Manoir, ferme

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Celles-sur-Belle

Nous ne savons rien de ce manoir. L'escalier droit en pierre et les types de cheminées nous font émettre l'hypothèse qu'il pourrait avoir été bâti à la fin du 16e ou au début du 17e siècle. En 1822, à l'époque de l'établissement de l'ancien plan cadastral, le logis et les dépendances étaient partagés entre au moins trois familles (Jacques Bonneau, Jean Nocquet et François Vigneau), tandis que la cour appartenait aux consorts Bonneau. Les trois parcelles formant le logis étaient chacune imposée pour deux ouvertures, une porte et une fenêtre. En 1852, Vincent Vignault, probablement un descendant de François, fait agrandir la maison sur la parcelle G 89. Il est vraisemblable qu'il avait acquis une ou plusieurs autres parcelles. En 1889, François Vignault l'a fait de nouveau agrandir ; le logis est maintenant imposé pour trois ouvertures. A la même époque, la partie gauche, la maison de la parcelle G 90, a été déclassée en bâtiment rural. Le cartouche sculpté inséré au-dessus de la porte d'entrée a été dessiné par Bouneault au début du 20e siècle. D'après lui, il pourrait provenir d'un portail. En effet, dans le dernier quart du 19e siècle, la partie gauche a été complètement remaniée, au moins extérieurement (appuis saillants). Le hangar et la remise accolés, couverts de tuiles mécaniques, datent probablement de cette époque. La partie droite sert actuellement de débarras.

Périodes

Principale : 4e quart 16e siècle (incertitude)

Principale : 4e quart 19e siècle

Auteurs Auteur : auteur inconnu,

Le logis présente sa façade, à travées, sur le mur gouttereau sud-est. Seule la partie droite a conservé quelques vestiges permettant d'affirmer que nous sommes ici en présence d'un ancien manoir : présence d'un étage, un cartouche sculpté, peut-être remployé, au-dessus de la porte d'entrée et un appui mouluré à la fenêtre de l'étage. A l'intérieur de cette partie un escalier droit en pierre permet l'accès à l'étage. Les deux pièces, l'une au-dessus de l'autre du rez-de-chaussée et de l'étage ont des grandes cheminées identiques, à peine engagées, avec une hotte moulurée reposant sur des consoles également moulurées. En face de ce logis se trouve une dépendance (parcelle 130), couverte d'un toit en appentis, dont quelques baies ont conservé des linteaux monolithes irréguliers, caractéristiques des constructions antérieures à la Révolution. Le hangar couvert de tuiles mécaniques, est à trois murs.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. tuile creuse
Étages

en rez-de-chaussée, 1 étage carré, comble à surcroît

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Partie de toit : pignon couvert

Escaliers
  1. Emplacement : escalier intérieur

    Forme : escalier droit

    Structure : en maçonnerie

Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : ornement géométrique

  2. Representations : cartouche

  3. Representations : cuir découpé

  4. Representations : ornement végétal

  5. Representations : fleur


Précision sur la représentation :

Le cartouche sculpté est inséré au-dessus de la porte d'entrée de la partie droite.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Celles-sur-Belle

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: la Mouline

Cadastre: 1822 G 85 à 94, 1981 AS 35

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