Présentation du mobilier de l'église Saint-Symphorien

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Chauvigny

Parmi les éléments mobiliers de l'église Saint-Symphorien qui ont été étudiés (voir leur liste complète dans la partie "Informations complémentaires", onglet "Documentation"), les plus anciens datent de la fin Moyen Âge. Il s'agit d'une table d'autel réutilisée comme support de l'actuel maître-autel, de fonts baptismaux et de deux bénitiers. Les fragments de décor peint révélés par la dépose du retable pourraient dater de cette période ou du début des Temps Modernes.

Si le 17e siècle n'est représenté que par un seul tableau, le siècle suivant l'est par plusieurs éléments significatifs : un ensemble ornant le chœur constitué d'un retable, d'un maître-autel et d'un tableau représentant le martyre de saint Symphorien, des autels latéraux ornant la nef et une statue de la Vierge à l'Enfant. La clôture liturgique semble contemporaine, de même que la peinture qui couvre les fonts baptismaux médiévaux (le motif de faux marbre évoque celui des autels et du retable) et le tableau de l'Assomption (mais une copie du 19e siècle n'est pas exclue).

La majorité des autres objets (mobilier liturgique, statues et chemin de croix, soit 37 objets sur plus d'une cinquantaine) date d'une période comprise entre le milieu du 19e siècle et le milieu du 20e.

Parmi les objets figurant sur l’inventaire des biens de la fabrique paroissiale établi le 12 février 1906, plusieurs ne se trouvent plus dans l'édifice : deux tableaux, un confessionnal, une stalle et un ostensoir.

La présence dans la sacristie d'un diplôme de la Sainte-Face suppose l'existence d'une gravure officielle du Saint-Suaire, aujourd'hui disparue.

Auteurs Auteur : Turgis Louis Auguste

Prénom usuel : Louis. Né à Gouville-sur-Mer (Manche) le 2 mai 1818 et mort à Paris (au 60, rue des Écoles) le 31 mars 1894) ; fils de Jean-Baptiste Louis Turgis (1785-1825) et de Marie Adélaïde Delisle (1788-1856), la "veuve Turgis". Marié à Paris, le 28 avril 1852, à Marie Félicie Seguin (Blois, 14 mars 1828 - Paris, 16 novembre 1888), fille de Pierre Félix Séguin (1799-1888), gantier, et de Marie Julie Sophie Boy (1805-1891), dont il eut sept enfants : Marie Louis Fernand (1853-1888), Marie Joseph Albert (1854-ap. 1894), éditeur d'estampes, Marie Louise Sophie (1855-1856), Louise Marie Adélaïde (1857-1910), en 1877 Mme Emmanuel Marie Chesnel, Marie Félix Paul (1859-1943), Marie Joséphine Eugénie (1864-1918), en 1885 Mme Louis Guillier, et Marie Sophie (1865-1941), en 1885 Mme Paul Guillier. Source : Geneanet.

Imprimeur-lithographe, fils d'imprimeur, Louis Turgis succède à sa mère et à son frère Almire (ou Élimir) Auguste (1815-1884) à partir du 10 juillet 1856 (brevet). Installé au 10-12, rue Serpente (1856), au 80, rue des Écoles (février 1857), puis au 10 & 12, rue des Écoles, enfin au 60, rue des Écoles (1861), il crée une succursale à New-York en 1856 au 300, Broadway (41 Barclay Street, 78 Duane Street en 1859, 83 Saint Leonard).

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Auteur : Morgari Luigi

Luigi Morgari (1857-1935), peintre italien qui a produit un grand nombre de peintures murales et qui est notamment l'auteur de plusieurs modèles de chemin de croix diffusés dans toute l’Europe et aussi au Canada.

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Auteur : Lasnier A.,
Auteur : Chambon (fondeur)

Fondeur à Montargis. Actif autour de 1900 (cloche dite Symphorienne de l'église de Pouzioux à Chauvigny).

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Auteur : Melot André

Né le 23 février 1711 dans la paroisse Saint-Léger (aujourd'hui Notre-Dame) de Chauvigny, décédé le 5 décembre 1784 à Jarzay (aujourd'hui commune de Massognes). Marié le 22 janvier 1736 à Denise Émerantienne Larieu, née vers 1700 dans la paroisse Sainte-Opportune de Poitiers. Maître menuisier à Chauvigny, il a réalisé en 1761 le retable de l'Église Saint-Symphorien de Pouzioux (son père Guillaume, né en 1683, également menuisier, a réalisé le lambris de l'église d'Archigny en 1714).

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Auteur : Pacour François

Peintre, sculpteur et peut-être doreur français, actif en Poitou dans les années 1760-65 au moins. Un autre Pacour, Jean, qui est peut-être son frère, est attesté en tant que doreur à la même époque. Aucun élément de leur vie n'est connu.

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