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Port de Bussac

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Bussac-sur-Charente

Le port de Bussac n'est pas cité par Guérinot en 1808 dans l'état de situation des différents canaux et fossés des deux rives de la Charente. Cependant, il est mentionné le port de Gara qui pourrait correspondre au même site. La construction d'un mur et l'aménagement d'une grève remontent sans doute à l'époque moderne.

Il s'agit de l'un de deux ports de Bussac, cités dans l'Annuaire historique et statistique du département de Charente-Inférieure de 1814 comme des ports "où il se charge beaucoup de bois et de vin", l'autre étant celui de Port-Berteau. En 1839, ces deux ports sont encore décrits comme "entrepôts aux produits des communes circonvoisines, et où il se charge beaucoup de pierres, de bois et de vin qu'on transport à Rochefort, à La Rochelle et dans les îles du département."

Le port est mentionné sur une carte dressée en 1882 par le conducteur principal Héraud de Saintes. Toutefois, alors que l'aménagement d'un port se fait sentir pour le service par voie d'eau des carrières des communes environnantes, c'est celui de Port-la-Pierre de la commune de Saint-Vaize qui est choisi. A cette époque, le port de Bussac est essentiellement utilisé pour l'exploitation du sable et du bois.

Périodes

Principale : Temps modernes

Le port de Bussac se trouve sur la rive droite au nord-ouest du château et au sud du bourg, à l'extrémité du chemin de la Grave. Ce chemin se termine par une grève, délimitée du côté gauche par un mur de moellons, et du côté droit par un ruisseau.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon
Toits

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Bussac-sur-Charente , chemin de la Grave

Milieu d'implantation: isolé

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