Les maisons et les fermes du Pian-Médoc

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Seule une maison de la commune semble conserver des vestiges de maçonneries d'Ancien Régime, avec une embase et une épaisseur de maçonnerie supérieure à 1 mètre (maison à l'ouest de l'église). La comparaison des cadastres des années 1820 et 1843 montre les modifications intervenues durant le second quart du 19e siècle sur la plupart des maisons repérées.

La période la plus importante de construction ou de modernisation des habitations concerne la seconde moitié du 19e siècle, voire la fin du siècle ; ce mouvement de renouvellement du bâti est à mettre en relation avec le développement du vignoble en petites propriétés. À Sénéjac, la reprise de l'alignement de logis est conjoncturelle, liée au contournement de la route. Les matrices cadastrales montrent que pour de nombreux alignements, comme à Auquin, plusieurs propriétaires se partagent les bâtiments avec, pour chacun, un jardin potager sur l'arrière. Même constat à Sénéjac, où la division est plus nette avec dépendance de type grange ou écurie intégrée au bâtiment. À noter l'absence de dates portées du 19e siècle pour les maisons de la commune.

Au début du 20e siècle, dans les années 1910-1920, quelques maisons de type "villa" sont construites sur la route de Bordeaux à Castelnau.

À Louens, cinq maisons sont issues de l'agence des architectes Salier/Courtois/Sadirac/Lajus et Gombaud. Elles datent des années 1955 à 1980.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

Les maisons et ferme du Pian-Médoc répondent en grande majorité au même programme architectural.

Sur 59 édifices recensés, 43 sont des logis bas, 14 possèdent un étage ou plus. La physionomie des bâtiments montre une organisation en alignement de logis et de dépendances, disposition fréquente à Sénéjac, mais pas systématique dans toute la commune.

Le matériau principal pour les murs est le calcaire dans plus de 90% des cas, employé en majorité en pierre de taille (environ 80%) ou complété par du moellon en remplissage dans 25% des cas. La brique est utilisée pour l'essentiel en remplissage ou pour les dépendances. À plus de 85% les maisons sont couvertes de tuile creuse et affichent un toit débordant sur l'arrière protégeant une ou plusieurs dépendances. En façade, les décors sont rares : 60% des édifices n'en possèdent pas.

30% des habitations repérées sont équipées d'un puits, 75% possèdent au moins une dépendance ou partie constituante, confirmant le caractère rural et artisanal prédominant dans la commune.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  3. Matériau du gros oeuvre : brique

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