer, comme pouvant mieux que tout autre être appelé à les remplacer, M. Sanguinet, qui a le double avantage d'être sur place et de pouvoir, dès lors, mieux surveiller les travaux, et d'ravoir été leur collaborateur, et par conséquent de mieux connaître tous les détails du projet. Ils ajoutent qu'ils prêteront volontiers leurs bons offices pour l'exécution du projet, et fourniront tous les renseignements ou conseils utiles ; qu'en un mot, sans titre officiel et sans responsabilité, ils seront néanmoins derrière lui, et lui donneront leur concours. / [...] Le conseil, vu les lettres de MM. Gallois et Charpentier [...], prenant acte de leur déclaration [...], nomme M. Sanguinet architecte directeur des travaux de restauration et d'achèvement de la cathédrale et le charge officiellement d'en procurer et d'en surveiller la bonne exécution."
- 1888 (13 janvier). "L'an 1888 et le 13 du mois de janvier [...]. M. le curé présente le projet et cahier des charges dressé par M. Sanguinet, architecte-directeur des travaux de la cathédrale [...] / Les grosses réparations tant extérieures qu'intérieures ont été exécutées, soit par la Ville en vertu d'une subrogation que la Fabrique lui avait consentie, soit par la Fabrique elle-même./ [...] La prochaine adjudication aura lieu sur un ensemble de travaux évalués à 318.842 francs. [...]"
- 1888 (20 mars). "L'an 1888 et le 20 du mois de mars [...]. L'adjudication des travaux [...] se fera le lundi 16 avril. / Dans la même séance, M. le curé expose au conseil que les deux cloches les moins importantes sont fêlées, l'une depuis six ou sept ans, et l'autre depuis quelques mois, et qu'il y a urgence à les faire refondre. Il donne ensuite lecture des conditions auxquelles MM. Dancausse (sic), fondeur à Tarbes, Escoubet, fondeur à Ramouzens (Gers) et Gustave Délestan, fondeur à Dax, ont offert de faire cette refonte. M. Gustave Délestan étant celui des trois qui avait offert les conditions les plus avantageuses, il a été décidé que cette refonte lui serait confiée, et qu'elle serait faite aux conditions offertes, le bureau des marguilliers demeurant chargé de fixer la date et de régler les menus détails de cette opération. La dépense en sera prise sur les fonds disponibles. Les offres de M. Délestan resteront annexées à la présente délibération. [...]"
- 1888 (5 juillet). "L'an 1888 et le 5 du mois de juillet [...]. M. le curé expose au conseil sommairement ce qui a été fait jusqu'à cette heure relativement au vieux portail, dernier reste de la cathédrale du 13e siècle. / Le projet de restauration et d'achèvement de la cathédrale actuelle était déjà voté, approuvé par toutes autorités compétentes, et la mise à exécution était déjà commencée, lorsque, par un arrêté ministériel en date du 24 novembre 1884, le vieux portail fut classé au rang des monuments historiques. Comme il était impossible d'achever la cathédrale, ainsi qu'il avait été résolu, et de lui donner des proportions régulières, si le vieux portail demeurait en place, d'accord avec le conseil municipal, la Fabrique en demanda le déplacement. Cette solution permettait, tout à la fois, d'exécuter le projet arrêté et de conserver ce précieux reste de l'ancienne cathédrale ogivale. Après examen de tous les documents nécessaires, et sur l'avis de la commission des Monuments historiques, le Ministère des Beaux-Arts, à la date du 11 février 1886, décida que le portail du 13e siècle serait déposé et remonté contre le mur du transsept (sic) méridional. La Fabrique et le conseil municipal accueillirent avec satisfaction la décision relative au déplacement ; mais trouvant que par son application sur la façade extérieure du transsept, le vieux portail allait avancer beaucoup sur la place et gêner la voie publique, demandèrent que la réapplication en fût faite un peu plus loin, entre deux contreforts du bas-côté. / Sur ces entrefaites, diverses parties du projet d'achèvement de la cathédrale ayant été mises à exécution, le vieux portail s'est trouvé dégagé des maçonneries qui l'obstruaient et le cachaient en partie, et a apparu tout entier. C'était le moment ou le congrès archéologique tenait à Dax ses réunions. La pensée est venue alors à quelques-uns, et elle a vite été acceptée par tous, de remonter le vieux portail après sa dépose, dans la cathédrale même, contre le transsept nord, de manière à ce que la façade et l'ébrasement soient tournés vers l'intérieur. La largeur du transsept et sa hauteur étant plus que suffisantes, la réapplication du portail sur de point sera possible et plus facile qu'à l'extérieur. Elle aura de plus le double avantage de le soustraire aux ravages des intempéries et de mieux le protéger contre les dangers dont la turbulence des enfants le menacerait au dehors. / Après en avoir délibéré, le conseil de Fabrique, désireux de mieux assurer la conservation du vieux portail de l'ancienne cathédrale de Dax, demande au Ministère des Beaux-Arts que la réapplication en soit faite dans la cathédrale même, à l'intérieur du transsept septentrional."
- 1889 (19 février). "L'an 1889 et le 19 du mois de février [...]. Le conseil de Fabrique décide : 1° Offrir à Son Excellence M. le Ministre de la Justice et des Cultes l'hommage de sa reconnaissance pour la subvention de dix mille francs qu'il vient d'allouer à l'ancienne cathédrale de Dax. / 2° Voter la somme de 6.281 f. 38 pour couvrir, avec les 10.000 alloués par M. le Ministre des Cultes, la dépense que va causer le déplacement du vieux portail, dépense évaluée dans le devis approuvé par le Ministre des Beaux-Arts, à 16.281 f. 38. / 3° Prendre cette somme de 6.281 f. 38 sur celle demeurée libre, lors de l'adjudication des grands travaux de la cathédrale (le 16 avril 1888), adjudication où l'ensemble des travaux s'élevait à 318.862 f., tandis que les ressources libres s'élevaient à 326.824 f. / 4° Demander à M. le Ministre des Beaux-Arts la mise à exécution des travaux de déplacement du vieux portail, déplacement rendu urgent par la nécessité de continuer les travaux de prolongation de la cathédrale actuellement en cours d'exécution. / 5° Demander aussi le renvoi du dossier relatif au déplacement du vieux portail après approbation. [...]"
- 1889 (19 février). "L'an 1889 et le 19 du mois de février [...]. M. le curé expose au conseil que, de l'avis de l'architecte chargé de diriger les travaux d'agrandissement de la cathédrale, il y aura bientôt urgence de démolir le mur occidental, ainsi que la tribune de l'orgue, ce qui exigera le démontage de l'orgue lui-même. / M. le curé donne ensuite quelques renseignements sur l'état de cet orgue, qui est vraiment déplorable. Sur huit jeux dont se compose le positif, il n'y en a pas un seul qui parle ; au grand orgue et au pédallier (sic), plusieurs jeux aussi sont muets ; le mécanisme et la soufflerie, qui sont de date fort ancienne, laissent beaucoup à désirer. Cet orgue, dont la construction remonte à la fin du siècle dernier, et qui n'a pas reçu de réparations depuis une cinquantaine d'années, a beaucoup souffert, lorsqu'on a réparé la voûte de la nef principale ; il n'a été laissé dans cet état qu'à raison de la liaison existant, dans la pensée de tous, entre l'achèvement de la cathédrale et la reconstitution de l'orgue. / M. le curé soumet ensuite au conseil plusieurs plans et devis pour cette reconstitution, pour le cas où il voudrait résoudre, dès maintenant, cette grave question. Toutefois, il fait observer qu'il serait peut-être prématuré de conclure, dès maintenant, un traité avec un facteur d'orgues, parce qu'on ne saurait préciser, ni la somme dont la Fabrique pourra disposer pour cela, à la fin des grands travaux, ni même l'époque exacte où ces travaux étant achevés, l'orgue restauré et complété pourra être installé à la nouvelle place. / Après en avoir délibéré, le conseil décide qu'à raison de la démolition de la tribune qui le supporte, l'orgue sera démonté par les soins d'un facteur d'orgues expérimenté ; que toutes les parties en seront soigneusement classées pour être conservées ; à raison des connaissances techniques exigées pour cette opération, charge de bureau de traiter, pour le mieux, avec un facteur d'orgues ainsi qu'avec les autres ouvriers qui pourraient être nécessaires pour le démontage du buffet, étant bien convenu, cependant, que le facteur choisi pour le démontage de l'orgue ne pourra aucunement se prévaloir de ce choix pour prétendre que la reconstitution doit lui être confiée. La Fabrique, en effet, se réserve expressément de choisir, au moment opportun, celui des facteurs d'orgues auquel elle confiera cet important travail. [...]"
- 1890 (16 mai). "L'an 1890 et le 16 du mois de mai [...]. M. le curé soumet au conseil les diverses pièces relatives au projet de construction de la nouvelle sacristie, savoir : deux plans par terre, deux plans en élévation, deux coupes verticales, l'avant-métré, le détail estimatif et une lettre de M. l'architecte [Sanguinet] donnant diverses explications. [...]"
- 1890 (30 mai). "L'an 1890 et le 30 du mois de mai [...]. M. le curé soumet au conseil une lettre de M. Lalanne, entrepreneur des travaux de la cathédrale par laquelle il offre de substituer la pierre de taille de Mugron à celle de St-Macaire, prévue au devis pour la partie de la construction qui va du socle jusques et y compris le bandeau des croisées des bas-côtés [...]." (approuvé)
- 1890 (30 juillet). "L'an 1890 et le 30 du mois de juillet [...]. La séance ayant été ouverte, M. le curé expose que le décès de M. Étienne Lalanne, survenu à Paris, le 23 de ce mois, entraîne, de droit, la résiliation de l'entreprise des travaux d'agrandissement et d'achèvement de la cathédrale, dont il avait été déclaré adjudicataire le 16 avril 1888. [...] M. le curé soumet au conseil une lettre de M. Louis Lalanne, frère de feu Étienne Lalanne et son associé, qui, en cette qualité, demande au conseil de Fabrique de vouloir l'autoriser à continuer les travaux d'agrandissement et d'achèvement de la cathédrale qu'il avait fait jusqu'ici en commun et en société avec feu son frère. Il s'engage à avoir un appareilleur agréé par l'architecte. M. le curé lit ensuite l'avis favorable donné, à ce sujet, par M. Sanguinet, architecte directeur des travaux." (approuvé).
- 1890 (12 décembre). "L'an 1890 et le 12 du mois de décembre [...]. Il [le curé Lorreyte] rappelle au conseil que les plans et devis relatifs à la construction de la nouvelle sacristie ont été approuvés au mois de mai dernier et transmis immédiatement à M. le Maire."
- 1891 (20 février). "L'an 1891 et le 20 du mois de février [...]. M. le curé donne lecture d'une lettre de M. Lalanne, entrepreneur des travaux de la cathédrale. Dans cette lettre, M. Lalanne expose que les carrières de Peux (Angoulême), en pleine activité quand le devis des travaux de la cathédrale fut fait, sont aujourd'hui abandonnées, par suite d'épuisement [...]. Il propose de la remplacer, au même prix, par la pierre de St-Même [...]." (approuvé)
- 1891 (29 avril). "L'an 1891 et le 29 du mois d'avril [...]. Reconstruction de la sacristie projetée. De plus, la reconstruction de la sacristie obligera la Fabrique à démonter, démolir et plus tard remplacer une grande partie du mobilier qui remplit la sacristie, d'où résulterait pour elle de nouvelles dépenses [...]"
