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Haut fourneau, affinerie, tréfilerie, laminoir dit Forges de la Rivière
France > Nouvelle-Aquitaine > Haute-Vienne > Champagnac-la-Rivière

Haut founeau, façade principale.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Extrait du plan cadastral de Champagnac-la-Rivière, section B 2, parcelles 34-51, 1839.
Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne

Extrait du plan cadastral rénové de Champagnac-la-Rivière, section B 2, parcelles 59-64, 1969.
Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Plan général de la forge de La Rivière levé pour la demande de règlementation, vers 1839.
Bouillon Jean-Claude-Jules, Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne

Plan de détail de la tréfilerie-clouterie et du haut fourneau de La Rivière, levé pour la demande de règlementation, vers 1839.
Grollimund Florian, Bouillon Jean-Claude-Jules
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne

Plan de détail du haut fourneau de La Rivière, levé pour la demande de règlementation, vers 1839.
Grollimund Florian, Bouillon Jean-Claude-Jules
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne

Extrait du plan général de l'usine de La Rivière, levé pour la demande de règlementation, levé en 1843.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne

Plan des cessions de terrains près de l'usine de La Rivière pour la création d'une route départementale, levé en 1869.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne

Papier publicitaire des porduits de la Société des Forges de Larivière, 1870 (collection particulière).
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Vue de l'usine de Larivière depuis l'étang, carte postale, vers 1900 (collection particulière).
Veuve Elias (éditeur)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

L'usine de Larivière depuis la cour, carte postale, vers 1900.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Collection particulière

Château "neuf" de Larivière, carte postale vers 1920 (collection particulière).
Grollimund Florian, Hirondelle
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Photographie aérienne de l'usine de La Rivière, 1960 (IGN).
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Institut géographique national, Saint-Mandé

Photographie aérienne de l'usine de La Rivière, 1978 (IGN).
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Institut géographique national, Saint-Mandé

Les bâtiments et réseaux de l'usine de La Rivière au 19e siècle superposés à la photographie aérienne de 2019 (Google).
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Vue d'ensemble, depuis le nord.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, façade principale.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, vue depuis l'est.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, maçonnerie sud.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, échelle d'accès.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Étang, vannage des roues du haut fourneau.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Canal des roues du haut fourneau.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Canal (recouvert) des roues du haut fourneau.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Vannage des roues du haut fourneau, daté 1953.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, halle côté nord-est.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, embrasure sud-ouest.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, embrasure nord-est.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, porte d'accès à l'ouverture de coulée.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, ouverture de coulée.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, détail des corbeaux.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, cuve.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, halle, espace nord.
Grollimund Florian
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Haut founeau, halle, casiers à pointes.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, halle, casiers à pointes et corbeaux.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, halle, étiquettes des casiers à pointes.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, halle, étiquette d'un casier à pointes.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, halle, charpente.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, détail d'un oculus.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Haut founeau, détail de la porte.
Grollimund Florian
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Usine toitures en sheds.
Grollimund Florian
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Usine, ancien bâtiment de la station de traitement des eaux.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, vue des bâtiments sud.
Grollimund Florian
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Usine, façades nord-ouest.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, porte de l'ancienne tréfilerie.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, bâtiments sud-ouest.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, bâtiments sud-ouest.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, ancienne tréiflerie, vue intérieure.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, ancienne tréfilerie, vue intérieure.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, ancienne tréfilerie, vue intérieure.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, ancienne extension, vue intérieure.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, ancienne extension, vue intérieure et trappe d'accès aux canaux.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, ancienne extension, bureau.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, quais de chargement.
Grollimund Florian
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Usine, salle sud, vue intérieure.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, ancienne tréiflerie, détail des baies côté nord-ouest.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, ancien bâtiment de la station de traitement des eaux et atelier, vue intérieure.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, ancienne station de traitement des eaux, vue intérieure.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Usine, inscription EPI.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Anciennes dépendances de l'usine, vue d'ensemble.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Anciennes dépendances de l'usine, vue d'ensemble.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment des affineries.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment des affineries, détail de l'inscritption sur la sablière.
Grollimund Florian
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Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment dit de la cantine.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment dit de la cantine, écu d'un linteau de porte.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment dit de la cantine.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Anciennes dépendances de l'usine, ateliers.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Anciennes dépendances de l'usine, ateliers.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Château "vieux", grille d'entrée.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Château "vieux" et les anciennes dépendances e l'usine.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Château "vieux", passage d'entrée.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Château "vieux", passage d'entrée.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Château "vieux", passage d'entrée, date portée 1771.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Château "vieux", ouverture de tir dans une allège de fenêtre, côté passage d'entrée.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Château "vieux", façade côté jardin.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Château "vieux", façade côté cour.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Château "vieux", charpente.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

La Tardoire et la montée vers le château "neuf".
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin

