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Église paroissiale Saint-Pierre
France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Cersay
Historique
La première église semble avoir été construite au 12e siècle. Vers 1663, le chœur et le clocher de l'église ont été refait à neuf par Artus de la Cour, seigneur de Saint-Pierre-à-Champ et de la Grise. L'édifice possédait un autel dédié à la Vierge et un autre dédié à saint Eutrope visibles sur une photographie prise à la limite entre le 19e et le 20e siècles.
En 1826, l'église est vétuste. C'est en 1844 que la commune projette de construire une nouvelle sacristie et que des travaux de restauration de la nef sont entrepris. A la même époque une nouvelle cloche est acquise.
Les photographies du début du 20e siècle permettent de garder une trace de cette ancienne église. De plan allongé, elle se composait : d'une nef couverte d'un toit en tuile et ajourées de baies à linteau en arc en plein-cintre et d'un chœur surmonté d'un toit en ardoise ; à l'intérieur un arc brisé marquait l'entrée du chœur.
En 1907, l'église est en mauvais état, un projet de remaniement de la couverture de la nef et la réfection du plafond sont d'abord proposés. Néanmoins, l'état dégradé de l'église oblige sa reconstruction complète. Il est proposé, dans un premier temps, de reconstruire la sacristie et le chœur dont l'état est plus inquiétant. En 1908, un état de péril est appliqué et l'accès à l'église est interdit. L'architecte du département, M. Mongeaud, établit un projet de plan l'année suivante et reconstruit le chevet et la sacristie.
Il faut attendre l'entre-deux-guerres pour que le projet de reconstruction de l'église soit poursuivi. L'architecte André Ursault est mandaté en 1928 et propose à la commune deux plans de la nef et du clocher. En 1929, l'ancienne église est démolie et la nouvelle est achevée en 1933.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 1ère moitié 20e siècle (daté par source) |
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Dates |
1909, daté par source 1929, daté par source |
Auteurs |
Auteur :
Mongeaud Paul [Antoine] Architecte né en 1850 à Nontron. Ingénieur de l’École centrale (1871). Nommé architecte de la ville de Rochefort à la fin de 1879. Architecte municipal de Béziers en 1881. Architecte du Département des Deux-Sèvres de 1888 au début des années 1900. Auteur notamment de Niort : archives départementales, 1894 (Mon. hist., 178, p. 130) ; Rochefort, hospice civil, école, bureau d’octroi, école de dressage (1879-1881, hôtel de ville (1881) ; Lezay, temple (1889) ; Vitré, presbytère protestant (1893, 1895) ; Verrines-sous-Celles, temple protestant (1894) ; Mougon, prieuré Saint-Jean-Baptiste (1894-1902) ; Saint-Maixent-l’École, sacristie du temple (1895, 1897) ; Prailles, temple protestant (1900-1907) ; Saint-Coutant, groupe scolaire (1900-1902) ; Soudan, temple (1901) et église Notre-Dame (1921) ; La Mothe-Saint-Héray, église Saint-Héray (1902) ; Le Busseau, école de filles (1902) ; Thouars, école maternelle Bergeon (1907) ; La Chapelle-Thireuil, école de filles (1908) ; Coulonges-sur-l’Autize, école de filles (1909) ; Chail, prieuré Saint-Pierre-et-Paul (1911) ; Melle, poste (1912) ; Rom, monument aux morts (1920-1921). Auteur : Ursault André, architecte (attribution par source) |
Description
Située au centre du bourg, l'église paroissiale Saint-Pierre de plan allongé est orientée nord-ouest, sud-est. Le portail occidental en arc en plein-cintre est protégé par un auvent, rappelant le portail de l'ancienne église. Il est encadré par deux contreforts se prolongeant jusqu'au clocher-tour et deux baies allongées présentant un linteau en arc en plein-cintre. Entre les deux contreforts, quatre baies à jambages moulurés forment une croix.
Le clocher-tour de forme carrée est couvert d'un toit en pavillon débordant supporté par des corbeaux. Les pignons de la nef sont découverts. Les façades nord et sud de la nef sont ajourées de quatre baies séparées par des contreforts. Le chœur, à chevet plat est éclairé par une une rosace. Il est accosté au nord par une extension servant de sacristie.
A l'intérieur, le narthex donne accès au nord, aux fonts baptismaux et au sud, à l'escalier en bois suspendu qui dessert le clocher et la tribune centrale dont l'ouverture est protégée par un garde-corps en ferronnerie décoré de croix. Le mur qui délimite le narthex et la nef présente trois percements à linteau en arc en plein-cintre. La nef unique est surmontée d'un plafond en brique voûté en berceau et supporté par des arcs doubleaux reposant sur des corbeaux. Le chœur est surmonté d'une coupole.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan allongé |
Couvertures |
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Escaliers |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA79014912 |
Dossier réalisé par |
Douski Laetitia
Chargée d’Études à la Communauté de communes du Thouarsais de 2019 à |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Communauté de communes du Thouarsais |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2020 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Communauté de communes du Thouarsais |
Citer ce contenu |
Église paroissiale Saint-Pierre, Dossier réalisé par Douski Laetitia, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Communauté de communes du Thouarsais, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/6862d437-ffd1-4849-bac7-7f3d729b3a4c |
Titre courant |
Église paroissiale Saint-Pierre |
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Dénomination |
église paroissiale |
Vocable |
Saint-Pierre |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Cersay
Milieu d'implantation: en village
Lieu-dit/quartier: Le Bourg
Cadastre: 1813 F 58, 2017 OF 74