- 1893 (26 mai). "L'an 1893 et le 26 du mois de mai [...]. M. le curé expose au conseil que le but de la réunion est de prendre une décision pour la reconstitution du grand orgue [...]. Le conseil, ouï le rapport présenté par M. le curé ; Considérant que le vieil orgue construit en 1784, et qu'il a fallu démonter pour exécuter les travaux d'achèvement de la cathédrale, est absolument hors de service, et que, de l'avis des hommes compétents, vouloir en conserver quelques parties serait s'exposer à de continuelles et coûteuses réparations, et se mettre dans l'obligation de les refaire entièrement à bref délai, comme l'expérience l'a démontré ailleurs ; / Vu le projet présenté par M. Maille, facteur de grandes orgues à Bordeaux, pour la confection d'un orgue entièrement neuf sauf le buffet, ayant 42 jeux, tel qu'il est décrit sous le n° 3. Vu aussi le devis qui le précède, et qui en porte le prix à la somme de 36.000 francs ; / Vu les bonnes recommandations obtenues par M. Maille à la suite d'importants travaux de même nature exécutés en diverses églises, recommandations qui donnent pleine confiance que, s'il est chargé de la construction de l'orgue de la cathédrale de Dax, il s'acquittera de sa tache (sic) d'une manière entièrement satisfaisante. / Vu les renseignements donnés par des hommes compétents, desquels il résulte que l'orgue de 42 jeux, tel qu'il est proposé, sera un bon et magnifique instrument, qui fera honneur à la cathédrale restaurée et agrandie. / Le conseil décide : accepter le projet présenté par M. Maille [...] ; / Dit que la somme de 36.000 francs nécessaire pour payer l'instrument sera prise jusqu'à concurrence de 10.000 francs au budget ordinaire, et que les 26.000 francs restants seront pris sur les 30.071 francs provenant du legs de feue Mme Lacouture et qui n'ont pas encore reçu d'emploi ; / Dit que le nouvel orgue devra être mis en place, prêt à fonctionner, dans le délai d'un an, avec faculté pour la Fabrique de prescrire un retard de trois mois si, à raison des travaux qui se font à la cathédrale, ce retard était jugé nécessaire. / En ce qui concerne le payement : / Décide qu'après expertise favorable et réception de l'orgue, 28.000 francs seront comptés à M. Maille, en ce compris les 1.600 francs offerts pour le prix des matériaux du vieil orgue ; / Que les 8.000 francs restants, retenus comme garantie d'une bonne et durable exécution de l'orgue, seront payés, savoir 4.000 francs au bout de deux ans et les autres 4.000 francs au bout de 4 ans, avec intérêt à 4 pour cent. Néanmoins, la Fabrique aura le droit de se libérer par anticipation si elle le préfère."
- 1894 (6 avril). "L'an 1894 et le 6 du mois d'avril [...]. Sur ce boni, après en avoir délibéré, le conseil décide que 2000 francs seront inscrits au budget supplémentaire de l'exercice courant, savoir : 1° 1000 francs pour les réparations, modifications et agrandissements à faire à l'ancien buffet du grand orgue, conformément aux indications du facteur. 2° 1000 francs pour le déménagement, démontage et reconstitution du mobilier de la cathédrale dans les nouvelles sacristie. [...]"
- 1894 (21 novembre). "L'an 1894 et le 21 du mois de novembre [...]. M. le curé soumet ensuite au conseil le compte des travaux faits pour la réparation, reconstruction et rajustage de l'ancien buffet de l'orgue. Ce travail tout-à-fait spécial et très-délicat entrepris d'abord par des menuisiers de Dax n'a pas pu être exécuté par eux. Il a donc fallu faire venir de Bordeaux des ouvriers spéciaux. De ce chef, la dépense pour la réparation et l'ajustage de l'ancien buffet de l'orgue s'est élevée à la somme de 1281 francs 95 centimes. / Les nouvelles orgues étant beaucoup plus considérables que les anciennes, il a fallu, pour constituer le nouveau buffet, un supplément de menuiserie neuve offrant une surface de cent mètres carrés. Cette menuiserie, matériaux, façon, transport de Bordeaux à Dax, mise en place, ainsi que diverses autres fournitures, élèvent cette seconde dépense à la somme de 1322 f. 20 c.,, soit en tout 2604 francs 15 centimes. Tout bien examiné, le conseil accepte le compte et décide que le payement sera fait : 1° au moyen des 1000 francs déjà inscrits pour cet objet au budget supplémentaire du présent exercice ; 2° au moyen des 1600 francs laissés disponibles, à raison de la prise faite par M. Maille des tuyaux de l'ancien orgue, estimés et cotés 1600 francs, à l'article 19 du devis approuvé ; 3° les 4 f. 15 restants seront pris sur les fonds disponibles. / Le conseil s'est ensuite avisé que les travaux d'installation et d'harmonisation du nouvel orgue touchant à leur fin, il y a lieu de s'occuper de l'expertise et de la réception de l'orgue, qui, aux termes du devis, doivent être faits par des experts choisis par la Fabrique et à ses frais. Le conseil, après en avoir délibéré, décide choisir comme experts M. Puig, organiste de la cathédrale d'Aire, M. Masson, organiste de l'église St-André à Bayonne et M. Jeandel, organiste de la cathédrale de Dax. M. le baron d'Etcheverry, organiste de l'église St-Paul à Bordeaux, et M. Doney, organiste de la basilique St-Seurin à Bordeaux aussi, pourront prendre part à l'expertise avec voix consultative. Les membres du bureau des marguilliers, auxquels est adjoint pour la circonstance M. Dufourcet, sont chargés de la réception de l'orgue. [...] / Le conseil décide ensuite que le traitement du nouvel organiste sera porté à 800 francs par an. [...] / Le conseil approuve ensuite le marché conclu avec Ducoureau menuisier, pour la confection d'un vestiaire nouveau en bois de chêne, avec partie supérieure en retraite et formant armoires dans toute sa longueur. Ce travail serait fait pour la somme de 450 francs, laquelle serait prise sur celle de 1000 francs portée pour cet objet au budget supplémentaire de l'exercice courant."
-1895 (1er février). "L'an 1895 et le 1er du mois de février [...]. M. le curé soumet ensuite au conseil diverses lettre de M. Maille, qui a confectionné les nouvelles orgues de la cathédrale, et dans lesquelles il demande un supplément de prix pour diverses additions qui ont été faites en sus de ce qui était prévu au devis, et qui augmentent sensiblement la valeur de l'instrument. Les experts nommés pour l'examen et l'expertise de l'orgue avaient déjà signalé ces augmentations, ainsi que l'amélioration qui en résultait pour l'instrument. En voici le détail : 1. 1 jeu trompette harmonique de 8 ajouté au clavier du positif. 2. 1 id. clairon harmonique de 4 id. id. id. 3. 1 jeu clochettes carillon, 3 rangées, clavier du récit. 4. Violoncelle de 8 tout en étain placé au clavier de pédales au lieu du bourdon de 8 en bois - notablement plus cher. 5. Deux puissantes machines pneumatiques placées aux pédales, ce qui a permis de doubler les gravures des sommiers. 6. Augmentation aux sommiers des pédales de 48 puissantes gravures doubles soupapes sont actionnées par les moteurs pneumatiques. 7. Soufflerie installée à pédales (4 appareils) au lieu de deux leviers à main. 8. Pédale d'octave grave, récit au grand orgue. 9. id. d'octave aigüe id. id. 10. Tous les mouvements de retour, équerres, au lieu d'être en bois, ont été faits en cuivre. / M. Maille reconnaît que toutes ces additions ont été faites par lui, sans consulter la Fabrique. Il s'est laissé entraîner par ses goûts d'artiste, et faisant une œuvre importante, il a voulu qu'elle fût parfaite. A la rigueur, il pourrait retrancher de l'instrument une bonne partie des additions indiquées ci-dessus sans le dégrader, afin de le ramener à l'exécution pure et simple du devis. Néanmoins, pour l'excellence de l'instrument et pour sa bonne renommée à lui-même, il préfère qu'il garde ces additions et perfectionnements. Dès lors qu'il les a faits spontanément et sans consulter la Fabrique, au lieu de 4.500 francs, valeur des dites additions, il se contentera d'un supplément de 2.700 francs payables par la Fabrique, quand elle voudra en deux ou trois ans, avec intérêt à quatre pour cent, à condition aussi qu'on lui payera maintenant les huit mille francs retenus sur le prix convenu dans le traité primitif. / Après en avoir délibéré, le conseil de Fabrique [...] décide 1° que les huit mille francs non encore payés sur le prix primitif de l'orgue seront payés à M. Maille [...], 2° Qu'il sera payé ultérieurement à M. Maille une somme supplémentaire de deux mille sept cents francs dans un délai de deux ou trois ans [...]."
- 1895 (24 août). "L'an 1895 et le 24 du mois d'août [...]. La séance ayant été ouverte, M. le curé exposé au conseil que M. Lalanne, entrepreneur des grands travaux de la cathédrale, réclame le remboursement de son cautionnement de onze mille francs. A l'appui de sa demande, il allègue que les travaux entrepris par lui sont achevés depuis quelque temps [...] / M. Dépruneaux, architecte inspecteur des bâtiments diocésains, chargé par suite de la mort de M. Sanguinet, de la réception des travaux et de la vérification du compte général, consulté à ce sujet, a déclaré qu'on pouvait procéder, d'ores et déjà, à la réception provisoire des travaux, après quoi la Fabrique pourrait consentir au remboursement du cautionnement. / M. le curé expose ensuite que M. Dépruneaux assisté de deux membres du conseil de Fabrique, M. l'abbé Lorreyte curé-archiprêtre et M. Darrigan trésorier, a procédé le jeudi 22 du mois d'Août à la réception provisoire des travaux, sans aucune difficulté sérieuse. Les observations faites portent sur des détails de peu d'importance ; M. Lalanne a déclaré qu'il acceptait les diverses observations faites et qu'il allait s'y conformer en mettant immédiatement à exécution les divers menus travaux signalés. [...]"
- 1896 (12 avril). "L'an 1896 et le 12 du mois d'avril [...]. Dépenses : Payé pour le grand orgue... 8.080 f. / Payé à l'entrepreneur... 20.000 f. [...] / Les grands travaux de la cathédrale étant finis, le conseil renvoie à une séance ultérieure l'examen du décompte général. [...]"
- 1896 (1er mai). "L'an 1896 et le 1er du mois de mai [...]. M. l'archiprêtre fait l'exposé suivant : MM., nous sommes arrivés à la fin de l'œuvre importante que nous avions entreprise, la restauration et l'achèvement de notre chère cathédrale. [...] le décompte général que nous a présenté M. Dépruneaux, architecte [...]. Le compte général présenté par l'entrepreneur s'élevait à 404.788 f. 16 ; M. Dépruneaux l'a réduit à 382.858 f. 74. M. Lalanne, entrepreneur, accepte cette réduction pour ce qui le concerne. Mais l'un des sous-entrepreneurs, M. Jambon, qui a exécuté les travaux de cimentage, ayant son compte réduit d'environ 3.000 f., n'accepte pas cette réduction et menace d'intenter un procès à l'entrepreneur [...] / Vous avez demandé à M. Dépruneaux de vous présenter un relevé des travaux faits ainsi en dehors des prévisions du devis, avec indication détaillé du surcroît de dépenses que ces travaux ont entraîné. [...] 1° La profondeur des fondations, les pilotis qu'il a fallu employer pour retenir les terres, la nappe d'eau qu'il a fallu traverser [...] ; 2° l'effondrement d'un vieux pilier de la cathédrale, effondrement qui a entraîné celui de la voûte adjacente de la grande nef, pour une travée, et d'une partie de la voûte du bas-côté, et exigé des travaux coûteux de soutènement et de restauration ; 3° La restauration des trois travées extérieures du vieux mur de la cathédrale, côté sud. Ce mur était en fort mauvais état [...] ; 4° L'augmentation de la pierre de taille, soit pour la construction des tours, soit pour celle de la sacristie nouvelle. Cette dernière construction devait être faite presque toute entière avec la pierre provenant des démolitions. Or, celle-ci n'a pu être employée qu'en très petite partie, et la pierre de taille d'Angoulême figure au compte de la sacristie pour plus de 10.000 francs. 5° Le raccordement de la construction neuve avec les constructions anciennes qui, pour un édifice aussi considérable que le cathédrale, a exigé plus de travaux que le devis ne l'avait prévu. 6° L'importance donnée à la partie décorative, importance qui a aussi dépassé les prévisions. [...] / L'architecte regretté [Sanguinet] qui a dirigé ces grands travaux et qui est mort au moment où l'œuvre s'achevait, ne manquerait pas certainement de bonnes raisons pour justifier cet accroissement de dépense. Il aimait passionnément la cathédrale ; il savait que si certains travaux d'amélioration et d'embellissement ne se faisaient pas en cours d'exécution, ils ne se feraient probablement jamais. Il est allé de l'avant avec une hardiesse que nous trouvons grande, mais que, néanmoins, nous n'osons guère condamner. [...] / Les dépenses de l'entreprise se règleraient ainsi : / Pour l'entrepreneur général... 382?858 f. 74. / Pour les architectes, cinq pour cent... 19.142 f. 93. / Pour débours faits par l'architecte de Paris... 60. / Pour honoraires dus à M. Sanguinet - grosses réparations - 0,50 pour cent... 407,79. / Total : 402.469 f. 46. / Pour établir nettement et complètement la situation financière de la Fabrique, il convient d'ajouter à la somme ci-dessus les charges suivantes : / Il reste dû à M. Maille pour la construction du grand orgue, somme garantie de la bonté de l'instrument... 2.700 f. / Il reste à dépenser pour la repose du vieux portail XIIIe siècle... 12.606 f. 38. / Total : 15.306 f. 38. [...]. / Nous ne pouvons terminer ce rapport sans exprimer la profonde reconnaissance dont nous demeurons pénétrés en constatant la grande générosité dont la population dacquoise a fait preuve dans l'œuvre de la restauration et de l'achèvement de la cathédrale. [...]
