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Chapelle Notre-Dame de La Palmyre

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Les Mathes

Dès sa nomination aux Mathes en 1957, le curé Paul Travers est chargé par l'évêque de La Rochelle d'édifier une chapelle dans le quartier touristique du Clapet. Tout en cherchant à financer le projet, l'abbé Travers fait appel à un jeune architecte de Royan, M. Jauréguiberry qui présente son projet au printemps 1958. Il propose d'ériger un petit bâtiment en bois, de style canadien, intégré dans son environnement forestier, largement ouvert sur l'extérieur, sous un haut toit à deux pans, et flanqué d'un clocher au-dessus de l'autel. Cette chapelle est bénite dès août 1958.

D'abord provisoire, la chapelle dure jusqu'en 1990, date à laquelle la municipalité des Mathes décide de faire construire à la place un lieu de culte plus pérenne. Le projet est confié à Michel Paquot, architecte à Marennes, et connaît deux versions. Dans un premier temps, Paquot propose un oratoire ou chapelle, à l'est, pour abriter le célébrant et l'autel, distinct d'une grande nef destinée à abriter les fidèles. Cette séparation est rejetée, et un second projet, approuvé par permis de construire du 14 décembre 1990, prévoit un bâtiment unique, rassemblant nef, choeur et sacristie. La nouvelle chapelle est inaugurée le 8 octobre 1991.

Périodes

Principale : 4e quart 20e siècle
Dates

1991, daté par source
Auteurs Auteur : Paquot Michel

Architecte à Marennes à la fin du 20e siècle.

, architecte (attribution par source)
Auteur : Jauréguiberry A. de

Architecte à Royan dans les années 1950.

, architecte (attribution par source)

La chapelle est située près du carrefour de La Palmyre, derrière l'office du tourisme, au milieu de petites dunes boisées. La volonté du maître d'ouvrage et de l'architecte a été de créer un lieu de culte largement ouvert sur l'extérieur, capable d'abriter les fidèles en cas de pluie, mais aussi d'accueillir par beau temps une foule plus importante, installée sur les pentes du terrain tout autour. La chapelle est abritée sous un toit en métal, soutenu par une charpente apparente. Le toit est incurvé vers l'intérieur, tel une coque de bateau renversée, et il est percé d'un puits de lumière situé au-dessus de l'autel. Le toit est par ailleurs soutenu par douze piliers en béton, à la base évasée. Ces piliers sont couverts d'une pierre de schiste du Cantal, mordorée, choisie pour rappeler l'écorce des pins alentours. Une petite sacristie prend place entre deux piliers, à gauche de l'autel.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : béton

    Revêtement : parement

  2. Matériau du gros oeuvre : schiste
Toits
  1. métal en couverture
Étages

en rez-de-chaussée

Couvrements
  1. charpente en bois apparente
Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit bombé

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Les Mathes , avenue du Poitou

Milieu d'implantation: en ville

Lieu-dit/quartier: La Palmyre

Cadastre: 2009 AN 450

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