Maison La Béarnaise ou Maison Pérez-Laborde ou Maison Arrécot

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Eaux-Bonnes

Absente des représentations antérieures à 1837, mais déjà présente sur le plan géométrique d'Eaux-Bonnes en 1841, la Maison La Béarnaise endosse dès l'origine la fonction de pension pour touristes. Relevant de la deuxième vague de construction de la station après les abords immédiats de l'établissement thermal, elle compte parmi les plus anciens gîtes de l'actuelle rue Louis-Barthou.

L'édifice est désigné alternativement selon deux appellations avec graphies fluctuantes correspondant à deux familles liées, un document de 1849 évoquant la volonté du dénommé Péré de construire une seconde Maison Arrécot sur le chemin vicinal qui deviendra la rue de la Cascade. Ainsi, la pension pour voyageurs de la rue Louis-Barthou est-elle mentionnée en tant que Maison Péré en 1841, puis Maison Arrécot dans le cadastre approuvé en 1866 et le plan du quartier dressé en 1874. Le Guide Jam la répertorie dans la catégorie des "maisons garnies" en 1869, sous le nom de Maison Pérer-Laborde.

Jusqu'en 1897, Marie Fourcade, veuve de Joseph Pérès-Laborde et domiciliée à Laruns, est propriétaire de la bâtisse ainsi que d'un autre édifice voisin (non localisé). A cette date, lui succède Marie-Louise Pérez-Laborde, épouse de Victor Minvielle et belle-fille du médecin exerçant à Eaux-Bonnes. Cette dernière, établie à Pau, est alors en possession d'une maison de 76 ouvertures au jardin Darralde. La demeure abrite de nos jours une résidence privée.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle

Secondaire : 3e quart 19e siècle

Dates

1837, daté par travaux historiques

Située à proximité du jardin Darralde dans l'enfilade de constructions à l'entrée de la station thermale, l'ancienne maison Pérez-Laborde ou Arrécot s'inscrit dans le contexte du développement urbain de la station, participant de ce fait au singulier ensemble architectural d'Eaux-Bonnes. Son architecture mêle les prérogatives de l'urbanisme haussmannien naissant et les influences vernaculaires ossaloises.

Comptant parmi les premiers édifices de l'entrée de la station, elle s'appuie sur un plan carré pour dresser ses deux étages de logements. Elle a en outre fait l'objet d'extensions sous forme d'appentis sur l'élévation postérieure, au bord du précipice du Valentin. La façade principale composée de trois travées est recouverte d'un enduit jaune similaire à celui de l'hôtel Continental, excepté au niveau des chaînages d'angle, des bandeaux et du soubassement, tous en pierre de taille grise d'Arudy. Concernant les baies, les persiennes d'autrefois ont laissé place à des volets ordinaires blancs de série dans les années 1970 tandis qu'à la même époque, un balcon a été aménagé au centre du dernier étage.

Comme dans le cas des constructions urbaines, et notamment haussmanniennes, la façade sur rue, destinée à l'apparat, est beaucoup plus soignée que l'élévation postérieure non destinée au regard.

Murs
  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. ardoise
Plans

plan carré régulier

Étages

2 étages carrés, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Eaux-Bonnes , 3 rue Louis-Barthou

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2018 AN 269

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