- 1896 (29 mai). "L'an 1896 et le 29 du mois de mai [...]. Parmi les causes énumérées par M. Dépruneaux pour expliquer ce surcroît de dépenses [97.725 francs], qu'il nous soit permis de signaler les suivantes [...]"
- 1899 (21 avril). "L'an mil huit cent quatre vingt dix neuf et le vingt un avril [...] Payé pour repose du portail gothique du XIIIe siècle / Mai 12 à M. Ducamp pour fermeture provisoire... 186,35. A dito pour 36 me détritus d'angonade (sic) en place... 144. / Juillet 18 à dito pour solde des travaux repose du portail... 4.306,70. / Juillet 20 Honoraires à M. Lalanne inspecteur, 2,50 pour %... 107,67. / Août 20 dito à M. Petit-Grand architecte 5 p. %... 215,34. Total des dépenses de l'année... 4.960,06. [...]"
- 1899 (5 mai). "L'an mil huit cent quatre vingt dix neuf et le 5 mai [...]. M. le Président [baron Louis François Bernardin Dominique de Lataulade] ouvre la séance et dit que plusieurs membres de la fabrique sont montés au clocher quelques jours avant cette réunion pour examiner le mauvais état des jougs, des tourillons et des coussinets de la grosse cloche Notre-Dame qui ne peut plus être mise en branle sans danger depuis longtemps, et aussi de la cloche St Joseph ; que suivant ce qui avait été convenu, on avait demandé à M. Delestan fondeur de cloches un devis des réparations qu'il faudrait faire pour mettre toutes choses en état et que ce devis qui s'élève à 892 f. pour les travaux de la grosse cloche et à 667 pour ceux de la cloche St Joseph, ensemble 1.559 francs, lui ayant été remis, il le soumet à l'appréciation du conseil. / Après examen de ce devis, des observations de divers ordres étant faites, et la présence de M. Delestan paraissant nécessaire, il est mandé pour fournir des explications. / M. Delestan fait remarquer que son devis porte les jougs en fonte, les coussinets à sections en fonte, les battants en acier J G, puis il ajoute que si on lui confie ces travaux, il signerai un traité établissant qu'ils seront exécutés de façon à ce que les dites cloches puissent être mises en branle sans garantie et qu'il en garantira le bon fonctionnement pendant une duré de dix ans. / En présence des explications fournies par M. Delestan et de son offre de garantie, le conseil après en avoir délibéré lui confie l'exécution des travaux dont s'git (sic) et il vote la somme de 1559 francs montant du devis, qui sera prélevée sur les fonds destinés à la restauration de la cathédrale. / Le conseil charge M. Darrigan, trésorier de la fabrique, de passer le traité de ces travaux et de leur garantie de bon fonctionnement pendant dix ans avec M. Delestan et la séance est levée."
- 1899 (23 juin). "L'an mil huit cent quatre vingt six neuf et le 23 juin [...]. M. le Président ouvre la séance ; il dit qu'il y a urgence à établir aussitôt que possible des stalles pour remplacer celles qui ont été enlevées à l'occasion du recarrelage de la cathédrale, qui étaient très simples et en mauvais état. Il explique que, de l'examen qui a été fait de stalles qui datent de plus d'un siècle et qui avaient été mises en dépôt dans diverses parties de la cathédrale, [elles] sont d'un travail artistique très appréciable et d'un bois magnifique, que mises en état, elles s'harmoniseraient admirablement avec l'architecture de l'édifice. / Tous les membres du conseil présents, qui connaissent ces stalles, partagent l'opinion de M. le Président et sont d'avis de leur rétablissement en face de la chaire. / Les sculptures seront à remettre en état et les prie-Dieu de ces stalles seront à faire à neuf, on ne pourra donc exécuter ce travail qu'à la journée et comme il n'est pas possible de déterminer d'une façon précise la dépense qu'il occasionnera, le conseil, après en avoir délibéré, votre provisoirement la somme de mille francs, qui sera prélevée sur les fonds destinés à la restauration de la cathédrale. [...]"
- 1900 (23 février). "L'an 1900 et le 23 février [...]. M. le Président ouvre la séance et M. l'archiprêtre [H. Collonge] explique au conseil que les tempêtes des jours derniers ont, entre autres dégâts, brisé des vitraux dans la grande nef et la chapelle de la Vierge et qu'il y a lieu de les remplacer. / Le conseil s'est rendu immédiatement à la cathédrale et a constaté après un sérieux examen qu'il y a nécessité absolue de remplacer par des grisailles deux grands vitraux dans la grande nef et la rosace qui-est au-dessous de l'horloge, et dans la chapelle de la Vierge un vitrail à sujet du côté ouest. / Le conseil, après avoir apprécié la valeur de ces vitraux à remplacer, vote la somme de trois mille francs qui sera prélevée sur les fonds disponibles destinés aux travaux de restauration de la cathédrale. / Le conseil prie M. l'archiprêtre de vouloir bien entrer en relations avec M. Dagrand, peintre verrier de Bordeaux, pour l'exécution rapide de ce travail et la séance est levée."
- 1903 (24 juillet). "L'an mille neuf cent trois et le vendredi vingt trois juillet [...]. M. Alexandre Lalanne, architecte à Dax, est introduit et soumet au conseil un projet de construction d'un mur de clôture surmonté d'une grille à établir au long de la façade nord de la cathédrale [...]" (approuvé)
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Archives diocésaines, Dax. Richesses mobilières de la cathédrale de Dax sous forme d'inventaire. Texte manuscrit (mars 1873)
[Page 1] Coup d'œil rapide dans l'Eglise Cathédrale de Dax, et sur ses richesses mobilières, sous la forme d'un inventaire. / Mois de Mars de l'année 1873.
[Page 2] L'an de grâce 1873, et le dix du mois de Mars, un prêtre de la ville de Dax traversait la place qui avoisine l'Eglise cathédrale. Ce prêtre fut accosté par un touriste étranger qui, trompé par les cheveux blancs et la démarche du prêtre, salua celui-ci du nom de Mr le curé de la cité... Vous vous méprenez, Monsieur, répondit le prêtre : la cité est encore veuve de son pasteur. Celui qui l'était naguère encore [l'archiprêtre Hippolyte Goujon-Girardot, mort le 10 janvier 1873] a disparu de la scène de ce monde. [...] Néanmoins, sans être pasteur, si je puis vous être de quelque utilité, je me mets à votre disposition... Je suis un amateur, voyageant pour étudier, pour m'instruire et pour contempler ; dès lors, en acceptant vos bons offices, je vous proposerais une promenade d'examen dans l'intérieur du temple qui est là devant nous. Entrons ; et vous, qui êtes de la localité, vous servirez de cicérone à un étranger désireux de voir et de prendre des notes particulières sur les richesses mobilières de l'église... La proposition est acceptée, et immédiatement nous gravîmes les marches du perron.
[en marge : Statue de la Vierge Marie, au-dessus du fronton] Là, sur le plateau couvert de bitume, le prêtre dit au touriste : élevez vos regards jusqu'au sommet du fronton ; contemplez cette statue de la Vierge, qui vous indique tout d'abord la consécration de l'église. Au dehors, au dedans, Marie est ici la reine et la sainte de prédilection, à laquelle est consacrée toute la famille religieuse. Tout enfant de la ville, qui a passé la soixantaine, se rappelle encore avec délices l'époque vieille de plus de cinquante ans où cette statue de Marie fut élevée et placée dans sa niche, par l'autorité civile et religieuse de la cité ; ce fut une expiation des folies révolutionnaires, et comme une restauration, sur son trône, d'une statue d'une vierge mère de Dieu, dont l'impiété aurait voulu, à jamais, anéantir le culte [...].
[en marge : Bénitier en marbre] Nous pénétrâmes dans le temple, par les grandes portes, en ce moment, tout ouvertes, et à notre droite nous apperçumes (sic) un grand et beau bénitier de marbre, aux brillantes couleurs [...]. [en marge : Chaises] A notre gauche, nous remarquâmes le grand amas des chaises de l'église [...], source principale des revenus de la fabrique... [en marge : Tableau donné par l'Empereur Napoléon III] En élevant nos têtes en arrière, nous apperçumes, au-dessus du tambour, adossé contre le mur, un tableau représentant le Christ avec l'apôtre Pierre sur les eaux ; et au bas de ce tableau, nous pûmes lire l'inscription suivante : [Page 3] Donné par l'empereur à l'Eglise de Dax...[en marge : Horloge de l'Eglise] Au-dessus de ce premier tableau, nous vîmes les poids et nous entendîmes les mouvements cadencés de l'horloge publique, annonçant à la ville les heures du jour et de la nuit, et aux fidèles les heures particulières des offices divins. Nous arrêtâmes ensuite aux regards, d'une manière vague et générale, sur l'ensemble du temple. Mais déterminés, comme nous étions, à un examen spécial et détaillé des beautés mobilières, nous prîmes à droite, par les bas-côtés qui environnent tout le bâtiment. [en marge : Tableaux du chemin de la croix] Nous jetons un coup d'œil sur les tableaux du chemin de la croix qui sont éparpillés au devant et autour de nous ; mais l'étude et l'examen d'une toile et d'un cadre nous fixa sur la valeur de la composition ; attendu que les quatorze tableaux portent tous le même cachet de pinceau, quant aux toiles, et le même travail de sculpture et dorure pour les encadrements. [en marge : Les Fonts baptismaux] Nous arrivâmes aux fonts baptismaux. Ils ne sont pas en rapport avec la grandeur et la beauté de l'édifice ! s'écria notre touriste étranger. Vous avez raison, lui répondit le cicérone : il y a déjà long-temps qu'a été reconnue et proclamée la nécessité d'embellir ces lieux de la première régénération des âmes. [...] [en marge : Tableau de St Jean Baptiste] Là, indépendamment du baptistère, qui renferme le vase de l'eau lustrale et les ampoules contenant les huiles saintes, nous apperçumes (sic) le tableau de rigueur, St Jean baptisant le Sauveur sur les bords du Jourdain.
[en marge : Tableau flamand] Au-dessus de la porte qui est devant nous, à côté des fonts baptismaux, et que nous appelerons (sic) la porte nord-ouest, nous remarquons un tableau, ancien comme toile, mais de fraîche date dans l'église. C'est, dit-on, une œuvre de l'école flamande ; c'est une toile à deux personnages, paraissant conférer de choses graves et sérieuses, à la lueur de la lampe antique de nos ancêtres. [en marge : bénitier coquillage] A côté de cette porte, il y a un petit bénitier en marbre gris fondu, incrusté dans le mur, ayant la forme d'un coquillage. Il présente l'eau bénite aux fidèles qui, par cette porte, pénètrent dans l'Eglise.
[en marge : croix d'une mission] Nous nous avançons, sous la voûte qui supporte les orgues et leurs soufflets. Au milieu de cette travée, nous nous trouvons en présence d'une haute croix, en bois peint, enfoncée dans un soubassement en pierre de taille : cette croix porte, attaché par les pieds et les mains, un Christ de grandeur humaine, représentant, de manière saisissante, le drame du calvaire... Pourquoi cette croix en cet endroit ? demanda le touriste... Cette croix rappelle le souvenir d'une mission donnée à Dax, sous le règne pastoral de feu Mr Morancy, curé de la ville. La cité était encore emprisonnée dans ses murailles ; les places étaient exigües ; bien difficile alors de trouver un lieu convenable au dehors pour y poser une croix ; force fut donc de placer celle-ci à l'endroit qu'elle occupe... [en marge : deux tableaux à côté de la croix] Sur les deux côtés de la croix, à droite et à gauche, nous retrouvons deux tableaux, déjà vieux dans l'Eglise, et représentant des batailles sanglantes, dans lesquelles l'œil du spectateur apperçoit (sic) le mélange du fantassin et du cavalier... [en marge : Pierre de marbre] Derrière la croix apparaît aussi la pierre de marbre, incrustée dans la muraille, et rappelant l'acte solennel de la consécration de la basilique par les Evêques de [Page 4] la province, la date de cette cérémonie est indiquée : mois de février 1704 ; il y a donc 169 ans que la cathédrale de Dax a été solennellement consacrée au culte religieux, chrétien et catholique... [en marge : Tableau de deux évêques] Un peu plus loin, la porte sud-ouest parallèle à celle nord-ouest des fonts baptismaux présente à nos regards, au-dessus contre la muraille, un tableau à deux personnages d'Evêques. Ceux-ci ont la mitre en tête et la crosse à la main, comme préparés à bénir ou les fidèles, ou une bourgade dont on apperçoit les bâtisses. [en marge : Confessionnal] Tout auprès de cette porte se rencontre un confessionnal, en planches de pin travaillées, mais non pas passées à la couleur : c'est le confessionnal réservé au prédicateur du carême, ainsi qu'aux confesseurs ordinaires.
