Manoir des Blancharderies
France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Cersay
Historique
Le nom des Blancharderies viendrait de la famille Blanchard dont le nom est cité dès 1522 dans des aveux rendus au seigneur de Bouillé-Saint-Paul. En 1634, le fief des Blanchardières appartenait à Salomon de Puyguion ou Peignon. Il détenait aussi les fiefs de Chaufour et de Medavy situés à Bouillé-Saint-Paul. Le fief des Blanchardières relevait du comté de Passavant.
Au 18e siècle, la demeure appartenait à la famille Trotereau. Le premier seigneur connu des Blancharderies est Annibal François Trotreau en 1697 dans l'inventaire des fiefs de la vicomté de Thouars réalisé par Jean-Frédéric Poisson. François-Pierre Trotreau des Blancharderies gendarme de la garde du roi devient maire de Saint-Pierre-à-Champ en 1790.
Sur le cadastre napoléonien de 1813, le manoir forme un plan rectangulaire prolongé par une aile en retour d'équerre et entouré de jardins d'agrément se prolongeant jusqu'à l'étang. L'aile en retour a été supprimée et remplacée par la tour hors-d’œuvre à la fin du 19e siècle. Bien que le manoir conserve des éléments architecturaux permettant de dater une construction dès le 16e siècle : ouvertures chanfreinées, cheminées à corbeaux sculptés ; les façades ont été fortement transformées à la fin du 19e siècle pour donner un style éclectique au manoir.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 16e siècle, 17e siècle Secondaire : 19e siècle, 4e quart 19e siècle |
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Description
Ce manoir dont l'accès se fait aujourd'hui par le nord-est, se compose d'un logis accosté à l'ouest par des dépendances. Son grand portail, au sud, est caché par la végétation et dépend de l'ancienne ferme du manoir.
Le logis de plan rectangulaire dispose d'un étage carré et d'un étage de comble couvert d'un toit à croupes en ardoise. La façade principale, au sud, est ajourée des trois travées d'ouvertures. La porte d'entrée à linteau en arc en anse-de-panier est surmontée d'un chambranle saillant et mouluré. Entre la niche de la statue de la Vierge et la porte d'entrée, des pierres sont saillantes. Un décor sculpté de fausse souche de cheminée perce le brisis. Les deux autres travées se composent de baies moulurées à croisées dont les appuis sont saillants. Au-dessus des linteaux droits les chambranles sont saillants et moulurés. Deux lucarnes à fronton triangulaire éclairent le grenier. La tour hors-d’œuvre, de forme circulaire est accolée à la partie sud-est de la façade. Elle est percée en rez-de-chaussée de deux fausses meurtrières en forme de croix et de deux baies à l'étage reprenant les mêmes décors que les baies de la façade principale. Une corniche moulurée ferme l'avant-toit de la toiture conique couronnée d'un épi de faîtage. La façade est, plus sobre est percée de deux baies à encadrements saillants. A l'intérieur, sont conservées plusieurs cheminées à corbeaux sculptés et des cheminées en marbre de style Empire. Sans symétrie, elles sont accolées aux murs est et nord-ouest. Les pièces conservent leur plafond à la française et le sol en tomettes rectangulaire. Autour du manoir, le jardin s'étend jusqu'à la pièce d'eau.
Les dépendances qui prolongent à l'est le logis, sont de plan rectangulaire et d'un étage en surcroît percé de baies à linteau en arc en plein-cintre et à fronton triangulaire reprenant les mêmes décors architecturaux que celles du logis. Au rez-de-chaussée, des portes basses et chanfreinées donnaient accès à l'étable et à la cuisine. Cette dernière conserve dans le foyer de la cheminée l'ouverture de l'ancien four. L'étage servait de grenier et / ou de chambres pour les domestiques. Le bâtiment est prolongé par la grange et écurie qui est accosté en façade sud par un atelier. Le parement de brique formant des alvéoles est récent.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan rectangulaire régulier |
Étages |
1 étage carré, étage de comble |
Élévations extérieures |
élévation à travées |
Couvertures |
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Escaliers |
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Couverts et découverts de jardin |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA79014946 |
Dossier réalisé par |
Douski Laetitia
Chargée d’Études à la Communauté de communes du Thouarsais de 2019 à |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Communauté de communes du Thouarsais |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2020 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Communauté de communes du Thouarsais |
Citer ce contenu |
Manoir des Blancharderies, Dossier réalisé par Douski Laetitia, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Communauté de communes du Thouarsais, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/6f8846ab-d8a6-4b36-bb51-531f7547904d |
Titre courant |
Manoir des Blancharderies |
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Dénomination |
manoir |
Appellation |
des Blancharderies |
Parties constituantes non étudiées |
cour jardin portail grange étable écurie atelier étang cuisine chai puits |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Cersay
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: Les Blancharderies
Cadastre: 1813 B 286-287, 2017 OB 206-207, 372-374, 399-400, 402