Les croix monumentales

France > Nouvelle-Aquitaine > Corrèze > Collonges-la-Rouge

La coutume d'ériger des croix remonte aux premiers temps de l'évangélisation et s'est perpétuée jusqu´à la fin du 19e siècle. Acte de dévotion, la croix est également porteuse de nombreux symboles : elle pouvait servir à matérialiser un chemin (cf. fig. 2), à signaler les limites de la paroisse (cf. fig. 3), ou encore bénir une fontaine (cf. fig. 8).

Dans ce corpus de 11 croix monumentales recensées lors de l´enquête, 10 ont été repérées et 1 a été étudiée. La plus ancienne qui pourrait dater du 16e ou du 17e siècle, provient sans doute de l´ancien cimetière (cf. fig. 1). Les autres ne remontent guère au-delà des 18e et 19 e siècles. Quelques-unes portent les datent de leur construction : [1801, 1811, 1866] d´autres sont ornées d´un cœur et deux portent le titulus [INRI].

Périodes

Principale : limite 16e siècle 17e siècle

Principale : 1er quart 19e siècle

Principale : 2e moitié 19e siècle

Sept croix se situent dans le bourg et à proximité, dans le faubourg de la Veyrie. Les quatre autres croix se situent en bordure d'une route ou d'un carrefour. Elles demeurent alors parfois l'unique vestige d'un chemin ancien aujourd'hui simple chemin d'exploitation (cf. fig. 2). La majorité des croix sur la commune est en fer forgé (5/11). Elles prennent place sur un socle de section carré, construit majoritairement en pierre de taille. Les croix en grès (2/11), en calcaire (2/11) et en béton (1/11) se dressent également sur des bases carrées en pierre de taille ou en appareil de moellons de grès. 1 seule croix repérée est en bois (cf. fig.9).

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Matériau du gros oeuvre : grès

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  3. Matériau du gros oeuvre : béton

  4. Matériau du gros oeuvre : fer

  5. Matériau du gros oeuvre : bois

  6. Matériau du gros oeuvre : fonte

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