[en marge : Chapelle et tableau de St Michel] A deux pas de ce confessionnal, nous sommes en présence de ce qui fut autrefois la chapelle de St Michel. Celle-ci fut la chapelle chérie du premier curé de Dax après la révolution : ce curé portait le nom de Michel Vignau ; elle fut aussi la chapelle de la congrégation des tonneliers. Chaque année, jeune lévite, dans le mois de septembre, nous servîmes à la messe chantée pour les congréganistes vivants, et pour le pasteur, célébrant sa fête personnelle ; et aussi, le lendemain, à la messe chantée pour les confrères décédés. L'autel toujours propre était, en ce jour, décoré avec un goût exquis. Et aujourd'hui, de toutes ces beautés du passé, il ne reste plus que la toile salie d'un tableau qui annonce que, là, fut la chapelle de St Michel.
A quelques pas plus loin, nous appercevons encore la place d'une autre chapelle, dédiée jadis à St Pierre. Mais avant d'arriver à cet endroit, notre touriste a remarqué une urne tumulaire qui l'a intrigué beaucoup : il a demandé des renseignements. [en marge : Urne funéraire] Vous avez remarqué, peut-être, lui fut-il répondu, la froideur et l'indifférence avec lesquelles je passais devant ce monument. Je vous avouerai que j'ai toujours été du grand nombre de ceux qui ont vu, avec déplaisir, introduire, dans notre église, le mosolée (sic) renfermant les cendres d'un homme, qui peut avoir été un bon général, mais qui, sans doute n'a pas été un de ces grands chrétiens à qui l'Eglise catholique peut quelquefois accorder des faveurs privilégiées ; et ce qui a augmenté la tristesse de tous, fut la considération que ces formes furent accordées aux instances d'une épouse protestante. Dès lors, passons outre et arrivons à ce qui fut la chapelle de St Pierre. [en marge : Chapelle de St Pierre] Cette chapelle fut aussi le siège d'une confrérie nombreuse et même brillante. Et de tout son passé, nous n'appercevons plus qu'une petite statue toute noircie de l'apôtre, et le tableau tout obscurci qui était superposé à l'autel. Ce tableau représente la Vierge sainte offrant, dans son tablier, l'Enfant Jésus aux adorations d'une foule nombreuse de visiteurs. Là aussi, tous les ans, dans notre jeunesse, nous avons vu la fête de l'apôtre célébrée avec pompe, et pour les vivants et pour les morts ; la solennité de la fête était renvoyée comme aujourd'hui au dimanche qui suivait le vingt-neuf du mois de juin. Nous saluons, en passant, la grande chapelle de la Vierge ; nous y reviendrons bientôt pour étudier et admirer ses beautés. Continuant notre route à travers les bas-côtés. La première chapelle qui s'offre à nos regards, est la chapelle de St Crépin, le patron [Page 5] et le protecteur de la congrégation des cordonniers. [en marge : Chapelle de St Crépin] Cette congrégation est l'une des plus anciennes qui ont existé et qui existent à Dax, et presque la seule des anciennes qui ait surnagé au naufrage de toutes les autres ; et aujourd'hui elle ne brille que par l'obscurité de ses peintures et de ses dorures. Mais enfin, elle existe encore ; elle reprend parfois un petit air de coquetterie, surtout le 25 octobre, fête du patron ; et encore tous les troisièmes dimanches du mois, à l'occasion de la procession du Saint Sacrement dans l'Eglise, le Dieu de l'eucharistie est salué, à son passage, par les six torches allumées. [en marge : Congrégation des cordonniers] C'est aux membres de la congrégation de St Crépin qu'incombe l'honneur de porter le dais aux grandes processions de la Fête Dieu. La congrégation des cordonniers, indépendamment de son caractère religieux qu'elle a su conserver, est encore devenue une société de secours mutuels pour les membres qui la composent. [...] [en marge : Tableau de la Cène] Au dessus de l'autel et dans le fond de la chapelle de St Crépin, il y a le tableau de la Cène. Ce tableau, comme tout ce qui regarde la chapelle, aurait besoin d'une entière restauration.
[en marge : Tableau de l'Annonciation] Sur le pilastre qui sépare la chapelle de St Crépin de la chapelle suivante, on apperçoit (sic) un tableau dont les dimensions annoncent que, là, n'a pas été et n'a dû être toujours la place de cette toile. C'est le tableau de l'Annonciation ; c'est l'apparition et le colloque de l'archange Gabriel avec la Vierge Marie. La place d'honneur de ce tableau était sur l'un des pilliers (sic) de la grande chapelle de la Vierge, avant la démolition de cette chapelle.
[en marge : Chapelle provisoire de la Vierge] Un pas en avant, et nous sommes en présence de la chapelle qui fut, provisoirement, pendant près de dix années, la chapelle de la Vierge. On voit encore, derrière le tabernacle, la place qu'occupa, pendant ce long provisoire, la statue de Notre-Dame des Victoires. C'est ici, devant cette chapelle, que quelques instants avant la mort du dernier archiprêtre, j'entendis presque les dernières paroles de Mr Goujon. Oui, me disait-il, ici-même, je me prépare à déposer la statue de la Vierge aux sept douleurs. Je suis à même de traiter l'achat de ce grouppe (sic), représentant Marie qui porte sur ses genoux le corps inanimé de son fils Jésus. Une heure plus tard, Mr l'abbé Goujon avait porté, devant Dieu, le dernier projet qu'il nourrissait pour la gloire de la Vierge, pour la piété du fidèle, et l'ornementation de son Eglise... [en marge : Autrefois chapelle et confrérie de St Eutrope] Avant d'être la chapelle provisoire de la Vierge, cette chapelle avait été primitivement consacrée à St Eutrope. Une congrégation nombreuse s'était formée à l'ombre de cet autel. Elle se composait d'une partie de jardiniers, comme membres actifs ; mais un grand nombre de familles de la ville étaient affiliées à la confrérie moyennant un premier versement au jour de l'affiliation, et une minime rétribution annuelle. Cette confrérie, mal gérée, mal gouvernée sous le rapport matériel et spirituel, a tout à fait sombré, comme bien d'autres, en ne voulant pas écouter la sage direction que voulait lui imprimer le pasteur de l'Eglise... [en marge : Mobilier de cette chapelle] Sur l'autel de cette chapelle, nous avons remarqué quatre grands chandeliers en bois doré, avec leurs souches, deux vases en porcelaine pour les bouquets, et sur le tabernacle recouvert d'une étoffe dorée, une petite croix en métal argenté... Le pilastre qui [Pages 6] sépare la chapelle de la sacristie supporte un tableau, encore frais de peinture et de dorure [en marge : Tableau de la Vierge présentant le scapulaire] ; il représente la Vierge offrant le scapulaire à St Simon Stock.
Voici la porte de la sacristie ; nous n'en franchirons pas le seuil pour le moment ; nous y reviendrons plus tard, et nous en contemplerons, dans le détail, les beautés et les richesses. [en marge : Pendule] Remarquons seulement à côté de la porte extérieure de la sacristie, une pendule destinée à régler, plus particulièrement, les mouvements du personnel ; mais elle réclame elle-même des réparations urgentes, pour être capable d'être un véritable régulateur... [en marge : Tableau de la Vierge assise] Au-dessus de la porte de la sacristie, nous remarquons un tableau de la Vierge assise et tenant l'enfant Jésus sur ses genoux. Cette toile paraît respirer la touche d'un talent d'artiste : elle attire agréablement le regard de ceux qui passent ; elle procure de la satisfaction à ceux qui s'arrêtent pour contempler.
[en marge : Chapelle de St Joseph, jadis chapelle St Jacques] En continuant notre course, nous arrivons à la chapelle aujourd'hui consacrée à St Joseph. dans le passé, c'est à dire dans les années de notre grande jeunesse, cette chapelle était dévoué à St Jacques, apôtre. Une congrégation s'était formée sous le vocable et la protection de l'apôtre des Espagnes. Elle jouissait du privilège d'une procession publique parcourant quelques rues de la ville. Cette procession sortait de l'Eglise, après le chant de la messe solennelle de dix heures, le dimanche qui suivait le 25 du mois de juillet. Encore une pieuse institution de nos pères religieux qui a disparu des habitudes de la population dacquoise ! La chapelle actuelle de St Joseph est d'une date récente. La chapelle primitive était placée du côté opposé, presque vis à vis la chapelle d'aujourd'hui : elle est tout à fait anéantie, et avec elle a disparu également la congrégation des charpentiers qui s'était formée, et qui avait reçu, sous le patronnage (sic) de celui qui, ouvrier lui-même, avec (sic pour avait) gagné, par sa hache et son industrie, le pain de la Vierge mère et de l'enfant Jésus. [en marge : Mobilier de la chapelle] En examinant la chapelle actuelle de l'homme juste, nous y voyons la statue du saint reposant sur un socle de bois peint ; sur le tabernacle une croix en bois doré ; sur les gradins, quatre chandeliers en bois doré, avec leurs souches, ainsi que deux vases en porcelaine avec leurs bouquets. Une jolie balustrade, en fonte, environne le pourtour carré de la chapelle. Cette-ci, dans son ensemble, est simple et petite, mais toute proprette ; elle attire avec bonheur les regards du spectateur. [...]
[en marge : Chapelle du Sacré-Cœur, autrefois chapelle du St Esprit] Nous quittons l'aimable chapelle de St Joseph ; nous saluons, en passant, le tribunal de la Miséricorde, où l'intrépide Abbé Desquerre répand, sur un si grand nombre de fidèles, et l'indulgence et le pardon ; et nous nous plaçons en présence d'une chapelle, ancienne par son âge, et toujours jeune par sa restauration. Les anciens de la ville n'ont pas oublié qu'autrefois cette chapelle était dédiée au St Esprit. Devant l'autel de cette chapelle, les jours de Pâques et de la Pentecôte, dans une procession après vêpres, avait lieu une station, en chant des psaumes et des hymnes en l'honneur de la troisième personne divine. C'était sans doute [Page 7] aussi devant cette chapelle que se célébrait la messe du St Esprit, lorsqu'au retour des vacances, chaque année, les diverses magistratures de la ville venaient inaugurer leurs nouveaux travaux, en invoquant les lumières de celui qui est seul la source de la véritable intelligence et de la solide Justice... Aujourd'hui cette chapelle est devenue la chapelle du Sacré-Cœur. Sur un socle, préparé derrière le tabernacle, repose la statue, toute belle, et resplendissante de peinture et de dorure, du Sauveur des hommes, découvrant, à tous, les trésors ineffables de ce cœur qui a si cruellement souffert, parce qu'il avait plus tendrement aimé. La décoration de cette chapelle à été l'une des dernières œuvres du zèle de Mr l'abbé Goujon.
[en marge : Mobilier de cette chapelle] La chapelle est environnée, dans son pourtour carré, d'une élégante balustrade en fonte ; sur les gradins de l'autel on remarque quatre grands chandeliers en bois doré, avec leurs torches, et deux vases en porcellaine (sic) avec leurs bouquets. Le tabernacle d'une forme coquette, et brillant de peinture et dorure, porte, à son sommet, la croix en bois doré. Le tableau qui décore le fond de la chapelle est une belle et grande toile représentant une descente de croix. Les quatre colonnes grandes et massives reposant sur de vastes socles et supportant un fronton scintré (sic) en proportion avec tout le reste, donnent à cette chapelle un cachet particulier de grandeur. Par un privilège spécial, on donne, à cette chapelle du Sacré-Cœur, tous les vendredis de l'année, vers le soir, le salut su Saint-Sacrement. Cette chapelle, après le grand sanctuaire du chœur, et le sanctuaire de la Vierge, est ce qu'il y a de plus remarquable dans l'Eglise, comme style et décor, et ce qu'il y a de plus aimable pour la piété, comme recueillement et tranquillité.
Nous sortons de cette chapelle qu'on aime tant à contempler, dont on se sépare avec un certain regret, et nous disons un adieu à ce confessionnal, encore vide son pasteur, dans lequel l'abbé Goujon, pendant vingt six ans de ministère pastoral, a consolé tant de tristesses, a soutenu tant de découragements, a pardonné tant de fautes et a mérité, par sa charité et sa compassion aux faiblesses des autres, d'avoir trouvé, devant Dieu, grâce et miséricorde. Un autre pasteur ne tardera pas à venir prendre la place de celui qui n'est plus. [...] Nous passons également devant les confessionnaux des deux vicaires, et nous continuons notre course pour ne plus contempler, dans ce bas-côté, que des ruines matérielles et religieuses.