Château "neuf", depuis la grille.
Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
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Titre : Haut fourneau, affinerie, tréfilerie, laminoir dit Forges de la Rivière
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Auteur de l'oeuvre : Bouillon Pierre
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Période : 1er quart 17e siècle , 2e quart 19e siècle
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Localisation : Haute-Vienne , Champagnac-la-Rivière
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Parc naturel régional Périgord-Limousin
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2017
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Auteur du dossier : Grollimund Florian , Decoux Jérôme
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Historique
La forge de La Rivière est probablement édifiée au début du 17e siècle, peu après la construction du château conduite entre 1598 et 1604. Au 18e siècle, la forge semble être en sommeil, avant que François Judde fasse reconstruire un haut fourneau en 1793. En 1797, sa fonderie est choisie pour alimenter en acier les manufactures d'armes de Bergerac et de Limoges. En 1808, le préfet de la Haute-Vienne écrit que les forges de La Rivière "sont les plus intéressantes par le nombre d’ouvriers qu’elles emploient et par la qualité du fer qui en provient. Elles sont au nombre de trois ; la forge haute, la forge basse et la forge de Moudoux". À la mort de François, son fils Léonard lui succède en 1815. En 1828, la forge de la Rivière se compose "d'un haut fourneau et de quatre feux d'affineries allant au charbon de bois".
En 1837, la forge est vendue aux Bouillon père et fils. Ces derniers, originaires de Thiviers, sont des ingénieurs-mécaniciens renommés. Pierre (1781-1853) et ses fils Jules (1817-1875) et Édouard (1821-1900), débutent en déposant des brevets de machines diverses, destinées aux industries textiles et au monde agricole. En novembre 1837, ils forment la première société en commandite de Haute-Vienne afin de transformer l’ancienne forge à haut fourneau en tréfilerie. Une première tréfilerie est édifiée en 1842. Cinq ans plus tard, les Bouillons dressent eux-mêmes les plans d’une nouvelle usine. Celle-ci se compose d'un haut fourneau et quatre affineries, de trois fours à réverbères, d'un train de laminoir cingleur et finisseur, d'une tréfilerie à seize bobines et enfin d'une fabrique de pointes. Entre 1851 et 1856, l'usine est dotée de machines à vapeur pour éviter le chômage du aux basses eaux de l’été. En 1857, un nouveau bâtiment est construit au sud du bâtiment principal. Dans le même temps, quinze maisons ouvrières sont édifiées. La tréfilerie emploie plus de 400 personnes. Au milieu du 19e siècle, les Bouillon approvisionnent la Rivière avec de la fonte des forges de Firbeix dont ils sont aussi propriétaires. En 1860, ils font construire deux hauts-fourneaux sur le site du moulin de Laroche à Corgnac-sur-l'Isle (24).
En 1865, Jules Bouillon fait bâtir le château et son parc au dessus de l'usine, laissant l’ancien château au directeur de la tréfilerie. À partir des années 1870, les Bouillon délèguent la gestion à Auguste Barthe, directeur de la puissante Société Métallurgique du Périgord (SMP), dont le siège est aux grandes forges de Fumel (24). En 1880, Pierre Bouillon, conseiller général, fait relier son usine à la voie ferrée via la gare de Champagnac.
En 1920, la Rivière est intégrée à la Société des Forges, tréfileries et pointeries de Creil (Oise) puis, à la seconde Guerre Mondiale, elle intègre l'entreprise métallurgique Les petits-fils de François Wendel et Cie. Après-guerre, les deux bâtiments du 19e siècle e siècle sont modifiés et unifiés. Vers 1967, l'étang est réduit au quart de sa superficie pour laisser place à des bâtiments à sheds. L'activité de tréfilerie est poursuivie après le rachat du site par la société EPI en 1974. En 2001, la cessation d'activité est prononcée et l'ensemble des machines est vendu. De juin 2001 à novembre 2009, une partie du site est occupé par une société spécialisée dans la fabrication et le conditionnement de détergents et produits de nettoyage. Après plusieurs années de friche, l'usine a été rachetée en 2016. Deux entreprises spécialisées dans la maintenance de machines pour l'aéronautique occupent une partie du site.
Détail de l'historique
Description
Le site de la Rivière se compose d'une usine métallurgique en partie désaffectée, qui a été autrefois alimentée par le cours de la Tardoire, d'une habitation seigneuriale avec ses jardins, ses dépendances et d'une partie agricole (deux granges-étables).
L'usine couvre environ 1500 mètres carrés de surface et la partie ancienne est en partie occupée par une entreprise. L'ensemble est composé d'une succession de bâtiments désaffectés, à structure métallique, shed et ciment-amiante en couverture. Les parties de l'ancienne tréfilerie sont visibles, notamment la série de 15 fenêtres (représentées sur un plan de 1843 et sur une carte postale) de l'étage qui se retrouve, bien que modifiée, à l'intérieur et à l'extérieur. Un réseau de canalisation recouvert par une chape de béton sillonne encore les dessous de l'usine des trois roues hydrauliques, est recouvert par hydrauliques de huit mètres de diamètres.
Derrière ces bâtiments, les vestiges d'un étang (à sec) sont encore visibles avec notamment les parements et vannages en état. Sur l'une des pelles, la date de 1953. Cette pelle ouvre la voie à l'ancien canal moteur des roues du haut fourneau.
Le haut fourneau est un massif quadrangulaire d'environ 7 mètres de côté dont la base est percée de trois ouvertures ou embrasures ; il est chemisé par un bâtiment ou halle (sauf au sud-est) dont la façade est percée de plusieurs fenêtres et oculi en brique. À l'intérieur, l'espace est cloisonné en plusieurs pièces : au rez-de-chaussée, des bureaux et remises, ainsi que les dégagements pour la coulée ; à l'étage des pièces planchéiées abritant des casiers à pointes.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan rectangulaire régulier |
Étages |
1 étage carré |
Couvrements |
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Élévations extérieures |
élévation ordonnancée |
Couvertures |
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Escaliers |
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Énergies |
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État de conservation |
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Informations complémentaires
- En savoir plus
- Informations du dossier
- Désignation
- Statut, intérêt et protection
- Documentation
- Liens web
Historique détaillé
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA87010605 |
Dossier réalisé par |
Grollimund Florian
Chercheur communauté de communes Médoc-Estuaire (2013-2015). Chercheur PNR Périgord-Limousin (2016-2020). Decoux Jérôme chargé du patrimoine industriel au service de l'inventaire du patrimoine, région Limousin (2012-2015) puis Nouvelle-Aquitaine (depuis 2016) |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Parc naturel régional Périgord-Limousin |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2017 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin |
Citer ce contenu |
Haut fourneau, affinerie, tréfilerie, laminoir dit Forges de la Rivière, Dossier réalisé par Grollimund Florian, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/3d9928b1-baf1-489f-9e80-55df92d75629 |
Titre courant |
Haut fourneau, affinerie, tréfilerie, laminoir dit Forges de la Rivière |
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Dénomination |
haut fourneau affinerie tréfilerie |
Appellation |
Forges de la Rivière |
Parties constituantes non étudiées |
château grange étable à vaches remise agricole |
Statut |
|
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Documents d'archives
Procuration d'office de François Judde (1789)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : C 550
ISBD/Commentaire :
Enregistrement par le Bureau des finances de Limoges des lettres de provision de procureur près le dit Bureau, accordées par le Roi à François Judde, sieur de la Rivière [1789].
Statistiques industrielles, métallurgie (an VI-1825)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 9 M 21-22
ISBD/Commentaire :
Statistiques industrielles, enquête sur les établissements métallurgiques du département. État et mémoires, an VI-1825.
Société en commandite des fabriques de fil de fer et de pointes des usines de Larivière de Champagnac (1837)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : BR 3224
ISBD/Commentaire :
Société en commandite des fabriques de fil de fer et de pointes des usines de Larivière de Champagnac, brochure parue en 1837.
Ponts et chaussées concernant la Tardoire (19e-20e siècles)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 7 S 62
ISBD/Commentaire :
Ponts et chaussées concernant la Tardoire, dans les communes de Châlus, Champsac, Champagnac-la-Rivière, 19e-20e siècles.
Travaux publics et transports, commune de Champagnac-la-Rivière (1869)
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 2 S 425
ISBD/Commentaire :
Travaux publics et transports. Voirie de Champagnac-la-Rivière : plans et courriers concernant la cession de terrains du sieur Bouillon au Département de la Haute-Vienne, 1869.
JUDDE, Écuyer. Seigneurs de la Rivière, sieurs de La Judie (2008)
Lieu de conservation : Collection particulière
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
JUDDE, Écuyer. Seigneurs de la Rivière, sieurs de La Judie, publié à compte d'auteur, Mérignac : 2008, 74p.
Le château de Poutignac et les demeures du pays de Mareuil (1999)
Mention : p. 5-16
Lieu de conservation : Archives départementales de la Dordogne, Périgueux
Côte : A1498/8
ISBD/Commentaire :
SÉRAPHIN Gilles. Le château de Poutignac et les demeures du pays de Mareuil, Vieilles demeures en Périgord. Découverte 8, PLB éditeur, Le Bugue : 1999.
Bibliographie
Corbin 1975
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : B4018
ISBD/Commentaire :
CORBIN Alain, Archaïsme et modernité en Limousin au XIXe siècle, 1845-1880, Paris, Librairie. Marcel Rivière et Cie, 1975, rééd.Limoges, PULIM, 1999 et 2015, 2 vol., 1171 et 475 p.
Grollimund, PNRPL, 2021
Mention : p 53-56
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : LIM 725 GRO
ISBD/Commentaire :
GROLLIMUND Florian, DECOUX Jérôme, VIGNAUD Jean-François, Parc naturel régional Périgord-Limousin, patrimoine industriel et artisanal, Le Festin, 2021, 112 pages.
Annexes
Extraits documentaires sur les forges de La Rivière (XVIe - XXe siècles)
Archives et documents divers sur l'histoire de La Rivière
1570 (vers) :
Jean Nadaud, écuyer, deuxième fils de Georges-Louis et d’Anne de Coustin du Mas-Nadaud d’Ankesse, épouse Marine-Marie, fille de Léonard Jude, conseiller du roi, juge-sénéchal de Champagnac… (il est précisé que ces informations proviennent du Rolle de la montre d’armes de 1603, que l’on retrouve en BN au Trésor généalogique, cabinet des manuscrits.
(SHAL 1867, p. 38)
1598
(31 août) :
Érection de la terre de Larivière en fief, en faveur de Jehan Judde de Masfret, ancien capitaine des galères du roi.
(Horric de Beaucaire, vol. 4, 1874)
1604 :
Ratification du texte de l’érection des bâtiments de Larivière.
(Archives privées)
Thermidor An 3 :
« Le Conseil des Cinq-Cents, considérant que l’arrêté pris par le comité des finances de la Convention nationale, du 27 thermidor, an 3, sur la réclamation du citoyen Judde, propriétaire des forges de la Rivière, département de la Haute-Vienne, n’est point un acte de législation… ».
(Journal des débats et des décrets, no265, p. 121 et AN C//491, dossier 257)
1748 et 1826 :
la grosse cloche de l’église de Champagnac reçoit comme parrain, en 1748, François Jude seigneur de la Rivière et comme marraine la marquise de Mirabeau, représentée par Jude de Laubanie ; en 1826, la petite cloche (fondue par Bonnin à la Monnaie de Limoges dans l’atelier de M. Parant), reçoit comme parrain Jude de Lajudie, maire.
(SHAL 1890, p. 261)
1791 :
29. Arrêté du 2 fructidor an IV, signé Reubell, Le Tourneur, Barras. Il s'agissait de bois appartenant à Gautier du Hautier et à Pérusse d'Escars, dont Judde, maître de forges de la Haute-Vienne, avait acquis l'exploitation en 1790 et 1791. Les propriétaires ayant depuis émigré, leurs biens avaient été mis sous séquestre. Il en était résulté des réclamations de la part de Judde. L'arrêté du Comité des finances de la Convention (27 thermidor an III) portait qu'évaluation serait faite des parties de bois exploitées dans les ventes mentionnées aux actes des 3 octobre 1790 et 6 octobre 1791 ; qu'il en serait fait compte avec le citoyen Judde, qui garderait les parties exploitées desdites ventes pour le prix y afférant proportionnellement au prix total des marchés, lesquels au surplus étaient déclarés nuls pour les parties restantes à exploiter, ainsi que le marché conclu à la date du 18 février 1791.
(Arch. nat., AF/III/396, dossier 2106)
1806 : Envoi de fers doux à Paris dans le cadre de l’Exposition des produits de l’Industrie française
« 11. Des fers doux, des aciers corroyés et de cémentation, provenant des forges de M. Jude-la-Rivière, commune de Champagnac, qui conduit les travaux de son établissement avec beaucoup de zèle et de succès ».
(Journal du département de la Haute-Vienne, Limoges : 1806 (9 octobre), p. 180)
1806 : Courrier de Judde la Judie pour l’expo de Paris (à propos des faux), au préfet.
« Monsieur,
D’après votre demande, j’ai fait exécuter deux faux de différentes grandeurs et je vous les adresse par la première occasion qui se présente affin que vous puissiez les joindre aux autres objets que vous devez envoyer à Paris ; ils sont faits de fer et d’acier provenant de notre forge. On emploie que de l’acier brut, néanmoins ainsi que je l’ai observé des essais qui furent faits en l’an 4 de l’acier corroyé avaient parfaitement réussi. Les lieux de débouché de cette fabrication sont Nontron et autres petites villes de la Dordogne où on se sert beaucoup des petits pour couper les bruyères extrêmement communes dans ce pays là. Beaucoup de paysans de notre contrée s’en servent des grandes pour faucher leurs prairies, le prix étant inférieur à ceux d’Allemagne on vend les uns trois livres et les autres quarante sous.
Dans la commune d’Oradour-sur-Vayres, il y a dix ou douze fabricants et je pense que cette partie est susceptible d’une grande amélioration à laquelle parvenant notre forge en retirerait une grande utilité.
Lorsque je fis ma notte concernant notre établissement, je n’avais pas sous les yeux les résultats provenant des observations que j’ai été obligé de faire pour donner la statistique. Comme il me parait nécessaire qu’ils soient les mêmes, je vous observe ici [V] que l’on consomme trois quintaux poids ancien de charbon pour un quintal de fer de sorte que fabricant ordinairement trois cent milliers il en faut 9 de charbon bois châtaignier où trois mille cordes dont vous avez les dimensions, il n’y a rien à changer pour le fourneau.
Nous avons eu des années où nous avons fabriqué 400 milliers de fer, le plaisir de vous assurer du sincère attachement avec lequel je vous prie de me croire votre dévoué serviteur.
L. Judde la Judie
Mes compliments je vous prie à monsieur votre frère ».
(AD 87, 7 S 62)
1808
Forges de l’arrondissement de Rochechouart. Celles que M. Jude-la-Rivière possède dans la commune de Champagnac sont les plus intéressantes par le nombre d’ouvriers qu’elles emploient et par la qualité du fer qui en provient. Elles sont au nombre de trois ; la forge haute, la forge basse et la forge de Moudoux.
