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Villa Ongui Ethorri puis villa Argui-Zabala
France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Bidart
Historique
D'après les matrices cadastrales, Marcel Nivert acheta dans les années 1920 la parcelle 46 du cadastre ancien, située au sud-ouest de la chapelle de la Madeleine, et y fit construire une villa en 1931. Elle portait alors le nom « Ongui Ethorri » qui se traduit en basque par « Bienvenue ». Marcel Nivert était un industriel vivant à l’année dans le 13e arrondissement de Paris. D'après le journal officiel d'annonces judiciaires et légales Archives commerciales de la France, en date du 16 décembre 1927, il existait à Paris une Société Anonyme dite Établissements Marcel Nivert qui produisait des peaux brutes ou tannées au 36 boulevard Haussmann.
Avant la Seconde Guerre mondiale, la maison fut achetée par la famille Arnaud résidant à l’année à Paris. Sur les vues aériennes de 1938 et de 1947, on remarque qu’un chemin fut tracé depuis l’angle de l’avenue de la Grande Plage, entre la villa Margaïta et la villa Ongui Ethorri afin de rejoindre le chemin longeant le littoral mais aussi pour donner un accès au garage de la villa situé au sud de la propriété. Au cours des années 1970, la suite d’arcades en plein cintre entourant la terrasse est fut supprimée. Au début des années 2000, les propriétaires construisirent dans le jardin, au sud de la villa, une piscine et un abri. En 2018, un second garage fut construit au sud de la maison. La villa porte désormais le nom « Argui-Zabala » qui se traduit en basque par « Lumière du large ».
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 2e quart 20e siècle |
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Dates |
1931, daté par source |
Description
La maison est située entre la chapelle de la Madeleine au nord et une impasse qui part de l’avenue de la Grande Plage pour rejoindre le chemin du littoral. Implantée sur la crête d'une grande parcelle dominant le littoral, elle est orientée vers la plage du centre (sud-ouest). L'entrée principale dans l'impasse au sud se compose d'un portillon et d'un escalier aménagés entre les deux garages à toit-terrasse. Au nord de la villa, un accès secondaire est situé à côté de la chapelle de la Madeleine.
La demeure se compose d’un étage de soubassement en moellon, d’un rez-de-chaussée surélevé, d’un étage carré et d’une toiture à deux pans dissymétriques. Les façades sont enduites. La façade principale tournée vers l’océan se compose de trois travées et de deux niveaux d’habitation et d'un comble. La travée centrale, en saille, est précédée par un porche hors-oeuvre dont la paire de colonnes toscanes jumelées supportent une terrasse. Ce porche est complété par un porche dans-œuvre doté d'une large baie en plein cintre. A l’étage, la terrasse est accessible depuis une loggia dont l’ouverture est surmontée d'un large linteau sculpté reposant sur des consoles. La partie supérieure présente un faux pan de bois en encorbellement. Au premier étage, la fausse sablière de chambrée présente un décor de godrons en virgules, comme sur la façade principale de la villa Argia, située au nord de la chapelle de la Madeleine. Les trois travées sont marquées par la saillie des murs gouttereaux et de refend qui reposent sur des consoles. Le pignon est décoré de triangles peints faisant référence aux ouvertures des pigeonniers et aux baies d’aération de combles des anciennes fermes labourdines. Le mur pignon est couvert par le débord de toit reposant sur des aisseliers. Au rez-de-chaussée, les baies dessinent des arcs plein cintre, tout comme la porte d’entrée, tandis qu’à l’étage ce sont des baies rectangulaires. La façade est donne accès à l’étage de soubassement qui correspondait certainement à l’espace des services. La composition est régulière malgré le désaxement de la panne faîtière de la charpente. On retrouve les trois travées et les trois niveaux d’élévation ainsi que le faux pan de bois et la saillie des murs. La travée centrale est percée au rez-de-chaussée par une baie cintrée à la différence des autres baies. Le conduit de la cheminée est visible sur la façade nord. On retrouve également le faux pan de bois à l’étage. D'après une carte postale datant du 2e quart du 20e siècle, il semblerait qu’il existait un accès au rez-de-chaussée surélevé depuis cette façade à l’emplacement de l’actuelle fenêtre carrée.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré |
Élévations extérieures |
élévation à travées, jardin en pente |
Couvertures |
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Escaliers |
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Décors/Technique |
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Décors/Représentation |
Précision sur la représentation : En façade principale, au premier étage, le linteau présente des godrons en virgules, la partie à gauche, les virgules vont vers la gaiche tandis que la partie droite les virgules vont vers la droite. Cette disposition est visible sur le linteau de l’ancien Poste, télégraphe et téléphone. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA64003104 |
Dossier réalisé par |
Ehlinger Maïté
Chargée d'inventaire du patrimoine bâti à la mairie de Bidart. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Bidart (commune) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Commune de Bidart, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Villa Ongui Ethorri puis villa Argui-Zabala, Dossier réalisé par Ehlinger Maïté, (c) Commune de Bidart, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/f5daa92d-5edb-4a70-838b-816497d5a8c9 |
Titre courant |
Villa Ongui Ethorri puis villa Argui-Zabala |
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Dénomination |
maison |
Précisions sur la dénomination |
maison de villégiature |
Appellation |
Villa Ongui Ethorri Villa Argui-Zabala |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Bidart , 20 avenue de la Grande Plage
Milieu d'implantation: en village
Cadastre: 2017 AP 492