Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Peintre, illustrateur et graveur né le 6 février 1800 à Paris et mort le 23 décembre 1857 dans la même ville ; frère aîné d'Eugène Devéria ; marié en 1829 à Céleste Motte, fille de l'imprimeur lithographe Charles Motte (1785-1836). Nommé directeur du département des Estampes de la Bibliothèque nationale et conservateur adjoint du département égyptien du Louvre en 1849.

Eugène François Marie Joseph Devéria, né à Paris le 22 avril 1805, mort à Pau le 3 février 1865. Élève de son frère Achille (1800-1857), puis de Girodet et de Guillon Lethière.

Restaurateur de peinture à Paris au milieu et dans la seconde moitié du XXe siècle, installé rue Asseline. "Gilbert Malesset [...] installe son atelier en 1948, ancien ouvrier de l'atelier Chauffrey, il part avec Moron qui deviendra son chef rentoileur. Il avait déjà essayé de se lancer à son compte avant-guerre, il a en effet envoyé un courrier au service du musée du Louvre avec sa grille tarifaire en 1937. Le contexte d'après-guerre lui a donné l'occasion de retenter son installation. Son atelier a prospéré dans une situation de pénuries où il était un des seuls à avoir des réserves d'essences et de véhicules, ainsi il pouvait amener en tournées les inspecteurs des Monuments historiques. Il était surnommé le "garagiste" au Louvre. Son atelier devient le principal prestataire pour les Monuments historiques des années 1950 à la fin des Les archives de l'atelier sont conservées à la médiathèque du patrimoine. / La première mention de Malesset G. est une lettre du 5 février 1937 retrouvée dans les archives des musées, où sont indiqués [s]es tarifs de rentoilage, rentoilage à deux tissus et transposition selon les mesures standards de châssis et au m². / L'atelier de Gilbert Malesset situé rue Asseline possédait trois étages, le rez-de-chaussée avec le bureau et l'espace de chauffage des colles (qui semble avoir émigré à la fin des années 1970 au 2e étage), la cour couverte dédié[e] à l'activité de rentoilage avec un petit atelier au fond pour l'ébéniste qui fabriquait les châssis, à l'entresol on retrouvait les fournitures, au 1er étage l'espace couche picturale et au 2e étage l'espace pour avec un grand fond pour les grands tableaux. La communication entre les espaces se faisaient par un système de trappes entre chaque plafond mesurant 25cm de large et d'une très grande longueur, ce qui permettait de faire passer les tableaux sur leurs châssis entre chaque étage. L'atelier travaillait beaucoup sur rouleau, tendait sur place et il notait systématiquement au dos des supports ou sur le châssis les dates de prises de vues photographiques avant et après restauration. L'atelier comportait une dizaine de collaborateurs dont quatre à cinq rentoileurs avec une organisation semblable aux grandes maisons historiques : le patron, les chefs de sections (Moron, chef rentoileur), les ouvriers (salariés) et les apprentis. On sait que Raymond Lepage est passé brièvement à l'atelier" (source : Tatiana Ullois, Histoire de la restauration du support toile en France au XXe siècle : histoire culturelle d'une profession et évolution des techniques dans les ateliers, mémoire de master, Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, UFR 09 / Département Histoire, 2017-2018, p. 33-39).