Les deux premières sont composées d’un haut fourneau et de quatre affineries dont trois sont dans une activité soutenue ; la quatrième ne peut aller que dans le tems des grandes eaux. La Tardoire fait mouvoir les rouages de ces deux forges, la haute par le moyen d’un canal ouvert depuis le bourg de Champagnac, sur une longueur d’environ un kilomètre, et la basse à la faveur des eaux qui s’échappent du canal et qui forment un étang où se jette un petit ruisseau qui descend du haut de la commune.
Le fourneau fut construit en 1793 par M. Jude-la-Rivière sur les ruines d’une ancienne fonderie ; il demeure en activité pendant quatre mois de l’année et produit 20 000 myriagrammes de fonte en gueuses ; il consomme 50 000 myriagrammes de minerai, 27 000 myriagrammes de charbon, 12 500 myriagrammes de castine ; il emploie deux gardes, trois chargeurs, un arqueur de charbon et un boqueur chargé de déblayer le creuset des scories qui proviennent de la fusion. Les deux gardes et le premier chargeur sont payés à raison de 14 francs par semaine de six jours ; les deux autres chargeurs reçoivent 12 francs, l’arqueur 11, et le boqueur 10. Ces ouvriers se nourrissent à leurs frais ; le maître de forge leur fournit six hectolitres de vin pendant tout le temps que le fourneau est en activité.
La mine est tirée des communes de la Chapelle-Saint-Robert, Varagne (sic), Javerlac, département de la Dordogne, et de celles de Meulac, Soufregnac et Feuillade, département de la Charente, à la distance de trois myriamètres des forges ; elle se trouve en grains ou roche depuis la surface de la terre jusqu’à 20 mètres de profondeur ; elle est de bonne qualité et rend en fonde 40 pour cent ; on l’achète de plusieurs particuliers qui en font commerce et qui se chargent des premiers frais ; elle se vend dix centimes le myriagramme, ce qui représente le droit de propriété et la dépense d’extraction ; elle coûte de lavage et de cassage 5 centimes, de conduite 15, au total 30 centimes le myriagramme.
On prend la castine dans la commune d’Écuras, département de la Charente, à une distance de 20 kilomètres ; il en coûte 150 francs pour le droit de champ et pour l’extraction, pendant toute la durée du fondage. On paye la conduite sur le pied de 10 centimes le myriagramme. Les pierres d’ouvrages viennent des carrières de Saint-Crépin, situées dans le département de la Dordogne ; elles sont éloignées de 4 myriamètres de la fonderie ; il en faut douze charretées pour un ouvrage dont la durée la plus ordinaire est de 9 ou 10 mois. Ces douze charretées de pierre coûtent 150 francs prises sur les lieux ; on donne vingt francs de conduite pour chacune, et les frais de taille et de façon du creuset reviennent à 90 ou 100 francs. On ne fait usage pour le fourneau que du charbon de chêne ou de hêtre, dont la qualité est supérieure pour la fusion ; on tire des bois circonvoisins, à une distance moyenne de quinze kilomètres. Le bois se vend sur pied un franc le stère ; il coûte 95 centimes de bûchage et de levage.
Le stère de bois, essence de chêne et de hêtre, donne 110 kilogrammes de charbon. On paye au charbonnier 36 centimes par myriagramme. Le transport du stère de bois réduit en charbon, coûte 1 franc 73 centimes, calcul fait des plus fortes et des moindres distances. Les charrettes, les attelages et les bêtes de somme qui travaillent pour le service du fourneau appartiennent à divers particuliers des communes environnantes ; le nombre n’en est point déterminé ; les dépenses des conducteurs et celles de leurs animaux, n’ont jamais été à la charge du maître de forge. Ce dernier paye les transports à raison des éloignemens, et n’est tenu d’aucune fourniture.
La fonderie de Champagnac produit, comme nous l’avons déjà observé, 20 000 myriagrammes [30 tonnes] de fonte en gueuse. Cette quantité de fonte ne suffit pas à la consommation des deux forges haute et basse : elles en emploient au total 33 300 myriagrammes : elles tirent le surplus des divers établissemens de la Dordogne, situés dans les communes d’Étouard, et de Javerlac. La fonte importée coûte 1 franc, 64 centimes, prise sur place, et l’on paye 18 centimes de voiture. La fonte donne 60 myriagrammes de fer par cent, ce qui porte la fabrication totale à 20 000 myriagrammes. Chacune des quatre affineries emploie trois forgerons qui fabriquent 20, 25, 30 myriagrammes de fer par jour, suivant les variations occasionnées par les réparations fréquentes des usines et par le plus ou le moins d’application des ouvriers. Le chef d’affinerie gagne 15 centimes par myriagramme, le sous-chef 10 et le petit valet 5 ; chacun se nourrit et paye le vin.
Il faut 30 000 myriagrammes de charbon pour alimenter ces deux forges ; on le fait en majeure partie de bois de châtaignier qui convient aussi bien qu’aucun autre à cet usage ; le surplus qui fait à peine le tiers du total, provient de hêtre ou de chêne. Le stère de bois de châtaignier ne donne que 100 kilogrammes de charbon. Les fers qui sortent de ces forges, sont des fers en barres et quelques autres fabriqués généralement en mi-plats, verdillons, guilledrins, petits carrés, en marres et ferremens de charrettes.
La moitié de ces fers s’exporte pour le département de la Charente, le reste s’expédie pour Limoges, Saint-Junien et Rochechouart. Ils se vendent, pris à la forge, 5 francs 70 centimes le myriagramme ; les frais de voiture varient suivant les distances ; ils sont de 20 centimes pour Angoulême et de 12 pour Limoges.
La forge de Moudoux appartenant aussi à M. Jude-la-Rivière est située à peu de distance des deux premières, sur la chaussée d’un étang dont les eaux se jettent dans la Tardoire ; elle est composée d’une affinerie et d’un marteau. Trois ouvriers sont occupés du service de cette usine qui, proportionnellement à sa fabrication, consomme la même quantité de fonte et de combustibles que l’une des deux autres forges qui l’avoisinent. Elle fabrique annuellement 1500 myriagrammes de fer dur et 150 de gros acier. Les fers qui en proviennent sont presque tous des règles de labour, des ferremens de voitures, des masses et des coins pour fendre le bois : il s’en débite une petite quantité dans les environs ; le surplus est transporté dans quelques villes des départemens de la Haute-Vienne et de la Charente[1].
(TEXIER-OLIVIER Louis. Statistique générale de la France… Département de la Haute-Vienne, Paris : chez Testu, 1808, p. 397 et suiv.)
Vers 1810
« Mémoire concernant la forge de Larivière située dans l’arrondissement de Rochechouard, département de la Haute-Vienne
Monsieur François Judde Larivière propriétaire de cet établissement présente d’après la demande de son excellence le ministre de l’Intérieur, des échantillons de fer et acier travaillés dans son usine sous des vues d’utilité pour l’État, laquelle a été reconnue déjà dans un tems où la guerre empêchait toute communication avec l’étranger, la preuve en est fournie par une lettre du cy-devant ministre cy transcrite et que l’on pourra retrouver dans ses registres de correspondance.
L’acier dont on fait l’envoy a été employé avec le plus grand succès à la fabrication des sabres et des armes à feu dans les établissemens formés à Limoges pour cette première partie et dans celui de Bergerac pour la seconde, dans les années quatre et cinq de la République. M. Pradier instructeur envoyé par le gouvernement fit faire les premiers essais d’acier corroyé de la forge de Larivière sans nulle augmentation à l’usine. On le travaillait aux affineries de la forge en choisissant la meilleure qualité de l’acier brut ou naturel et par les différentes soudures qu’on lui donnait il acquerrait ce degré de force qui l’a rendu propre à toute espèces d’ouvrage même à faire des faux. Dès que les besoins de l’État ont été remplis, le propriétaire a cessé cette fabrication en ce que dans le commerce il était impossible de vendre ce qu’il coûtait ne pouvant pas soutenir la concurrence des aciers d’Allemagne. Pour il faudrait pour ? fabriquer qu’il vallut 20 sous la livre, celui d’Allemagne en coûte pas cela. Sur la fin de l’an cinq, le ministre renvoya dans le département un émissaire pour faire travailler des aciers de sémentation qui pussent remplacer celui qui vient des anglais. Cet envoye fut adressé par l’administration départementale à la forge de Larivière où ayant fait construire un fourneau à réverbère, il fit des épreuves réitérées qui donnèrent les résultats les plus avantageux, mais peu de temps après, on a abandonné cette partie donc on ne s’est plus occupé, depuis nul ouvrier du foyer n’ayant su travailler cette matière.
Dans l’établissement de Larivière, on emploie d’ordinaire douze forgerons y ayant quatre affineries, et chacune en employant nécessitant trois dans les tems où l’eau est abondante. Il y a une chaufferie de plus en activité, les trois ouvriers gagnent quatorze livres par milliers poids de marc.
Il y a une fonderie établie par le propriétaire en 1793 sur les ruines d’une ancienne ; pour l’alimenter, on tire le minerai de diverses communes de la Dordogne et la Charente, toutes éloignées de six à sept lieues. On prend la castine à la même distance et les bois dans les forêts ou bois des propriétaires avoisinant l’usine.
Le minerai coûte à la forge trente sous le cent, la castine seize à dix-huit et le charbon essence chêne et être cinq livres, celui de châtaignier employé particulièrement pour la forge quatre livres, celle-ci en consomme annuellement pour aller à la fonderie 5400 3000 cordes qui rendent de deux à trois quintaux d’après la qualité du bois. La forge fabrique de trois cent-cinquante à quatre cent milliers de fer qui se vend à Limoges, Angoulême et Saint-Junien, principaux lieux de débouchés. On employe de préférence dans les fabriques de fil de fer tréfileries du département comme le plus doux qui se fabrique dans toutes les usines de son ressort. Le plus haut prix en gros rendu chez les maîtres de forges ? est de 35 livres l’acier, 40 livres et 50 livres pareil à l’ecliant_
On ne se rappelle pas l’époque où cet établissement a pris naissance mais il a été augmenté de deux affineries et de la fonderie par le propriétaire actuel depuis 1780.
Faire mention du rapport avantageux que le ministre de l’intérieur Benezech fit de cet acier au propriétaire de la forge, par sa lettre du 20 messidor an 4.
Note : la corde de bois se monte sur la mesure de quatre pieds de hauteur sur huit de longueur. La bûche est de 3 pieds ½ ».
(AD87, 9 M 21)
1813
« Le haut-fourneau du sieur Jude la Rivière n’est plus en activité depuis plusieurs années. Cette ressource d’approvisionnement en fonte est sensible dans le foyer ».
(AD87, 9 M 21)
1817-1828
Demande d’autorisation de maintenir l’activité de l’usine de Larivière par Judde-Larivière. 20 février 1828 : autorisation.
(AD87, 7 S 62)
1819
Note/rapport de l’ingénieur des mines
« Les forges de la Rivière, sur la Tardoire, arrondissement de Rochechouart, ont été longtemps les plus considérables du département. Elles comprenaient la petite forge de Mondoux, convertie depuis en moulin à blé. Leur ensemble actuel, présente un haut-fourneau, et quatre affineries dont trois seulement en activité. Le fourneau ne fond plus depuis plusieurs années, à raison du trop grand éloignement du minerai qu’on allait chercher dans la Dordogne, et l’on ne traite plus aux affineries que des fontes achetées des maîtres de forges du Périgord. La fabrication annuelle peut aller à 1800 qx de fer doux et fer cassans ou fer dur. Ils se débitent à Limoges, Saint-Junien, et dans la Charente jusqu’à Angoulême.
Pendant la guerre de la Révolution, on avait formé, à la Rivière, un établissement central où l’on devait convertir en acier une grande quantité de fontes, achetées dans les forges voisines, de la Haute-Vienne et surtout de la Dordogne. Plusieurs essais répétés à diverses époques, ont prouvé que ces fontes pouvaient donner de l’acier naturel de la meilleure qualité, et capable de soutenir, (sauf le prix, toujours assez élevé en raison de la main d’œuvre), la concurrence de ceux qui nous viennent du nord. On a fait aussi à la Rivière de l’acier de cémentation de très bonne qualité ».
(AD87, 9 M 21).
1819
Notice sur les forges de Larivière
L’usine de Larivière, composée d’un haut fourneau et de quatre affineries ou renardières, est une des plus importantes de la Haute-Vienne et celle dont le fer a le plus de qualité notamment pour les tréfileries.
Pendant la Révolution, cet établissement fut converti en aciérie et toute la fabrication expédiée dans les manufactures d’armes de Limoges et Bergerac ; le succès de ces mêmes aciers surpasse toutes les espérances, et d’après les diverses épreuves qui en furent faites à Paris, monsieur Bénézech[2], alors ministre de l’Intérieur en complimenta le fabricant et lui annonça qu’ils égaloient en qualité ceux d’Allemagne, sa lettre ci-joint le confirme.
C’est d’après les mêmes procédés que monsieur Judde de la Judie a fait fabriquer les trois barres d’acier qu’il destine à l’exposition, on a traité aussi dans son usine les aciers cémentés, mais ils ont peu réussi en France. L’acier corroyé tel que celui qu’il expose est propre à toutes sortes d’ouvrages, il a été généralement employé pour les lames de sabre et pour les ressorts. Il est vrai qu’il revient au fabricant à un prix plus élevé que ceux d’Allemagne, il lui coûte un franc cinquante centimes le kg, de manière qu’il faudroit que dans le [V] commerce il valut un franc quatre-vingt.
En tems de guerre le gouvernement français pourroit encore employer les aciers, en dédommageant les fabricants, le soussigné a perdu l’an quatre plus de trente mille francs de fournitures d’aciers.
Le propriétaire des forges de Larivière
Judde de la Judie
Larivière, le 25 juin 1819
[suite]
La forge de Larivière fabrique annuellement dix mille quintaux métriques de fer doux, le haut fourneau n’étant pas en activité depuis mil huit cent douze, vu l’éloignement du minerai que l’on alloit chercher à sept lieues[3] dans le département de la Dordogne, le propriétaire s’approvisionne de fonte dans les usines du même département, il place ses fers dans les arrondissements de Limoges, Rochechouart, Bellac et Confolens, el emploie dix ouvriers forgerons.
Les échantillons de l’acier sont numérotés 1 2 et 3.
(AD87, 9 M 21)
1823
« En 1823, M. Bouillon jeune, habile mécanicien de notre ville, publia une lettre [note : Bulletin de la Société royale d’Agriculture de Limoges, no3, t. 2, p. 73 (ancienne série)], en forme de mémoire, sur la transformation de séchoirs ordinaires en séchoirs à courant d’air [note : Le séchoir de M. Bouillon, perfectionné, selon M. Judde de Lajudie, par M. Corrèze, ex-capitaine du génie à Limoges, est assez longuement décrit dans le Manuel de l’Agriculteur limousin, p. 367, chap. 48]. D’après ce nouveau système, vingt-cinq à trente heures suffisaient pour sécher convenablement et d’une manière uniforme une quarantaine de sacs. De tels avantages, s’ils sont réels, devraient le faire adopter plus généralement dans les exploitations rurales [note : M. Bouillon ne se borna pas à la publication de la lettre rapportée par M. E. Lamy ; il construisit sur une petite échelle un modèle de séchoir qui a été long-temps exposé dans la salle des séances de la Société. Un grand nombre de propriétaires et d’agronomes ont pu le voir et l’examiner en détail ; mais, comme il exigeait quelque dépense de plus que les séchoirs ordinaires, la routine a profité de cette circonstance pour maintenir son empire malgré tous les avantages que semblait présenter le nouveau système. Nous avons lieu de croire que ce modèle existe encore chez M. Bouillon] ».
