Historique
Tartas possédait sous l'Ancien Régime plusieurs lieux d'inhumation liés aux édifices cultuels de la ville : le cimetière entourant l'église Saint-Martin ainsi que l'église elle-même, l'intérieur de l'ancienne église Saint-Jacques et celui de plusieurs établissements conventuels (chapelle et cloître des cordeliers, chapelle Saint-Antoine...). Les sécularisations opérées sous la Révolution eurent pour effet la disparition quasi simultanée de ces cimetières ecclésiaux. Dès 1794, la municipalité fit choix du terrain Junca comme emplacement pour la création d'un nouveau cimetière communal. Toutefois, le décret du 23 prairial an XII (12 juin 1804) ordonnant l'éloignement des cimetières des habitations obligea la municipalité, sur injonction du préfet (lettre du 6 juillet 1816) à déplacer à nouveau le champ des morts. Après divers atermoiements dus à des plaintes émanant des habitants, le lieu-dit Orgas, au nord-est de la ville haute, fut choisi et acquis le 14 décembre 1816 par le maire Basquiat auprès de ses propriétaires, Nassan, Costebadie et Labouyrie. La clôture fut construite de 1820 à 1822 par le maçon Pierre Degert d'après un devis (août 1819) de l'agent-voyer Jean-Baptiste Saintourens (1771-1849). Le cimetière s'avéra rapidement insuffisant et une pièce de terrain adjacente dut être acquise en novembre 1838 (terrain Gardilanne) pour en doubler la superficie ; la clôture est construite à l'été 1839 par le forgeron Pierre Béruse sur un devis du charpentier tarusate Gabarret. Lors de la même campagne, un "porche" est bâti à l'entrée et une petite maison située sur ce terrain aménagée en logement pour le gardien. La croix de cimetière implantée au centre du nouveau champ des morts porte la date de 1840. Les murs de clôture sont crépis en 1899 par l'entrepreneur Cyprien Guilhem, de Montaut. Deux autres agrandissements ont été effectués vers le nord à la fin du XXe siècle (cimetières "B" et "C").
Détail de l'historique
Description
Le cimetière, entièrement clos de murs en moellon calcaire enduit, est implanté dans le quartier sud-est de l'agglomération (Ville Haute), sur la rive gauche de la Midouze. Son plan originel, orienté sud-ouest / nord-est, était un trapèze irrégulier, augmenté au XXe siècle de deux extensions ("cimetières B et C") vers le nord et, pour la plus récente, vers l'ouest. La partie ancienne s'organise en quatre carrés inégaux disposés autour de deux allées principales en croix, dont l'intersection est marquée par une croix de cimetière datée 1840 (étudiée). L'entrée principale se fait sur le côté sud par un petit bâtiment ouvert en moellon enduit, couvert d'un toit à croupes en tuiles creuses.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Couvertures |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA40001653 |
Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Tartas est |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Cimetière, Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/0dce3c2c-6464-4492-b883-bfa26c8d9842 |
Titre courant |
Cimetière |
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Dénomination |
cimetière |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Tartas , 69 route de Carcarès
Milieu d'implantation: en ville
Cadastre: 2017 A 664