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Cimetière

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Availles-Limouzine

Le "grand cimetière" d'Availles-Limouzine est cité dès le début du 17e siècle dans des actes notariés. Il se situait sur la parcelle voisine de l'actuel cimetière, mentionnée sur les matrices comme étant l'ancien cimetière, transformé en labour. Il semble avoir servi de réserve de pierre à plusieurs reprises, notamment en 1759, année à laquelle le curé d'Availles, Laurent-René Guérineau, sollicite des syndics de la paroisse l'autorisation de prélever 6 tombeaux pour réparer le presbytère. En 1818, un devis de réparation de l'église fait la mention explicite de l'utilisation de pierres du cimetière pour refaire le pavage de la nef (voir annexe).

Le cimetière actuel figure sur le plan cadastral établi en 1826. Un plan en est dressé en 1861, peu avant des travaux d'agrandissement réalisés en 1866.

Peu de marbriers ont été identifiés. Deux tombes portent les médaillons du sculpteur Jean Goupy et de la marbrerie Bignaud et Jouandou (Limoges). Pour les croix en fonte, l'entreprise Rosières a été également repérée sur le socle de l'une d'elles. La croix du cimetière actuelle, en bois, a été posée en 2006, dernier remplacement d'une longue série. La croix précédente avait été posée en 1971, elle même en remplacement d'une croix détruite par un ouragan en 1935 (remplacée en 1936). La première croix avait été achetée en 1877.

Périodes

Principale : limite 18e siècle 19e siècle (incertitude)

Secondaire : 3e quart 19e siècle
Dates

1866, daté par source
Auteurs Auteur : Goupy, Jean
, sculpteur (signature)
Auteur : Marbrerie Bignaud et Jouandou

La marbrerie Bignaud et Jouandou naît en 1890 à Limoges lorsque Léon Jouandou s'associe avec Léonard Bignaud pour racheter la Marbrerie Faure Aîné fondée en 1804. Elle est installée au n°1 du chemin des Arcades à Limoges. En 1934, les parts de Léonard Bignaud sont rachetées par Roger Jouandou, le fils de Léon, qui crée la Marbrerie Jouandou.

Cette entreprise existe toujours, sous le nom de Marbrerie Jouandou Limousin Pompes Funèbres Pascal Leclerc, et est présente à Limoges, Saint-Junien, Feytiat et Panazol.

https://www.lepopulaire.fr/france-monde/publiredactionnel/marbrerie-jouandou-quatre-generations-aux-cotes-des-familles_12117098/ [consulté le 20/12/2023]

, marbrier (signature)
Auteur : Rosières

Fonderie du Cher. Première forge en 1836. L'usine compte 1200 employés au milieu du 19e siècle, 600 à la fin du 19e siècle. La fonderie ferme en 2006. Voir Guillaume Etienne, Comment rester vigilant face à l’oubli ? Le musée de la fonderie à Rosières, commune de Lunery près d'Issoudun, Conserveries mémorielles [En ligne], # 11 | 2011, mis en ligne le 02 décembre 2011, consulté le 28 décembre 2017. URL : http://journals.openedition.org/cm/946

, fondeur (signature)

Le cimetière d'Availles est construit au nord du bourg, à environ 300 mètres à l'ouest de l'église. On y accède par la rue de l'Egalité. Il est clos d'un mur en pierre, qui délimite la partie ancienne du cimetière de la rue et des zones plus récentes. Cette partie ancienne est de forme trapézoïdale et desservie par deux allées centrales positionnées en croix, du nord au sud et d'est en ouest. Les parties plus récentes s'étendent au sud et à l'ouest. La croix de cimetière s'élève au bout de l'allée centrale orientée est-ouest. Autour, plusieurs tombes de prêtres ont été repérées. La mention la plus ancienne du cimetière (1818) se situe non loin de là. Cependant, plusieurs pierres gravées ont pu être réutilisées et pourraient être plus anciennes que les tombes qu'elles couvrent.

Il n'y a pas de carré militaire, les tombes des soldats morts pour la France en 1914-1918 son réparties à divers endroits. Le cimetière comprend deux chapelles funéraires (familles Mailhot et Tafforin), 6 enclos et quelques tombeaux décorés. La grande majorité des tombeaux se compose d'une stèle couronnée d'une croix, en pierre. Des croix métalliques ont été repérées dans la partie orientale du cimetière, dont certaines réalisées par des artisans locaux. Les plaques en céramique sont également assez présentes. Elle sont de forme ronde ou rectangulaire et peuvent comporter des décors peints.

Certaines tombes comportent encore leur structure porte-couronnes mais la plupart d'entre elles ont disparu. Quelques crucifix recouverts de perles de verre sont également encore visibles, dans un état de conservation plus ou moins bon. Deux tombes conservent une couronne ou des fleurs en perle de verre, dans une niche sur la stèle, protégées par une vitre. La plupart des décors en céramique ont disparu. Trois photographies sur émail ont été repérées.

Le caveau communal est situé à l'angle sud-ouest de la partie ancienne. Le colombarium se trouve dans l'extension la plus récente au sud.

Toits
Plans

ensemble régulier

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Availles-Limouzine , rue de l' Egalité

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 1826 0 1062, 2023 AB 3, 6, 656, 287

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