(LAMY Édouard. Essai monographique sur le châtaignier, Chapoulaud frères, Limoges : 1860, p. 13-14).
1824 :
« Industrie nationale, 7e division. Métaux Fers et aciers
63. M. Jude de la Judie, à Champagnac (Haute-Vienne), pour de l’acier naturel corroyé, propre à la fabrication des baïonnettes ».
(Archives des découvertes et des inventions nouvelles, faites… pendant l’année 1823, Treuttel et Würtz, Paris : 1824, p. 453)
1824
« Rapport sur la métallurgie du fer
Extraits d’ouvrages, avec des notes, par M. Judde-de-la-Judie, correspondant du Conseil royal d’agriculture, et propriétaire des forges de Larivière[4].
« Au nombre des arts industriels dont le perfectionnement présente le plus d’intérêt aux gouvernemens et aux peuples, on doit comprendre la métallurgie du fer. Approprié à tous les besoins de l’homme, ce métal est classé parmi les objets de première nécessité : en effet, sans son puissant secours, comment cultiver la terre, élever ces superbes édifices qui décorent nos cités, construire ces vaisseaux qui ont facilité aux Européens la découverte du nouveau monde, et entretiennent nos relations commerciales avec ses habitans.
Cependant, malgré toute l’utilité du fer, il est peu de personnes qui en étudient l’histoire, et qui connaissent les moyens employés pour le rendre ductile. Le voyageur s’arrête pour voir le travail d’une forge ; il s’étonne de la complication et de la précision des machines hydrauliques : le fer prend sous ses yeux toutes les formes que veut lui donner l’ouvrier ; il se fait une idée, assez confuse, du mécanisme, et se retire sans savoir que la terre a d’abord fourni le fer sous la forme du minerai ; que c’est par l’effet d’une première fusion, opérée dans un haut-fourneau, qu’il est passé à l’état de fonte ou fer cru, qui, refondu dans les feux d’affineries, acquiert ce degré de ductilité qui le rend propre à tous les usages. Celui qui possède des connaissances minéralogiques et physiques comprendra facilement toute la théorie du maître de forges ; mais l’habitant des villes, livré sans cesse à ses affaires et ses plaisirs, le tranquille agriculteur, qui ne s’occupe que de son domaine, ignorent entièrement ce que c’est que le fer…
(p. 87-88)
En Angleterre, on coula beaucoup de bouches à feu en fonte de fer dans le seizième siècle ; il est donc certain que l’on y connaissait les fourneaux de fusion, et c’est encore aux Pays-Bas que l’on fut redevable de cette invention, qui s’introduisit en Suède à al fin du même siècle. Dans les premiers temps du dix-septième, les hauts fourneaux furent employés en Allemagne et en Saxe.
L’emploi du coak dans ces mêmes fourneaux date de 1720. Cette découverte précieuse passa d’Angleterre en Silésie en 1795, et ce fut en 1784 qu’en Angleterre on fit les premiers essais d’affinage dans les fours à reverbère ; et, au moyen de la houille, ce procédé devint une source de prospérité pour ce royaume.
On ne peut fixer avec précision le moment où l’on a commencé à fabriquer l’acier de cémentation. Cette découverte eut lieu à la fin du dix-septième siècle : elle est due à la Belgique ou à la France.
Ce n’est que dans le dix-huitième que la sidérurgie reçut une forme scientifique. Agricola, médecin allemand, et père de la métallurgie, lui consacra quelques lignes, qui, malgré leur insuffisance, resteront comme document historique. Enfin parurent Réaumur et Swedemborg, qui dans leurs ouvrages immortels, révélèrent toute l’importance et l’étendue de l’art des forges Bergmann et Rimann continuèrent les recherches de leurs illustres prédécesseurs, et parmi les hommes recommandables qui ont écrit sur cette matière, on peut placer les Jars, les Gérhard, les Ducoudray, les Hassenfratz, etc…
(p. 130)
Notice sur les soufflets à double effet, extraite de l’ouvrage de M. Karsten, par M. Judde-de-la-Judie, faisant suite à son rapport sur la métallurgie du fer, au no3 du tome 4.
« Aujourd’hui on emploie avec beaucoup d’avantage les soufflets à double effet, qui fournissent de l’air lorsque le piston descend et lorsqu’il remonte. Cette heureuse invention a simplifié les appareils et diminué la capacité des cylindres… ».
« MM. Chevalier, à Limoges, et M. Judde-de-Larivière, dans ses usines, ont fabriqué de l’acier de cémentation en 1796. Quoique de bonne qualité, on ne trouva pas à le placer, et il m’en reste encore en magasin. Éprouvé par différens ouvriers et pour plusieurs objets, il a toujours réussi quand on a su lui donner le degré de trempe convenable, ce qui est très-difficile ».
(Bulletin de la Société royale d’Agriculture, des sciences et arts de Limoges, 1824, p. 96-97).
1826
Lettre de Judde-Larivière au préfet de HV
Monsieur le préfet,
J’ai l’honneur de vous prévenir que j’ai déposé dans vos bureaux les copies du plan de mon usine de Larivière ; quant à celle des Mondoux, je l’ai démolie il y a dix ans, et l’étang qui alimentait cette forge a été converti en prairie. Je ne suis donc propriétaire maintenant que de deux forges et haut-fourneaux de Larivière. Je n’ai pas à fournir de plans pour les Mondoux.
Veuillez agréer…
Judde de la Judie
Au château de Larivière, le 1er mai 1826
(AD87, 9 M 21)
1837 (7 avril)
Acte de vente de l’usine de Larivière et dépendances, passé le 7 avril 1837 par le sieur Judde de Larivière au profit des sieurs Bouillon père et fils.
(AD 87, 7 S 62).
1837 (21 novembre)
Formation de la société en commandite par actions des Forges de Larivière.
(CORBIN 1975, t. 1, p. 37, cite AD 87, U 67).
1838 (29 janvier)
Courrier de demande des frères Bouillon pour l’augmentation de leur usine (papier en-tête de leur entreprise limougeaude sur les instruments agricoles, les appareils hydrauliques, les machines pour la laine et le coton…
(AD87, 9 M 21)
1839
Les états de section montrent que Pierre Bouillon est propriétaire de l’ensemble des bâtiments techniques, mais que François-Léopold Judde-Larivière (François V, 1810-1884) détient encore le château.
(AD87, 3P 44/4)
1840 (27 juillet)
Publication de la demande en autorisation de convertir le haut-fourneau et les deux affineries de la forge haute de La Rivière en un laminoir, une tréfilerie et une fabrique de pointes.
« Le sieur Pierre Bouillon jeune, ingénieur-mécanicien, demeurant à Limoges, réclame, dans une pétition enregistrée à la préfecture de la Haute-Vienne le 11 juin 1840, la permission d’introduire divers changements dans son usine de La Rivière, commune de Champagnac, autorisée par ordonnance royale du 20 février 1828.
Cette usine, dit l’exposant, se compose, outre la forge basse, renfermant deux feux d’affinerie, à laquelle il ne sera apporté aucun changement, d’une forge haute, consistant en un haut-fourneau et deux feux d’affinerie, dont il demande la suppression, et qui seront remplacés par un train de laminoirs mu par une roue hydraulique de 8 mètres 66 centimètres de diamètre et 2 mètres de largeur, qui sera destiné à convertir en fer laminé le fer en barres ; par une tréfilerie desservie par une seconde roue hydraulique de 8 mètres 66 centimètres de diamètre et 1 mètre 40 centimètres de large, qui fera mouvoir quatre bobines dégrossisseuses et douze bobines finisseuses étirant à froid le fer rond provenant des laminoirs, et le convertissant en fil de fer, et par une fabrique de pointes, desservie par une troisième roue hydraulique, de même dimension que la précédente, mettra en jeu les machines à faires les pointes ou clous, les tonneaux pour les blanchir, et autres mécanismes accessoires.
Le régime des eaux motrices sera réglé ainsi qu’il suit : le réservoir appelé de l’Étang-d’En-Haut, alimenté par un canal dérivé de la Tardoire et par le ruisseau de Brie, ne subira aucune modification. Une partie des eaux de ce réservoir, après avoir été employé à alimenter les trois roues à augets, se rendra dans un canal de décharge dont le niveau est inférieur de 10 mètres à celui de l’Étang-d’En-Haut, et ira déboucher dans la Tardoire. L’autre partie des eaux servira à mettre en mouvement les divers mécanismes de la forge basse et du moulin de Tamanie, appartenant à M. Bouillon.
La production journalière du laminoir et de la tréfilerie sera de 1 000 kilogrammes de fil de fer, dont une partie sera livrée au commerce, et l’autre convertie en pointes.
Le fer en barres destiné à alimenter le laminoir de La Rivière proviendra des forges des départements de la Haute-Vienne, Dordogne et Charente. On emploiera annuellement 1 500 stères de bois, souches, bûches ou fagots, et l’on se propose de remplacer le combustible végétal par la houille ou indigène ou exotique, et même par la tourbe si on parvient à réaliser l’espoir qu’on a d’en tirer des environs.
Les objets fabriqués auront pour débouches le département de la Haute-Vienne et ceux qui l’avoisinent.
Les fours, pour les diverses opérations à effectuer, seront au nombre de trois : l’un destiné à réchauffer les barres de fer avant de les passer au laminoir ; l’autre pour recuire le fer rond laminé, et le troisième pour recuire le fil de fer gros avant de le réduire en numéros plus fins… ».
1841
Acte notarié passé le 4 septembre par le sieur Bouillon fils au profit du sieur Bouillon père, concernant la cession des droits que le premier avait dans la propriété de l’usine de Larivière…
(AD 87, 7 S 62)
1841
Rixe entre les habitants de Champagnac et les ouvriers de l’usine de La Rivière.
« Le 7 mars dernier, une rixe violente, qui pouvait devenir meurtrière, s’était élevée entre des habitans de la commune de Champagnac et des ouvriers d’une usine, sise à la Rivière, près du bourg de Champagnac, que M. Bouillon, mécanicien distingué, y a établit pour la fabrication des pointes et du fil de fer.
Les ouvriers tréfileurs, tous étrangers à la localité, venaient de faire la conduite à leur chef-ouvrier, qui changeait d’usine. Le soir, en passant par le bourg de Champagnac, ils entrèrent boire dans une auberge ; l’un d’eux, obligé de sortir, vit quelques paysans qui riaient ; il crut que c’était une insulte qu’on lui faisait ; l’explication qu’il leu demanda fut la cause de cette rixe qui, devenant générale, prit un caractère très grave.
Les habitans de Champagnac avaient vu avec peine l’établissement d’une usine qui occupe en ce moment plus de 100 ouvriers. Une plaisanterie faite à l’occasion d’un mannequin de paille attaché pendant les jours du carnaval dernier sur la place de Champagnac, et enlevé par des ouvriers de l’usine, avec servi à irriter et à augmenter la haine de quelques habitans de ce bourg ; aussi saisirent-ils facilement l’occasion qui s’offrait de s’en venger.
[…]
Après le prononcé du jugement, M. le président dit que justice venait d’être rendue, et adresse aux prévenus et aux témoins une courte et paternelle allocution, dans laquelle il s’est efforcé de faire comprendre aux habitans de Champagnac que la tréfilerie établie à la Rivière est un bienfait pour leur localité, qu’ils en doivent désirer et favoriser le succès ; et aux ouvriers qui travaillent dans cette fabrique, que leur position d’étrangers leur commande beaucoup de réserve et de prudence dans leurs rapports avec les habitans du pays… ».
(Journal des débats politiques et littéraires, du 8 juillet 1841, p. NP).
1843
« La cession au secrétariat de la préfecture du département de la Seine, le 27 mars 1849, faite au sieur Jean-Claude-Jules Bouillon, maître de forges, demeurant à Limoges (Haute-Vienne), boulevard de la Cité, par le sieur Pierre-Adolphe Lapostol, ancien négociant, demeurant à Paris, de ses droits au brevet d’invention de quinze ans qui a été délivré à MM. De Villeneuve et Minich, le 28 novembre 1843, dont il est concessionnaire, pour une machine propre à la fabrication des agrafes et portes ».
(Bulletin du ministère de l’Agriculture et du Commerce, 11e année, Dupont, Paris : 1850, p. 247)
1844
M. Jean Judde est le colon partiaire[5] de M. Édouard Bouillon, fermier du domaine de La Rivière. Ils sont tous deux récompensés par la Société royale d’Agriculture pour leur travaux agricoles sur le domaine de 36 hectares.
« Le personnel du domaine se compose de quatre hommes, de trois femmes et de quatre enfants, dont deux en bas âge ; trois manœuvres sont employés, toute l’année, aux travaux de culture. La vacherie contient 38 têtes de bétail, dont le poids suivant est de 10,200 kg ; la porcherie, 4 truies portières, 1 porc à l’engrais, et 17 élèves pesant ensemble 520 kg… ».
(Bulletin de la Société royale d’Agriculture, des sciences et des arts de Limoges, Limoges : 1843-1847, p. 134 et suiv.)
1850 (27 novembre)
« Décret du Président de la République, en date du 27 novembre 1850, qui autorise le sieur Pierre Bouillon jeune, propriétaire de l’usine à fer de Larivière, située sur la Tardoire, commune de Champagnac (Haute-Vienne), à ajouter à cette usine dont la consistance a été déterminée par ordonnance du 20 février 1828, un train de laminoir dégrossisseur et finisseur, une tréfilerie à seize bobines et une fabrique de pointes.
En conséquence, l’usine de Larivière est et demeure composée ainsi qu’il suit, savoir :
Un haut-fourneau et quatre feux d’affinerie allant au charbon de bois ; Trois fours à réverbère de chaufferie ; Un train de laminoir cingleur et finisseur ; Une tréfilerie et seize bobines ; Et une fabrique de pointes.
Une expédition du plan d’ensemble et du plan de détails produits à l’appui de la demande restera annexée au présent décret.
Article 2
Les fours à réverbère pour corroyage des massiaux seront alimentés à la houille. Le recuit des verges de tirerie et du fil de fer sera opérée à l’aide de la flamme perdue des foyers d’affineries. Dans aucun cas le bois ne pourra être employé à l’alimentation des feux dépendant soit du laminoir, soit de la tréfilerie.
Article 3
Le régime des eaux est fixé ainsi qu’il suit :
$1 Les ouvrages régulateurs du système hydraulique sont :
1) Les barrages de prise d’eau ;
2) Le déversoir de décharge ;
3) Le vannage de décharge ;
4) Le repère du point d’eau de l’étang.
$2 Les crêtes des barrages de prise d’eau seront exécutées en matériaux solides et régulier et arasées horizontalement sur les longueurs et au niveau ci-après.
Barrage de la Tardoire
Longueur du barrage, quinze mètres. Cote de la crète, dix mètres trente-cinq centimètres. Barrage du ruisseau de Brie Longueur du barrage, cinq mètres quarante centimètres. Cote de la crête, dix mètres quarante-six centimètres.
La crête des parties du même barrage indiquées par les lettres B et C sur le plan général dressé le 27 avril 1843 par l’ingénieur au présent décret, sera régularisée de niveau à la cote de dix mètres quarante-cinq centimètres, sur une longueur ensemble sur vingt-trois mètres y compris l’îlot intermédiaire et son prolongement vers l’amont.
$3 le déversoir de décharge placé sur le canal de prise d’eau de la Tardoire à quatre mètre soixante-quinze centimètres en amont de l’étang, conserva les dispositions suivantes :
Longueur, six mètres vingt centimètres, cote du seuil dix mètres quatre-vingt-huit centimètres.
$4 Le vannage de décharge de l’étang restera disposé ainsi qu’il suit :
1) Vannes latérales : longueur de débouché, un mètre trente centimètres, cote du seuil, onze mètres quarante-six centimètres ;
2) Vannes de fond : longueur de débouché cinquante-un centimètres, cote du seuil treize mètres cinquante-quatre centimètres. La partie supérieure de ces vannes sera arasée à la cote dix mètres soixante-quatre centimètres.