[en marge : Chapelle de St Eloi] Deux chapelles de l'ancien temps ont tout à fait disparu ; et de celles qui demeurent, la première qui s'offre à nos regards est la chapelle de St Eloi. Elle était autrefois le siège de de la confrérie ou congrégation des forgerons et de tous les métiers à marteau pour le travail des métaux. Les ruines matérielles de la chapelle seraient facilement réparées ; mais pourrait-on aussi facilement relever l'esprit religieux, et ressusciter les ruines morales indiquées par la disparition et l'anéantissement des confréries religieuses ? [en marge : Chapelle de Ste Lucie] Ces réflexions s'appliquent également à la chapelle de sainte Lucie, aux pieds de laquelle se grouppaent (sic) jadis les tailleurs et les couturières. Au milieu des chapelles de St Eloi et de Ste Lucie, nous contemplons, avec affection et amour, la chapelle de notre si grand St Vincent de [Page 8] chapelle de St Vincent de Paul. [en marge : Chapelle de St Vincent de Paul] Au centre des ruines dont elle est environnée, cette chapelle est, sans contredit, la moins désolée ; mais elle est encore bien loin de l'ornementation dont elle serait susceptible, et qui lui serait due par une population dont Vincent de Paul est le concitoyen et dont il est certainement le protecteur. Le tableau, qui couvre le fond de la chapelle, est une toile donnée jadis par le gouvernement de Louis Philippe à l'Eglise de Dax. La place primitive de ce tableau avait été, pendant longues années, sous la croisée du fond du chœur, faisant face à la tribune des orgues. Plus tard ce tableau fut descendu pour être mis à la place qu'il occupe. Puisse-t-il être là, comme une voix sympathique criant aux fidèles de la ville : Faites à Vincent, votre compatriote, un sanctuaire digne de lui et digne de vous-mêmes.
A quelques pas de là, le touriste s'écrie : nous voici au point de départ de notre première excursion. Le passé de cette première partie de l'Eglise a certainement été plus brillant que son présent. tant de ruines morales et matérielles fatiguent le cœur. J'espère que l'examen et l'étude de la seconde partie de cette basilique adouciront ces premières impressions et nous reposerons sur des apperçus (sic) plus consolants. Eh oui, cher touriste, j'espère, avec vous, qu'il en sera comme vous le dites.
Nous voici sous la grande nef ; et quelques pas encore, sous sommes sous la coupolle (sic), encore formée par un plancher, qui indique que tout, là haut, n'est pas terminé. Les caisses municipale et fabricienne auront plus tard, quand le moment sera venu, un débouché toujours ouvert pour le trop plein de leurs ressources pécuniaires. [...]
[en marge : Chapelle de la Ste Vierge] Encore quelques pas devant nous, et nous sommes devant la grande, haute et vaste chapelle de la Sainte Vierge. Ici certainement tout n'est pas terminé : mais tant de choses ont été faites que ce qui reste à faire n'est pas de nature à déconcerter la bonne volonté du pasteur qui arrive, et des paroissiens qui l'attendent. La balustrade de la communion n'attend qu'une couche de dorure pour étalier aux regards ce qu'elle a de beau et de recherché dans son travail d'exécution. Après plus de cent ans d'existence, elle est là pour apprendre à la génération présente, peut-être trop infatuée et trop orgueilleuse, que les générations passées ne travaillaient pas, ni plus mal, ni moins solide. Élevons nos regards vers la voûte et sur les côtés : contemplons ces belles peintures, ces dorures grandioses. Jetons un regard d'amour et de confiance sur le travail de Notre-Dame de Buglose. Descendons ensuite notre vue attentive sur le fronton en marbre, sur les colonnes en marbre, sur les incrustations en marbre et disons : c'est beau, oui c'est beau. Admirons le tableau couvrant l'espace qui sépare les colonnes ; voyons la Vierge montant au ciel, montons en esprit avec elle [...]. Sur le tabernacle, la statue montrant, dans les [Page 9] bras de la Vierge mère, l'enfant de son amour, l'auteur de notre salut : saluons ces têtes recouvertes de couronnes d'or ; et de nos cœurs er de nos bouches, écrions-nous : c'est bien la Vierge de Notre-Dame des Victoires. [...] Qu'il est beau, ce tabernacle de marbre avec cette exposition si mignone (sic) et si élégante ! Elle est belle et grande cette croix sur le tabernacle ; ils sont beaux ces six chandeliers dorés sur des gradins en marbre ; il est beau, par sa matière et par ses décors, ce tombeau de l'autel. Il a aussi sa beauté, ce riche tapis qui couvre le marchepied de l'autel et une grande partie du sanctuaire. Enfin, ils sont dignes de ces beautés, ce carrelage en marbre et cette mosaïque qui sont ou le commencement ou le complément de tout ce que l'on admire, dans cette exquise chapelle de la Vierge. On ne peut pas la quitter ; on ne peut pas se séparer d'elle, sans la saluer une fois encore, et lui dire : Oh ! que tu es belle ! Oui, tu as été dans le passé, tu es sans le présent, et tu seras dans l'avenir, la perle précieuse de l'Eglise de Dax ! ... Mais en nous séparant d'elle, ne pourrions-nous ne pas arrêter un instant nos regards sur les deux grands lustres aux quarante bougies, et sur les quatre lampes en métal doré, destinés tous et toutes à éclairer les beautés de la chapelle et à rehausser l'éclat des cérémonies religieuses qui seront parfois célébrées dans le sanctuaire de Marie. (ces lignes étaient déjà écrites depuis quelques jours, lorsqu'une main généreuse, à l'occasion d'un mariage de famille patricienne, déposa dans la chapelle deux riches et magnifiques candélabres !)... Non, non, s'écria le touriste cosmopolite, je ne t'oublierai pas, chapelle de Marie et si jamais je reviens dans ces contrées, je te promets une visite nouvelle : alors tout sera dans le complément de la beauté et de la perfection de tes décors ! Adieu donc, mais au revoir.
Nous sommes revenus nous placer sous la coupole. De là notre regard embrasse par devant et par derrière cette belle partie de l'Eglise dont les points cardinaux sont le lever et le coucher du soleil. [en marge : Orgues] Du côté du couchant, nous avons, sur une vaste et belle tribune, les buffets du grand orgue, surmontés de tous les emblèmes qui annoncent le père de l'harmonie. Les amateurs et les juges des instruments de musique assurent que la bonté intrinsèque des orgues de Dax ne le cède en rien à la beauté extrinsèque. Au moment de notre excursion, l'instrument est muet ; et dès lors il n'est pour nous vivant que par le bruit de sa renommée... [en marge : Chaire] Nous jetons ensuite un regard sur l'antique et grande chaire de la prédication religieuse, et sur le crucifix placé vis à vis la chaire. Comme matière et comme œuvre d'art, ce crucifix laisse beaucoup à désirer : le temps viendra où il sera remplacé par une œuvre plus belle et plus en rapport avec la grandeur et la beauté de la basilique. [en marge : Bancs divers] A droite et à gauche, nous remarquons ensuite, à droite d'abord, le banc des sœurs de la Charité, et celui des sœurs de la Croix ; et, à gauche, vis à vis la chaire, le grand banc d'honneur pour le clergé, les dignitaires de l'Eglise et les autorités, surtout pour les jours de prédications solennelles.
Notre face est actuellement tournée vers le grand sanctuaire. Ce qui nous frappe d'abord [Page 10] c'est cette quadruple rangée de pierres de taille qu'il nous faut franchir pour arriver à la balustrade. [en marge : Balustrade du sanctuaire] Mais celle-ci nous arrête et semble nous dire : je ne suis pas tout à fait indigne de votre attention ; voyez la finesse de mon travail, la beauté de mes ornements, la richesse de ma dorure, voyez le chiffre de mon décor, c'est le chiffre d'un archiprêtre qui n'est plus ; mais son nom vivra, ici, sur le fer de la balustrade, sur celui de toutes ces clôtures, et aussi sur les quatre coins angulaires de cette mosaïque. Et si vous demandez pourquoi ce chiffre si souvent répété ? Eh bien ! vous saurez que tout, ici, a été fait sous l'administration de Mr Hypolhite (sic) Goujon, curé archiprêtre de la cathédrale il était également glorieux de vivre sur ses œuvres, comme dans les cœurs de ses paroissiens.
[en marge : Grand sanctuaire] En pénétrant dans le sanctuaire, nous nous empressons de payer un tribut d'hommage à l'auteur de la mosaïque ; celle-ci est, en effet, l'œuvre d'un ouvrier entendu dans la partie. Nous saluons, à gauche, le trône habituellement vide de son prélat, et nous formons des vœux pour que les événements des âges subséquents puissent permettre à nos arrière-neveux de contempler, un jour, ce trône pontifical, dans toutes les splendeurs de la vie religieuse, par la résurrection entière et totale d'un titre personnel et local ; qu'ils ne voient plus, comme aujourd'hui, le nom de leur cathédrale accolé au nom d'un évêché qui semblait ne pas mériter, dans le principe, la préférence de survivre à des évêchés aussi anciens, aussi glorieux, et dont le siège aurait été bien plus au centre des populations. A droite, vis à vis le trône pontifical, nous remarquons le siège du clergé paroissial, de Mr le curé et de ses deux vicaires.
[en marge : Autel du grand sanctuaire] Nous sommes aux pieds de l'autel épiscopal, pour l'étudier dans ses détails divers. Cinq degrés en pierre de marbre élèvent cet autel au-dessus du sanctuaire ; et celui-ci est élevé de quatre degrés au-dessus du sol de l'église. A droite et à gauche, deux adorateurs, en marbre blanc nous offrent le spectacle de leur adoration et de leur prière, avec leurs belles ailes étendues. Notre regard ne saurait s'arrêter que sur du marbre : gradins en marbre ; baldaquin avec ses colonnes et son dôme en marbre ; tabernacle et tombeau en marbre ; et partout marbre de choix. Sur ces marbres nous contemplons une belle croix et six grands chandeliers en bois doré ; quatre reliquaires en bois doré ; et, dans les jours de grandes solennités, des vases magnifiques en porcelaine avec des bouquets à fleurs dorées, des expositions riches, des corbeilles de lumière, etc. etc. De chaque côté de l'autel apparaissent deux énormes candélabres en métal doré surmontés, chacun, de dix sept souches de lumière ; et, dans le temps paschal (sic), un énorme chandelier du même style, du même métal, destiné à porter le cierge qui annonce au peuple chrétien le mystère de la résurrection. Habituellement sur les deux crédences, à droite et à gauche de l'autel, on apperçoit (sic) deux petits lustres en métal doré et cristaux, servant pour la bénédiction ordinaire du saint sacrement, portant chacun sept lumières ; et en outre deux petits candélabres, en bronze, portant chacun quatre flambeaux. Mais si vous élevez votre tête vers la voûte du sanctuaire, vous êtes, tout d'abord, surpris du grand nombre de lustres, de lampes et de vases à lumière. Descendons dans le détail ; sur la première ligne, devant l'autel, vous voyez deux grands lustres, à une trentaine de lumières chacun, séparés l'un de [Page 11] [en marge : Lustres et vases à lumières] l'autre, par une toute petite, mais bien mignone (sic) lampe dorée avec ses six flambeaux. Derrière l'autel en première ligne, vous voyez trois grands lustres en métal doré, à un nombre considérable de flambeaux ; et en seconde ligne, deux lustres plus petits, en cristal. Sous les arceaux des ouvertures du chœur, vous comptez neuf petits lustres, forme de lampe ; et au-dessus des galeries des arceaux, neuf vases en fonte colorée, portant chacun un bouquet d'un grand nombre de lumières. Disons cependant en toute vérité : c'est un beau sanctuaire ! C'est réellement le sanctuaire d'une cathédrale appelant, de sa plus belle voix, la présence d'un Evêque. Oh ! ma paroisse ! puissent des vœux et tes soupirs être un jour entendus et exaucés ! [en marge : Harmonium, lutrin, livres de chant] Finissons notre étude du sanctuaire en saluant sur les derrières du chœur, le petit-orgue, l'harmonium accompagnateur du chant, le lutrin et les grands livres du chant lithurgique (sic). Ici tout est au complet ; tout est digne de la première église du diocèse.
[en marge : Portails du sanctuaire] En sortant du sanctuaire par la porte la plus rapprochée de la sacristie, nous ne nous dispenserons pas d'un regard d'admiration et d'examen sur le portail en fer fermant cette ouverture du sanctuaire ; il est en tout semblable à un autre portail parallèle placé de l'autre côté du sanctuaire. Le travail de ces deux clôtures est véritablement remarquable dans ses formes, dans sa finesse, dans ses détails, dans ses ornements : c'est du fer taillé, façonné, presque sculpté à l'instar du bois. Un artiste de la ville a été l'exécuteur de cette œuvre inspirée, combinée, et soldée par M. l'archiprêtre Goujon, quelques années avant sa mort. Le chiffre et la croix d'honneur rappeleront (sic) long-temps encore le passage de ce pasteur dans la cathédrale de Dax.
