Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : G 236 [IV]

ISBD/Commentaire :

Levée du décime du Saint-Siège, en 1364, et du trentième des revenus ecclésiastiques imposés par le pape Clément VI.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : 90 J 34/38 à 42

ISBD/Commentaire :

Ensemble de croquis de la chapelle des Lurzines. papier, crayon à papier, par Jean Auguste Brutails, 1895.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : 162 T 5

ISBD/Commentaire :

Commission des Monuments historiques, albums de documents figurés : dessin des ruines de la chapelle dites des Lurzines, par Marionneau Charles, s.d..

Lieu de conservation : Archives privées

ISBD/Commentaire :

Ensemble de cartes postales de Prignac-et-Marcamps, 1ère moitié 20e siècle.

Mention : P. 79, 82-84.

ISBD/Commentaire :

COUTURA Johel (dir.). "Abbayes et couvents du Blayais". Les Cahiers du Vitrezais, 1982.

Mention : p. 93

ISBD/Commentaire :

BIRON Réginald. Précis de l'histoire religieuse des anciens diocèses de Bordeaux et Bazas. Bordeaux : Biere, 1925.

ISBD/Commentaire :

BRUTAILS Jean-Auguste. Les vieilles églises de Gironde. Ouvrage publié sous les auspices de la Société Archéologique de Bordeaux. Bordeaux : Féret et fils, 1912.

ISBD/Commentaire :

COQUILLAS Didier. Les rivages de l'estuaire de la Gironde du Néolithique au Moyen-Age. Thèse d'histoire : Bordeaux 3, 2001.

Mention : p. 186-187

ISBD/Commentaire :

DUCOURNEAU Alexandre. La Guienne historique et monumentale. Bordeaux : P. Coudert (imp.) 1842 (vol. I), 1844 (vol. II), 300 lithographies.

Mention : p. 148-151

ISBD/Commentaire :

LARRIEU Bernard (Dir), DUCLOT Jean François (Dir). Léo Drouyn, les albums de dessins. Léo Drouyn et la Haute-Gironde. Saint-Quentin-de Baron : Éditions de l'Entre-deux-Mers, 2005.

Description

"Des ruines restent seules debout aujourd'hui : ce sont celles de la façade Nord, d'une partie de l'abside Orientée à l'Est et un fragment assez considérable de la façade Ouest. La façade Sud est tombée.

Le plan a la forme d'un parallélogramme, dont l'extrémité Est se termine à l'intérieur par une ligne demi-circulaire, à l’extérieur par une ligne polygonale qui avait huit côtes. [...] Ce plan présente une longueur de mètres sur mètres de large environ ; le choeur a une profondeur de 5m50, les murs une épaisseur de plus d'1 mètre.

Trois fenêtres en plein cintre, de 1m de haut sur 0,30m de large, éclairaient le sanctuaire, décoré, extérieurement de colonnes engagées sur les angles, dont les chapiteaux sont ornés de zigzags et d'entrelacs. Une de ces fenêtre étant percée dans l'axe, on a substitué ici à la colonne qui l'aurait obstruée, un corbelet.

Quatre contreforts soutiennent la façade Nord et la divisent en trois compartiments d'inégales dimensions ; le plus rapproché du choeur a 5m40 de large, les deux autres n'ont chacun que 4m50. Celui du milieu présente une décoration particulière ; il semble qu'il s'élevait autrefois à une hauteur supérieure au reste de l'édifice. Deux colonnettes supportent un arc légèrement brisé ; une porte s'ouvrait dans cette partie et conduisait dans une chapelle secondaire qui fut adossée extérieurement au monument ; mais cette construction était certainement d'une époque plus récente, les pierres qui la formaient n'ont jamais été engagées dans le mur ancien ; elles y étaient seulement appuyées. La porte romane, qui était vraisemblablement magnifique, a été remaniée à tel point qu'on ne saurait dire comment elle était conçue à l'origine ; elle est actuellement murée sur toute sa profondeur. C'est une porte dont le cintre est décoré de pointes. Des retombées de l'arc part de chaque côté un cordon horizontal, sur lequel s'appuyaient, de chaque côté de la porte, trois petites colonnettes reliées par deux petits arcs cintrés ; celles du côté Nord seules sont complètes. un second cordon est soutenu par des modillons exempts d'ornements ; sur le milieu de celui-ci, reposait une étroite fenêtre, marquant la partie supérieure de la façade.

[...]

On peut mesurer, sur la face Ouest contre laquelle elle s'appuie, la courbure de la voûte qui recouvrait tout le monument et on reconnait aisément une tendance à l'ogive. L'intérieur de la nef est tapissée d'une série d'arcades".