Meuble de sacristie (commode-armoire)

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Doazit

Le meuble d'origine (commode-armoire) date des premières décennies du XIXe siècle ; les corps d'armoire latéraux ont été ajoutés dans la seconde moitié du même siècle, certainement après l'agrandissement de la sacristie en 1853. Un registre des recettes et dépenses de l'église (1839-1872) mentionne à la date du 23 juillet 1869 une somme de 35 francs versée "à Hyppolite [sic] Fescaux pour douze étagères qu'il a faites pour le vestiaire de la sacristie", correspondant aux deux séries de six tablettes du chasublier. Le meuble est signalé dans l'inventaire de mars 1906 sous le n° 40 ("vestiaire pour les ornements, surmonté d'armoires, placards").

Périodes

Principale : 1er quart 19e siècle

Principale : 2e moitié 19e siècle

Dates

1869, daté par source

Auteurs Auteur : Fescaux Hippolyte

Menuisier à Doazit (Landes) dans la seconde moitié du XXe siècle, membre d'une famille qui compta au moins quatre générations de menuisiers. Frère d'Arnaud Fescaux (1836-?), menuisier, lui-même père de Jean Lucien Fescaux (Doazit, 10 décembre 1861 - ?), menuisier.

, menuisier (attribution par source)

L'ensemble actuel est composé d'une commode-armoire en chêne du milieu du XIXe siècle, à laquelle ont été ajoutés à la fin du même siècle deux corps latéraux en pin ou sapin teinté faux chêne rouge. Le meuble central est composé de deux éléments superposés. Le corps inférieur, sur plinthe, est un chasublier à quatre battants jumelés deux à deux, dissimulant deux séries de six tablettes superposées ; le plateau d'assemblage en trois planches est à rive adoucie et angles antérieurs en quart-de-rond. Le corps supérieur est une armoire à huit battants surmontant une série de quatre tiroirs juxtaposés de largeur inégale : au centre, deux paires de battants superposés (la paire supérieure à sommet cintré) ouvrant sur deux placards à tablettes ; de chaque côté, une paire régnant sur la hauteur de l'armoire et ouvrant chacune sur un placard à tablettes ; les montants du bâti portent une corniche moulurée cintrée à oreilles. Feuillure sur tous les battants de la commode et de l'armoire ; garnitures (entrées de serrure, poignes en boucle des tiroirs, fiches à vases [deux par battant]) en fer forgé. De part et d'autre du meuble, des corps d'armoire (ajoutés) le relient aux murs latéraux de la sacristie ; ils comportent chacun deux battants jumelés en partie basse, surmontés d'un placard fermé par un vantail en demi-lune à abattant sur charnières (avec bouton de préhension en bois tourné), lui-même surmonté d'une autre paire de battants jumelés.

Catégories

menuiserie

Structures
  1. battant, 22, juxtaposé
  2. tiroir sous battant, 4, juxtaposé
Matériaux
  1. Matériau principal : chêne

    Techniques : mouluré petit cadre, décor en bas relief, décor dans la masse, gravé

  2. Matériau principal : sapin

    Techniques : teint, faux bois

  3. Matériau principal : fer

    Mise en oeuvre : garniture

    Techniques : forgé

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 254

    Précision sur la mesure : hauteur totale

  2. Type de mesure : la

    Valeur : 446

    Précision sur la mesure : largeur totale


Précision sur les dimensions :

Chasublier : h = 83 ; la = 256. Armoire : h = 171 ; la = 256. Corps latéraux : la = 95.

Iconographie
  1. Caractère général : ornementation


Précision sur l'iconographie :

Moulures chantournées symétriques (en accolade), de style Louis XV, sur les battants de la commode et de l'armoire ; cannelures et rudentures sur leurs montants latéraux ; bandeau sculpté et gravé sur la traverse supérieure cintrée à oreilles de l'armoire, avec motifs de losanges, de trapèzes et de rosaces en relief, alternant avec de petites croix grecques gravées.

État de conservation
  • oeuvre composite

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Doazit

Milieu d'implantation: en village

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