3 statues et un haut-relief du retable du maître-autel : Saint Pierre, Saint Paul, Saint Jean-Baptiste, Dieu le Père

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Doazit

La statue de saint Jean-Baptiste en position dominante sur l'attique fait allusion au vocable de l'édifice. La présence des deux cofondateurs de l’Église dans les niches latérales d'un retable est de tradition ; on la retrouve non loin de Doazit aux retables majeurs de Saint-Martin de Caupenne, de Nerbis, de Saugnac-et-Cambran, d'Arsague (réf. IM40001540) ou de Donzacq (réf. IM40001654). Les sculptures ont été repeintes assez grossièrement (dessin des yeux et des bouches), sans doute à l'occasion de la restauration de 1857 par le peintre saint-séverin Raymond Peyruquéou (1826-1893). La dorure fut refaite à la même occasion par le doreur Guilhaume Lagarde aîné (1798-1870).

Périodes

Principale : 4e quart 17e siècle

Secondaire : 3e quart 19e siècle

Dates

1857, daté par source

Auteurs Auteur : Lagarde Guilhaume

Doreur à Saint-Sever (Landes), né à Saint-Sever le 16 pluviôse an VI (4 février 1798) et mort dans la même ville (rue de la Guillerie) le 1er janvier 1870 ; fils aîné de Pierre Lagarde (mort le 26 octobre 1832) et de Madeleine Bichambre (morte à Saint-Sever le 26 octobre 1858) et frère du menuisier et sculpteur Raymond Lagarde "cadet" (1803-1875). L'activité de Guilhaume Lagarde est documentée en 1826 (Rion-des-Landes),1831, 1837-1838, 1839 (Laluque) et 1861. Il épousa à Toulouzette, le 11 février 1830, Jeanne Pauline dite Apolline Despouys (Toulouzette, 19 pluviôse an IX / 8 février 1801 - Saint-Sever, 6 juin 1880), fille de Bernard Arnaud Despouys (issu d'une famille de doreurs) et de Catherine Darrieux (source : AD Landes, 4 E 282/42 et 4 E 282/53).

, doreur (attribution par source)
Auteur : Peyruquéou Raymond

Peintre décorateur né à Tartas le 8 février 1826, fils du charpentier Antoine Peyruquéou (Laurède 1781 - Tartas 1866) et de Jeanne Péjac (1792-1884), et cousin du menuisier ébéniste Pierre Félix Peyruquéou (1847-1927). Il s'installa à Saint-Sever (rue Saint-Vincent-de-Paul) comme peintre-vitrier et décorateur, y épousa le 9 août 1853 Jeanne-Marie Marsan (Saint-Sever, 21 mars 1832 - Saint-Sever, 23 mars 1899), fille du tisserand Vital Marsan et de Marie Cazalets, et y mourut le 3 avril 1893 (AD Landes, 4 E 282/55). Son fils Raphaël (1858-1942) lui succéda à la tête de l'atelier familial.

, peintre, restaurateur (attribution par source)

Statues monoxyles (socle circulaire inclus), à l'exception des attributs (clé de saint Pierre, épée de saint Paul, croix de roseau de saint Jean-Baptiste, croix du globe de Dieu le Père) et de la main gauche de Jean-Baptiste. Le revers, qui n'a pu être examiné, semble ébauché. Les carnations sont peintes au naturel, les chevelures et les barbes peintes en noir, les vêtements entièrement dorés à la feuille sur assiette rouge, l'agneau de Jean-Baptiste peint en noir. La statue de saint Pierre est placée dans la niche de gauche du retable (à dextre, place d'honneur), celle de saint Paul dans la niche de droite, celle de Jean-Baptiste dans celle de l'attique, le haut relief du Père éternel dans le fronton cintré de ce même attique.

Catégories

sculpture

Structures
  1. revers ébauché (incertitude)
Matériaux
  1. Matériau principal : tilleul

    Techniques : peint, polychrome, doré à la feuille d'or à l'eau

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 155

    Précision sur la mesure : hauteur de la statue de saint Pierre

Iconographie
  1. Thèmes : saint Pierre apôtre, clé, livre

  2. Thèmes : saint Paul de Tarse, épée, livre

  3. Thèmes : saint Jean-Baptiste, agneau, croix

  4. Thèmes : Dieu le Père, globe, bénédiction, nuée


Précision sur l'iconographie :

Les saints Pierre et Paul sont vêtus de tuniques au col ouvert et drapés dans de longs manteaux ; Pierre, chauve et portant la barbe courte, tient une unique clé argentée (remplacée) et un livre à reliure rouge ; saint Paul, crâne chauve et longue barbe fleuve, porte un livre identique et (à l'origine) l'épée de son martyre. Saint Jean-Baptiste, drapé dans sa mélote, l'agneau couché à ses pieds, tenait probablement une croix de roseau (disparue). Le Père éternel est figuré à mi-corps, le buste sortant d'une nuée, bénissant et tenant un globe crucifère.

État de conservation
  • mauvais état
  • manque
  • repeint

La clef de saint Pierre est remplacée par un élément métallique moderne ; l'épée de saint Paul, qui était en 1992 encore déposée, brisée, au pied de la statue, n'a pas été retrouvée en 2014 ; il manque la main gauche de saint Jean-Baptiste et son attribut (une croix probablement) ; la croix du globe de Dieu le Père est brisée. La polychromie et la dorure ont été refaites au XIXe siècle.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Doazit

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Aulès

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