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Maison Cazaux (1)

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Eaux-Bonnes

Relevant de la troisième vague de construction de la station, cet édifice fut bâti entre 1856 et avril 1857 pour Jean et Jacques Cazaux, issus de l'une des plus influentes familles d'Eaux-Bonnes qui comptait notamment les célèbres pharmaciens Marcellin et Édouard Cazaux. Elle fait partie intégrante d'un patrimoine immobilier conséquent, alors composé d'une dizaine de bâtiments de tous types répartis dans toute la station.

La bâtisse, immédiatement voisine de l'imposante maison du célèbre guide Pierre Maucor, est implantée au-dessus de la cascade du Valentin et au cœur de la rue de la Cascade, faisant suite à l'aménagement du chemin vicinal menant à Aas, où s'installèrent dans un premier temps de nombreux guides.

Exploitée par Jacques Cazaux dans les années 1880, elle constituait, semble-t-il, une succursale de l'hôtel de la Poste, qu'il gérait également et qui possédait une quarantaine de chambres. Bénéficiant des encarts publicitaires de cet établissement renommé, l'édifice destiné à l'accueil de voyageurs contenait des appartements avec cuisines particulières et témoigne du succès de la famille Cazaux dans les affaires thermales et touristiques de la seconde moitié du 19e siècle. En 1907, sans doute par voie successorale, l'édifice revient à Jean Cazaux, cuisinier à Pau et marié à une dénommée Baigts. Il abrite de nos jours une résidence privée.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle
Dates

1856, daté par source

Située non loin du chemin conduisant à la centrale hydroélectrique, dans la partie haute de la rue de la Cascade, entre le village et le ravin où se jettent le Valentin et la Sourde, l'ancienne Maison Cazaux, à l'instar des constructions environnantes, mêle les prérogatives de l'urbanisme moderne naissant et l'influence de l'architecture vernaculaire.

Côté rue, l'édifice se développe sur trois étages accueillant des logements et un niveau de combles. La modénature en pierre de taille grise d'Arudy, soignée pour l'encadrement sculpté de la porte d'entrée, dialogue avec l'enduit gris et contraste avec la couleur marron de ses volets.

Du côté du précipice du Valentin, la façade arrière, s'adaptant au relief plongeant, se décline sur six niveaux dont deux niveaux de combles et un soubassement. Les huisseries blanches, l'alignement régulier des baies et le revêtement couleur ardoise de cette élévation, similaires aux édifices voisins, contribuent à l'homogénéité esthétique des édifices dominant la cascade. L'élévation postérieure de la Maison Cazaux s'avère cependant moins soignée que la façade principale car elle n'avait pas vocation d'apparat, suivant ainsi le modèle de l'architecture urbaine de l'époque.

L'édifice conserve de l'architecture vernaculaire ossaloise la couverture en ardoises pyrénéennes.

Murs

  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : pierre de taille
Toits
  1. ardoise
Plans

plan carré régulier

Étages

2 étages de soubassement, 3 étages carrés, 2 étages de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Eaux-Bonnes , 9 rue de la Cascade

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2018 AN 33

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