Nous voici enfin devant la porte de la sacristie. Mais avant de pénétrer dans ce réceptacle des richesses paroissiales, replaçons, en abrégé, sous les yeux du lecteur, la nomenclature des objets déjà reconnus dans notre promenade d'examen. [en marge : Récapitulation des objets mobiliers vus dans l'Eglise] 1° Statue de la Vierge Marie au sommet du fronton de la porte d'entrée. 2° Grand bénitier en marbre, à la grande porte, et bénitier coquille à la porte nord-Ouest. / 3° Un mille de chaises dans l'Eglise. / 4° Quatorze tableaux du chemin de la croix. / 5° Dix-sept grands tableaux dans le pourtour de l'Eglise, sur les murailles, ou les enfoncements des autels. / 6° Trois grandes statues. / 7° Quatre grands vitraux peints. / 8° Trente-deux lustres, lampes ou vases à lumière. / 9° Douze chandeliers et deux croix, bois doré, dans de grandes dimensions. / 10° Huit chandeliers et une croix, bois doré, d'une proportion moyenne. / 11° Quatre chandeliers et croix, en bois doré, dans des proportions plus petites. . 12° Six chandeliers en métal argenté, hauteur moyenne. / 13° Deux jeux de Te igitur encadrés, pour le service journalier, et trois autres jeux en carton. / 14° Quatre couvertures d'autel, chœur, chapelle de la Vierge, Sacré-Cœur, St Joseph. / 15° Fauteuil pontifical velours cramoisi rouge avec sa couverture. / [Page 12] 16° Grande table dans laquelle est incrustée une pièce de marbre. / 17° Lutrin avec les grands livres de chant. / 18° Pupitres de l'Epître et de l'Evangile. / 19° Quatre reliquaires en métal doré. / 20° Deux lustres et quatre candélabres dorés pour la bénédiction ordinaire. / 21° Deux énormes candélabres à dix-sept lumières chacun. / 22° Deux autres candélabres de moindres dimensions, avec plusieurs lumières. / 23° Un énorme chandelier paschal (sic). / 24° Les grandes orgues. / 25° Le grand crucifix sous les orgues. / 26° Petit crucifix vis à vis la chaire. / 27° Petites orgues. / 28° Harmonium accompagnateur. / 29° Une pendule à la porte [de] la sacristie, et une grande horloge au-dessus de la grande porte de l'Eglise. / 30° Six grands confessionnaux dans l'intérieur de l'Eglise.
[en marge : Vestibule de la sacristie] Nous pénétrons actuellement dans les compartiments de la sacristie. Nous sommes dans le premier vestibule. Nous appercevons, sur la droite, le banc et le porte-habit des jeunes enfants employés aux cérémonies de l'Eglise , ainsi qu'un vieux bahut dans lequel nous avons trouvé quatre torches servant pour les messes solennelles et les grandes bénédictions du saint sacrement, ainsi que des vieilles torches servant autrefois de cierge pascal, lorsque la rubrique de l'Eglise ordonnant l'usage des cierges en cire n'avait pas été remise en vigueur dans le diocèse. Sur la gauche de ce vestibules, nous avons remarqué des caisses plus ou moins volumineuses, obstruant , d'une manière désagréables, le chemin qui conduit à la sacristie. Aussi avons-nous exprimé le désir que ces objets, sans raison d'être en cet endroit, trouvassent bientôt ailleurs une place convenable.
[en marge : Sacristie] Nous franchissons la seconde porte de la sacristie, et là nous nous trouvons en présence d'un bâtiment en style ogival qui rappèle (sic) ce que fut autrefois l'antique église de Dax. La sacristie et l'ancien portail du côté du couchant perpétueront long-temps encore le souvenir de l'Eglise gothique qui abrita nos pères pendant de longs siècles.
[en marge : Petite armoire] A notre droite nous trouvons une petite armoire renfermant la fontaine qui sert à la purification des mains sacerdotales, ainsi que les vases contenant les huiles des lampes de la sacristie et de l'Eglise. A côté est une porte ouvrant sur un réduit sans issue, et dans lequel se trouvent des objets divers ayant servi ou servant encore aux usages de l'Eglise. [en marge : Grande armoire] Après ce réduit, nous sommes en présence d'une grande armoire, à quatre portes, mais divisée en deux compartimens (sic). / Le premier des compartimens est consacrée aux ornemens (sic) sacerdotaux pour les jours ordinaires et les fêtes d'une classe mineure. Il y a quinze tablettes, à coulisses, que nous examinerons en détail. / [en marge : 1er compartiment] D'abord au fond de l'armoire, nous avons remarqué un certain nombre de pierres sacrées ; elles étaient autrefois placées sur les autels de diverses chapelles ; elles attendent, là, qu'une main réparatrice les replace, de nouveau, dans les antiques chapelles où ne se célèbre plus le saint sacrifice. [Page 13] 1ère tablette, en commençant par le bas : Ornement noir complet, chasuble, dalmatique, voile et chappe (sic). / 2e tablette. Ornements en toutes couleurs réservés à M. le curé, au nombre de six. / 3e tablette. Décorations noire de l'autel et des tabourets. / 4e tablette. Ornements noirs journaliers, au nombre de cinq. / 5e tablette. Ornements journaliers, quatre rouges et un vert. / 6e tablette. Ornements journaliers blancs, au nombre de cinq. / 7e tablette. Ornements violets et verts, au nombre de sept. / 8e tablette. Chappes (sic) ordinaires, au nombre de quatre. / 9e tablette. Ornements pour les fêtes, au nombre de quatre. / 10e tablette. Ornement complet pour fêtes moyennes, broché or et fleurs, chasuble, dalmatique et chappe. / 11e tablette. Ornements vieux, mais riches, broderies fines, deux ornements et deux dalmatiques. / 12e tablette. Dalmatiques rouges, dalmatiques violettes, un vieil ornement très riche, mais un peu trop lourd. / 13e tablette. Chappe verte et ornements hors de service. / 14e tablette. Deux vieilles dalmatiques. / 15e tablette. Néant. Dans l'une de ces tablettes se trouvent les tableaux, ou Te igitur, pour les morts. / [en marge : Second compartiment] Dans le second compartiment de cette grande armoire, nous avons trouvé : / 1° Quatre grands bouquets en or. 2° Deux candélabres métal doré. 3° Trois corbeilles dorées, à lumières. 4° Deux anges adorateurs. 5° Trois tabourets d'exposition du St Sacrement. 6° Le voile cachant le Saint Sacrement exposé. 7° Une grande croix de procession argentée et dorée. 8° Cinq coussins violets pour les cérémonies de la Semaine sainte. 9° Deux pupitres dorés pour les missels. 10e Deux candélabres dorés avec force lumières. 11° Une auréole dorée avec lumière. Ces deux derniers objets sont habituellement sur les armoires de la sacristie à raison de leur volume. / Au-dessus de cette grande armoire, il y a la carcasse d'une niche de procession, et les plumets du grand dais dans une caisse recouverte d'une toile cirée.
[en marge : Longue et large armoire] Après l'examen de cette grande armoire, nous nus sommes avancés, et toujours sur la droite, nous avons eu, devant nous, une longue et large armoire, dans les compartimens (sic) de laquelle sont enfermés une foule d'objets dont le détail ne présenterait aucun intérêt ; dans l'un des compartimens nous avons remarqué les draps mortuaires en rapport avec les trois classes d'inhumation. Il y a un quatrième drap mortuaire appartenant à la confrérie du Saint Sacrement... Il y a deux devants d'autel, le premier pour les inhumations de première classe, et l'autre pour les enterrements de seconde classe.
[en marge : Armoire longue mais moins large, superposée sur la première] Au-dessus de cette longue et large armoire, se trouve placée une autre armoire également longue, mais d'une largeur moins considérable. Elle est divisée en cinq petits compartiments, fermant chacun avec sa clé et sa serrure. Le premier compartiment est un dépôt de choses servant journellement, comme bouteille de vin de la messe, chandelle commune, etc etc. Le second est réservé aux recettes du casuel : la clé est entre les mains du clergé paroissial ; le troisième renferme le registre des baptêmes, mariages et sépultures. Dans le quatrième se trouvent divers objets de bureau, comme encre, sceau de la paroisse, etc etc. Enfin, dans le cinquième, sur le haut sont les petits livres de chant, divers livres de cérémonies diocésaines et romaines ; et sur le bas de ce compartiment sont neuf cases [Page 14] à coulisse, dans lesquelles sont renfermés les amicts et les purificatoires des prêtres célébrant journellement la sainte messe dans la cathédrale.
[en marge : Prie Dieu à préparation à la Ste messe] Arrivés à cet endroit de la sacristie, nous sommes en présence d'un prie-Dieu avec le tableau de prière pour la préparation à la sainte messe.
[en marge : Longue armoire superposée sur le vestiaire] En tournant sur notre droite, nous sommes encore en présence d'une nouvelle série de petites armoires ou plutôt compartiments d'une longue armoire placée sur toute la longueur du grand vestiaire. Le premier compartiment est destiné aux besoins particuliers du sacristain qui en garde la clé. Le second est réservé à un dépôt de petites bougies. Le troisième renferme les calices et autres vases sacrés. Le quatrième contient quelques missels, les livres des épîtres et des évangiles, ainsi que d'autres objets d'une moindre importance. [en marge : Milieu du vestiaire] Au point où nous sommes, nous nous trouvons au milieu du vestiaire. En élevant les yeux, nous appercevons, sous la forme d'un triple niche, le Christ en croix, entre les statues de sa sainte mère et de St Joseph son père adoptif. Devant nous se présente la glace servant à l'ajustement des ornemens du célébrant, et dans ce compartiment sous clôture, il y a encore certains petits objets, comme instruments de paix, ordo, catéchismes, livres de prières, etc etc., et sur les deux côtés sont appendus les pelottes (sic) aux épingles et les clés des divers tabernacles. Continuant notre course vers la gauche, nous trouvons le parallelle (sic) des compartimens du côté opposé. Dans le premier de ces compartimens nous remarquons, avant tout, les deux grands et beaux missels à l'usage de Mr le curé ; dans le second compartiment sont les papiers de la paroisse et mandements épiscopaux ; dans le troisième sont renfermés les encensoirs ; dans le quatrième il y a peu de chose.
[en marge : Prie Dieu d'actions de grâce] Ici encore nous rencontrons un prie-Dieu, avec le tableau des prières pour l'action de grâces après la messe. En quittant ce prie-Dieu, nous sommes en présence d'un nouveau vestiaire ; grande armoire à coulisse sur le bas, et petites armoires sur le haut. Trois compartimens partagent l'armoire du haut. Le premier compartiment, le plus voisin du grand vestiaire, est réservé à Mr le trésorier de la fabrique qui en tient la clé. [en marge : Armoire à trois compartiments] Là, dit-on, sont renfermés certains papiers de la fabrique, ainsi que la petite caisse pour les besoins ordinaires et journaliers. Le second compartiment est à l'usage de Mr le curé qui en garde la clé, et dans lequel il dépose les objets qui lui appartiennent, ainsi que tout ce qu'il croit ne pas devoir laisser à la vue, ou à l'examen de tout le monde. Le troisième compartiment est abandonné à l'usage de la sacristine : elle y dépose une certaine quantité de linges à l'usage du prêtre célébrant la sainte messe ; elle y tient encore certaines étoles pastorales, plus ou moins belles qui ne se trouvent pas dans les grands vestiaires.
