Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Lieu de conservation : Archives municipales, La Rochelle

Côte : Registre des délibérations du conseil municipal

ISBD/Commentaire :

Registre des délibérations du conseil municipal de La Rochelle.

Lieu de conservation : Service historique de la Défense, Vincennes

Côte : Ms 504, f°131G

ISBD/Commentaire :

Plan de la ville de La Rochelle en l'estat qu'elle était en 1572. 1724. Claude Masse (MASSE, Claude, Recueil des plans de La Rochelle).

Mention : p. 22

Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle

Côte : Ms L'Evêque 2194

ISBD/Commentaire :

[Première enceinte de la ville, restitution]. Fin XIXe siècle. Eugène L'Evêque.

Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle

Côte : Ms L'Evêque 2193

ISBD/Commentaire :

[Plan de situation des tours et des portes]. Fin XIXe siècle. Restitution par Eugène L'Evêque.

Mention : p. 21-22

Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle

Côte : Ms L'Evêque 2187

ISBD/Commentaire :

Tour à l'Anglais, d'après Couneau. Eugène L'Évêque. Encre et crayon (B.M. La Rochelle : manuscrit 2187).

Mention : p. 112[2]-112[3]).

Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle

Côte : Ms L'Evêque 2193

ISBD/Commentaire :

" La Tour à l'Anglais, vue prise de la petite rue du Port, du côté du port ". Eugène L'Evêque.

Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle

Côte : Fonds Couneau, carton III, n°77

ISBD/Commentaire :

" La Rochelle. Ancienne Petite rue du Port et la Tour à l'Anglais ". E. C[ouneau]. Gravure.

Mention : p. 587-588

ISBD/Commentaire :

Acère, père Louis-Etienne, Histoire de la ville de La Rochelle et du pays d'Aulnis. La Rochelle : Desbordes, 1756-1757 ; reprints Marseille : Lafitte, 1975.

Mention : p. 60-63, 150

ISBD/Commentaire :

Béraud, Rémi. Petite encyclopédie monumentale et historique de La Rochelle. La Rochelle : Editions Rupella, 1981, ill.

Mention : p. 52

ISBD/Commentaire :

Coutant, Bernard (Révérend père). Un îlot méconnu. La Rochelle. La Rochelle (4, rue du Gué, 17000) : Auteur Editeur : Père Coutant, 1982, 94 p : ill ; 25 cm. - (Cahier n° 9).

Mention : p. 16-17, 27, 46-48, 53

ISBD/Commentaire :

Histoire de La Rochelle. Marcel Delafosse, dir., Toulouse : Privat, 1985.

Mention : p. 32

ISBD/Commentaire :

Favreau, Robert, Les débuts de la ville de La Rochelle. In : Cahiers de civilisation médiévale, XXXe année, n°1, janvier-mars 1987, 32 p.

Mention : t.1, p. 203, t. 2, p. 203, 155-156

ISBD/Commentaire :

Jourdan, Jean-Baptiste-Ernest-Marcou. Éphémérides historiques de la Rochelle. - La Rochelle : Siret, 1861-1871 ; reprints Marseille : Lafitte, 1979, 2 vol., 596 et 620 p.

Mention : p. 3-4, 26,132

ISBD/Commentaire :

Jourdan, Jean-Baptiste-Ernest. La Rochelle historique et monumentale. La Rochelle : A. Siret, 1884.

Mention : p. 18

Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle

Côte : Ms L'Evêque 2193

ISBD/Commentaire :

L'Evêque, Eugène, La Rochelle. Notes. cahier n° 1

Mention : p.

Lieu de conservation : Service historique de la Défense, Vincennes

Côte : Ms 504, f°131G

ISBD/Commentaire :

Masse, Claude, Recueil des plans de La Rochelle. Table qui accompagne la feuille 2 [en réalité 7], feuilles 5 et 6. 1724 (La Rochelle : Rupella, 1979)..

ISBD/Commentaire :

Truttmann, Philippe, L'architecture militaire à La Rochelle du Moyen Age à 1940. Poitiers, étude pour le Ministère de la Culture et de la Communication, Direction régionale des Affaires Culturelles, 1990 .

Mention : p. 190

ISBD/Commentaire :

Vaux de Foletier, François de. La Rochelle d'autrefois et d'à présent. La Rochelle : F. Pijollet, 1923.

Le plan porte ce qui a pu être la limite nord d'une première enceinte, suivant à peu près une ligne partant de l'angle nord-ouest de la place du Château, pour rejoindre, à l'est, la tour Malvaut (ou Mauléon) [7], passant entre les rues du Minage et Gargoulleau, englobant ainsi le

château Vauclair (1) au nord-ouest, qui pourrait dater de cette première enceinte.

Au nord de celle-ci, une première extension, avant la fin du XIIe siècle, intègre une partie du hameau de Cougnes : quartier Notre-Dame de Cougnes (B).

Au sud-est et sud-ouest du quadrilatère primitif, quartier Saint-Barthélemy (A), les quartiers Saint-Nicolas (C) et Saint-Jean-du-Perrot (D), également fortifiés.

