Ferme, actuellement maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Sansais

Sur le plan cadastral de 1830, un important bâtiment occupe la cour actuelle, et un autre l'emplacement du logis actuel. Le premier (parcelle 2067) appartient à François Boisson, l'autre (parcelle 2068) à Jacques Morin. Les deux sont reconstruits en 1858 et 1868 pour le compte de François Boisson et Julien Guilloteau. Gendre de ce dernier, Célestin Talineau (1851-1912), cultivateur et maire (républicain) de Sansais de 1886 à 1912, acquiert le tout en 1889 et fait agrandir le bâtiment à la place de la cour actuelle en 1890. Un incendie détruit une partie des lieux en 1901. Au printemps et à l'été 1902, Célestin Talineau fait construire la demeure à la place des anciennes bâtisses, marquant dans la pierre sa réussite socio-économique. Le 30 juillet, un ouvrier de M. Chevallier, couvreur à Niort, est victime d'une chute accidentelle pendant les travaux de couverture de la maison en ardoises. Une photographie prise en 1911 montre la demeure et ses dépendances, notamment une imposante grange-étable à l'est, avec un probable fenil en appentis à l'arrière. D'autres dépendances fermaient la cour au nord, le long de la conche, et ont aujourd'hui disparu, de même qu'une grande partie de la grange-étable.

Périodes

Principale : 1er quart 20e siècle

Dates

1902, daté par source

Cette ancienne ferme s'étire le long de la rue principale, entre celle-ci et la conche en contrebas. Les bâtiments étaient répartis à l'origine en U autour de la cour, laquelle est délimitée par un muret avec grille en ferronnerie, ainsi que par un portail et une porte piétonne à piliers maçonnés. A l'est se trouvait une vaste grange-étable, avec un fenil en appentis à l'arrière.

Le logis, en alignement sur la voie, présente l'architecture d'une maison de maître. Haut d'un étage et d'un étage de comble, double en profondeur, avec un autre corps de bâtiment en appentis à l'arrière, il est couvert d'un haut toit en ardoise et à croupes, au-dessus duquel s'élèvent des souches de cheminées en brique et pierre. Une crête et des épis de faîtage en zinc couronnent le tout. Une corniche souligne le toit et, comme les bandeaux d'appui moulurés et le solin en pierre de taille, se prolonge sur les murs pignons. Les trois lucarnes à fronton en arc segmentaire qui marquent le toit, terminent les trois travées d'ouvertures qui scandent la façade, entre les pilastres d'angles. L'enduit de la façade a été retiré au profit de pierres apparentes. Les pleins de travées sont appareillés et les encadrements des baies sont saillants, avec linteaux en arc segmentaire. La porte, centrale, possède une imposte, un encadrement mouluré et une clé de linteau saillante. Elle est couronnée par une corniche que soutiennent deux consoles.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. ardoise
Étages

1 étage carré, étage de comble

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

Typologie
  1. Ferme à bâtiments jointifs, de plan en U
  2. Maison de maître
  3. 3

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Sansais , 8 rue des Gravées

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: la Garette

Cadastre: 1833 A 2067, 2068, 2024 AC 1

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