L'armoire d'en bas est le vestiaire où sont renfermés les beaux et riches ornemens dont nous donnerons le détail. Ce vestiaire contient six tablettes à coulisses. / 1ère tablette par en haut. Ornement complet, en drap d'or fin, très riche : chasuble, chappe (sic), voile, dalmatique et étole pastorale. / 2e tablette. Petit dais avec les cordons ; deux chappes, drap d'or fin ; une chappe noire velours, une chasuble noire, velours, et une étole même couleur et même matière, le tout brodé en argent fin. / 3e tablette. Le grand dais complet. / 4e tablette. 1° Ornement complet, fond blanc, avec or et fleurs ; chasuble, dalmatiques, chappe, voile, et étole pastorale. 2° Ornement fond blanc, broderies en or, sans fleurs, chasuble et dalmatique. [Page 15] 5e tablette. Ornement rouge, velours cramoisi, or fin ; chasuble , dalmatique, chappe, voile, étole. / 6e tablette. Ornement complet, en drap or fin ; chasuble, dalmatique, chappe, voile, étole pastorale, ainsi qu'une étole violette, brodée en argent fin. / Tout à fait au bas de ce vestiaire se trouvent deux beaux jeux de Te Igitur, grands cadres dorés et caractères gothiques. / Nous plaçons ici les drapperies (sic) du trône pontifical, en damas, soie rouge, avec galons, franges et cordelières en or fin. / [en marge : Poële] Nous voici en présence d'un poële en fonte [...]. [en marge : Porte-habit] Après le poële vient une armoire servant de porte-habit, pour les aubes, surplis, rochets, étoles communes et journalières au nombre de cinq à six. Dans le dernier compartiment de cette armoire porte-habit se trouvent les croix de procession et enterrements, au nombre de quatre, ainsi que les ombrellinos servant pour la transport du St Sacrement. / [en marge : Confessionnal] Enfin, le dernier meuble de la sacristie est un grand confessionnal placé à la gauche de la porte d'entrée. Sur le haut de ce confessionnal se trouve une caisse renfermant les deux bannières des enfans (sic) de Marie et de la confrérie du Saint Sacrement. / Au-dessus de la porte de la sacristie est suspendue la carcasse du dôme du grand dais.
[en marge : Vases sacrés] Avant de sortir de la sacristie, nous ferons la nomenclature détaillée des vases sacrés et autres objets divers. / 1° Calices. 1° Deux petits calices dorés, l'un à peu près uni, l'autre tant soit peu ciselé avec fausse coupe. / 2° Un grand et lourd calice en vermeil, ciselé, avec fausse coupe. / 3° Le calice en vermeil destiné à l'usage de Mr le curé. / 4° Le calice en vermeil laissé à la fabrique par feu Mr l'abbé Darrigand. / 5° Un calice gothique en vermeil, avec pierreries, et une paire de belles burettes. (En total, six calices.)
2°. Ciboires. 1° Un petit ciboire doré, sans ornements. / 2° Un ciboire d'une grandeur moyenne, en vermeil, avec ornements. / 3° Un grand et beau ciboire, en vermeil, pour les grandes solennités. / 4° Une petite custode, argent doré, pour porter, au loin, le saint viatique.
3°. Ostensoirs. 1° Un petit ostensoir, vermeil, pour les bénédictions ordinaires. / 2° Un grand ostensoir, vermeil, ange portant la gloire, pour les grandes fêtes.
4°. Divers objets en argent. 1° L'instrument de la paix. 2° Un plateau... / 3° Les vases des Stes huiles du baptême... / 4° La cuillère servant à répandre l'eau baptismale sur la tête des enfants... / 5° Trois vases de l'huile [Page 16] des infirmes renfermés dans les trois sacs des malades, à l'usage de Mr le curé et de MM. les deux vicaires... 6° Un encensoir avec sa navette... 7° Deux goupillons... 8° La clé du tabernacle de la chapelle de la Vierge.
5° Objets divers en métal. 1° Deux bénitiers portatifs... 2° Douze encensoir... 3° Trois grands plateaux, pour les quêtes du jeudi saint... 4° Deux autres plateaux plus petits pour les quêtes ordinaires... 5° Deux troncs portatifs cadenassés servant à recueillir, l'un la'argent de prière, et l'autre celui des âmes du purgatoire... 6° Deux chandeliers d'acolhites (sic)... 7° Un bougeoir... 8° Un grand nombre de lampes portatives, dans l'Eglise et la sacristie.
6° Missels et autres livres. 1° Deux grands missels in folio, belle édition et riche caractères... 2° Un missel plus petit, maroquin rouge... 3° Deux livres des épîtres et évangiles, et passions notées, en maroquin rouge, et un troisième en relieure (sic) ordinaire... 4° Trois autres missels ordinaires servant journellement... 5° Un grand missel parisien athurin (sic), belle édition, riche relieure (sic)... 6° Trois petits missels pour les messes des morts... 7° Deux rituels, édition nouvelle, et un troisième édition moins récente... 8° Quelques volumes de bréviaire romain, format divers, éditions différentes... 9° Deux petits graduels et deux petits vespéraux à l'usage des chantres de l'Eglise... 10° Plusieurs livres d'office pour les morts... 11° Quelques autres volumes, livres de cérémonies, livres de prières, &&...
[en marge : Compartiment de la sacristie] Nous sortons de la sacristie principale et nous pénétrons dans un autre compartiment qui est comme le royaume de la sacristine. Dans ce compartiment nous avons trouvé trois armoires que nous avons examinées avec le consentement et le concours de la sacristine qui nous a fourni les plus amples et les plus satisfaisantes explications.
[en marge : Armoire] 1ère Armoire. Dans cette armoire, nous avons trouvé deux candélabres, ou petits lustres en métal doré et cristaux, susceptibles encore de service, moyennant quelques réparations. Nous y avons en outre apperçu (sic) des rebuts de diverses natures, pouvant être employés en moments donnés. / 2° Armoire. Dans cette armoire sont renfermés les bois des deux dais. / 3e Armoire. Cette armoire est le réceptacle de tous les linges divers servant au culte et aux cérémonies religieuses, et dont la sacristine daigna nous faire le détail suivant. / 1° Nappes d'autel pour les grandes solennités, au nombre de cinq (5). / 2° Nappes ordinaires, au nombre de dix (10). / 3° Nappes courtes, au nombre de cinq (5). / 4° Amicts, au nombre de soixante (60). / 5° Purificatoires, au nombre cent quatre vingt (180). / 6° Serviettes ordinaires au nombre de dix-huit (18). / [Page 17] 7° Grands essuie-mains, au nombre de dix-huit (18). / 8° Cordons en bon état, au nombre de douze (12). / 9° Surplis de cérémonie, au nombre de quinze (15). / 10° Surplis de confessionnal, au nombre de douze (12). / 11° Aubes en tulle pour les fêtes, au nombre de douze (12). / 12° Aubes journalières, au nombre de vingt (20). / 13° Aubes pour les messes des morts, au nombre de cinq (5). / 14° Garnitures d'autel en tulle brodé or, au nombre de cinq (5). / 15° Garnitures ordinaires, au nombre de quinze (15). / 16° Robes rouges des enfants, au nombre de douze (12). / 17° Robes noires des enfants, au nombre de dix (10). / 18° Aubes des enfants, en tulle, au nombre de douze (12). / 19° Aubes des enfants, en mousseline, au nombre de trente-six (36). / 20° Aubes des enfants, matière plus forte, au nombre de douze (12). / 21° Costumes des enfants pour les processions, au nombre de trente (30). / 22° Nappes des balustrades de la communion, au nombre de six paires ou douze nappes (12). / 23° Corporaux à tous les ornements, et en outre quelques autres pour rechange. / 24° Palles en quantité, riches et ordinaires. / 25° Une foule de petits objets, rebuts, ou propres à servir avec certaines modifications.
[en marge : Tapis] Dans ce compartiment de la sacristie, nous avons trouvé le dépôt des tapis, dont va suivre le détail. / 1° Un très grand tapis, fond vert, avec des fleurs. / 2° Un grand tapis, fond rouge. Ces deux tapis sont pour le sanctuaire du chœur. / 3° Un beau tapis moquette. / 4° Un grand tapis à carreaux. Ces deux tapis sont pour le sanctuaire de la Vierge. / 5° Un tapis plus petit pour l'autel du Sacré-Cœur. / 6° Une foule de bandes tapis, à divers usages, pour les autels, pour les sanctuaires, pour le devant des tables de communion.
[en marge : Fauteuils] L'article des fauteuils nous a indiqué / 1° Un fauteuil sculpté, recouvert de velours cramoisi rouge, ou trône pontifical (il en a été déjà question). / 2° Trois fauteuils plus petits, recouverts de velours cramoisi rouge. / 3° Huit tabourets garnis en velours cramoisi rouge. / 4° Dix sept tabourets en paille.
[en marge : Salles de l'ancien chapitre] Après cet examen des divers compartiments de la sacristie, nous sommes montés à ce qui était autrefois la salle du chapitre : et voici le résultat de nos investigations. / Salle du chapitre N° 1. Dans cette salle nous avons remarqué / 1° Un réservoir considérable de vases en bois doré et en porcelaine. / 2° Un grand nombre de petits chandeliers en bois, peints en blanc. / 3° Une nombreuse collections de verres pour les illuminations. [Page 18] 4° Arc de triomphe servant pour la cérémonie de la première communion. / 5° Statue de St Joseph, au milieu de deux bouquets rouges. / 6° Armoire de suisse, renfermant deux costumes complets ; l'un pour les jours ordinaires et l'autre pour les grandes cérémonies. / Salle du chapitre N° 2. Dans cette salle, il y a une armoire incrustée dans la muraille et dans laquelle nous avons trouvé / 1° Douze petites corbeilles pour les fleuristes de la fête Dieu. / 2° Le plumet de la bannière des enfants de Marie. / 3° Divers objets servant à la congrégation. / Hors de l'armoire, et dans l'appartement, nous avons remarqué / 1° Deux prie Dieu recouverts, l'un en velours cramoisi, et l'autre en cuir. / 2° Une statue de la Vierge. / 3° Un lustre, métal doré et cristal, suspendu au plafond. / 4° Des tentures mortuaires. / Salle du chapitre N° 3. Cette salle, qui est un grand réservoir de beaucoup d'ustensiles, est particulièrement garnie de grandes armoires à plusieurs compartiments ; et voici le détail de ce qui a été trouvé dans chacun de ces compartiments. / 1er compartiment : 1° Huit grands bouquets solennels avec leurs vases. / 2° Les bouquets panaches du petit dais. / 2e compartiment : 1° Six grands bouquets avec leurs vases. / 2° Statue dorée de la Vierge, matière légère, servant pour les processions. / 3° Deux petites caisses. / 4° La couronne de l'arc de triomphe. / 3e compartiment : 1° Grande corbeille des fleurs pour la procession du Saint Sacrement. / 2° Petit autel ou tabernacle servant pour les autels provisoirement établis dans certaines solennités. / 3° Vases vieux, et autres rebuts. / 4e compartiment : 1° Des caisses. / 2° Dix lanternes fallots (sic) pour les processions de la fête Dieu. / 3° Une foule d'objets hors de service. / 5e compartiment. Entièrement vide. / 6e compartiment formant à lui seul un petit réduit éclairé par une fenêtre. / 1° Les urnes grandes et petites pour les saintes huiles de l'arrondissement et du canton. / 2° Une foule de vieilleries. / 3° La caisse du char de triomphe de la Vierge. [Page 19] Une foule d'objets qui ont servi, et qui pourront être destinés à servir encore dans des circonstances données.
[en marge : Beffroy (sic)] Après avoir terminé notre examen dans les salles du chapitre, après avoir descendu l'escalier qui nous y avait conduit, nous nous sommes rendus au beffroy (sic) provisoire pour y compter et contempler tout à la fois les instruments d'une belle sonnerie. Nous avons compté quatre cloches dans des dimensions différentes. Nous en ferons la nomenclature selon le rang que chacune occupe par son poids et ses proportions. / [en marge : Cloches] 1° La première, la plus grande et la plus forte, Notre-Dame. / 2° La seconde, par sa grandeur, St Vincent de Paul. / 3° La troisième, la plus ancienne de toutes, St Hypolhite (sic). / 4° la quatrième, la plus petite et la plus récente, St Joseph.
[en marge : Clocher à bâtir] Si jamais se réalise, et comment pourrait-il ne pas se réaliser, car c'est une véritable nécessité, si jamais, dis-je, se réalise le projet de bâtir ou d'élever un clocher, ou bien deux tourelles à l'Ouste de l'Eglise, la sonnerie de la cathédrale de Dax sera l'une des plus belles du diocèse. Les échos du lointain retentiraient facilement du bruit de l'airain. Mais aujourd'hui dans la situation précaire qui existe, l'âme chrétienne est attristée de la part faite à ces riches éléments d'harmonie aérienne, quand elle les considère réduits à un terre à terre aussi déplorable, eux qui demandent la grandeur hauteur pour dévellopper (sic) la force et la puissance de leur accords et de leur symphonie. Je fais des vœux, dit le touriste, en remerciant son cicérone de toute sa bienveillance, pour que, à mon retour dans ces contrées, si du moins la providence m'accorde le pouvoir de revenir, je puisse contempler une belle flèche, ou bien deux élégantes tourelles, complément indispensable de la beauté extérieure, et de la richesse intérieure de votre exquise cathédrale.
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Galerie d'images 109

Dessin : Vue de la ville de Dax dans le pays des landes de Gascogne (1707). L'ancienne cathédrale Notre-Dame est au centre de l'image.