$5 le curage de l’étang et des biefs de prise d’eau dans toute l’étendue du remous produit par l’usine sera perpétuellement à la charge du propriétaire de cette usine et devra être exécuté par lui aussi souvent que la nécessité s’en fera sentir et conformément aux instructions de l’autorité administrative […]
Article 4
Les travaux ci-dessus prescrits devront être terminés dans le délai d’un an au plus tard, à partir de la notification du présent décret. Les constructions hydrauliques seront exécutés sous la surveillance de l’Ingénieur des Ponts et Chaussées de l’arrondissement. Celles qui sont relatives à l’usine à fer proprement dite, le seront sous la surveillance de l’Ingénieur des mines du département […] ».
(AD 87, 7 S 62 et Annales des mines, 4e série, tome 18, Carillian-Goeury, Paris : 1850, p. 595-596)
Vers 1850
« Sous l’habile direction de M. Bouillon, les forges de Larivière reçoivent chaque année une nouvelle extension, et augmentent la masse de leurs divers produits. Aujourd’hui cette usine est la plus complète et la plus considérable de ce département. Elle se compose d’un haut-fourneau de grande dimension, de cinq foyers d’affinage, du système champenois marchant sans arrêt, d’un train de laminoirs cingleurs, d’un second train de laminoirs finisseurs, de seize bobineurs à tréfiler, d’une chaînerie de vingt machines servant à la fabrication de pointes en fil de fer, d’un martinet, et enfin d’une soufflerie à double effet, dont le vent alimente tous les foyers de l’établissement. Les produits du haut-fourneau et des affineries ne suffisant pas à l’alimentation des machines de Larivière, M. Bouillon y a joint les produits du haut-fourneau et de deux feux d’affinerie des forges de Firbeix, appartenant à M. le duc de Liancourt, dont l’administration de Larivière dirige l’exploitation.
Dans cette usine, le minerai est successivement converti en fonte, en mince de _ moulées, en fer ductile, en vergette de tréfillerie, en verge cassée pour clouterie, en fil de fer de tous les no dont une partie est livrée au commerce, et dont l’autre est convertie en chaînes et en pointes de différentes dimensions […]
Les hauts-fourneaux de La Rivière et de Firbeix sont alimentés au charbon de bois. Dans les foyers d’affinerie on se sert du charbon de vieux châtaignier, dont l’emploi est restreint à la préparation des pièces ou loupes. Le fondage se fait au feu d’un fourneau à réverbère, chauffé avec la houille anglaise. Pour ce procédé on économise une grande quantité de charbon végétal, et le fondage est plus parfait que celui qu’on obtient aux foyers d’affinage.
Tous les produits de la forge de Larivière sont d’une excellente qualité supérieure qui les font rechercher par le commerce et par les consommateurs.
Le Conseil général décerna à M. Bouillon, il y a 15 ans environs, une médaille d’or en récompense des services que la création de sa fabrique d’instruments aratoires et de machines de toutes sortes, avait rendu à ce département. Monsieur Bouillon a noblement justifié ce témoignage de la bienveillance du Conseil général, et prouvé par de nouveaux services et de nouveaux succès qu’il n’était peut être pas indigne d’ pouvait assurer ? à une plus haute distinction.
Malgré de sinistres prédictions, l’industrie du fer, on le voit, est en progrès dans ce département : la prospérité future et constante ne dépend que d’une chose : de la canalisation de nos rivières ou de l’exécution des chemins de fer que nous sollicitions depuis si longtemps ».
(AD 87, 9 M 21)
Vers 1850
« À Champagnac-la-Rivière, dans le canton d’Oradour-sur-Vayres [note : Arc. Nat. C 968], est installé l’établissement, plus considérable, de M. Bouillon. La forge emploie au total cent soixant-cinq (sic) hommes et deux femmes ; elle reçoit minerai et castine de la Dordogne et produit des clous et du fil de fer. Etant donné l’essor que connaît l’entreprise, on a fait appel à des ouvriers de la Haute-Marne, du Doubs et de la Côte-d’Or qui se sont fixés à l’usine avec leurs familles ; ils prennent leurs apprentis au sein de celles-ci et n’en veulent pas d’autres ; les jeunes ne se marient guère avec les paysannes de la commune [note : cf. p. 563] ; les ouvriers savent tous lire et ils envoient leurs enfants à l’école ; ils sont payés à la tâche et leur relative aisance tranche avec l’effroyable misère des ruraux du canton ».
(CORBIN Alain. Archaïsme et modernité en Limousin au XIXe siècle (1845-1880), Presses universitaires de Limoges : Limoges, 1999, p. 310.)
1855
« […] Cette condition a été réalisée dans une autre forge, celle de la Rivière, dans la Haute-Vienne, l’une des plus importantes et des mieux dirigées du groupe du Périgord. Elle appartient à MM. Bouillon frères et Cie, de Limoges. J’eus l’occasion de la visiter, pour la première fois, en automne 1849.
Cette usine se composait alors d’un haut-fourneau, de quatre feux comtois couverts avec réverbère à la suite de deux fours de réchauffage à la houille. Une grande roue à augets de 8m, 33 de diamètre mettait en mouvement un gros mill formé de deux paires de cylindres et petit mill composé de trois équipages de cylindres. Une seconde roue, d’égale dimension, servait de moteur à un grand atelier de tréfilage et de pointes de Paris. On traitait, dans cette forge, outre les fontes fabriquées à la Rivière même, les produits du haut-fourneau de Firbey dans la Dordogne. Les fontes étaient affinées au charbon de bois dans les feux Comtois, les loupes cinglées aux cylindres et transformées en massiaux. Ceux-ci, réchauffés à la houille, passaient au petit mill, où on les étirait en fer marchand fin ou verges de tirerie.
En 1849, le four à réverbère était construit à la manière ordinaire, si ce n’est que, pour diminuer la consommation et le déchet, on avait progressivement réduit ses dimensions. Le maximum de hauteur de la voûte au-dessus de la sôle ne dépassait pas 0m,30, et on ne chargeait à la fois que 200 kil. Dans ces conditions, on passait jusqu’à 30 charges par 24 heures, soit 6 000 k. Le déchet des massiaux était de 10% et la consommation en houille de Newcastle de première qualité, de 500 et 550 kil. Par tonne. Ces résultats, déjà forts beaux, étaient cependant encore onéreux, vu le prix élevé de la houille. Pour y remédier, me rappelant les faits observés à Crans, je conseillai au directeur de la Rivière l’emploi du vent forcé. M. Bouillon fils, élève fort distingué de l’école de Châlons, comprit de suite les avantages du nouveau procédé et en réalisa toutes les conditions avec beaucoup de sagacité. En 1850, lors de ma seconde visite, je trouvai le nouveau four en activité. La grille avait été supprimée ainsi que le cendrier ; la chauffe se trouvait transformée en une sorte de creuser à parois verticales, dont le fond plat avait une légère pente, de la face du pont vers le côté opposé. Là, se trouvait une porte, au niveau du fond, pour opérer le décrassage une fois par douze heures. Par chacun des deux côtés étroits de la chauffe, une tuyère horizontale lançait de l’air au milieu du combustible et transformait ce dernier en gaz oxide de carbone et hydrogène carboné. Enfin, la combustion de ces gaz se faisait, au-dessus du pont, à l’aide d’une troisième tuyère fortement aplatir, projetant une mince nappe d’eau au travers de la chauffe, à peu près parallèlement à la voûte du réverbère, ou plutôt suivant un plan légèrement incliné vers la sôle,comme dans la plupart des fours à gaz. On avait donc, en résumé, un véritable générateur, mais un générateur des plus simples, fonctionnant sans embarras. Par une manœuvre facile de robinets, on pouvait à volonté accroître ou diminuer l’intensité du feu et rendre la flamme tour-à-tour oxydante ou réductive. Comme on avait d’ailleurs de beaucoup raccourci la cheminée, la flamme sortait en général par la porte de travail et empêchait l’air froid extérieur de pénétrer dans le four. Le déchet fut ainsi ramené à 9% et la consommation à 300 ou 350 kil. Par tonne de fer. Jusque là on avait marché à l’air froid, mais on a dû aussi, depuis lors, comme à Crans, chauffer le vent. Une récente lettre de M. Bouillon m’apprend d’ailleurs que, depuis ma tournée de 1850, le four n’a pas cessé de fonctionner convenablement et que ses résultats sont toujours des plus satisfaisants. L’habile maître de forges me fait espérer, en même temps, des notes plus précises et un dessin du four pour notre Bulletin.
Ainsi, en résumé, voilà un four à gaz qui fonctionne depuis cinq ans à la houille, avec une parfaite régularité et une très-grande économie de combustible, grâce surtout à la suppression complète de la perte des escarbilles au travers la grille. Le four de la Rivière ne fut jamais affecté au puddlage, mais il est évident, à priori, qu’il conviendrait aussi bien pour cette opération que pour le réchauffage ; il faudrait seulement conserver à l’ancienne cheminée toute sa hauteur pour que l’ouvrier puddler ne fut pas gêné par la sortie des flammes.
L’appareil de la Rivière ma paraît constituer un véritable progrès sur celui de Crans, seulement on peut se demander si, avec une houille moins pure, les décrassages ne deviendraient pas gênants et trop fréquents ; par suite, s’il ne vaudrait pas mieux tenter la fusion des cendres. La question ne me paraît pas douteuse, seulement cela exigera, je le crains, des constructions plus coûteuses. Pour transformer les cendres en silicates fluides, il faudra ajouter des scories de réchauffage riches en fer, dont l’action corrosive est à redouter pour les briques de la chauffe, et, afin d’y remédier, on devra probablement substituer aux parois réfractaires des caisses en fonte à eau, à la manière des fineries anglaises. Ce mode de construction serait surtout nécessaire dans le cas où l’on voudrait tenter l’établissement d’un générateur unique pour le service de tous les réverbères d’une grande forge. Toute la partie voisine du point de fusion devrait être composée de caisses en font à courant d’eau ».
(Bulletin de la Société de l’industrie minérale, 1855, p. 247-250)
1856
Arrêt interconsulatoire. Expertise donnée pour la valeur locative d’une forge prise dans son ensemble.
Vu la requête du s. Pierre Bouillon, maître de forges,… tendant à ce qu’il nous plaise annuler – un arrêté du 5 oct. 1855, par lequel le con. De préf. Du dép. de la Haute-Vienne a rejeté sa demande de réduction du droit proportionnel de patente auquel il a été imposé pour l’année 1855, sur rôle de la com. De Champagnac, à raison de l’usine de la Rivière, d’après une valeur locative de 15 000 fr. : - Ce faisant : 1) qu’à tort la valeur locative de son usine a été augmentée, pour l’assiette du droit proportionnel, d’une valeur de 7 000 fr. à raison de deux machines à vapeur qui ont été ajoutées en 1851 et 1854, et qui n’ont eu pour but et pour effet que de subvenir à l’insuffisance du moteur hydraulique pendant le temps de sécheresse ; 2) que la valeur locative de 8 000 fr., attribuée aux bâtiments de l’usine et aux machines anciennement établies est exagérée ; en conséquence, réduire le droit proportionnel de patente assis sur l’usine de la Rivière ; - Subsidiairement, et pour le cas où nous ne croirions pas pouvoir statuer […] Considérant que l’administration soutient que le s. Bouillon a modifié les moyens de production dans l’usine de la Rivière, de manière à changer la consistance de cette usine et par suite sa valeur locative… ».
(LEBON Félix. Recueil des travaux du conseil d’État statuant au contentieux…, tome 26, 2e série, Chez Delhomme, Paris : 1856)
1857
Description des progrès techniques dans l’usine aux alentours de 1849-1850.
(COMBE,PELIGOT. Bulletin de la société d’encouragement pour l’industrie nationale, 2e série, tome IV, Veuve Bouchard-Huzard, Paris : 1857, p. 615-618)
1858
« L’exposition du centre de la France à Limoges avait été rattachée à un voyage de S. A. I. le prince Napoléon. À l’origine, on doutait généralement du succès de l’entreprise. L’initiative, il est juste de le dire, appartenait au préfet du département, M. de Coëtlogon, qui sut conduire les choses à bonne fin, au milieu de difficultés de plus d’un genre. La municipalité, par ses votes financiers, la chambre consultative des arts et manufactures, par sa compétence spéciale, et une commission d’organisation dont M. Louis Ardant était président, et M. Jules Bouillon secrétaire général, prêtèrent, pour l’accomplissement de l’œuvre, un concours des plus utiles ».
(AUDIGANNE A. Les populations ouvrières et les industries de la France…, t. 1, seconde édition, Capelle, Paris : 1860, p. 367)
1859 (septembre)
Édouard Bouillon, « maître de forges à Larivière », fait partie des membres du Congrès scientifique de France.
(Congrès scientifique de France, 26e session, tenue à Limoges en septembre 1859, t. 1, Derage à Paris, Chapoulaud à Limoges : 1860, p. III).
1860
30 juin 1860, autorisant les sieurs Bouillon frères à établir deux hauts fourneaux dans la commune de Corgnac (Dordogne) au lieu-dit La Roche ; IX, 224 ».
(Annale des mines, Dunod, Paris : 1868, p. 84, 150)
1869
Cession de terrains [environ 35 ares de prés] au Conseil général de la Haute-Vienne pour l’aménagement de la nouvelle route.
« Le département cède en échange à Mr. Bouillon sans soulte ni retour les terrains provenant de la portion d’ancienne route abandonnée et détaillée d’autre part, avec les ouvrages d’art qui en dépendent.
Cette dernière cession ne devra porter aucune atteinte ni préjudice aux droits de propriété, d’usage ou servitudes des propriétaires de l’usine de Larivière ou autres sur les ouvrages en terrains cédés par le département. Mr. Édouard Bouillon déclare en effet, ne faire aucun obstacle à ces réserves, et reconnait particulièrement que M. Jules Bouillon son frère, et lui-même co-propriétaires indivis des usines de Larivière, que M. Jules Bouillon, propriétaire en son nom personnel du domaine dit de Larivière, et d’une partie du château, des cours et des bâtiments de service qui s’y trouvent annexés suivant acte authentique reçu Rabinel notaire à Limoges, le 19 septembre 1853, doivent conserver et conserveront de fait leurs droits d’usage, de servitude et de passage sur les terrains et ouvrages qui font l’objet du présent échange entre le département et M. Édouard Bouillon.
La cession faite par M. Bouillon de même que celle qui lui a été consentie sont stipulées à titre gratuit et sans aucune compensation de part et d’autre ».
(AD 87, 2 S 425)
1872
Les frères Jules et Édouard Bouillon s’associent avec le navigateur français Francis Garnier pour lui financer son voyage dans les Indes, où il mourra en 1873…
(PETIT-BRULFERT Patricia. Francis Garnier (1839-1873), marin, explorateur, aventurier : Du Fruran au Pont de Papier, Ésa éditions, Gruissan : 2016, p. 299-300).
1872
Auguste-Pierre-Marie Barthe[6], de la Société Métallurgique du Périgord, devient administrateur-gérant des forges de Larivière et de Corgnac.
(info Vincent Joineau)
1873
Julien Dutreix est qualifié de directeur des forges de Larivière.
(Bulletin de la société de l’industrie minérale, t. 2, 1873).
1876
« C’est aussi à cause du logis à pavillons carrés et à tournure quasi-aristocratique qui la complète que nous mentionnons la forge de la Rivière, près de Cussac en Limousin. C’est un nouvel exemple de ces maisons nobles que les maîtres de forges aimaient à élever au milieu même des bâtiments de l’usine et qui servent encore aujourd’hui à leurs successeurs. À la Rivière, le castel nous a paru appartenir à la fin du XVIe siècle, grande époque de prospérité pour notre industrie métallurgique. Avant la Révolution, cette usine était exploitée par son propriétaire M. Jude la Rivière, et de nos jours elle a revu une ère nouvelle, grâce à M. Bouillon, vice-président du conseil général de la Haute-Vienne, qui l’a convertie en tréfilerie et y emploie de nombreux ouvriers ».