Entre ces deux quartiers, le havre (H) ouvert au sud sur la baie entre les tours Saint-Nicolas (3) et de La Chaîne (2).

A l'angle sud-ouest de l'enceinte : tour de la Lanterne (4) ; plus au nord, la tour de la Verdière (5).

A l'est, bordant le canal Maubec : la tour de Moureille dont les fondations ont été retrouvées lors de travaux en 2002 (6).

La communication entre les différents quartiers se fait soit par le pont Saint-Sauveur (8) sur le canal Maubec soit par une porte, celle de la Grosse-Horloge (9).

D'autres portes ménagées dans l'enceinte ouvrent sur l'extérieur

- A l'ouest, la Porte Neuve (10).

- A l'angle nord-est, la Porte de Cougnes (11).

- A l'angle sud-est, la Porte Saint-Nicolas (12).

- A l'angle sud-ouest, la Porte des Deux-Moulins (13).

Les voies d'eau se répartissent ainsi

- Ruisseau de Lafond (H).

- Canal Maubec (M).

- Canal de la Verdière ou de la Baisse à la Reine (V).

- Avant-port (P).

1883, 3 août., Mesures prises par la municipalité pour obliger les propriétaires de la tour, dite de l'Anglais, à démolir cet édifice qui menace ruine et devient une cause de danger pour la sécurité publique.

" Le premier noyau urbain fortifié, daté approximativement du milieu du XIIe siècle, dessine un rectangle irrégulier, bordé à l'ouest par le ruisseau de Lafond où se trouve le port primitif, à l'est par les marais salants de Saint-Eloy et Maubec, au sud par le fond du havre et un canal qui le relie au ruisseau précité.

De plus en plus prospère et peuplée, la ville s'étend et englobe, au nord, une partie du faubourg de Cougnes (fin du XIIe siècle) puis (début du XIIIe siècle) les faubourgs Saint-Nicolas (1205) et du Perrot (ce dernier réputé «muré» en 1352).

Un château seigneurial, construit au XIIe siècle (le château de Vauclair) est encastré dans le front ouest de la ville, près de l'angle nord-ouest de la première enceinte. Occupé par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, il est repris en 1372 avec l'aide de la population, puis démoli à sa demande en raison de la menace qu'il constitue pour la ville. Seules, les deux tours du front ouest, intégrées à l'enceinte de ville, sont conservées jusqu'en 1573.

A la fin du XIVe siècle, par extensions successives, la ville borde, au sud, le fond de la baie et englobe le havre où s'est déplacé le port. Au nord, l'enceinte initiale a été démolie sauf la porte de Mauléon, bien qu'elle n'eût plus d'utilité et le nouveau tracé englobe une partie du hameau de Cougnes, dessinant à l'est une protubérance avant de revenir se raccorder à la partie conservée du noyau central.

Au sud, en revanche, l'enceinte initiale a été conservée entre la tour des Moureilles et l'écluse de la Verdière, suivant le fond du port et le canal. Les communications entre le cœur de la ville et le quartier du Perrot continuent de se faire par des portes, dont celle de la Grosse-Horloge, qui subsiste encore.

Compte tenu de la pauvreté des archives, l'évocation de l'enceinte ne peut guère se faire qu'à partir de représentations graphiques ne remontant guère au-delà de la fin du XVIe siècle. Civitates Orbis terrarium de Braun et Hoggenberg (1572), Topographia Galliae de Merian (1655), qui reprend d'ailleurs une vue perspective de la ville datée de 1620, atlas de Masse, etc. Certains de ces documents doivent être au demeurant utilisés avec circonspection.

Il ressort de leur consultation les caractéristiques suivantes :

L'enceinte est constituée d'une muraille continue en maçonnerie, flanquée de tours très rapprochées.

La plus part de ces tours sont de simples protubérances hémicylindriques pleines, ponctuées, aux points les plus importants, par quelques tours beaucoup plus importantes, à plusieurs niveaux de locaux, véritables donjons et piliers d'ossature du système. Telles sont les tours du front de mer (Saint-Nicolas, de la Chaîne, de la Lanterne), la tour de la Verdière, la tour des Moureilles, les tours du Château, etc. Ces ouvrages semblent avoir été établis dans la seconde moitié du XIVe siècle et au début du XVe, de toute façon avant la crise du boulet métallique.

Les portes (de Cougnes, Neuve, des Deux-Moulins, Saint-Nicolas) apparaissent puissamment organisées. Elles s'ouvrent entre deux tours et sont précédées soit d'une avant-porte à deux tours (porte Neuve), soit d'une grosse barbacane elle-même flanquée de tours (porte des Deux-Moulins) ou de boulevards (portes de Cougnes et Saint-Nicolas), tous les ouvrages extérieurs établis probablement au XVe siècle, si l'on veut bien admettre l'analogie avec d'autres places (Lassay, Montreuil-Bellay, Brest, Ranrouët, Dijon, etc).

La crise du boulet métallique (vers 1450) pose, naturellement, à La Rochelle, le problème de l'adaptation de l'enceinte, accru au XVIe siècle par le problème religieux et politique de la Réforme et par l'orientation de la ville vers une situation de citadelle du protestantisme. "