Auteur de l'illustration : Bibliothèque nationale de France
Extrait du plan cadastral de 1826, section A, 2e feuille, par Bernard Preneron, géomètre (AD Landes, 3 P 1251).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Plan. Dess. J.-Ph. Maisonnave.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Projet pour un beffroi de charpente, s.d. (1813 ?).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 1).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 2).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 3).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 4).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Projet de voûtement du porche et des chapelles occidentales de la cathédrale par Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, 17 octobre 1879.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Plan de la cathédrale et de ses abords avec projet d'agrandissement (massif occidental et sacristie), par l'architecte Edmond Ricard, 19 août 1887.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Plan du cloître gothique et de la "chapelle mérovingienne", 1887.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893 (détail).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893 (détail).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Projet d'aménagement de deux salles de catéchisme dans le comble de l'abside, côté sud-est. Dessin aquarellé, par Albert Pomade, 19 septembre 1935.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Projet d'aménagement de deux salles de catéchisme dans le comble de l'abside, côté nord-ouest, et de construction d'un escalier. Dessin aquarellé, par Albert Pomade, 19 septembre 1935.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Projet de transformation de la salle capitulaire et de la cage d'escalier. Dessin aquarellé, par Albert Pomade, 19 septembre 1935.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Projet de reconstruction de la salle capitulaire de la cathédrale, par Albert Pomade, 2 juillet 1937 : plan, élévation et coupe.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Projet de reconstruction de la salle capitulaire de la cathédrale, par Albert Pomade, 2 juillet 1937 : plan, élévation et coupe (détail : façade sur la place).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Projet de reconstruction de la salle capitulaire de la cathédrale, par Albert Pomade, 2 juillet 1937 : plan, élévation et coupe (détail : plan).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Elévation occidentale et porche de la cathédrale gothique avant 1890.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Elévation sud avec la chapelle gothique, avant 1887.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Elévation sud avec la chapelle gothique et le beffroi provisoire, avant 1890.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Elévation sud avec la chapelle gothique, avant 1887. Cliché W. Clouët, Vielle éditeur à Dax.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Vielle, Clouët W.
Porche occidental de la cathédrale gothique, vu depuis le sud, avant 1890.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Porche occidental de la cathédrale gothique, vu depuis le nord, avant 1890.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Façade occidentale en cours de construction, vers 1890.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
La cathédrale dans le site. Carte postale, milieu 20e siècle. Elcé, éditeur à Bordeaux.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
La cathédrale vue du sud-ouest. Carte postale, 1er quart 20e siècle. D.T., éditeur à Lourdes.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
La cathédrale (côté sud). Carte postale, 1ère moitié 20e siècle.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
La cathédrale vue du sud. Carte postale, avant 1918. Etienne et Antonin Neurdein, éditeurs.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
La place de l'Hôtel de ville et la cathédrale. Carte postale, 1er quart 20e siècle. I.L. éditeur.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
La cathédrale vue du sud-est et le monument à Jean-Charles de Borda. Carte postale, entre 1933 et 1941. Marcel Delboy, éditeur.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Delboy Jacques-Marcel
La cathédrale (côté nord). Carte postale, vers 1900. M.L., éditeur à Paris.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
La cathédrale, l'abside. Carte postale, 1er quart 20e siècle. Louis Lévy et fils, Editions des Nouvelles Galeries.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Dax, 23 mai 1906. Réception de Mgr Touzet, nouvel évêque d'Aire et de Dax. Entrée de Monseigneur à la cathédrale. Carte postale, 1906.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Vue aérienne depuis le sud-ouest. Carte postale. Gaby (Gabriel Artaud), éditeur à Nantes, milieu 20e siècle (avant 1966).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Intérieur de la cathédrale. Carte postale, 1ère moitié 20e siècle. Barroumères, Darrozin et Bousquet, éditeurs.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Vue intérieure, la grande nef. Carte postale, 1er quart 20e siècle. A. Cazenave, éditeur.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
La cathédrale, le choeur. Carte postale, 1er quart 20e siècle. N.G., éditeur.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Vue intérieure du choeur. Photographie, Raymond Labat, Dax, milieu 20e siècle.
Auteur de l'illustration : Labat Raymond
Vue partielle depuis le jardin de la mairie.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Bras sud du transept : parties hautes de la façade.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Vue de la nef centrale depuis la tribune orientale du bras sud du transept.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Vue intérieure vers l'ouest depuis la tribune du déambulatoire.
Auteur de l'illustration : Dubau Michel
Vue intérieure vers l'ouest depuis la tribune du déambulatoire.
Auteur de l'illustration : Dubau Michel
Vue intérieure vers l'ouest depuis la tribune du déambulatoire.
Auteur de l'illustration : Dubau Michel
Détail de la modénature du mur sud de la nef centrale depuis la tribune d'orgue.
Auteur de l'illustration : Dubau Michel
Vue du collatéral sud depuis la tribune orientale du bras sud du transept.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Vue du bras nord du transept depuis la tribune du collatéral sud.
Auteur de l'illustration : Dubau Michel
Bras nord du transept : détail d'un arc doubleau.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Bras sud du transept (chapelle de la Vierge).
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Vue de la croisée du transept depuis la tribune du collatéral nord.
Auteur de l'illustration : Dubau Michel
Déambulatoire : entrée de la crypte funéraire des évêques d'Aire et de Dax.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Vue de la tribune au-dessus du déambulatoire, côté nord.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Tribune sud au-dessus du déambulatoire : détail d'une arcade.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Détail de la charpente de la coupole de la croisée.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-PhilippeLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Dax , place de la Cathédrale
Milieu d'implantation: en ville
Cadastre: 2007 AE 338
Dessin : Vue de la ville de Dax dans le pays des landes de Gascogne (1707). L'ancienne cathédrale Notre-Dame est au centre de l'image.

Bibliothèque nationale de France
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Extrait du plan cadastral de 1826, section A, 2e feuille, par Bernard Preneron, géomètre (AD Landes, 3 P 1251).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan. Dess. J.-Ph. Maisonnave.

Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Projet pour un beffroi de charpente, s.d. (1813 ?).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 1).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 2).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 3).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Rapport de Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, sur les travaux de l'entrepreneur Gischia à la chapelle de la Vierge, 9 août 1878 (page 4).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Projet de voûtement du porche et des chapelles occidentales de la cathédrale par Victor Sanguinet, architecte de la ville de Dax, 17 octobre 1879.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan de la cathédrale et de ses abords avec projet d'agrandissement (massif occidental et sacristie), par l'architecte Edmond Ricard, 19 août 1887.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan du cloître gothique et de la "chapelle mérovingienne", 1887.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893 (détail).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan du mur d'enceinte à construire au sud et à l'est de la cathédrale, par l'architecte Victor Sanguinet, 25 novembre 1893 (détail).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Projet d'aménagement de deux salles de catéchisme dans le comble de l'abside, côté sud-est. Dessin aquarellé, par Albert Pomade, 19 septembre 1935.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Projet d'aménagement de deux salles de catéchisme dans le comble de l'abside, côté nord-ouest, et de construction d'un escalier. Dessin aquarellé, par Albert Pomade, 19 septembre 1935.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Projet de transformation de la salle capitulaire et de la cage d'escalier. Dessin aquarellé, par Albert Pomade, 19 septembre 1935.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Projet de reconstruction de la salle capitulaire de la cathédrale, par Albert Pomade, 2 juillet 1937 : plan, élévation et coupe.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Projet de reconstruction de la salle capitulaire de la cathédrale, par Albert Pomade, 2 juillet 1937 : plan, élévation et coupe (détail : façade sur la place).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Projet de reconstruction de la salle capitulaire de la cathédrale, par Albert Pomade, 2 juillet 1937 : plan, élévation et coupe (détail : plan).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Elévation occidentale et porche de la cathédrale gothique avant 1890.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Elévation sud avec la chapelle gothique, avant 1887.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Elévation sud avec la chapelle gothique et le beffroi provisoire, avant 1890.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Elévation sud avec la chapelle gothique, avant 1887. Cliché W. Clouët, Vielle éditeur à Dax.

Maisonnave Jean-Philippe, Vielle, Clouët W.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porche occidental de la cathédrale gothique, vu depuis le sud, avant 1890.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porche occidental de la cathédrale gothique, vu depuis le nord, avant 1890.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade occidentale en cours de construction, vers 1890.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La cathédrale dans le site. Carte postale, milieu 20e siècle. Elcé, éditeur à Bordeaux.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La cathédrale vue du sud-ouest. Carte postale, 1er quart 20e siècle. D.T., éditeur à Lourdes.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade occidentale. Carte postale, 1911.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La cathédrale (côté sud). Carte postale, 1ère moitié 20e siècle.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La cathédrale vue du sud. Carte postale, avant 1918. Etienne et Antonin Neurdein, éditeurs.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La place de l'Hôtel de ville et la cathédrale. Carte postale, 1er quart 20e siècle. I.L. éditeur.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La cathédrale vue du sud-est et le monument à Jean-Charles de Borda. Carte postale, entre 1933 et 1941. Marcel Delboy, éditeur.

Maisonnave Jean-Philippe, Delboy Jacques-Marcel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La cathédrale (côté nord). Carte postale, vers 1900. M.L., éditeur à Paris.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La cathédrale, l'abside. Carte postale, 1er quart 20e siècle. Louis Lévy et fils, Editions des Nouvelles Galeries.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dax, 23 mai 1906. Réception de Mgr Touzet, nouvel évêque d'Aire et de Dax. Entrée de Monseigneur à la cathédrale. Carte postale, 1906.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue aérienne depuis le sud-ouest. Carte postale. Gaby (Gabriel Artaud), éditeur à Nantes, milieu 20e siècle (avant 1966).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Intérieur de la cathédrale. Carte postale, 1ère moitié 20e siècle. Barroumères, Darrozin et Bousquet, éditeurs.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure, la grande nef. Carte postale, 1er quart 20e siècle. A. Cazenave, éditeur.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La cathédrale, le choeur. Carte postale, 1er quart 20e siècle. N.G., éditeur.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure du choeur. Photographie, Raymond Labat, Dax, milieu 20e siècle.

Labat Raymond
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Elévation occidentale.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Elévation occidentale.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Clochers depuis le sud-ouest.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Clocher nord.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Girouette du clocher nord.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Clocher sud.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Clocher sud.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble depuis le sud.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble depuis le sud.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble depuis le sud.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble depuis le sud.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble depuis le sud-est.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble depuis l'est.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble depuis l'est.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue partielle depuis le jardin de la mairie.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bras nord du transept.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade du bras nord du transept.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bras nord du transept : porte.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bras nord du transept : rose de la façade.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Beffroi du bras nord du transept.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bras sud du transept.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bras sud du transept : parties hautes de la façade.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bras sud du transept : porte murée.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Oratoire sud et salle capitulaire.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Oratoire sud et salle capitulaire.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Entrée de la sacristie.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure depuis l'entrée.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la nef centrale, vers l'est.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure depuis la tribune d'orgue.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure depuis la tribune d'orgue.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la nef centrale depuis la tribune orientale du bras sud du transept.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la nef centrale depuis le choeur.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure vers l'ouest depuis la tribune du déambulatoire.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure vers l'ouest depuis la tribune du déambulatoire.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure vers l'ouest depuis la tribune du déambulatoire.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail de la modénature du mur sud de la nef centrale depuis la tribune d'orgue.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Voûte de la nef centrale.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du collatéral sud, vers l'est.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du collatéral sud depuis la tribune orientale du bras sud du transept.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du bras nord du transept depuis la tribune du collatéral sud.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bras nord du transept et coupole de la croisée.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bras nord du transept : détail d'un arc doubleau.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bras sud du transept et coupole de la croisée.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bras sud du transept (chapelle de la Vierge).

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Croisée du transept vue depuis le choeur.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la croisée du transept depuis la tribune du collatéral nord.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la croisée du transept depuis le choeur.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Coupole de la croisée.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Coupole de la croisée, vue depuis le choeur.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Coupole de la croisée et voûte du choeur.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du choeur.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du choeur depuis la tribune d'orgue.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du choeur depuis la tribune du collatéral nord.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Voûte du choeur.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Voûte du choeur.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Voûte du choeur.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Partie nord du déambulatoire.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Partie nord du déambulatoire, vers l'ouest.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Partie sud du déambulatoire.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Déambulatoire : entrée de la crypte funéraire des évêques d'Aire et de Dax.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Combles au-dessus du collatéral nord.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la tribune au-dessus du déambulatoire, côté nord.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Tribune sud au-dessus du déambulatoire : détail d'une arcade.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail de la charpente de la coupole de la croisée.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail de la charpente de la coupole de la croisée.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Inscription commmémorative de la décoration de la chapelle de la Vierge, 1871.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble depuis le sud.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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