(Revue des sociétés savantes de la France et de l'étranger, Ministère de l’Instruction publique, Paris : 1876, p. 551-552)
1878
La Société des Forges de Larivière expose à l’Expo Univ sous le nom de Société Barthe et Cie.
« Tous les gens du métier connaissent le fil de fer à la croix d’honneur et savent que cette marque est le plus estimée ».
(CROIZIC Henri. Journal des mines, 23 mai 1878, p. 324)
1880
Sur l’arrivée du chemin de fer près de l’usine.
« Monsieur le préfet,
J’avais souscrit verbalement une somme de cent mille francs pour le chemin de fer de Saillat à Bussière-Galant, à la condition qu’une station serait établie aux forges de La Rivière.
Cet engagement a été modifié par deux traités en date des 28 août 1874 et 10 octobre 1876.
Les conditions insérées dans ces deux traités m’étant signalées comme onéreuses pour le département, auquel j’ai entendu faire avantage et non imposer un sacrifice, j’ai l’honneur de vous informer qu’en mon nom et au nom de mes neveux, je consens à la résiliation de ces deux traités, et j’abandonne au département, sans conditions, les vingt mille francs que j’ai déjà versés.
Veuillez agréer, etc.
E. Bouillon[7].
Il ne restait plus à la Commission qu’à vous proposer la résiliation des traités… Et comme l’abandon de ces 20 000 francs constitue de la part de M. Bouillon un sacrifice réel, la Commission propose, en outre, au Conseil général de se déclarer disposé à faciliter à M. Bouillon les moyens de raccorder par un chemin de fer l’usine de La Rivière à la station de Champagnac, pourvu que ce raccordement soit fait en entier aux frais de M. Bouillon…
À la fin du rapport, il est dit que l’administration préfectorale emploiera ses bons offices dans le but de faciliter à M. Bouillon les moyens de raccorder par un chemin de fer l’usine de La Rivière à la gare de Champagnac. M. de Couronnel estimerait dangereuse pour le département l’acceptation de cette partie des conclusions du rapport. Il y a aura de ce chef des dépenses de barrières, de plaques tournantes et d’aiguilles, qu’il signale à l’attention du Conseil général… puisque la bienveillance de l’administration est acquise à tous les industriels du département en général et à M. Bouillon en particulier… la proposition est adoptée à 12 voix contre 3.
p. 18, les termes précédents étaient ceux-ci :
2) une station, pourvue d’une grue de déchargement de 10 000 kilogrammes et munie, en outre, des mêmes bâtiments et appareils que celle de Bussière-Galant, sera établie à huit cents mètres du pont en bois des Forges de La Rivière, au bord de la route départementale no8, à gauche de la route en se dirigeant de La Rivière à Fiateau, conformément au plan mis à l’enquête ;
3) une voie ferrée, reliant le magasin des marchandises fabriquées, des forges de La Rivière à la station, munie d’une plaque tournant et d’une voie d’évitement de 80 mètres, parallèle aux bâtiments de la forge, sera construite sur l’un des accotements de la route no8 et sur les terrains de MM. Bouillon, par les soins et aux frais du département selon les règles de l’art, avec des traverses et des rails neufs identiques à ceux employés sur la voie principale »…
coût : 100 000 francs pour la collectivité, d’où le rejet.
(Rapport et délibérations du conseil général de la Haute-Vienne, 1880, p. 150-151)
1890
« Magnifique tréfilerie qui a acquis de la renommée par la qualité des produits de sa fabrication. (Importance en 1878, 1 170 tonnes). Elle fut construite, en 1836, sur l’emplacement de deux forges qui dataient de la fin du XVIIe siècle et dont les aciers furent exclusivement employés, en 1796, à la fabrication des sabres (Rép. Arch., E. GRIGNARD). M. Bouillon, ingénieur mécanicien, en est le propriétaire et a fait bâtir non loin de l’usine un joli château qu’on aperçoit de la ligne ferrée.
Il existe encore une habitation fortifiée devant dater de la fin du XVIe siècle, époque de prospérité pour l’industrie métallurgique. C’est un logis à pavillons carrée ».
(« Monographie d’Oradour-sur-Vayres », SHAL 1890, p. 265).
1930
« Pour compenser les difficultés que les travaux de reconstruction partielle du barrage de la Braconnerie situé sur la rivière de la Tardoire, dans la commune de Champagnac-la-Rivière apporteront aux migrations du poisson, et le dépeuplement qui peut en être la conséquence, la Société soussignée s’engage à fournir chaque année aux époques et sur les points indiqués par le Service des Eaux et Forêts, des alevins dont les espèces et les quantités seront également indiquées par ce service, sans que toutefois, la dépense correspondante à cette fourniture puisse dépasser la somme de 300 francs.
FORGES, TRÉFILERIES & POINTERIES DE CREIL (Oise)
Usine Annexe
De la RIVIÈRE à CHAMPAGNAC (Hte-Vienne)
Le directeur
Henri ? Lotet ? ».
(AD 87, 7 S 62)
1957
« L'industrie du fer avait laissé subsister, après la décadence des forges au bois consécutive au traité Cobden-Chevalier de 1860, une clouterie et une tréfilerie à Champagnac-la-Rivière. Cet établissement se maintint, contre toute prévision économique. Il fut racheté par la maison de Wendel qui lui conserva quelque activité. Il faisait partie des positions de repli des grands établissements de l'Est, possédés par cette famille, et à partir de 1940, il connut une certaine recrudescence d'activité ».
(COUSTEIX Pierre. « Le mouvement ouvrier limousin de 1870 à 1939 », L’Actualité de l’histoire, Bulletin de l’Institut français d’Histoire Sociale, Institut français d’Histoire Sociale, Paris : 1957 (décembre), p. 27 et suiv.)
1983
« Aujourd'hui, l'industrie anime encore de nombreux bourgs dans ce milieu rural : Champagnac-la-Rivière travaille toujours les métaux grâce aux clouteries et tréfileries du nord qui emploient plus de 100 salariés ».
(FEL André, BOUET Guy. Atlas et géographie du Massif Central, Flammarion, Paris : 1983, p. 290).
Les brevets
1817
« La première filature mécanique hydraulique qu’ait eue la Creuse a été établie à Felletin par M. Jean-Jacques Sallandrouse en 1817. M. Sallandrouse employait les premières machines de cette espèce sorties des ateliers de M. Bouillon jeune, ingénieur mécanicien à Limoges ».
(SHAL 1854, t. 5, p. 194)
1827 (16 mars)
Bouillon jeune (Pierre), manufacturier à Limoges. Brevet de 10 ans pour un système de machines à vapeur à toutes les pressions, avec ou sans condensation, avec ou sans expansion ou détente, et dans un espace double, triple, et qui peut s’étendre jusqu’à douze. Nommé vaporivismètremachine.
Propriétés du système
Le système des machines à vapeur dont il s’agit renferme trois moyens principaux d’employer la vapeur produite par l’eau bouillante ou par tout autre fluide, sans exception, comme force motrice. Ces moyens principaux, d’où résultent plusieurs autres, sont… ».
(Description des machines et procédés consignés dans les brevets d’invention…, tome 36, Chez Bouchard-Huzard Bachelier, Paris : 1828, p 4 et suiv.).
1837
« En quelques années, les anciens établissements industriels ont doublé leurs produits, et une foule de nouveaux se sont formés comme par enchantement : on y voit aujourd’hui des filatures de laine et de coton, …. Un atelier pour la fabrication des machines nécessaires à l’industrie. Cet établissement a été créé et est dirigé par M. Bouillon, un des plus habiles mécaniciens de France… ».
(Dictionnaire de la conversation et de la lecture, tome 35, Belin-Mandar, Paris : 1837, p. 245 (à l’occurrence Limoges)).
1842
Rapport fait par l’abbé Audierne devant la commission
« Je vais vous entretenir, messieurs, des établissemens industriels créées ou perfectionnés, depuis moins d’une année, à Périgueux ou dans ses environs.
Le premier, formé dans l’un des faubourgs de Périgueux, est une fabrique de faïence et de poterie. M. Latour en est le fondateur… M. Latour a créé lui-même sa fabrique ; il mérite nos encouragemens…
Le second établissement, non moins utile et d’une importance plus grande encore, est une fabrique de tissus en laine. MM. Courtey et Barret l’ont établie au Toulon. L’emplacement ne pouvait être mieux choisi. La force motrice, produite par une chute d’eau de 2 mètres de hauteur, est distribuée sur deux roues à augets de 2 mètres de rayon et d’un mètre 65c. de largeur. Par ce système, l’eau agit par pression, et se trouve ainsi économisée. L’une de ces roues communique le mouvement à un arbre vertical en fer, qui engrène lui-même un arbre horizontal placé sous le plancher. Cet arbre, par le moyen de lanternes, commande, au 1er étage, deux machines à carder et une tondeuse, destinée à remplacer la tonte à la main. Une courroie, traversant le 1er étage, fait marcher, au 2e, un loup, ou machine qui donne la première façon à la laine. Au rez-de-chaussée, cette même roue fait mouvoir aussi une machine à garnir les étoffes. L’autre roue fait mouvoir quatre maillets à fouler, placés dans un petit bâtiment contigu à la fabrique, et où loge le foulonnier.
La bonne disposition et l’élégante exécution de ce mécanisme sont dues à M. Bouillon, de Limoges. De ses ateliers sont sortis les machines et les moteurs. Les bâtimens de l’usine, non moins remarquables, sont l’œuvre de M. Bouillon, son parent et notre architecte. La famille de ces deux artistes est originaire de notre département…
Les matières premières sont achetées dans le département, à l’exception des laines noires, que MM. Courtey font venir de Marseille ; mais ces laines sont importées de Grèce et d’Egypte. La manufacture du Toulon occupera par jour cinquante ouvriers…
(Annales agricoles et littéraires de la Dordogne, journal de la ferme-modèle et des comices agricoles du département, tome 3, imprimerie Dupont, Périgueux : 1842, p. 135-138).
1846 (12 juillet)
« Le brevet d’invention de quinze ans, dont la demande a été déposée, le 12 juillet 1846, au secrétariat de la préfecture du département de la Seine, par les sieurs Bouillon (Pierre-Léon) et Moyne (Jean-Louis), pour un système de jonction de tuyaux ronds de toute sorte ».
(Bulletin du ministère de l’Agriculture et du Commerce, 8e année, Dupont, Paris : 1847, p. 60).
1849 (27 mars)
« La cession enregistrée au secrétariat de la préfecture du département de la Seine, le 27 mars 1849, faite au sieur Jean-Claude-Jules Bouillon, maître de forges, demeurant à Limoges (Haute-Vienne), boulevard de la Cité, par le sieur Pierre-Adolphe Lapostol, ancien négociant, demeurant à Paris, de ses droits au brevet d’invention de quinze ans qui a été délivré à MM. De Villeneuve et Miniche, le 28 novembre 1843, dont il est concessionnaire, pour une machine propre à la fabrication des agrafes et portes ».
(Bulletin du ministère de l’agriculture et du commerce, 11e année, Dupont, Paris : 1850)
1851 (19 avril)
Brevet de 15 ans pour un appareil dit « générateur de calorique à air comprimé » par M. Bouillon à Limoges.
(Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, veuve Bouchard-Huzard, Paris : 1851)
1853 (1er août)
Le brevet d’intervention de quinze ans, dont la demande a été déposée, le 1er août 1853, au secrétariat de la préfecture de la Seine, par les sieurs Bouillon frères (Pierre-Léon) et (Jean-Claude-Jules) à, à Paris, rue du Faubourg-Poissonnière, no131, pour un ressort atmosphérique avec perfectionnement.
(Bulletin des lois de l’Empire français, premier semestre de 1855, t. 5, Imprimerie impériale, Paris : 1855, p. 100)
1862
Le certificat d’addition dont la demande a été déposée, le 3 mai 1862, au secrétariat de la préfecture du département de la Seine, par le sieur Bouillon (Pierre-Léon), représenté par le sieur Lejeune, à Paris, rue de Chabrol, no33, et se rattachant au brevet d’invention de quinze ans pris, le 24 avril 1855, pour des appareils applicables au lessivage du linge, des toiles de fil de coton, et en général à toutes les opérations où il faut projeter des liquides à basse température et jusqu’à cent degrés.
Le certificat d’addition dont la demande a été déposée, le 3 mai 1862, au secrétariat de la préfecture du département de la Seine, par la société Bouillon, Muller et compagnie, à Paris, rue de Chabrol, no33, et se rattachant au brevet d’invention de quinze ans pris, le 28 juin 1859 pour chaudières portatives et fixes applicables aux appareils d’économie domestique ou industriels.
(Bulletin des lois de la république française…, premier semestre de 1864, p. 224)
Les distinctions
Pierre Bouillon (1776-1831) dit « jeune » est le frère de Pierre Bouillon, « peintre d’histoire », auteur du Musée des Antiques, élève de C. Monsiau, grand prix en peinture en 1798.
« Le compte de nos miniatures serait, lui aussi, bien moins long que l’énumération des peintres qui se sont fait un nom dans cet art charmant […]. Mériteraient une mention spéciale : … la perle de cette vitrine, le portrait de Pierre Bouillon, par le baron Denon, son maître, un des rares noms limousins du Catalogue, et encore nos voisins du Périgord pourraient-ils nous contester celui-là, avec quelque apparence de raison cette fois…. Pierre Bouillon est né à Thiviers ! »
(SHAL 1888, p. 592).
« Je pourrais citer un trop grand nombre de jeunes artistes qui ont remporté les grands prix avec éclat, et qui étant restés à Paris, sont rapidement descendus au-dessous de ce qu’ils étaient le jour de leur couronnement. M. Bouillon, un des plus brillants élèves de l’école de M. David, était destiné à être un grand peintre. Il a consumé ainsi à Paris son premier triomphe et ses dispositions ; il est devenu et ne peut plus être qu’un dessinateur ».
(lettre de Joachim Le Breton du 29 octobre 1813 au ministre de l’Intérieur, comte de l’Empire, LENIAUD Jean-Michel (dir.). PV de l’Académie des Beaux-Arts : 1811-1815, Écoles des Chartes, Paris : 2001, p. 240)
1823
Médaille d’argent à l’exposition de 1823.
(Bulletin de la société d’encouragement pour l’industrie nationale, vol. 11, 1823, p. 188).
1838
« Nous regrettons que le jury ait passé sous silence la charrue de M. Bouillon jeune, ingénieur-mécanicien à Limoges (Haute-Vienne), et ses balances à bascule […]. Au concours ouvert par la société d’agriculture du département de l’Indre, à Châteauroux, elle a récemment obtenu une médaille d’argent. Les balances à bascule de M. Bouillon jeune sont imitées, … mais ce qui les distingue, c’est que les pièces, dont elles se composent, sont ajustées au moyen d’outils dont il est l’inventeur, qui en assurent la précision et la solidité, et en réduisent tellement le prix qu’il est devenu, en cette partie, le fournisseur de la marine royale. M. Bouillon est, en outre, un homme précieux pour le département de la Haute-Vienne et pour les départemens voisin ; il y a contribué puissamment à l’amélioration de l’industrie agricole et manufacturière : on citerait un foule d’établissemens qu’il y a montés, tels que filatures de laine et de coton, manufactures de lainages, papèteries, huileries, préparation de matières à porcelaine, moulins à minots, fabriques de sucre de betteraves, etc… ».
(MAULÉON, COCHAUD, PAULIN-DESMOREAUX, Musée industriel…, t. 4, Société polytechnique et du recueil industriel, Paris : 1838, p. 89-90)
1849
« Légion d’Honneur à « Bouillon, fabricant de fil de fer à Limoges », reçue des mains du président de la République lors de l’exposition de 1849. Bouillon jeune et fils reçoivent également une médaille d’or dans la division arts métallurgiques, catégorie tréfileries ».
(Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, veuve Bouchard-Huzard, Paris : 1849, p. 550)
Médaille d’or
Détails :
M. BOUILLON jeune et fils et Cie, à Limoges (Haute-Vienne).
