Demeure dite logis de Coureilles

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > La Rochelle

Extrait de Chasseboeuf, Frédéric. Châteaux, manoirs et logis : la Charente-Maritime. Prahecq : Patrimoines et Médias, 2008, p. 234 : "Bien qu'il ne soit pas mentionné dans la déclaration des fiefs d'Aunis rédigée en 1539, Coureilles semble appartenir dès 1473 à Eubles Pastoureau, acquéreur de la terre de L'Houmée, puis dans les premières années du XVIe siècle à la famille Nicolas qui n'a cessé de posséder cette terre, qui relevait de la seigneurie de La Salle d'Aytré, jusqu'en 1709, malgré une saisie effectuée en 1607 au préjudice de Constance Nicolas, épouse de Maurice de Bretagne. Vendu par Gédéon Nicolas de Voutron à Jean Léger de La Grange, le logis échoit à la fille aînée de ce dernier, Louise, mariée en 1721 avec Joseph Damours de Freneuse, qui le transmet à sa fille Marie-Louise, unie en justes noces, en 1743, avec Joseph-Honoré Régnier, conseiller du roi au présidial de La Rochelle. La famille Régnier reste propriétaire du domaine jusqu'en 1813, lorsqu'il est acquis par trois horlogers de La Rochelle, Étienne-Louis et Benjamin Gaultier, et Pierre-François Oltramar, époux d'Aimée Gaultier. Élevé près des débris de l'un des forts de terre qui composait la ceinture de fortifications assurant le blocus de la ville de La Rochelle pendant le siège de 1628, le logis de Coureilles est une sobre maison de maître rectangulaire implantée dans l'axe d'une porte cochère à pilastres précédée par un pavage constitué d'anciennes pierres de lest. Elle est composée d'un soubassement, de deux niveaux habitables et d'un toit à croupe couvert d'ardoises venu remplacer au XIXe siècle un toit bas couvert de tuiles canal. Sa façade principale est animée par une série de baies régulièrement réparties à partir d'une travée axiale marquée par un large perron en fer à cheval. Sans doute bâtie peu après son acquisition par Jean Léger de La Grange, elle a été prolongée après 1750 par une longue aile que d'aucuns attribuent à une campagne de construction antérieure à celle du corps du logis. Couverte de tuiles canal, cette dernière fait face à d'importantes dépendances organisées autour d'une traditionnelle cour rectangulaire fermée. D'après un plan du milieu du XVIIIe siècle, aucun élément comme un pavillon ou une fuie ne venait annoncer la noblesse de l'édifice, conçu à une date avancée à la manière d'une simple maison de maître. Longtemps resté au centre d'un domaine, le logis de Coureilles est aujourd'hui rattrapé par l'urbanisation galopante d'un secteur en pleine mutation".

Périodes

Principale : 2e quart 17e siècle

Pierre ; ardoise ; toit en pavillon.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : pierre

Toits
  1. ardoise
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit en pavillon

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , La Rochelle , 112 rue de Coureilles

Milieu d'implantation: en ville

Lieu-dit/quartier: les Minimes

Cadastre: 2003 DV 169

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