Maison Chiffray, ou Villa Les Tilleuls

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Laruns

D'après la documentation iconographique, l'emplacement de cet édifice est vierge jusque dans les années 1850. Au début des années 1860, une vaste bâtisse est érigée le long de la promenade Henri IV, ce qu'illustre une lithographie de Pierre Gorse. Cette construction à étage de comble, semblant constituer un édifice unique, est divisée en quatre habitations mitoyennes de largeurs différentes, dont la maison Chiffray qui occupe le troisième lot, entre la maison Mounaix et la villa Henri IV.

Au début des années 1880, ce bâtiment, qui accueillait une pension pour voyageurs appartenant à la veuve de Pierre Baron dit Laborde, autrefois cultivateur aux Eaux-Chaudes, fait l'objet d'une surélévation. Il apparaît sous cette forme sur la maquette de la station. Puis il est transmis en 1902 à son fils Pierre, "chauffeur" - c'est-à-dire manutentionnaire chargé du chauffage des eaux - de la station thermale. La matrice cadastrale mentionne ensuite cet édifice sous le nom de "villa Les Tilleuls". En 1949, elle passe aux mains de la veuve d'Albert Chiffray, née Olivan, probablement liée à la célèbre famille de guides et chasseurs des Eaux-Chaudes, qui en possède la nu-propriété, tandis que l'usufruit revient à la veuve de Pierre Baron dit Laborde, née Bignalous. La concession au cimetière de Laruns confirme que les familles Baron, Olivan et Chiffray étaient liées.

Entre 1954 et 1958, Marie Chiffray procède à une importante campagne de travaux consistant en la surélévation de l'édifice pour aménager l'étage des combles et le doter de balcons du côté de la route nationale.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Principale : 3e quart 20e siècle

Dates

1954, daté par source

La villa Les Tilleuls, qui se distingue de ses voisines par ses moindres proportions, associe les prérogatives de l'urbanisme moderne et le mode constructif vernaculaire associant moellons recouverts d'enduit, encadrements de baie en pierre de taille locale et couverture en ardoises pyrénéennes. Ses deux façades - place Henri IV et route nationale - se composent respectivement de deux travées. L'élévation sur la place Henri IV correspond à son entrée principale.

Au soubassement, le couloir sur lequel ouvre la porte d'entrée est percé d'une porte communiquant avec la maison Mounaix voisine. Les chambres autrefois destinées à accueillir les hôtes se trouvent dans les niveaux supérieurs. L'étage est doté de deux portes-fenêtres avec balcon à garde-corps métallique.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. ardoise
Étages

étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Laruns , Place Henri-IV

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Eaux-Chaudes

Cadastre: 2018 BE 32

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