« Les tréfileries de la Rivière forment l’établissement le plus remarquable du département de la Haute-Vienne ; on y voit réunies toutes les opérations de la métallurgie du fer, depuis la fonte du minerai jusqu’à la fabrication du fil de fer. L’usine comprend un haut-fourneau et quatre feux d’affinerie couverts, dont les flammes, à la sortie de ces appareils, servent au recuit des fils de fer et à la production de la vapeur. Les loupes de fer spongieux sont cinglées entre deux cylindres à la sortie des feux d’affinerie. On réchauffe à la température du blanc soudant le fer cinglé, et on l’étire immédiatement au laminoir sous forme de verge de tirerie et de petits fers de formes diverses. Le travail mécanique du fer se fait ainsi avec une grande économie de force motrice, sans emploi de marteau. La verge de tirerie est ensuite convertie en fil de fer au moyen de 16 bobines, puis enfin, au moyen de 18 machines, en pointes de Paris, qui sont livrées au commerce. Les produits de cette usine et de la forge de Firbeix, exploitée également par M. Bouillon jeune, montent annuellement à 310 000 kg de fil de fer et à 220 000 kg de pointes. Le nombre des ouvriers attachés de manière plus ou moins directe à ces deux établissements est compris entre 500 et 600.
M. Bouillon jeune, fondateur des forges et tréfileries de la Rivière, a introduit dans cette partie de France toutes les méthodes perfectionnées qu’on remarque dans ses usines, et qui se sont ensuite propagées dans d’autres établissements. C’est à lui qu’est due particulièrement l’introduction des nouveaux procédés de tréfilage, la diminution de la proportion de combustible consommés pour la fabrication de la fonte et du fer ; c’est également ce maître de forge qui a pour la première fois employé du fer, et remplacé en partie, pour la fabrication de la fonte, les minerais par les scories d’affinerie.
Enfin M. Bouillon jeune, en construisant dans ses usines métallurgiques les machines et les instruments en usage dans les districts agricoles les plus avancés, et en montrant dans son domaine de la Rivière les avantages qu’on en peut obtenir lorsqu’on les applique à une culture perfectionnée, a exercé sur l’agriculture de cette partie de la France une influence non moins heureuse que celle qui a été précédemment signalée relativement à l’industrie métallurgique.
Le jury, ayant égard à la longue et honorable carrière parcourue par M. Bouillon jeune ; considérant que depuis le commencement de ce siècle il n’a cessé de contribuer au développement de l’agriculture et de l’industrie dans le département de la Haute-Vienne ; prenant également en considération le bienveillant patronage qu’il exerce sur ses nombreux ouvriers, lui accorde une médaille d’or ».
(p. 322, les héritiers Ribeyrol à Jommelières reçoivent une mention honorable).
(Rapport du jury central sur les produits de l’agriculture et de l’industrie exposés en 1849, Imprimerie nationale, Paris : 1850, p. 324-325)
1853
« La société universelle de Londres, pour l’encouragement des arts et de l’industrie, vient d’accorder à M. Bouillon jeune maître de forges à Limoges, le titre de vice-président honoraire ».
(Le courrier de Limoges, 26 décembre 1853, p. 2)
1855
Expo. Universelle de Paris : « MM. Bouillon jeune et fils et Cie, à Limoges (France). Pour des fils de fer parfaitement étirés ; clous de belle fabrication. Maison importante, occupant beaucoup d’ouvriers et livrant au commerce d’excellents produits ». Reçoivent une médaille de 1ère classe dans la catégorie des métaux à l’Exposition Universelle.
(Exposition universelle de 1855. Rapports du jury mixte international, publiés sous la direction de S. A. I. le prince Napoléon président de la commission impériale, t. 2, Imprimerie impériale, Paris : 1856, p. 232)
1862
« On nous annonce la nomination de M. Dupuytren, 1er adjoint au maire de Limoges, et de M. Bouillon, maire de Champagnac, au grade de chevaliers de la Légion-d’Honneur… Quant à M. Bouillon, frère du conseiller municipal de ce nom à Limoges, et maître de forges, il a su, au milieu des difficultés de la situation, maintenir, au profit de ses nombreux ouvriers, le travail et l’activité de ses usines ».
(Le Courrier du Centre, 17 août 1862)
1867
Remise de la légion d’honneur à Jean-Claude-Jules Bouillon, « maître de forges, président de la chambre de commerce de Limoges »
(cote AN, LH/313/91)
1871 (7 septembre)
Remise de la Légion d’Honneur à Antonin Bouillon, « capitaine au 1er bataillon des Francs-Tireurs de Paris », né à Thiviers le 12 mai 1781 (sans doute frère des deux Pierre). Après une maladie, il s’exile à Florence en Italie, d’où il écrit pour recevoir son document de LH en nov. 1871.
(cote AN, LH/313/72)
1872 (21 juin)
Admission de Jules Bouillon, « maître de forges », et Édouard Bouillon, « membre du Conseil général du département de la Haute-Vienne comme membres de la Société de Géographie de Paris. Ils ont été présentés par MM. Francis Garnier et Charles Maunoir.
(Bulletin de la société de géographie, Delagrave, Paris : 1872, p. 688 et suiv.)
1877
« Médaille de vermeil (pour l’Exposition de l’Industrie en Charente ?). MM. Barthe et Cie, à Champagnac-la-Rivière (Haute-Vienne). La maison Barthe et Cie, en succédant à MM. Bouillon, de Limoges, véritables fondateurs des forges de Champagnac, a su conserver à cet établissement la bonne réputation dont il jouit depuis longtemps. Ses pointes et ses fils de fer ont encore la préférence sur tous les produits similaires. C’est à Champagnac que se fabrique la majeure partie des fils galvanisés employés par l’administration des télégraphes ».
(Le Courrier du Centre, 22 juin 1877, p. 3)
1880
BOUILLON. A été contrôleur auxiliaire du matériel et de la traction aux Chemins de fer de l’État. Actuellement de la maison L. Parant et M. Bouillon, kaolin, émaux et couvertes pour porcelaines.
(Les anciens élèves de l’École Centrale (1832-1888), 1889 p. 127)
Les constructions
1793
Haut fourneau
1845
Pierre Bouillon fait construire un haut-fourneau, une fabrique de pointes, forges et tréfileries (1400frs, dans les ES).
1848
Judde-Larivière fait construire 15 maisons d’ouvriers (entre 4 et 5 francs de revenu, ES). Ces dernières seront converties en bâtiment rural par Jean Bouillon en 1884.
1849
Ajout d’une machine à vapeur par Pierre Bouillon (1448 frs, ES)
1854
Pierre Bouillon fait ajouter une nouvelle machine à vapeur en B37/38 (4480 frs, ES)
1865
Jules Bouillon fait construire le nouveau château en B18 (80 frs, ES)
1873
Jules Bouillon ajoute des bureaux en B19 (40 frs, ES)
1880-1883
Construction de la gare en B19 et du château d’eau par les chemins de fer de l’État (ES)
[1] TEXIER-OLIVIER Louis. Statistique générale de la France… Département de la Haute-Vienne, Paris : chez Testu, 1808.
[2] Pierre Bénézech, ministre de l’Intérieur du 3 novembre 1795 au 15 juillet 1797.
[3] Environ 34km.
[4] http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65517631/f87.image.r=judde?rk=128756;0
[5] Fermier qui partage avec le propriétaire les récoltes, le cheptel et les produits fermiers (CNRTL).
[6] Officier de la Légion d’Honneur en 1896 (10 juin), est dit directeur général de la Société métallurgique du Périgord. Fondateur et président des caisses de secours mutuels des ouvriers de la tuilerie de Vierzon-Forges et de la fabrique de porcelaine de Vierzon. En 1906, Émile-Romuald-Auguste est dit directeur de la SMP et membre du jury de la LH.
[7] Habitait 12, rue d’Isly à Limoges en 1897.
Notice biographique pour la Légion d'honneur d'Auguste Barthe (1878)
"Monsieur Barthe (Pierre-Auguste-Marie) né en 1828 le 25 octobre à Castres (Tarn).
Sorti en 1849 de l'École des mines de Saint-Étienne.
De 1849 à 1858, est ingénieur aux mines de Brassac et directeur de mines dans la Corrèze.
De 1858 à 1861 il exploite dans le Bas-Rhin les seules sources d'huile de pétrole qui existent en France, monte un laboraoire à Paris pour étudier le traitement de ces huiles et fait plusieurs découvertes notamment celle du traitement pratique des alunites du Mont Dore.
En 1861 les quatre grandes compagnies houillères de l'Aveyron lui donnent la mission d'ouvrir des débouchés à leurs produits sur le littoral de l'océan.
En 1863 est nommé agent-général de la Compagnie des mines d'Ahun. Il fonde pour la transformation des mines charbons en coke une société (Société de carbonisation de la Creuse) : il organise de vastes ateliers de lavage et des batteries de fours à coke pour une production de 150 tonnes de coke métallurgique par jour. Il alimente ainsi les grands établissements métallurgiques du Centre et de l'Ouest de la France qui manquaient de ce précieux combustible, et provoque le rallumage des usines de Rozières éteintes à la suite du traité de commerce.
En 1865, il importe à Vierzon dans le Berry, l'industrie de la tuile mécanique et de la céramique d'art.
En 1869, il entre comme administrateur dans la Société métallurgique de l'Ariège, en 1871 il est nommé président de cette société, fonction qu'il n'a cessé d'occuper depuis cette époque.
En 1872, il prend la suite de la maison Bouillon jeune et fils et Cie de Limoges, pour continuer la fabrication des fils de fer et pointes au bois.
En 1874, il fonde la Société Métallurgique du Périgord pour l'exploitation des usines de Fumel et il en double l'importance par la création de deux établissements annexes à Bordeaux.
En 1875 et 1878, il fonde avec messieurs Claude des Vosges, Arbel, Palotte, Richarme, tous membres de deux parlements Français, la banque des prêts à l'industrie.
Monsieur Barthe a obtenu dans les diverses expositions plus de 30 récompenses, dont un grand prix d'honneur, un grand dipl^me d'honneur, cinq diplômes d’honneur, des médailles d'or, trois premiers prix, etc, etc.
Pendant la guerre il est nommé commandant de la garde nationale de Vierzon-Village, et dans ces dernières années pendant qu'il exerçait à VIerzon-Village les fonctions de maire, qu'il a dû résigner depuis à cause de ses multiples occupations, monsieur Barthe a fondé ses frais une salle d'asile où il donne à tous les enfants de la localité l’instruction gratuite, et a créé également une cité ouvrière".
(Extrait de : dossier de la Légion d'Honneur ; LH/126/135)
Nécrologie d'Auguste Barthe (1889)
"M. Barthe, né en 1828 et sorti de l'École des mines de Saint-Étienne en 1849, a été successivement ingénieur aux mines de Brassac, directeur de houillères dans la Corrèze, entrepreneur du chemin de fer de la ligne Rennes à Saint-Malo, exploitant de mines de pétrole dans le Bas-Rhin, agent général de la Compagnie des mines d'Ahun, puis en même temps administrateur-gérant des hauts-fourneaux de Corgnac et Thiviers, dans la Dordogne, administrateur-gérant des forges de Larivière, dans la Haute-Vienne, administrateur-délégué de la Société métallurgique du Périgord et président du Conseil d'administration de la Société de l'Ariège. D'autre part, nous le voyons construire en 1858 des fours à chaux dans l'Indre pour le chaulage des terres, créer des exploitations d'alun au Mont-Dore, établir dans le Cher, en 1865, une vaste fabrique de produits réfractaires sur les emplacements abandonnés des anciennes forges de Vierzon, et en 1866 une tuilerie mécanique, puis en 1874 une fabrique de porcelaines et une fabrique de poterie étrusque, laquée et émaillée.
On voit par là de quelle activité dévorante il était animé pour aborder et mener de front au besoin les entreprises industrielles les plus diverses et comment il a fourni une des plus remarquables et des plus laborieuses carrières d'ingénieur. Il avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1878 et est décédé dans le courant de l'année dernière, n'ayant plus conservé que ses usines de Berry et la présidence de la Société métallurgique de Périgord".
(Extrait de : Société de l'industrie minérale, 1890, p. 874)
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Extrait du plan cadastral de Champagnac-la-Rivière, section B 2, parcelles 34-51, 1839.
Auteur de l'illustration : Archives départementale de la Haute-Vienne
Extrait du plan cadastral rénové de Champagnac-la-Rivière, section B 2, parcelles 59-64, 1969.
Auteur de l'illustration : Archives départementale de la Haute-Vienne
Plan général de la forge de La Rivière levé pour la demande de règlementation, vers 1839.
Auteur de l'illustration : Bouillon Jean-Claude-Jules, Grollimund Florian
Plan de détail de la tréfilerie-clouterie et du haut fourneau de La Rivière, levé pour la demande de règlementation, vers 1839.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian, Bouillon Jean-Claude-Jules
Plan de détail du haut fourneau de La Rivière, levé pour la demande de règlementation, vers 1839.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian, Bouillon Jean-Claude-Jules
Extrait du plan général de l'usine de La Rivière, levé pour la demande de règlementation, levé en 1843.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Plan des cessions de terrains près de l'usine de La Rivière pour la création d'une route départementale, levé en 1869.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Papier publicitaire des porduits de la Société des Forges de Larivière, 1870 (collection particulière).
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Vue de l'usine de Larivière depuis l'étang, carte postale, vers 1900 (collection particulière).
Auteur de l'illustration : Veuve Elias (éditeur)
L'usine de Larivière depuis la cour, carte postale, vers 1900.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Château "neuf" de Larivière, carte postale vers 1920 (collection particulière).
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian, Hirondelle
Photographie aérienne de l'usine de La Rivière, 1960 (IGN).
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Photographie aérienne de l'usine de La Rivière, 1978 (IGN).
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Les bâtiments et réseaux de l'usine de La Rivière au 19e siècle superposés à la photographie aérienne de 2019 (Google).
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Usine, ancien bâtiment de la station de traitement des eaux.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Usine, ancienne extension, vue intérieure et trappe d'accès aux canaux.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Usine, ancienne tréiflerie, détail des baies côté nord-ouest.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Usine, ancien bâtiment de la station de traitement des eaux et atelier, vue intérieure.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Usine, ancienne station de traitement des eaux, vue intérieure.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment des affineries.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment des affineries, détail de l'inscritption sur la sablière.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment dit de la cantine.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment dit de la cantine, écu d'un linteau de porte.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment dit de la cantine.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Château "vieux" et les anciennes dépendances e l'usine.
Auteur de l'illustration : Grollimund Florian
Château "vieux", ouverture de tir dans une allège de fenêtre, côté passage d'entrée.
Auteur de l'illustration : Grollimund FlorianLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Haute-Vienne , Champagnac-la-Rivière
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: la Rivière
Cadastre: 1839 B 2 34-36, 1969 B 59-64, 2017 B 02 629-630
Extrait du plan cadastral de Champagnac-la-Rivière, section B 2, parcelles 34-51, 1839.

Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne
Extrait du plan cadastral rénové de Champagnac-la-Rivière, section B 2, parcelles 59-64, 1969.

Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Plan général de la forge de La Rivière levé pour la demande de règlementation, vers 1839.

Bouillon Jean-Claude-Jules, Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne
Plan de détail de la tréfilerie-clouterie et du haut fourneau de La Rivière, levé pour la demande de règlementation, vers 1839.

Grollimund Florian, Bouillon Jean-Claude-Jules
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne
Plan de détail du haut fourneau de La Rivière, levé pour la demande de règlementation, vers 1839.

Grollimund Florian, Bouillon Jean-Claude-Jules
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne
Extrait du plan général de l'usine de La Rivière, levé pour la demande de règlementation, levé en 1843.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne
Plan des cessions de terrains près de l'usine de La Rivière pour la création d'une route départementale, levé en 1869.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne
Papier publicitaire des porduits de la Société des Forges de Larivière, 1870 (collection particulière).

Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Vue de l'usine de Larivière depuis l'étang, carte postale, vers 1900 (collection particulière).

Veuve Elias (éditeur)
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
L'usine de Larivière depuis la cour, carte postale, vers 1900.

Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Collection particulière
Château "neuf" de Larivière, carte postale vers 1920 (collection particulière).

Grollimund Florian, Hirondelle
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Photographie aérienne de l'usine de La Rivière, 1960 (IGN).

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Institut géographique national, Saint-Mandé
Photographie aérienne de l'usine de La Rivière, 1978 (IGN).

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin, (c) Institut géographique national, Saint-Mandé
Les bâtiments et réseaux de l'usine de La Rivière au 19e siècle superposés à la photographie aérienne de 2019 (Google).

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Vue d'ensemble, depuis le nord.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, façade principale.

Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, vue depuis l'est.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, maçonnerie sud.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, échelle d'accès.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Étang, vannage des roues du haut fourneau.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Canal des roues du haut fourneau.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Canal (recouvert) des roues du haut fourneau.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Vannage des roues du haut fourneau, daté 1953.

Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, halle côté nord-est.

Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, embrasure sud-ouest.

Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, embrasure nord-est.

Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, porte d'accès à l'ouverture de coulée.

Grollimund Florian
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, ouverture de coulée.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, détail des corbeaux.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, cuve.

Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, halle, espace nord.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, halle, casiers à pointes.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, halle, casiers à pointes et corbeaux.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, halle, étiquettes des casiers à pointes.

Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, halle, étiquette d'un casier à pointes.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, halle, charpente.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, détail d'un oculus.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Haut founeau, détail de la porte.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine toitures en sheds.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, ancien bâtiment de la station de traitement des eaux.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, vue des bâtiments sud.

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Usine, façades nord-ouest.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, porte de l'ancienne tréfilerie.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, bâtiments sud-ouest.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, bâtiments sud-ouest.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, ancienne tréiflerie, vue intérieure.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, ancienne tréfilerie, vue intérieure.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, ancienne tréfilerie, vue intérieure.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, ancienne extension, vue intérieure.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, ancienne extension, vue intérieure et trappe d'accès aux canaux.

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Usine, ancienne extension, bureau.

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Usine, quais de chargement.

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Usine, salle sud, vue intérieure.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, ancienne tréiflerie, détail des baies côté nord-ouest.

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Usine, ancien bâtiment de la station de traitement des eaux et atelier, vue intérieure.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Usine, ancienne station de traitement des eaux, vue intérieure.

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Usine, inscription EPI.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Anciennes dépendances de l'usine, vue d'ensemble.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Anciennes dépendances de l'usine, vue d'ensemble.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment des affineries.

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Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment des affineries, détail de l'inscritption sur la sablière.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment dit de la cantine.

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Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment dit de la cantine, écu d'un linteau de porte.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Anciennes dépendances de l'usine, bâtiment dit de la cantine.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Anciennes dépendances de l'usine, ateliers.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Parc naturel régional Périgord-Limousin
Anciennes dépendances de l'usine, ateliers.

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Château "vieux", grille d'entrée.

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Château "vieux" et les anciennes dépendances e l'usine.

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Château "vieux", passage d'entrée.

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Château "vieux", passage d'entrée.

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Château "vieux", passage d'entrée, date portée 1771.

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Château "vieux", ouverture de tir dans une allège de fenêtre, côté passage d'entrée.

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Château "vieux", façade côté jardin.

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Château "vieux", façade côté cour.

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Château "vieux", charpente.

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La Tardoire et la montée vers le château "neuf".

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Château "neuf", depuis la grille.

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La Tardoire, vue vers l'amont et la grange-étable.

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Grange-étable, date gravée 1792.

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Haut founeau, façade principale.

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